Chapitre 1 : Genèse
Write by Verdo
hapitre 1 : Genèse...
<<L'amour est un sentiment indomptable qui fait descendre même les plus forts sur leur piédestal.>>
Verdo Lompiol...
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Les petits enfants, torsepoils, jouaient près de ma devanture. Ils accoururent vers ma voiture lorsqu'ils l'apperçurent arriver. Les uns criaient mon nom et les autres s'agrippaient à mon rétroviseur tout en suivant l'allure de la voiture. J'abaissai les vitres, ralentis complètement puis immobilisai le véhicule. J'ouvris la portière et sortis.
- Alors mes potes, (nom par lequel je les désigne tous) comment allez-vous?
- Bien monsieur Florent répondirent-ils à haute voix et en chœur.
- Okay super. Ça vous dit une petite balade avec Tonton Florent ?
- Ou................iii
- D'accord. Montez. On va s'amuser un peu comme d'habitude.
Nous fîmes le tour du quartier ensemble durant quelques minutes puis nous revînmes au point de départ où je les avais remorqués. Ils sortirent et me remercièrent. Je leur distribuai de petits bonbons. J'en avais toujours dans ma voiture. Je les quittai quelques minutes plus tard.
Une fois à ma devanture, je sortis pour ouvrir le garage mais je ne fis même pas deux pas qu'une voix m'interpella par derrière. Je me retournai subitement. C'était Adjiya ; notre voisine d'à côté.
- Bonjour monsieur Florent. Me salua-t-elle.
- Ah Adjiya! C'est vous!.
- Oui. J'espère que je ne vous ai pas fait peur.
- Oh non. Ne vous en faites pas. Comment allez-vous ? Et le travail?
- Ah ça va hein. Allah même est au contrôle de tout. J'aimerais vous parler de quelque chose depuis longtemps mais je ne trouve pas le moment opportun. Ça tombe bien aujourd'hui que je vous ai vu.
- Ah vraiment ?
- Oui. Cela ne prendra que quelques minutes.
- Si vous le dites, allons à l'intérieur.
- Non. Nous n'avons pas besoin d'aller à l'intérieur. Ici c'est bon.
- Bon d'accord. Que voulez-vous me dire Adjiya?
- Hum. Monsieur Florent; j'observe un scénario depuis quelques temps qui ne m'enchante pas. Normalement, je n'aime pas m'imiscer dans la vie des autres mais c'est à cause de votre comportement irréprochable au quartier que je suis obligée de vous mettre au parfum de ce qui se passe. C'est à propos de votre femme. Chaque fois que vous partez au travail, elle se pavane avec un monsieur plus jeune. Des fois ils rentrent des fois ils restent à la devanture ici. La manière dont ils se titillent l'un à l'autre suscitent beaucoup indignations ici au quartier. Tout le monde en parle. J'ai donc préféré vous avertir. Je suis sincèrement désolée mais je devais libérer ma conscience. Vous êtes quelqu'un de bien et d'adorable. Je ne sais pas qui est le jeune en question mais vous devez interdire ces manières à votre épouse. Une femme mariée ne se comporte pas ainsi d'autant plus que vous êtes très respectée ici au quartier.
Durant quelques secondes, je me troublai par ce que je venais d'apprendre mais pour faire bonne figure, je remerciai Adjiya puis nous nous séparâmes. Je fis rentrer ma voiture au garage par la suite...
Une fois au salon je me vautrai sur le canapé, la tête lourde très pensif. Adjiya ne m'avait jamais raconté des commères ni m'aborder auparavant. On se contentait de se saluer amicalement au quartier. La plus longue discussion que j'avais eu avec elle était le jour de naissance de sa petite fille où je lui avais adressé mes félicitations. Pourquoi prendrait-elle le risque de venir jusqu'à moi me raconter des trucs pareils sur ma femme, sachant bien que cela mettrait en péril notre mariage si ce n'était pas vrai ou du moins s'il n'y avait pas une part de vérité?
J'avais beaucoup de questions auxquelles je n'avais pas de réponses. Je me résolus donc de clarifier cette histoire par moi même d'abord sans en parler à ma femme pour éviter des disputes.
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Je suis Florent AGBEKO. J'ai trente deux ans et je suis directeur d'une grande banque familiale de renom. Mon arrière grand père était le fondateur, mon grand père le directeur, mon père également directeur et me voilà qui prend à mon tour la relève après avoir fait un doctorat en comptabilité et gestion des entreprises en occident. C'est en quelque sorte une tradition familiale chez nous qu'un membre de la famille prenne les commandes de l'héritage familiale afin de le pérenniser. Nous sommes riches, ça je l'avoue mais avec des valeurs et principes bien définis. Malgré notre compte en banque garni, chez nous le respect et la considération de l'être humain est obligatoire quelque soit son rang car chez nous on dit : <<C'est le respect que tu donnes à l'autre qu'il te donnera en retour>>. C'est pour cela que chez nous presque tout le monde est respectueux, joviale, aimant...
Je suis issu d'une famille de trois enfants dont je suis l'aîné. Ma sœur cadette Anne après avoir terminé ses études au Canada s'y est installée et y a même fondé une famille. Quant à mon frère Benjamin Laurent, il continue les études universitaires dans une grande université de la place. Nos géniteurs eux, sont tous les deux en retraite. Ils voyagent à travers le monde pour profiter de la belle vie.
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J'avais rencontré Aliwa; ma femme lorsque je finissais mon master dans une université privée au pays. C'était à une heure tardive dans la nuit lorsque je rentrais de l'école. Elle était en train de se débattre ardemment dans les mains d'un jeune homme presque de mon âge. Ce qui m'avait touché dans l'histoire c'était lorsque ce dernier la poignarda violemment avec un couteau qu'il avait sorti de sa poche. Elle s'effondra et il s'enfuit. C'est à ce moment que je sortis de ma voiture et me précipitai sur elle, vérifiant qu'elle était toujours en vie. Je la conduisis à l'hôpital où on lui prodigea des soins. Vu que je ne la connaissais pas, je ne pouvais pas contacter sa famille alors je pris en charge les factures de l'hôpital. Lorsqu'elle se réveilla, je discutai longuement avec elle. Ce que je retenus était qu'elle n'avait personne dans cette vie et qu'elle était obligée de se prostituer ou de traîner avec des bandits pour survivre. Je fus très surpris car la voyant, l'on aurait jamais pu imaginer qu'elle vivait pareillement. C'est une très belle femme avec des rondeurs incontournables. Son histoire me toucha et je m'engageai ce jour à donner un sens à sa vie. Nous avions commencé à nous fréquenter et plus tard nous étions tombés amoureux l'un de l'autre. Je l'avais remise à l'école où elle décrocha une licence et un master en économie. Plus tard, les relations de mon père lui permettront de trouver du travail dans une grande compagnie de pétrole.
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- Chéri, je ne te croyais pas rentrer si tôt. Me lança Aliwa en déposant son sac à main sur la table centrale du salon. Elle s'assit à mes côtés après m'avoir fait un câlin.
- Je n'ai pas eu à faire grand chose aujourd'hui. Alors je suis rentré dès que possible. Lui répondis-je timidement. Et ta journée ? Ça a été?
- Comme d'habitude. Un peu stressante mais ça va. Dit-elle en posant sa tête sur mes cuisses. Tu sais chérie, j'ai reçu une décision de mission aujourd'hui. Dans deux jours, je dois me rendre en Angleterre pour une semaine.
- Une autre mission.. Hum. Dis-je tristement. Tu y vas seul ou avec des collègues ? Continiuai-je.
- Avec deux collègues.
Moments de silence...
- Allons chérie, ne fait pas cette tête. C'est juste une semaine. Ne t'inquiète pas. On va rattraper le temps perdu à mon retour.
- Il n'y a pas de soucis. Dis, j'aimerais que nous revenions sur la discussion de l'autre jour concernant la domestique. On ne peut pas tout le temps laisser la maison vide comme ça. En notre absence, il faut que quelqu'un s'en occupe.
- Je sais chéri. On en avait déjà parlé non? Je veux pas de domestique dans notre maison. Je peux tout faire. La preuve, je le fais non?
- Je ne refuse pas. Mais quand tu t'absentes comme cette fois ci? Je fais comment alors?
- Bon d'accord. On en reparlera lorsque je serai de retour. Je te promets. D'accord ?
- D'accord.
- je vais me doucher et puis on passe à table.
Elle se leva puis s'en alla. Je la regardais s'éloigner tout en repensant à ce que m'avait dit Adjiya à propos d'elle. J'avais de la peine à croire qu'elle serait capable de se comporter ainsi ou soit me tromper, la connaissant bien. Je n'arrivais pas à comprendre le fait qu'elle refuse toujours de prendre une domestique...
NB : Les amis, si cette histoire prendra vite fin, cela dépendra de vous. Donnez-moi de la force en aimant, commentant et en partageant l'histoire. On ira plus vite comme ça.
Mais si vous restez inactifs, cela ne m'encouragera pas à vite terminer l'écriture. J'espère que vous m'aiderai . Merci.
*À suivre...*
Écrit par Koffi Olivier HONSOU alias Verdo Lompiol; nouvelliste togolais.
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