Chapitre 1~ L'allumette.~

Write by Lilly Rose AGNOURET

Chapitre 1~ L'allumette.~

 

«Je meurs à l'idée qu'il te touche. Cela me rend dingue de t'imaginer dans ses bras. » »

« J'évite au maximum de m'y retrouver. C'est toi que je veux. Tes bras autour de moi à jamais. »

C'est une folie douce qui me prend.

Je suis raide dingue de cette femme.

J'en viens à oublier toutes les passades d'avant.

J'en oublie ces corps qui pleurent aujourd’hui de me voir absent.

J'ai essayé Marc-Elise de nouveau.

Elle a bien senti que mon âme avait voyagé vers un ailleurs meilleur.

Elles continuent de défiler dans mon lit.

Je deviens passif, les laissant opérer.

Je ne veux plus me fatiguer que pour ce corps qui me fait me consumer de l’intérieur lorsqu'il est loin de moi.

Je meurs pour ma belle dame.

Je meurs de désir et d'amour pour elle.

La passion folle qui nous habite, nous enfièvre chaque fois que nous retrouvons le soir, entre 16h 30 et 17 h 30 dans son bureau.

Pour un pur moment de folie.

Elle s'arrange des week-ends à Libreville.

Et je la suis dans les hôtels chics dans lesquels elle descend.

Et nous enfermons deux jours dans une chambre et laissons éclater notre passion.

Je l'ai dans la peau.

Mes tripes crient son nom lorsque je la sais là-bas, dans le lit conjugal, avec son époux à ses côtés.

Mon âme en vient à pleurer.

Je la veux pour moi.

Son cœur pour moi.

Son corps pour moi.

Tout à moi.

 

Qui aurait dit que l'on en arriverait là !

Elle se dit maman.

Et moi je lui dis, que je la veux maman et femme, et confidente, entre mes bras.

Jamais encore je n'ai ressenti ce que je ressens pour elle.

Elle parle à mon âme autant qu'à mon corps.

Les mots qui sortent de sa bouche, sont audibles au plus profond de mon être.

Et je tuerai pour Elle.

PETULA.

Et je l'aime.

Et je suis fou de son corps.

Et je rêve de l'avoir rien qu'à moi.

 

Ainsi, je continue de rêver, 3 mois après notre première nuit ensemble.

Et je rêve qu'elle me dise oui.

Pour l'éternité.

Je ne suis pas bête de rêver ainsi.

Tout est possible à deux cœurs qui s'aiment.

Je l'aurai.

Je me battrai pour l'avoir.

Je suis un petit con crève la dalle qui meurt d'amour et d'envie pour une déesse de cinquante ans.

 

Je ne me préoccupe que très peu du baccalauréat qui arrive.

Je fais des plans sur la comète depuis des années.

Des amis basketteurs déjà installés en Europe me donnent des tuyaux sur comment y arriver.

Je veux m'envoler pour ce doux rêve à réaliser.

Et je ne m'envolerai jamais sans elle.

Ma déesse.

 

Alors, ce soir d'avril, alors que le ciel est gai au-dessus de Libreville et que nous avons fait l'amour comme des bêtes, elle m'écoute rêver.

Elle aime mes rêves.

Elles les trouvent beaux.

Elle rêve avec moi parfois.

Et cela nous entraîne ensuite dans une danse folle, féline, bestiale.

Au point qu'on en vient à se déclarer amour mutuel, en atteignant le paroxysme de l'orgasme.

 

Elle est mon shoot à 3 points.

Elle est mon univers.

J'en oublie tous ces ventres arrondis qui réclament mon attention de père.

Je ne suis plus là pour personne d'autre que pour elle.

PETULA.

 

Cela même si au cours d'un week-end à Gamba, j'apprends qu'elle est la mère de deux lycéens que je connais.

Qu'importe.

Toute femme est la mère de quelqu'un.

Je la veux mienne.

Ma mère, ma sœur, mon amie, ma confidente.

Et éternellement nous jouerons ensemble une partition endiablée.

La température de nos deux cœurs assemblés, me sert de baromètre.

Et je sais donc, qu'elle sans moi, c'est la catastrophe.

Et moi sans elle, c'est la mort.

 

Tout est secret entre nous.

Qui comprendrait d'ailleurs ?

A qui dirais-je que lorsque nous sommes tous les deux nus dans le lit, nous avons 20 ans ?

Qui comprendrait ?

Qui accepterait sans être condescendant.

Elle est mon tir à 3 points gagnants.

Son époux n'a qu'à bien se tenir.

 

J'entreprends à chaque week-end de lui faire l'amour comme un forcené, de sorte qu'elle soit sevrée de ce type.

Quand j'imagine ses mains sur elle, j'en gerbe.

Réellement.

Je n'ai rien que mon cœur et mon corps à lui offrir.

Qu'ai-je d'autre, sinon des soucis et un lot de bêtises que j'aimerais oublier.

Oublier surtout ces cinq gosses qui me sont attribués.

Bon, je dirais, ces 5 gosses qui sont de moi.

Oubliés !!! Poubelle ! On efface tout et on recommence.

Je suis un autre Peter.

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