Chapitre 1

Write by Honorable FOM

Il y a des jours comme ça où cette question, qui me fait peur me paraît de plus en plus justifié. Pourquoi j’ai tant de mal avec les femmes ? Chaque fois que je pensais que ça matchait avec une d’entre elles, je ne me donnais pas la peine de faire le nécessaire pour que ça dure.

Je viens d’avoir vingt-trois ans, les études universitaires derrière moi. Je m’apprête à entrer dans la vie active et je suis toujours célibataire, une chose qui m’effraie considérablement et dont je ne sais pas apprivoiser. Pourtant je ne suis pas du genre coincé, mais extrêmement extravertie, bon vivant, ouvert sur le monde. Un cercle d’amis extra large, qui me permettrait sans souci de rencontrer un nombre très important de fille. Mais je préfère à cela, les rencontres inopinées et surprises. Je ne me vois pas entré en relation avec une de mes connaissances, cela me paraît sans grand intérêt. Je privilégie apprendre sur celle que je courtise à travers les conversations que nous mènerons.

Ça fait déjà presque six mois que ma dernière copine m’a largué. Ça commence à dater, j’en suis bien conscient mais je repousse tous les jours à sortir en boîte ou faire la fête, pour pouvoir faire des rencontres. Ce n’est pas que j’ai peur ou un truc du genre mais ce que je suis à fond dans ma démarche de trouver un emploi. Je passe tous mes journées, depuis quelque temps à faire des entretiens ou déposer des CV. Parce que ce que dans mon pays, les publications d’emplois ne sont pas encore à l’heure du numérique. Tout se fait à l’ancienne, annonce dans les journaux.

 

Ce matin du jeudi 9 Avril, y ressemble autres jours de la semaine, sauf qu’aujourd’hui mon rendez-vous va se dérouler au ministère de l'Économie. Pour un entretien dont j’espère va découler un job. Je suis stressé comme jamais, pur que le jour de la présentation de mes mémoires. J’appréhende ce qui adviendra de cet entretien et comment je vais me comporter. Vais-je être à la hauteur et me donner le moyen de décrocher ce travail ?

Pour ne pas arranger les choses, je ne sais pas trop quoi mettre, mon dressing me parait comme celui d’un inconnu. En plus de ça, il y a mon colocataire qui me met la pression.

- Mec tu as intérêt à te mettre sur ton 31 aujourd’hui, c’est un jour très important. Ce n’est pas comme si un poste de fonctionnaire se libérait dans notre petit pays à chaque lever du soleil. Il faut que tu déchires. Tu dois être dans ton élément, il ne faut pas que tu perdes tous tes moyens devant ces gens-là.

Lui c’est ce genre de personne, qui passe leur temps a donné de leçon. Qui, par essence, savent mieux que tout le monde comment il convient de se comporter face à toutes les situations.

il ne se priva pas de rajouter une couche tiré des pensés qui pullulait dans son farfelue esprit.

- À mon avis tu devrais pas trop t'en soucier. Il te suffirait de demander un boulot très bien payer à ton patron de père, qui possède le plus beau bureau de toutes les entreprises du pays. Tous en verre, avec une vue imprenable sur la belle plage de la ville.

Il n'avait pas tort sur ce point. Ma famille appartient à la classe la plus nanti du pays. Mon père dirige la plus grande compagnie de bus de transport en commun du pays. Une société qu'il a bâtie juste après la naissance de son premier enfant.

Ma sœur aîné milda, cinq ans plus âgés que moi. Un genre de fille déjanté, très décomplexé qui ne fait que se financer tous les ans avec un nouveau mec chaque année. Même si elle ne sait pas garder un seul homme assez longtemps dans sa vie, comme moi avec les femmes. Pure elle ne s'en plaint pas la moindre du monde. Contrairement à moi qui cherche à tout prix à comprendre la raison.

C'est vrai que je pourrais être embauché par mon père, comme ma sœur qui dirige la direction financière de la société. Mais il ne veut pas entendre une chose pareille. Il préfère que moi et mon frère cadet se construisions par nous-mêmes. Sans avoir besoin de quelqu'un qui nous pistonnes.

Il tient à ce que nous soyons comme lui un autodidacte, qui a commencé avec deux bus achetés en hypothéquons sa maison. Il a soulevé ciel et terre pour bâtir cette entreprise, en travaillant sans relâche ce qu'il considère comme sa plus grande fierté.

 

- Arrête de dire n'importe quoi et aide-moi à choisir quelque chose à me mettre, tant que tu y es, soit utile pour une fois. Parce que je ne veux pas être en retard ce matin.

- Prend ta chemise blanche que ta sœur t'à offerte pour la soirée du saint sylvestre dernière. Pour le pantalon et la cravate met juste du noir. Tu ne devrais pas te casser la tête pour un truc pareil de ce genre.

      


Pour ne pas me facilité les choses, il n'y a pas un bus à l'horizon. Je dois prendre mon mal en patience, si je ne veux pas que le stress éparpille mon esprit façon puzzle.

 


J'arrive cinq minutes avant l'heure prévue. Il y a de la sueur qui dégouline abondamment de mon front. Je porte un mouchoir pour m'essuyer le visage et puis je pénètre dans l'immense bâtiment, en me faufilant dans cette jungle de bureau.

Je demande mon chemin à un homme dont je ne sais pas trop s'il était pressé ou si c'était sa démarche. Celui-ci m'indique la direction à prendre sans s'arrêter.

J'ouvre le bureau du secrétariat et la première chose que j'aperçois est cette fille.

C'était ce genre de bombasse que je voyais dans les films à caractère pornographique, qui me faisait saliver à travers mon ordinateur. Que j'imaginais être les plus belles et sexy femmes du monde.

À travers la petite vitre qui me séparait d'elle, je commence à vagabonder par le regard sur sa poitrine généreuse. Puisque je voyais la moitié de ces seins car ils étaient énormes par leurs tailles, mes préférés.

Le décolleté qu'elle portait ne cachait presque rien. Et même si je ne voyais pas le reste, je m'en foutais grandement.

Il me suffisait de fermer les yeux et de m'imaginer entrain de les caresser. À force d'y réfléchir, je sentais quelque chose bouger dans mon pantalon.

J'étais en train de bonder. Honte à moi. Je perdais de vue l'objectif de ma venue dans ce bureau. Il fallait que je me ressaisisse avant de tous foutres en l'air. Je m'occuperai du cas de cette dulcinée plus tard. Je me devais reprendre tous mes esprits.

- Melle j'ai un rendez-vous. Déclarais-je comme un enfant qui balbutie.

- Votre nom, monsieur ? Me demanda-t-elle. Sans relève la tête en ma direction.

J'étais extrêmement surpris par la situation. Mais je me suis dit qu'elle ne savait pas ce qu'elle ratait. Je suis quand même pas mal foutue et en plus un bon coup.

- Benadir fozi, ma très chère. Répondis-je

- Je ne suis pas ta chère ou autre chose, monsieur. Je vous signale qu’on ne se connaît pas. Restez concentré sur ce pour quoi vous êtes là. Rétorque-t-elle avec véhémence. Prenez place sur une de ces chaises et attendez votre tour. Je vous appellerai le moment venu. Répond-t-elle.

                                                             ……………

J’ai posé mon derrière sur un fauteuil libre sauf que j’ai remarqué que je n’étais pas le seul. Il y avait presque quatre autre personne qui étais là, pour la même chose que moi. Ce qui réduisais mes chances d’être recruté du début. Cela avait la nature de me rendre perplexe.

Je ressors de l’entretien avec beaucoup d’espoir, du fait que le secrétaire général du ministère m’a précisé que j’avais un profil intéressant et très souhaité. Il me restait plus qu’à croisées les doigts et laisser le temps plus ma bonne étoile faire la part restante des choses.

Je note sur un petit bout de papier tiré de mon sac :

Jamais facile de trouver la jolie fille intéressante (Toi), mais tu as été vraiment trop vilaine avec moi aujourd’hui ! Tu ne verras pas la couleur de mon caleçon !

PS : si ça t’intéresse j’irai faire un tour au bar LEBOUC, ce soir pour goûter les nouveaux cocktails !

A contacter sur le 77 77 65 31

Je dépose la feuille que j’ai plié sur son bureau, on s’assurons qu’elle a bien vu. Celle-ci releva la tête pour la prendre que je refermais déjà la porte derrière mot, pour ne pas avoir à s’expliquer. C’était comme joué à pile ou face. Parce que si elle est bonne joueuse, elle va appeler car une invitation au LEBOUC n’est pas un truc qui se refuse à la légère.

 C’est le bar le plus selecte de ville. Pour y enter si on est novice, il te faudra au minimum une réservation deux mois en avance. Alors que moi je suis un habitué et je possède des places de choix. Mais si jamais c’est une fille coincée et qui ne sors qu’entre amies, ça voudrait dire qu’un long chemin plus que prévu la séparerai de mon lit douillet. Là ou la magie opère pour qu’elle goute au fruit magique.

                                               

Lorsque j’arrive chez moi, ou mon coloc Galaad zappe sur les chaines du câble sans s’arrêter sur aucune d’entres elles. Celui-ci sursauta en entendant ma voix.

-          Hey, tu es déjà de retour ? alors dis comment tu le sens cette fois ? raconte. Dit-il

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