Chapitre 1 : Mariage ou enfer ?

Write by Dele

Ne JAMAIS dire JAMAIS.

Chapitre 1 : Mariage ou enfer ?

Oncle Anicet : le mariage n’est pas que le bonheur ma fille. Il y a toujours des hauts et des bas. Que la femme soit financièrement stable que son mari ne fait pas d'elle la chef de famille. L'homme reste toujours le maître de la maison. C'est lui qui porte le pantalon qu'il soit riche ou pauvre. Ton mari s’est plaint de ton travail. Soit tu démissionnes ou tu vois avec ton patron pour qu'il te libère plus tôt.

Moi : (rire jaune) c’est une blague j'espère ?

Oncle Anicet : La femme subit en silence. Elle ne crit pas sur tous les tous les déboires de son mari. Si ton mari ne t’est plus fidèle c’est uniquement de ta faute. Si tu passes tout ton temps au boulot au lieu de prendre soin de ta famille que veux-tu qu'il fasse ?

Moi : j'ai l'impression que vous oubliez que c’est grâce à ce boulot qui m’occupe toute la journée que nous arrivons à joindre les deux bouts et que nous maintenons le train de vie qu'on a. S'il n’était pas le gros paresseux qu'il est et qu’il s’était démerdé pour trouver un boulot digne du nom je n'allais pas passer toutes mes journées au boulot.

Mon Père : (s’adressant à ma mère) tu vois l’éducation que tu as donnée a ta fille ? Elle ose insulter son mari en notre présence et pourtant elle sait que dans notre culture la femme ne doit jamais insulter son mari. Que ce soit en public ou en privé. Ton mari est ton Dieu. Tu viens de me mettre la honte devant ta belle-famille et les sages de notre communauté. Quelle déception Viviane !

Moi : tu es mon père. Tu devrais me comprendre et me soutenir. Laissez tomber vos histoires de culture et voyez la vérité en face. Papa si ton beau-fils que tu couvres tant avait un boulot digne de ce nom qui lui permettait de subvenir à nos besoins je n'allais pas déjà finir ta construction ? Tout ce que je gagne je le dépense pour le bien être de cette famille et tout ce que j'ai en retour c’est de me faire cocue par mon mari ? Et c’est vous ma famille qui supportez ça tout en sachant tout ce que je vis dans mon foyer ?

Ma mère : ferme là Viviane. Est-ce l’éducation que je t'ai donnée ? Ton mari dit que c'est parce que tu consacres plus de temps à ton boulot qu’à votre famille qu'il t'a trompé alors c’est a toi de corriger le tire. Tu as failli dans ton rôle de femme au foyer. Démissionne comme ton mari l'a suggéré.

Moi : que je démissionne ? Mes enfants vont mangés quoi ? Leurs scolarité ? Leur père gagne comme salaire 80.000f le mois et il n'a jamais acheté une boîte d'allumette dans cette maison et c'est dans ces conditions que vous voulez que je démissionne du boulot qui me permet de prendre soin de mes enfants ? Ça ne risque pas d’arriver.

Ma mère : VALÉRIE !

Moi : non maman. Je ne me tairais pas cette fois-ci. Durant 10 bonnes années j'ai suivis vos conseils selon lesquels la femme doit subir en silence, la femme doit supporter les infidélités de son mari, changer les choses en devenant plus docile. Au final ça a servit à quoi mon silence ? Rien. Ça avait empiré les choses au contraire. Ça me fait vraiment mal que toi ma mère qui connait tout de mon ménage et qui est une femme soutient mes oncles et mon père dans ce délire. C’est lui que vous devriez être entrain de réprimander et non moi. Soyez en sûr je ne démissionnerais pas et s'il s’avise de me tromper encore une fois. S’il ramène sa ou ses maîtresses une fois encore chez moi, dans la maison où je paie tout jusqu’à la moindre goûte d’eau, je fous lui et sa famille hors de ma maison. Dis-je avant de quitter l'assemblée toute remonté.

J’étouffe à cette réunion sans tête ni queue. J'ignore les appels de ma mère et monte dans ma voiture. Si ma propre famille ne peut pas me soutenir et me comprendre ce n'est plus la peine de venir me plaindre auprès d’eux. S'ils ont raison sur une chose c'est que tout est de ma faute. Comme on le dit si tu te vends moins chère on t’achète à crédit.

Je réponds au nom de Viviane GBÉGNON. Je suis chef comptable dans une banque de la place et mère de trois adorables petites filles.

J'ai rencontré Jack YÉYINON mon mari il y a 13 ans à l’université. Après deux ans de relation il m'a fait sa demande. J'ai accepté et un an plus tard on s'est marié. Il est secrétaire à l’hôtel de ville de notre commune.

Avant notre mariage tout allait bien entre nous. Chacun de nous vivait en famille. Après le mariage, il a proposé que je le rejoingne dans sa maison familiale puisqu’il n'a pas encore un boulot, ce que j'ai refusé. J'ai loué un petit local pour nous en son temps dans l’espoir que sa situation change dans les prochains mois. J'avais déjà commencé à travailler donc les frais de caution, d'ameublement et le déménagement c'est moi qui l'avais pris en charge.

Un an après notre mariage, il a trouvé son boulot de secrétaire à la mairie. Je n’étais pas d'accord parce que le salaire était vraiment bas et de deux cela ne cadrait pas avec sa formation universitaire. Quand il a commencé a travailler je croyais qu'il allait commencer à m’aider dans les dépenses financières de la maison pour me soulager un temps soit peu mais non. Il disait prendre son salaire pour s'occuper de sa famille qui traversait une situation difficile dont j’étais au courant et vue qu'il ne gagnait pas gros il ne pouvait pas pour le moment m’aider pour les factures de la maison. J'ai continué à prendre soin de notre famille toute seule jusqu’à la naissance de notre première fille. J’ai fait le trousseau de notre fille toute seule. Même pas coton tige de 100f il n'a acheté. C’est vrai qu'il n'est qu’à 80 mille le mois et qu'il dépense sur sa famille mais au moins un geste de sa part m'aurait suffit. Même si c’était 10.000f. Je suis une femme très compréhensible et il le sait.

Comme c’était mon premier geste sa mère nous avais rejoins pour m’aider dans mon rôle de nouvelle maman. C’était convenu qu'elle reste pour un mois mais les semaines et les mois se sont succédés sans qu’elle ne parte. Je me suis plusieurs fois plains auprès de mon mari de ce que l’appartement étais trop petit pour contenir trois personnes en plus de notre nouveau né mais à chaque fois il me disait qu'il ne pouvait pas mettre sa mère à la porte de chez lui.

J’ai demandé à Jack de postuler pour des postes dans le domaine du management des ressources humaines puisque c'est ce qu’il a étudié pour pouvoir changer de statut et jouer son rôle d’homme mais il remettait toujours à demain. C’est à croire qu'il se plaît dans son travail de secrétaire. On s’était même disputé plusieurs fois pour ça.

Plus le temps passait, plus les charges de la maison pesait lourdent sur mes finances. Fatigué de Vivre comme une mère célibataire alors que j'ai un mari valide qui dort chaque soir dans mon lit et ne sait rien faire d'autre que de me sauter, j'ai moi-même constitué un dossier pour lui et est aller déposer dans plusieurs structures privées comme public pour qu'il change de boulot. Je lui avais même trouvé du boulot dans la banque où je travail mais mon mari a refusé le poste parce que je serais sa supérieure hiérarchique. J'ai passé des coups de fils à certains amis qui travaillent dans les structures où j'avais déposé ses dossiers. Trois d’entre eux l’ont appelé pour un entretien et il m'a dit oublié de s'y rendre. La même excuse pour les trois postes qu'il a raté.

Je me suis rendue à l’évidence que j'ai épousé un PARESSEUX. Je ne voulais juste pas voir la vérité en face. Il ne se sentait aucunement gêné de se resservir plusieurs fois à table et de réclamer de la viande dans la sauce auquel il n'a contribué même pas avec un copeck. Quand les factures d'eau ou d’électricité venaient il se permettait de me rappeler d'aller les payées. La situation me pesait tellement au point où j’avais arrêté de cuisiner pendant quelques mois. En semaine j’allais chercher les enfants à l’école et on mangeait au restaurant avant de rentrer et les week-ends je faisais du gombo sec sans poisson ni quoi que soit. Figurez-vous que Monsieur mon mari mange bien le gombo sec jusqu’à se resservir.

Je me suis plain un nombre incalculable de fois auprès de nos familles respectives et de sa mère qui vit avec nous mais personne n'a levé le petit doigt. Pour tout le monde je suis insolente envers mon mari. Ma situation financière stable que le sien me monte à la tête.

Quand ma fille a 3 ans, j'ai décidé de nous faire changé de maison. Ma fille a besoin plus d’espace. J’étais gêné et j'avais honte de vivre dans une chambre salon avec ma belle mère et mon mari puisque mes collègues me rendait visite et j’étais gêné à chaque fois.

Je nous avait fait déménagé dans une petite villa de trois chambres et salon. Mon salaire me le permettait alors je n’ai pas hésité à y mettre le prix pour mon confort et celui de ma fille aîné Flore.

Quelques mois après notre intégration mon mari a changé, il découchait par moment. Il me manquait de respect à chaque fois même en présence de sa mère qui ne disait jamais rien. La situation a dégénérée quand j’étais enceinte de mes jumelles : Carine et Carole. Une fois Jack est partie de la maison pendant une semaine sans rien me dire et n'a répondu à aucun de mes appels durant sept jours avant de revenir comme s'il vivait seul. Là j'ai dit stop et je l'ai foutu dehors. Il a fait appel à ma famille et à la tienne pour les informés que je l'avais mis à la porte. Tout ceux qui se faisaient appelé aîné de ma famille ou de celui de mon mari ont rejetés toute la faute sur moi pour une n nième fois. Parfois je me demande s'ils ont toutes leurs neurones en place.

La femme ne doit pas criée sur tous les toits les déboires de son mari, une bonne épouse ne doit pas mettre son mari au dehors il demeure et reste le chef de la maison. Je dois pardonner son infidélité puisque c'est à cause de mon emploie du temps chargé que mon mari a commencé à découcher. Leurs éternels chansons. Ils n’ont pas voulu comprendre que si nous avons le train de vie qu’on a c’était à cause de ce travail qui prenait tout mon temps. J'ai pris sur moi et j'ai commencé a ignoré tous ses déboires. Je me suis concentré sur mes enfants et mon boulot. Je me suis déjà mis la corde au cou pourquoi ne pas tout supporter jusqu’à la fin ? Me suis-je dit en continuant de nourrir mon mari et sa mère.

Plus les années passaient, plus je me sentais étrangère dans ma propre maison, la maison dans laquelle je payais tout jusqu’au papier toilette. Comme si ça ne suffisait pas, ma belle sœur nous a rejoint il y a deux ans  suite à un accident qu'elle a eu.

Si j'ai convoqué la réunion de cet après midi, c’est parce ma domestique m'a fait savoir il y a quelques mois que mon mari ramenait ses maîtresses à la maison en présence de sa sœur et de sa mère qui ne disaient rien. De vraies sorcières ces deux là.

Un soir, en changeant notre drap de lit, j'ai retrouvé un dessou de femme qui n’était pas le mien entre les oreillés. J'avais posée la question à mon mari et il a tout nié en bloc.

J'avais commencé à le surveiller jusqu’à l’attraper les mains dans le sac le vendredi dernier. Monsieur était confortablement assis bras dessus dessous dans mon salon avec sa pute entrain de siroter mon vin que j'ai acheté avec mon argent.

Je refuse que la situation continue ainsi. Je refuse de nourrir un homme qui va passer son temps à me manquer de respect dans ma propre maison. Trop c'est trop. Je suis à saturation. Je m'en fous de l'avis des parents. À partir d'aujourd’hui je fais ce que je sais être bon pour mes filles et moi. C'est moi et mes enfants qui comptent à partir de maintenant. 

J'ai déjà engagé la procédure de divorce. Il va recevoir les papiers d’ici là. Il faut que je sorte de ce mariage toxique avant de faire une crise cardiaque. Mes prunelles ont besoin de moi.

Parfois quand je croise mon reflet dans la glace je me demande comment j'ai pu lié ma vie à un homme comme Jack.

J'ai été nommé chef comptable dans la banque où je travaille la semaine dernière. Même si mon mariage est un échec, sur le plan professionnel je ne me plains pas du tout. Mon succès professionnel me comble. Je rends grâce.

Aujourd’hui c’est lundi et j'ai convoqué ma première réunion de travail en tant que la nouvelle chef comptable. Depuis une dizaine de minutes mon téléphone ne cesse de sonner. J'ai vue que c’est ma domestique qui m’appelle et j'ai déjà rejeté son appel plusieurs fois mais elle insiste. Je vérifie l’heure à mon poignet et vois qu'il est 11h 40min. Les enfants ne sont pas encore sorti de l’école alors pourquoi m’appelle-t-elle en insistant autant ? Je m’excuse auprès de mes collaborateurs et vais décrocher hors de la salle de réunion.

Moi : allô Mélaine.

Mélaine : oui madame. Venez vite à la maison. Monsieur a ramené une autre fille à la maison et elle s'est changé en portant une de vos tenues. Elle a portée la robe que vous aviez porter hier. Elle se balade dans la maison avec votre chaussure au pied.

Ma tension monte en flèche d'un coup.

Moi : où se trouve ma belle-mère et sa fille ?

Mélaine : elles sont entrain de suivre la télé au salon avec la maîtresse de patron.

Moi : et il est où mon mari ?

Mélaine : il vient de rentrer.

Moi : d’accord j’arrive. Laisse le portail ouvert.

Je vais m'excuser auprès de mes collaborateurs pour urgence familiale et fonce à la maison. J'appelle la directrice de l’école de mes filles en chemin et lui demande d'aller chercher mes enfants à la sortie des classes et de les ramenés chez elle. La directrice est une bonne amie à moi donc j'ai confiance en elle.
Je gare ma voiture à une maison de la notre et fait le reste du trajet à pied. Je rentre par le portillon et passe par la cuisine pour rentrer dans le couloir et direction notre chambre conjugale. Déjà à l’entrée du couloir j'entendais des gémissements. j'ouvre la porte avec fracas et je vois Jack et sa maîtresse entrain de faire l'amour dans notre lit conjugal.

Moi : (tapant dans les mains) bravo Jack. Bravo.

Jack : (se relevant à la hâte avec son troisième pied en l'aire) qu’est-ce que tu fais là ? Questionne le batard ingrat.

Moi : c'est l’hôpital qui se fou vraiment de la charité hein Jack. Tu n'as donc aucune once de honte Jack ? Tu as osé encore une fois ramené et couché l'une de tes pétasses dans ma maison, dans mon lit ?

– un peu de respect là. Je ne suis pas une pétasse moi. Dit celle qui est nue dans mon lit.

Sa phrase à le dont de me sortir de mes gongs. Je fonce sur elle quand Jack me bloque le passage et me pousse contre l’un de mes armoires. Je cogne violemment ma nuque contre ce dernier et un vertige terrible me prend et me fait cligner les yeux à plusieurs reprises. Tout doucement je reprends mon équilibre et lui acène une gifle retentissante. Une bagarre s’en suit. Je déverse la rage que je refoule en moi depuis 10 ans sur lui. On se rend les coups jusqu’à ce qu'il attrape ma tignasse. J’attrape sa queue et ses deux boules et tire dessus. Il hurle et lâche mes cheveux.

Ma belle-mère : Valérie tu veux tuer mon fils ? C'est quoi la chose et vous ne pouvez pas régler dans le calme ? Dit-elle en venant se mettre entre nous.

Moi : toi tu es encore là ? Attend je vais te montrer la sortie.

Jack : ose la touché et tu vas le regretter toute ta vie. Aurèlie va prendre une douche et habille toi. Ordonne t-il a sa maîtresse.

Moi : elle va prendre une douche dans la salle de bain de qui ?

Je fonce sur elle mais Jack et sa mère me poussent hors de la chambre. J'ai l'oeil gauche qui me fait horriblement mal et je saigne de la bouche.

Moi : vous allez tous payés pour tout ceci. Vous êtes une femme comme moi et vous osez me faire ça ? Accepter que votre fils ramène une autre femme dans notre lit conjugal ? Après tout ce que j'ai fait pour vous ?

Ma belle-mère : qu’est-ce que tu as fais et personne n'a jamais fait ? C'est quoi la chose au point où tu vas arraché la vie de mon fils ? Tu es incapable de lui donner un garçon, s'occuper de lui correctement pareille. Tu sors de la maison à 7h et ne reviens qu’à 20h. Comment veux-tu garder un homme ? Tu n'as pas à accusé mon fils dans cette histoire. C'est toi qui ne sais pas prendre soin de ton homme. Tu préfères ton boulot à ta famille alors supporte les conséquences.

Moi : remerciez le bon Dieu que vous avez l’âge de ma mère si non la gifle que je vous aurais donnée va vous rappeler toutes les faveurs et sacrifices que j’ai fait pour vous depuis 8 ans que vous vivez sous mon toit. Comment vous pouvez être aussi cruelle ? La sorcellerie a un nom et un visage. Dieu merci vous avez aussi une fille.

C'est la dernière phrase que j'ai dite à leur endroit avant de leurs tourner le dos.

#nikê #chro

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