Chapitre 1 : La Soirée

Write by Mayei

Partie 1

 

…kyriah…

 

On avait atterri depuis près d’une heure mais les formalités pour passer la douane, elles s’éternisaient dû à la longue file qu’il y avait. D’autres plus chanceux avaient évité cette longue queue soit parce qu’ils connaissaient surement une personne parmi ces douaniers soit parce qu’ils avaient glissé quelques billets.

 

Je récupérais mes valises mon téléphone en main. Je n’avais pas le courage d’appeler maman, que lui aurais-je di ? Je lançai donc le numéro de coco sans oublier de mentionner le fait que laya devrait nous trouver chez elle.

 

J’étais assise là mon verre de chocolat chaud en main. Elles me fixaient comme si elles voyaient au travers de moi.

 

Laya : tu nous racontes maintenant kyky ? Tu devais rentrer dans deux semaines. Tu fais quoi ici ?

 

Coco : ah ma chérie c’est vrai tu fais quoi ici ?

 

Je pris une grande inspiration et leur racontai tout d’un trait

 

Laya tomba de son tabouret

 

Laya : woooo tu mens ce n’est pas possible. Coco oh pardon tu connais la Amara la en question ??

 

Coco : eeeeh moi même j’attends qu’elle me précise qui c'est

 

Moi : eeeeh les filles vous connaissez combien d’Amara ?  C’est elle sa sœur

 

Coco : je t assure que si j étais là-bas je lui aurai flanqué une de ces raclées. C’est toi la gentil oh. Eeeeh garçon c'est ta cousine tu prends maintenant ? ils ne vont jamais cesser de m’étonner !

 

Mes larmes recommençaient à couler. Je l’aime tellement. J’avais cette grosse boule dans la gorge Qui me donnait l’impression de m’étouffer. Laya me prit dans ses bras et commença à me bercer tout doucement. J’étais tellement bien à ce moment là. Il m’avait appelée plusieurs fois mais j’avais complètement ignoré ses appels. Que pouvait il bien m’expliquer ? J'avais déjà tout vu de mes propres yeux. Je rentrerai sûrement demain chez moi j’étais trop fatiguée pour penser à aller chez moi.

   

… Vinces…

 

Moi : il faut que je prenne le premier vol disponible pour Dakar. Il faut que je lui parle. Elle ne décroche ni mes appelles ni ne réponds à mes messages

 

Amara : voilà ce qui arrive quand on débarque chez les gens sans prévenir. Elle l’a Bien cherché. De toutes tes petites amies celle la me gonflait par dessus tout.

 

Moi : tu peux te taire toi ! Tu ne vois pas que ce qu'on fait là est assez malsain.

 

Amara : ce n’est pas l’impression que tu donnais tout a l’heure tu sais. Il a fallu qu’elle apparaisse pour que tu saches que ce qu’on fait est malsain ? en tout cas de mon coté je ne vois rien de mal. Les cousins sont faits pour les cousine

 

Elle disait tout ceci en me caressant le torse sensuellement comme elle a pour habitude de le faire

 

Moi : la prenant par la main : tu vas m'arrêter ça tout de suite. D'ailleurs une fois à Dakar je dirai tout a maman

 

Amara : tu ne peux pas tu sais qu’elle ne va pas supporter pense à sa tension

 

Moi : tu m’emmerdes Amara

 

Je la laissai la et sorti de la maison ma valise en main.

 

…Kyriah…

 

On était assise la dans le jardin et j’avais tout raconté à maman

 

Maman : tu sais kyky l’amour ce n’est pas du tout facile. Je te mentirai si je te disais que ton père et moi on a vu tout en rose. Une femme peut traverser beaucoup d épreuves dans sa vie amoureuse mais tu es la seule à pouvoir laisser cette mésaventure te détruire ou pas.

 

Moi : je le sais maman mais ça fait tellement mal. J’avais une confiance aveugle en lui. C est tout mon monde qui s’effondre.

 

Maman : Oooh mon bébé je souffre de te voir ainsi. J’aimerais tellement te dire que cette expérience serait ta seule mauvaise expérience mais ne laisse pas celle la t’empêcher de te lancer dans une autre aventure.

 

Moi : je n’ai même plus envie d’entendre parler d’amour

 

Maman : Il n'y a que le temps qui pourra apaiser ta douleur. Je reviens vite je dois aller voir tata ariette.

 

Je marchais dans ce vaste jardin habillé tout en orange et or quand on sonna à la porte.

 

Une fois puis deux fois

 

Moi : Moussa ! Moussa ! on sonne à la porte mais où est ce qu'il est ce gardien ?

 

Trois fois puis une quatrième fois mais toujours point de moussa. Je décidais donc d’aller ouvrir.

 

En l’espace d’une seconde mon monde s’arrêta. Le sol se dérobait sous mes pieds. Il était la me faisant face. C’était bel et bien lui sa valise en main. C était lui Vinces Odiapo

 

Je suis restée silencieuse à le regarder pendant près 15 minutes mais personne n'avait osé placer un seul mot. Plusieurs choses me passaient par la tête. Devrais-je crier, pleurer ou l’insulter ? Je ne savais pas

 

Vinces : kyky ?

 

Moi : ne m’appelle plus comme ça

 

Vinces : je peux rentrer Kyriah ?

 

Je me suis poussée et il est passé près de moi.

 

Assis face a face on se fixait a n'en point finir.

J’avais tellement mal en le voyant. Tout me revenait à l'esprit. La façon dont j'avais surpris Amara à califourchon sur lui mais surtout ce regard de satisfaction qu'elle avait alors qu'elle ne cherchai

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