Chapitre 10

Write by R.D

« Le mariage est et restera le voyage de découverte le plus important que l’homme puisse entreprendre »

Un mois plus tard

Fatima

Aujourd’hui on a décidés d’inviter nos amis respectifs à diner. C’est une idée d’Ibrahim pour renforcer nos liens et je trouve que c’est extraordinaire.

Côté couple, tout se passe bien al hamdoulilah et je dirais même que je suis sur un petit nuage. J’ai un mari très attentionné et malgré quelques petits différents, je dirais que tout marche comme sur des roulettes.

Il fait tout pour me combler et de mon côté je fais tout pour essayer de me décoincer un peu et croyez moi que c’est loin d’être de la tarte parce que dès petite j’ai toujours été timide.

Et quand on se marie, on ne se rend pas compte que notre vie change complètement. D’abord notre corps ne nous appartiens plus, notre temps est consacrée pour le bien être de notre homme, on s’organise pour que la maison soit toujours propre et aussi que monsieur nous prenne quand il veut et comme il veut. En gros, c’est un chamboulement total.

Sur le plan sexuel, Ibrahim ne manque pas de diversité à mon grand bonheur. Si aujourd’hui on passe la nuit dans la chambre, demain ce sera au salon, après demain dans la cuisine, ainsi de suite.

Il suffit juste que je me mette en mini pour que mon homme soit aux aguets. Je me rappelle une fois, j’étais entrain de cuisiner. J’avais porté une mini jupe et mis un string en bas.

Oui, j’avoue qu’au début je ne me voyais jamais enfiler ça, mais j’ai été contrainte de m’y habituer. Donc je disais, j’étais entrain de cuisiner lorsqu’il m’a directement pénétré d’un coup sec. C’était à la fois hot et doux et rien qu’en y repensant, je ressens déjà des fourmillements entre les jambes.

Concernant les stages que j’aimerais commencer, il m’a dit qu’il allait s’en charger et de patienter au maximum deux mois histoires que nous profitions bien et qu’il me fasse un petit ibrahim.

Il a tellement envie que je tombe enceinte que lorsque j’ai vu mes règles le mois passé, il se sentait très triste. Je me suis sentie obligée de le consoler en lui disant que ce n’était sans doute pas le moment.

En pensant à ça, j’avoue que j’ai assez peur et que je ne sais pas si je suis prête à tomber enceinte. Enfin, je veux dire que c’est le début. Je ne sais pas ce que le futur nous réserve, mais j’aimerais qu’on planifie tout avant de se lancer dans ça.

Plusieurs me diront ici que c’est le but du mariage. Avoir des enfants, les élever dans un foyer harmonieux chose qui est tout à fait normal. Mais si je décide de travailler comment feront-nous ? Si je dois commencer les stages et en même temps passer mon temps à vomir, je ne crois pas que ça ira ensemble.

Il m’arrive souvent d’avoir envie d’aborder ce sujet avec lui. Malgré le lien qui existe entre lui et moi, il me fait toujours peur. Quand il me boude je me sens hyper mal. J’ai à la limite l’impression qu’on m’a mis un poids sur le cœur tant il me manque.

Et pour savoir faire la tête, croyez moi qu’ibrahim est le meilleur. Si on rajoute au fait qu’il ne répond même pas à mon bonjour, quand j’essaye de le titiller avec mes habillements il ne me regarde pas, il boude aussi ma nourriture.

La dernière fois on a eu un problème assez bête à cause de maman et ses multiples histoires. Elle tenait coûte que coûte à ce qu’on fasse une cérémonie et pas lui. Quand je disais à cette dernière qu’il ne voulait pas, elle me disait que c’est quel genre de mari que j’ai ?

Il a surpris maman entrain de dire qu’il a un sal caractère et c’est moi qui en aie pâti. J’ai tout fait pour qu’il me pardonne et ce n’est qu’après m’avoir prise dans toutes les positions qu’il a enterré la hache de guerre.

Je suis sortie de mes pensées lorsque j’ai entendu la sonnerie retentir et comme je m’y attendais déjà, c’est Mounas qui est venu pour m’aider à préparer le déjeuner.

Mounas : ma ravissante jeune peul. Tu es de plus en plus belle. Comment tu vas ?
Moi : je vais super bien et toi ?
Mounas : je vais bien Dieu merci. Ibrahim a bien fait de te donner les vitamines. Regarde comment ton derrière à pousser ?

Celle là ne changera jamais.

Moi : je t’ai toujours dis de tourner trois fois ta langue dans ta bouche avant de parler. On ne doit pas dire ce qu’on pense à tous moment. Tu es trop impoli.
Moussa (agacée) : il a tout changé sauf ton côté coincée. Si on ne peut plus blaguer sur cette terre, c’est que ya problème.
Moi : je préfère ne même pas te répondre. Toi aussi tu pètes la forme apparemment. Tu es ravissante.

Elle a commencée à virevolter sur elle-même avec un large sourire sur son visage.

Moi (étonnée) : tu te crois sur un podium ou quoi ?
Mounas : ah ma belle, je respire la forme actuellement. J’ai rencontrée un homme trop fabuleux et il s’occupe énormément bien de moi.
Moi : je t’ai toujours dis qu’il ne faut pas perdre ton temps dans des relations de copain copine. C’est une maladie du cœur et illusion de sheytane (diable). S’il s’occupe aussi bien de toi, qu’il t’épouse alors.
Mounas (agacée) : qu’est ce que tu peux être lourde. Toi tu as eu de la chance d’avoir des personnes hautement placés qui sont venus demander ta main. Actuellement, ce n’est plus ça qui se fait. Il faut d’abord que vous puissiez vous connaitre, prendre le temps qu’il faut et ensuite adviendra que pourra.
Moi : je suis peut être coincée et nulle, mais je reste convaincu que vivre dans le haram (péché) ne vous avancera en rien. Je ne suis pas contre le fait qu’il s’occupe de toi. Mais avez-vous parlez mariage ?
Mounas : écoute Fatima, toi la sainte Fatima à qui la vie à sourie, tu as un mari qui s’occupe bien de toi et on n’a pas toute cette chance. Donc laisse-moi gérer ma vie comme je la sens.
Moi : excuse-moi alors. Bon, qu’est ce qu’on prépare ?
Mounas : on sera à combien ?
Moi : cinq. Trois hommes et toi et moi. J’ai pensée à un truc simple.
Mounas : simple ? Non ! Il faut qu’on sorte le grand jeu. Faudrait que ton mari te complimente encore deux fois plus. On va prévoir entrée, plat de résistance et dessert.
Moi : en tout cas j’aurais toujours besoin de quelques astuces pour le rendre encore plus accroc au lit.
Mounas : j’espère que tu dandine sur lui ?
Moi (choquée) : dandiner ?

Cette fille là va me tuer avec ses expressions.

Mounas : vous ne faites que la position missionnaire au lit ?
Moi : missionnaire ?
Mounas : oui missionnaire. Genre tu t’allonges sur le dos, et lui il vient faire tout le travail.

J’ai recommencée à rougir jusqu’à la racine des cheveux. Je ne comprends pas comment une fille qui est censée être vierge puisse connaitre toutes ses choses.

Moi : il me prend souvent en levrette aussi seulement j’ai du mal à mener la danse.
Mounas : ah jeune fille ! Une vie de couple réussie, c’est celle qui sait innover au lit. Tu ne dois pas penser que tout est acquis. Il faut savoir oser pour le rendre deux fois plus accroc. N’oublie pas que les vautours tournent autour de vous. Si tu faiblis, une te le chopera.
Moi (choquée) : Soubhannalh ! Jamais mon mari n’ira voir ailleurs.
Mounas : qu’est ce qu’elle est naïve. Bref, si tu ne veux pas que ça arrive, surprends-le au lit. Dis-moi, as-tu déjà fait une fellation à ton homme ?
Moi (dégoutée) : quoi ? Sucer son…

J’ai préférée laisser la phrase en suspens tant l’imaginer me dégoute déjà.

Mounas (éclatant de rire) : il ne te bouffe pas ton vagin ?
Moi : cesse d’être grossière !
Mounas : c’est une question.
Moi : oui.
Mounas : et toi ça te dégoute ? L’islam ne l’interdit pas en tout cas. Si ça te dégoute tant, utilise des menthes ou glace, miel, chocolat, enfin la total quoi. C’est exquis.
Moi : comment peux tu connaitre tout ça ?
Mounas : contrairement à toi, moi je me renseigne déjà. Bref je disais, il faut le faire. Monter sur lui, tourner tes reins, ça va le rendre fou crois moi.
Moi (dépassée) : et comment suis-je censée m’y prendre ?
Mounas : malheureusement tout ce que je peux te donner, c’est des conseils.

Elle s’est rendue dans la cuisine avant de revenir avec une banane qu’elle a épeler.

Mounas : d’abord, tu commences à poser ta langue sur le bout de sa verge. Tu vois la partie du haut, c’est là qu’ils ressentent plus de plaisir. Donc si tu veux le faire gémir comme il te fait gémir, il faut axer ta fellation sur ça. Ensuite glisser ta langue sur tout le long comme je le fais actuellement en faisant des mouvements de haut en bas. Tu vois ces deux petites boulles, suce les comme si tu tenais un bonbon dans ta bouche.

Ça me dépasse tellement ce qu’elle fait, que j’ai mis un coussin sur mon visage.

Moi : que Dieu nous pardonne.
Mounas : il va nous pardonner. D’ailleurs je ne fais que te montrer.
Moi : c’est bon. La suite stp.
Mounas : tu vas monter sur lui. Placer tes deux jambes de part et d’autres et faire des mouvements de haut en bas. Il sait que tu es nouvelle au lit, donc demande lui de te guider et il le fera. Tu connais le Kâma-Sûtra ?
Moi : c’est encore quoi ça ?
Mounas : un livre contenant diverses positions sexuelles. Essaye de te renseigner là-dessus. Seulement la base, c’est de chasser la honte qui te crispe. Une fois tu te détendras, crois moi que s’il te mord dans la main, il deviendra ton toutou.

Après la petite formation de Mounas sur le plan sexuel, nous sommes sorties pour faire des courses pour ce soir. On a prévue de faire une salade de thon comme entrée, du poulet rôti accompagné de frite et banane comme plat de résistante et une mousse au chocolat pour le dessert.

Donc nous avons passés la journée derrière les fourneaux. Heureusement qu’on a Anta avec nous pour nous aider. C’est lorsque je dressais la table, que mon chéri est arrivé.

Moi (allant à sa rencontre) : bonsoir mon amour.
Ibrahim (m’embrassant) : salut. Tu vas bien ?
Mounas : ya des gens ici au cas où vous ne l’aurez pas remarqué. Allez-vous embrasser ailleurs !

Il m’a serré dans ses bras après m’avoir encore embrassée longuement.

Ibrahim : ferme les yeux si ça te dérange.
Mounas : je vais disparaitre c’est mieux.

Après l’avoir débarrassé de son sac, je l’ai aidé à se déchausser.

Moi : tu as passé une bonne journée ?
Ibrahim : c’était infernal ne m’en parle pas. Là j’ai besoin d’une bonne douche.

Il a tellement insistée sur la fin, que j’avais peur que Mounas ait entendu.

Moi : arrête ibrahim. On n’est pas seuls stp.
Ibrahim (chuchotant) : et alors ? Dis-moi que tu ne meurs pas d’envie que je te fasse un peu crier.

Je vais finir par être couverte de honte à cette allure.

Moi : tu as besoin de quelque chose d’autres ? J’aimerais terminer de dresser la table.

Il m’a incité à m’asseoir sur ses genoux en me faisant des bisous au cou. Heureusement que Mounas est retournée à la cuisine.

Ibrahim : refuses tu à ton homme de nager dans ton palace ?
Moi : non ! Que Dieu m’en garde. Je n’ai pas envie que les anges me maudisse seulement j’aimerais vite terminer dis je d’un ton suppliant.
Ibrahim (éclatant de rire) : regarde ta tête, à croire que le ciel vient de te tomber dessus.
Moi : arrête de te foutre de moi dis je en lui tapant sur l’épaule.
Ibrahim : bon, attends quelques secondes le temps que mon mini moi se couche.

Cette fois ci je ne me suis pas gênée de l’embêter.

Moi : on ne peut pas aimer le sexe jusqu’à ce point.
Ibrahim : ce n’est pas de ma faute. Depuis que tes fesses ont augmentées, je ne tiens plus en place. Tu es sacrément bonne.
Mounas (hurlant mon nom) : Fatima, ramène tes fesses ici. Vous avez toute la nuit pour vous envoyer en l’air.

Dites à cette fille d’arrêter d’être si vulgaire.

Moi (me levant) : je te sers un truc ?
Ibrahim : non ça va. Tu m’as déjà assez gavé comme ça au déjeuner.
Moi : ok.

Je suis retournée à la cuisine pour terminer ce qu’on faisait.

****

Ça fait déjà une dizaine de minutes que ses amis sont venus et ils sont au salon. Après avoir enfilé une magnifique robe qui épouse mes formes, je me suis maquillée légèrement.

Ibrahim : où comptes-tu aller comme ça ?
Moi (étonnée) : quoi ? C’est vilain ?
Ibrahim : tu te fou de moi c’est ça ? C’est trop sexy voyons. Qui d’autres aimerais tu charmer ici ?
Moi (surprise) : attends, tu es sérieux ?
Ibrahim : un peu plus que je le suis. Change toi et vite fait !

Il ne m’a même pas laissée répondre qu’il était déjà sortit de la chambre. Non mais ce mec n’est pas croyable. Il a une facilité de passer de l’ange au démon en une fraction de seconde qui m’énerve au plus haut point. N’empêche, j’ai préférée ne pas m’emporter.

****

Le diner se passe hyper bien même s’il ya un petit truc qui me chiffonne. Les regards que Boubah et Mounas se lancent ne passent pas inaperçus. J’arrive même à me demander si ce n’est pas lui le mec dont elle me parlait tout à l’heure.

Karim : en plus d’être belle, tu es un vrai cordon bleu. Le diner est exquis
Moi (baissant la tête) : merci beaucoup c’est vraiment gentil.
Boubah : il a raison. Mon frère, tu t’es dégoté le jackpot.
Ibrahim : cessez avec vos commentaires. J’ai l’impression que vous oubliez que c’est de moi dont ils ‘agit.
Karim (s’adressant à moi) : il va falloir que tu l’aides à baisser un son aile d’humilité.
Mounas : vraiment ! Je le connais à peine mais je souffre déjà. Il passe son temps à se la péter.
Ibrahim : c’est tout à fait normal. Quand on a une bonne femme, faut se vanter. D’ailleurs, il serait temps pour vous de faire la même chose.
Karim : ce sera pour bientôt ne t’inquiète pas.
Moi : inch Allah.

Après avoir débarrassé la table, j’ai profité du moment auquel on servait le dessert pour questionner Mounas.

Moi : dis-moi?
Mounas : oui ?
Moi : je me trompe ou bien entre Boubah et toi il se passe quelques choses ?
Mounas : mais d’où sort tu celas ? Il est gentil c’est tout.
Moi : ok dis-je peu convaincu.

Ibrahim n’arrête pas de m’embrasser à tout bout de champ et ça me gêne énormément. Les autres profitent pour se payer ma tête vu que je ne parle pratiquement pas mais je crois que je devrais lui dire après d’arrêter de me gêner ainsi.

Karim : Fatima, puis je te parler quelques secondes ?
Ibrahim (étonnée) : lui parler ? Qu’est ce que tu ne peux pas lui dire devant moi ?
Karim (se levant) : va jouer au jaloux ailleurs. D’ailleurs c’est ma femme aussi.
Moi : ok !

On s’est rendus dans une des chambres d’amis. Je tremble même parce que ça m’étonne énormément qu’il veuille me parler vu qu’entre lui et moi, ça a toujours été des salutations sans plus.

Karim : tu vas bien ?
Moi (gênée) : al hamdoulilah.
Karim : je ne vais pas être long avant que ton mari ne vienne me chercher avec une batte. Ça fait deux jours que je rêve de toi et j’ai tenu à t’en parler. Il m’arrive souvent de voir plusieurs choses en rêve, raison pour laquelle quand Dieu me montre des choses sur une personne que je connais, je préfère lui en parler.

J’avoue que je commence à avoir énormément peur.

Moi : il n’y a pas de problème j’espère ?
Karim : utilises-tu des médicaments actuellement ?

Médicament ?

Moi : des médicaments ?
Karim : oui, traditionnel.

A part le médicament de maman que j’utilise très rarement, je n’en prends pas.

Moi : heu.. oui une personne me l’a donnée pour me protéger.
Karim : j’aimerais que tu arrêtes ça.
Moi (étonnée) : arrêter ?
Karim : Oui ! Ton mari, t’as t il déjà vu mettre ça ?

Je me souviens qu’elle m’avait dit qu’il ne devait jamais voir ça parce qu’une femme doit avoir aussi ses petits secrets et elle avait beaucoup insistée là-dessus.

Moi : heu, non !
Karim : je ne ferais jamais à une créature de Dieu quelque chose qui pourrait lui être nuisible et que Dieu m’en préserve. On m’a montré clairement en rêve qu’en prenant ça, tu risquais de mettre en péril ton mariage. Je ne sais pas qui te l’a donnée, ni dans quel but, mais verse de l’eau à l’intérieur pour que ça annule les effets ensuite renverse tout sans que ton mari ne le sache. D’accord ?

J’avoue que je suis complètement déboussolée. M’aurais t elle mentie sur le but des médicaments ? J’aimerais bien faire ce qu’il me dit mais j’ai énormément peur que maman se fâche contre moi lorsqu’elle l’apprendra. J’avoue que là je ne sais pas sur quel pied danser……………………..

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