Les cliquetis de mes hauts talons résonnent dans le parking. Je tiens fermement mon sac à main, contre mon bras gauche, qui le portait. Mes yeux couvert par des lunettes de soleil c'est toute droite telle une règle que je marche avec toute l'assurance possible et le calme nécessaire. Aujourd'hui j'ai un rendez-vous avec un nouveau client et je veux lui montrer une bonne image de moi...mais qu'est-ce que je raconte, je ne suis pas quelqu'un de bien alors je peux tout simplement ajouter que je veux lui prouver que je peux être à la hauteur de sa mission. Mes cheveux retenu en une queue de cheval me donne un air sérieux et imperturbable même si comme tout être humain j'ai mes peurs, et mes faiblesses , par contre l'on m'a toujours appris à les dissimuler. Je ne suis que le résultat du destin, de ce que la vie à voulu faire de moi et tout ceux qui m'entourent paieront le prix fort jusqu'à ce que je sente mon âmes s'apaiser quoi que je doute que cela puisse arriver.

Je vis mon client assis, à plusieurs mètres de moi, vêtit d'un costume qui doit sans doute coûter une fortune. Vu la façon dont celui-ci brille, et la splendeur du tissu qui est unique en son genre. Une fois près de lui je pris place, sans lui demander son avis.

Est-ce que cela comptait d'abord ?

C'est un beau blond, aux yeux gris un visage un peu carré mais bien sculpté. Ce dernier me fixe sans dire mot, et moi de même sans jamais retirer mes lunettes de soleil. Nous nous étudions mutuellement sans vergogne. Tout comme moi aussi froid et calculateur, il a bien la face d'un petit ange mais c'est bien le contraire qu'il incarne.
Un mot d'ordre : Ne jamais se fier aux apparences.

- vous devez être Brandy . Commence t-il.

- cela peut-être possible. Répondis-je l'air de rien, pas question que je me laisse intimider par un goujat tel que lui, il veut de mes services ? Eh bien il devra baver avant de les avoir surtout sans le pass magique.

- comment ça ? Demande t-il perplexe. Il se reprit rapidement un sourire espiègle en coin. Trop tard je viens de scanner un élément assez important chez toi mon cher !

- le mot de passe . Il faut bien que je me rassures de ceux, qui loue mes prestations cela, est important dans la mesure d'une confidentialité et d'une discrétion absolue mais encore plus de la sécurité.

- 259. Répondit-il nonchalamment.

- très bien... à présent que attendez vous de moi ? Je demande en retirant mes raybannes.

- la mort de mon frère. Répondit-il de but en bois.

- puis-je savoir pour quelle raison ? Il faut que je sache dans quoi je vais m'embarquer pas question d'agir sans aucune information sa c'est ma devise.

- eh bien disons que mon grand frère adoré est devenu un poids dont je veux m'en décharger.

J'éclatai de rire, il me prend pour une idiote ce type. Il croit que je vais seulement me contenter de ce motif ? Je vais peut-être paraître bizarre mais, je ne fais pas couler le sang des personnes innocentes si j'ai finis dans ces histoires illicites c'est bien pour une raison. Je n'éprouve aucun remord à faire disparaitre des ordures,mais pas des personnes bien que l'on jalouse tout simplement au point de les expédier au Grand Barbu.

- pourquoi rigolez-vous donc ?

Pour toute réponse, je rapproche mon visage du sien assez pour sentir son souffle contre le mien. Mes yeux étaient à présent plongé dans l'étang de ces yeux gris.

- Écoutez moi attentivement, ou vous me donner la véritable raison pour laquelle votre frère doit être éliminé ou je me barre cappici ?

Il posa une carte sur la table.

- venez à cet endroit demain soir, et nous pourrions discuter tranquillement ma belle. Dit-il avant de s'emparer de son manteau qu'il enfila puis suivit de près par ces gardes du corps il sortit du restaurant. Je sens que cet histoire va être longue. Je m'empare tout de même de la carte et je la garde précieusement dans mon sac.

****

17h 40 minutes c'est exactement à cette heure-là que je rentre finalement chez moi. J'habite une immense villa, non loin de la plage. Pourquoi la plage ? Eh bien parce qu'elle me relaxe, le silence est mon meilleur compagnon et vivre dans ce coin me détend. 
Une fois à l'intérieur je ferme la porte d'entrée à double tours, je vis seule cependant je préfère être sur mes gardes on ne sait jamais et en plus avec le travail que j'effectue il le faut bien. Très vite je m'empare d'une coupe de vin que je porte à mes lèvres, le liquide s'infiltrait dans ma bouche lentement, je savoure le goût exquis ce vin est décidément mon préféré. Ne dit-on pas que les vieux vins sont les meilleurs eh bien oui je vous le confirme. J'allume ensuite la télévision ou passait les informations locales, le journaliste parlait du meurtre d'une célébrité. Combien de fois j'avais vu passer l'annonce des personnes que j'avais tué, et pourtant leurs enquêtes ne les avais pas mené à moi et la preuve je vis paisiblement. Lorsque je dois effectuer une mission, eh bien je me transforme en un bloc de glace, à tel point que je ne ressens plus aucun sentiment, de la pitié ? 
Non il est mon pire ennemi, est-ce que 15 années auparavant ces s*lauds ont éprouvé de la pitié pour moi ? la réponse est non....à 9 ans seulement j'ai tout perdu les êtres que j'aimais le plus sur cette terre sont morts dans des conditions atroces non, non je ne veux pas ressasser le passé il est bien derrière moi.

Après deux, trois coupes de vin je monte me coucher, consciente que ces fichus cauchemars referont surface une fois les yeux fermés.

- Mr Hermsworth vous attend dans ces appartements mademoiselle. Me dit l'un des gardes du corps, je ne réponds rien me contentant juste de le suivre, je n'avais qu'un objectif ce soir c'était de me concentrer sur cette nouvelle affaire. Après avoir frapper à la porte , le garde s'inclina pour me laisser passer et telle une princesse je ne me fis pas prier pour faire mon entrée tout en accentuant le plus possible le bruit de mes talons.

Il était assis à la baie vitrée, de dos à moi il tenait une cigarette d'où une petite fumée s'échappait.

- hum...tu en as mis du temps tu sais !

- normal une femme importante telle que moi, doit bien se faire désirer. Dis-je tout en prenant place face à lui.

Il éclata de rire, un rire rauque.

- tu es très belle, ce n'est pas un secret pour toi et je sais que en t'engageant j'ai beaucoup de chance de réussir mes plans.... j'ai beaucoup entendu parlé de toi, cependant te retrouver ne c'est pas avéré facile et pourtant j'ai persisté jusqu'à t'avoir près de moi.

- bref trève de bavardage. Si je suis là eh bien c'est pour une raison alors ne tourne pas autour du pot.

- très bien . Dit-il avant de sortir de sa veste une grande enveloppe kaki.
La tu trouveras toutes les informations sur mon cher frère, maintenant je vais te parler des raisons pour lesquelles je veux le voir mort.

Je pris la grande enveloppe qu'il me tendait.

- Jared...Jared Hermsworth mon frère aîné à toujours été mon rivale que se soit dans les affaires comme dans notre vie sociale, il réussissait toujours à me ravir les êtres chers à mes yeux et cela à commencer par nos parents, qui lui ont donné plus d'affection....je ne vais pas vraiment entrer dans les détails cependant si j'ai fais appel à toi c'est pour reprendre, la fortune de notre père. Je veux donc que tu le séduise et que par la suite tu m'aide à lui soutirer d'importantes informations afin de détruire son empire.

- jusqu'à présent je comprends juste que tu as toujours été jaloux de ton frère .

- tu es une tueuse à gage ou pas ? Fais juste ce que je te demande. S'exaspera t-il.

- oui mais ce n'est pas ainsi que je fonctionne, c'est soit ou tu me donnes de bonnes raisons de le bûter, ou va chercher quelqu'un d'autre pour s'en occuper. Dis-je en tapant d'un point sur la petite table basse qui était entre nous.

- très bien ! Mon frère est une belle ordure, un monstre d'égoïsme. Il a Réussi à faire signer des documents à mon père sur son lit de mort, et tu sais quoi ? Dans ces fichus papiers il était écrit que mon père me rétirait tous ces biens, il s'est arrangé par la suite pour pourrir les relations que j'avais avec ma mère et cette dernière n'a d'yeux que pour lui elle ne veut plus rien savoir de moi. Tout ce que je possède c'est grâce à mon courage, et ma force. Je veux que tu lui soutire ces fameux documents et pour cela il faut que tu l'approche et il n'y a qu'un seul moyen la séduction.

- et qui te dit qu'il va marcher ?

- juste parce que je parle à une professionnelle.... t'inquiète Jared est tout sauf gay,tu es une femme attirante et sexy il ne saurait tarder à tomber dans tes filets.

- récapitule donc ce que je dois faire.

Il me sourit niaisement.

- le séduire, t'emparer des tous les documents les plus importants de son entreprise y compris ce qu'il a fait signer à mon père , et le tuer tu vois c'est simple.

- pourquoi le tuer par la suite avec tout ce que tu demandes il sera déjà détruit.

- s'il y'a une chose que j'ai apprise toutes ces années c'est de ne jamais sous-estimé Jared Hermsworth. Il est très calculateur mais encore plus intelligent il ne tardera pas à se rendre compte que je suis caché derrière toute cette affaire il voudra par la suite s'en prendre à moi.

- je vois. À présent quelles sont mes intérêts dans cette affaire ?

- eh bien la mission va durer 6mois car mon frère n'est pas une personne facile à berner, il ne fait même pas confiance à son ombre.....je te propose deux millions de dollars.

Cette fois c'est moi qui éclatai de rire il est sérieux ce type ?

- 5, j'en veux cinq millions car cette affaire va non seulement me prendre du temps, mais je vais courir beaucoup de risque avec ton frère qui est une personne assez dangereuse. Alors estime toi heureux que je ne veuilles plus.

- marché conclut ! Du moment où tu m'aides à me débarrasser de lui, il n'y a pas de problème.

- alors il ne me reste plus qu'à me mettre à l'œuvre. Dis-je en me levant de mon siège, il fit de même.

- se serait un crime de te laisser t'en aller aussi facilement sans goûter à ce délicieux corps magnifiquement sculpté dans cette robe.

J'avais en effet enfilé une robe assez extravagante pour venir le retrouver. Elle me couvrait à peine les fesses, et ma poitrine relevé et mis en valeur dans un décolté. Je lui caresse tendrement la joue, je dois l'avouer c'est un homme beau , et attirant.

- tu peux toujours rêver beau gosse. Dis-je en effleurant ces lèvres.

- j'adore déjà la personnalité que tu incarne....assez bavarder maintenant je veux savourer en premier ce magnifique corps que mon frère va avoir pendant six mois.....

*****

Je ramasse ma petite robe, au bas du lit je l'enfile rapidement puis je ferme la fermeture éclaire. Je me tourne dans la direction de Bill qui est encore entendu tout nu sur l'immense lit une coupe de champagne à la main, il me sourit une fois son regard dans le mien.

- je regrette un tout petit peu de te laisser à mon frère tu es une vrai bombe sexuelle surtout avec les fellations tu t'y prends bien dis donc ! Tu sais tu pourrais devenir mon amante après cette affaire.

- jamais plus je ne b*serais avec toi mon beau, alors cesse de rêver. Ajoutais-je en remettant mon dessous.

- c'est dommage alors.

Je pris mon sac à main, je sors le laissant en plan.

Après plusieurs heures de routes, je sationne devant une vieille villa. Je me rassures que les stores sont fermés et je descends finalement.

Une fois à l'intérieur à l'aide d'une clé que je sors de mon sac j'ouvre la grande porte en bois massif. L'odeur fétide qui y régnait était insupportable et pourtant c'était la que mon prisonnier passait son séjour.

Il était couché sur un horrible matelas gisant, les tâches de son sang séché presque partout ces mains et ces pieds solidement enchaînés. Je sors une cigarette, que j'allume sur le champ puis je pris place sur la seule et unique chaise dans la pièce.

- t'es encore venu me torturer. Demande t-il, à bout de souffle.

- pas vraiment ce soir, je ne suis pas d'humeur à ça. Cependant j'aimerais bien parler avec toi...enfin te donner quelques nouvelles de ta famille.

- depuis quand tu te...tu te soucis de moi s*lope.

- tu es drôle tu sais, si tu veux tout savoir ta belle petite femme adorée est morte d'un avc hier soir, je crois que cela doit être du à ta disparition et que la pauvre ne pouvait plus supporter. Dis-je en éclatant de rire.

- Sale gar....

- ose encore m'insulter et celui qui en paiera les frais sera ton dernier petit fils Juan de trois ans, tu sais que rien ne peut m'arrêter. Je lui trancherais la gorge puis je vais l'accrocher dans cette pièce en signe de trophé....et par la suite je m'occupe de tes quatre enfants oh j'avais oublié ton fils aîné Marco est en plein divorce tu t'en rend compte il était marié à une femme qui appartenait à une famille royale quand même ! Tu veux savoir comment ? Je suis évidemment dérrière tout ça . Ce n'est pas un secret ton fils est un gros coureur de jupons,l'embobiner n'a pas été aussi difficile que ça , ensuite j'ai filmé nos ébats, j'ai pris grand soin de gémir comme une folle même si dans le fond il ne vaut rien au lit. Et par la suite je me suis assuré de me cacher le visage sur la vidéo et j'ai sagement envoyé la bombe à ta belle fille chérie qui a exactement réagit comme je m'attendais.

- et qu'est-ce que tu gagnes en fesant une chose pareille hein ?

- pose la mauvaise question et tu obtiendras la mauvaise réponse. C'est bien toi qui m'a initié dans le monde du sexe n'est-ce pas ?
Ou devrais-je dire que tu as sans scrupule abusé de moi, une fois puis encore une autre fois et encore, encore , encore, et encore. Tu souviens de la façon dont tu me battais si par malchance j'avais mes mentruis...mais malgré tout cela ne t'empêchait aucunement de me b*iser et en plus de la plus brute des façons tu me livrais même à tes amis qui me fesaient supporter des choses atroces et inhumaine. ET TOUT ÇA À 15 ANS SAL ORDURE, TU AS FAIS DE MOI UNE MACHINE SEXUELLE TU T'ES ASSOCIÉ AUX ENNEMIS DE MON PÈRE POUR L'ASSASSINER LUI ET MA MÈRE ALORS QUE TU ETAIS SON MEILLEUR AMI ENSUITE VU QUE JE N'ÉTAIS PAS MORTE, TU M'AS '' ACHETÉ '' CHEZ MES ONCLES ET TU N'AS EU AUCUNE PITIÉ POUR UNE PAUVRE GAMINE QUE TU BATTAIS, BAISAIS ET PROSTITUAIS TON INTENTION ÉTAIT DE ME DÉTRUIRE ET TU VOIS TU Y ES PARVENU OUI, TU Y ES PARVENU.....

- ALORS TUE MOI, ET FINISSONS EN .

- non se serait trop facile, tu mérites pire que la mort. Et. Je t'assure que ta famille va récolté tout ce que tu as semé. Dis-je avant de me diriger vers la sortie.

- NON ATTEND C'EST MOI QUI DOIT PAYER POUR TOUT CE QUE J'AI FAIS ALORS TORTURE MOI, TUE MOI SI L'ENVIE T'EN PREND MAIS NE TOUCHE À AUCUN CHEVEUX DE MES ENFANTS.

- Seulement de tes enfants ? Tu peux aussi ajouter petits enfants à la liste mon cher, car oui ils vont tous y passer et rien qu'à ce moment là je me sentirai en paix....enfin je crois car ceci n'est que le début d'une longue guerre sanglante....