Chapitre 1 : Appréhensions

Write by Dalyanabil

Chapitre 1 : Apprehensions

Tic Tac Tic Tac Tic Tac

Je me retourne encore et encore dans mon lit, je tends la main vers mon téléphone un Nokia 3210 que mon grand frère malick m’a offert pour l’obtention de mon B.E.P.C il est 3h15 dans une semaine c’est la rentrée scolaire. Mais toute cette excitation que je ressens souvent  à l’approche de celle qui est cause de mon insomnie a disparu replace par une peur viscérale de l’inconnu en effet je dois me marié.

J’ai l’ai évité autant que possible mais je ne peux plus y échappé. Ça fait un an jour pour jour que en rentrant du collège Njise pour mon inscription j’ai trouvé chez deux vielle dame qui étaient là pour demande ma main pour leur fils qui vivait en Guinée Équatoriale. J’ai réussi à les faire fuir en me faisant passé pour immature et simple d’esprit bien évidement sans que mes parents ne s’en doute sinon ça aurait direction Foubot pour cultivé les champs et Adieu école. Mais mon père m’as prévenu c’était ma dernière année scolaire après celle-ci je devais me marié pour mon père il était hors de question qu’il continué à nourrir une grande fille chez lui et pour ma mère elle ne veut pas d’une coépouse chez elle.

Donc me voilà titulaire d’un B.P.E.C avec le rêve de devenir avocate qui littéralement me ronge de l’intérieur mais que je dois étouffer dans l’œuf.

Ma mère s’est assure de me former très jeune au rôle le plus important de la vie d’une femme celui d’épouse et de mère et oui je pourrais dire sans équivoque que j’ai toujours été une très bonne élève je sais faire à manger, tenir une maison et même me taire.

Alors quand mon père m’a inscrite en 6 éme après l’obtention de mon C.E.P j’ai commencé à rêve à devenir plus que juste une épouse, plus que juste une mère mais j’ai très vite décantée, la réalité a vite fait de me rattraper : je dois choisir et vite sinon ça sera à papa de le faire et j’ai beau beaucoup l’aimé je ne peux pas lui confié le choix de mon futur époux sinon il me vendra au plus offrant et je ne saurais même vous dire ce qui serais le pire. Le fait qu’il le fasse ou qu’il le fasse en étant intimement convaincu de le faire pour mon bien.

Papa à toujours pensé que avoir de l’argent voulait dire être heureux car on pouvait tout s’offrir et maman a toujours fait tout ce que dit son mari. D’ailleurs je n’ai aucun souvenir d’elle contredisant ce qu’il dit ou allant à l’encontre d’un des ordres qu’il ait donné.

Je suis la troisième d’une famille de cinq enfants. Malick l’ainé est marié et vit à Douala avec sa femme où il est Benskineur (conducteur de moto Taxi), Zuleika la deuxième est aussi marié et vit à Kiossi (ville frontalière entre Gabon-Cameroun-Guinée Équatoriale) avec son mari. Mes deux petits frères Abdel et Harouna âgés respectivement de 10 et 12 ans vivent avec nous c’est des petits malin et ils sont super intelligents, je sais que plus tard ils pourront absolument être qui ils veulent.

Je ne sais pas à quel moment mais je finis par m’endormir, sans être arriver à prendre une quelconque décision.

-       Garçon : Arête, on vas se perdre

-       Fille : Mais on est déjà perdu

-       Garçon : par la faute de qui

-       Fille : … je ne t’ai pas forcé à venir à ce que je sache, alors si tu ne veux pas qu’on se fassent disputé par Ma ‘a (grand-mère)

-       Garçon : non toi tu te ferra disputé c’est toi qui a suggère qu’on lui fausse compagnie

-       Fille : Ah bon tu crois ça ? Dois-je te rappelle que tu es l’aine

-       Garçon : Mais tu ne m’écoute jamais

-       Fille : parce que si je t’écoutais on se ferrai prendre tout le temps en plus de s’ennuyé à mourir

-       Garçon : pffffffffff, ok Mme je sais tout on fait quoi maintenant ?

J’ai suivi la conversation entre les deux avec beaucoup d’amusement, ils me font pense à Adel et Harouna quand ils font une bêtise. Alors je me suis rapproché d’eux ma tête doit faire peur. Après n’avoir presque pas dormir j’ai dû me lève de bonne heure car aujourd’hui c’est samedi jour de marché et je dois aider ma mère qui est vendeuse d’huile de palme, Papa lui est boucher.

J’observe la fillette et le garçon depuis l’étalage de ma mère, ils sont plus jeunes que ce à quoi je m’attendais. Je dirais 6 ou 7 ans mais à les entendre on leur donnerai beaucoup plus. Ils n’ont pas toujours décidé quel chemin prendre.

-       Salam, (ils se retournent vers moi) je peux vous aider ?

Quelque part dans le marché une vielle femme s’affole :

-       Jamillllllll ! Aichaaaaaaaa

-       (un passant la connaissant) Nah Tariq, que ce passe-t-il ?

-       Mes petits-enfants ….. il faut womohhhhhhhhh je vais dire quoi à Tariq ?

-       ….. (le passant)

-       (criant plus fort) Aichaaaaaaaaaaaaaaaaa

-       (la foule commence à se remsemble autour d’elle)….

-       Jamilllllllllllllllllll

Comme un seul homme la foule s’est mise à crie comme les vendeurs à la sauvette mais au lieu de vanté leurs différents produits  elle scande le nom de Jamil et Aicha.

-       (une autre femme) Nah Tariq venez-vous asseoir, il fait trop chaud, on vas les retrouvé

-       Nah tariq : Non ohhhhhhh, je vais m’asseoir comment, mes enfants ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhh aidez-moi ohhhhhhhhhhh. Jamilllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll, Aichaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

-       ……

-       ……..

-       Nah Tariq : (elle aggripe la main du premier passant) il faut les retrouves (sa respiration se fait sifflante) il….f….fffffff……faut appelle mon …..f….ils. (elle s’écroule)

Pendant ce temps à Njiyom (quartier artisanale de Foubam)

Mon meilleur ami depuis la maternelle est venu me rendre visite, je connais Yaya depuis le berceau, nos mères étaient amies avant le décès de la sienne depuis lors ma mère l’as presque élève c’est mon frère de cœur, encore plus que mes propre frères de sang.

Je pourrais passé des heures, non toute ma vie à vous parle de nos 400 coups, du nombre de fois où il a été là pour moi et à quel point je respecte et admire l’homme qu’il est mais jusque-là ça ne serait pas assez.

Je suis rentré il y’a deux jours des USA et j’ai enfin l’impression que j’avance. Toute ma vie j’ai vécu pour ma mère, mon père, ma famille jusqu’à l’arrive de mes enfants et le décès de mon père j’ai dû revoir mes priorités. Ce projet aux USA c’est une manière pour moi de réalise un vieux rêve mais aussi de donne le bon exemple à mes enfants.

On est assis au salon en train de discute, faire le point sur mon séjour quand je reçois un coup de fil qu’aucun fils et père ne veut recevoir.

Dringgggggg dringgggggg dringggggg

-       Salam

-       Walaikoum salam, c’est bien Tariq Nsangou

-       Oui…

-       Votre mère a été hospitalisé et vos jumeaux sont introuvable

-       QUOI ?????? 

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