Chapitre 10
Write by Verdo
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L'HÉRITAGE (Série littéraire)
****Chapitre 10****
****Séraphine****
- Bonjour monsieur. Je suis à la recherche d'un homme. Il s'appelle Jean. (Je sortis sa photo et lui montrai). On m'a dit qu'il habite ici. Pourrais-je le voir ?
- Oui madame. C'est ici qu'il habite. Il est mon patron. Mais je ne suis pas sûr que le moment est bien choisi pour le voir.
- Et pourquoi ? C'est urgent. Je dois le voir.
- Écoutez madame, monsieur n'a pas pour le moment la tête à recevoir de la visite. Hier, sa femme et ses enfants se sont enfuis de la maison. La patronne a même vendu la maison à son insu hein madame et paraît-il que les enfants qu'ils ont eu ensemble sont d'un autre homme. Vous voyez un peu ? Si je vous laisse entrer, j'aurai des problèmes.
- Jean, marié ? Ce n'est pas possible. Et il a même cinq enfants ?
- Oui madame. Et les enfants ne sont pas de lui. Selon les ont-dits, il est même stérile. Cette jolie maison que vous voyez ne lui appartient même plus hein. Sa femme madame l'a vendue. J'ai peur de me retrouver à la rue madame parce que si monsieur s'en va d'ici, je n'aurai plus de boulot. J'ai aussi des bouches à nourrir hein.
- Mais, vous-ai je demandé tout ça ? Pourquoi jacassez-vous comme ça ? Ouvre-moi cette porte où je terminerai avec toi aussi après m'être occupée de ton patron.
- Terminer avec moi madame ? Moi je ne veux pas mourir hein. Vous pouvez prendre toute la maison et même mon patron. Mais pardon, ne me tuez pas. Regardez, je vais vous ouvrir.
- Tant mieux pour vous espèce de perroquet.
J'entrai.
- Moi, perroquet ? Si ce n'est pas à cause de la pauvreté là, toi comme ça tu vas m'insulter ? On aurait tout vu dans ce pays. Monsieur Jean aussi après tout ce que sa femme lui a fait, il reçoit encore une autre. Hum. Peut être que si j'étais aussi fortuné que lui, j'allais collectionner toutes les Rihannas et Nicky minags du monde. Mais sérieux, elle a une très bonne cuisse celle là hein. Regardez comment elles scintillent on dirait des diamants. Assrafouillai… monsieur Jean mange bien hein. Je m'imagine sur elle en train de tourner mes reins comme les pédales d'un vélo. Dommage. J'ai même pas de quoi me nourrir.
Je vis Jean assis dans le divan, dans une marrée de bouteilles de whisky.
- Séraphine ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Euh.. comment as-tu fait pour me retrouver ?
- Le monde est petit sale traître ! (Le giflant). Tu vas me dire maintenant ce que tu as fait avec mes douze millions. (Je sortis un pistolet).
****Rétro****
- Qu'est-ce que tu as Séraphine ? Tu es devenue toute pâle et nerveuse sur le champ après avoir raccroché. Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Ne t'inquiète pas mon amour. Il n'y a rien. Je vais bien.
- Alors, dis-moi qui t'a appelé ?
- C'est mon petit frère mon coeur. D'ailleurs rentrons à la maison. Je dois passer le voir.
- Ah, je pourrais aussi t'accompagner puisque je n'ai rien de prévu.
- Non chérie. Tu dois te reposer avec cette tête que tu as. À mon retour, je m'occuperai personnellement de toi. (Rires)
- Ah si tu le dis. Rentrons alors.
Après avoir raccompagné Georgette, j'appelai le numéro sur lequel Jean et le gestionnaire de compte m'avaient téléphonée.
- Monsieur Félix. C'est Séraphine.
- Oui madame, que puis-je faire pour vous ?
- Que vous me disiez la vérité parce que je n'ai pas avalé un seul mot des bobards que vous et Jean m'avez raconté.
- Écoutez madame...
- Je n'ai pas fini monsieur. On ne me coupe pas la parole ! Si vous voulez jouer à ce jeu avec moi, je viens moi même à la banque voir votre patron pour qu'il m'explique ce qui se passe.
- Bon écoutez madame, c'est vrai que vous n'avez pas directement créé de compte chez nous mais je n'aimerais pas avoir des ennuis. Jean m'a payé pour que je vous raconte tous ces mensonges. Au fait, il n'a rien comme sous sur son compte.
- Tu veux me dire qu'il n'a pas un centime sur son compte ?
- Oui. C'est ça. Il a tout vidé il y a un bail.
- Le salaud. Merci monsieur Félix. Une dernière chose. Connais-tu où il habite ?
- Euh oui. Je vous envoie l'adresse.
- Tu vois, ce n'était pas difficile de te retrouver espèce d'abruti. Je t'ai fait confiance en te confiant cette somme. Tu m'avais dit que tu m'aimais et pour rien au monde, tu ne me ferais de mal. Mais tout ça n'était que balivernes ! Tu as une femme et même des enfants Jean ! Comment as-tu pu m'avoir à ce point ? Tout ce qui t'intéressait était donc l'argent. Tu vas me dire ce que tu en as fait ?
- Tout s'est envolé Séraphine. Tout s'est envolé ( pleurs). Je suis désolé. Tue-moi si tu veux mais sache que tout s'est envolé. Elle m'a bien eu Gina. Elle m'a eu.
- Que tu es Pathétique ! Fermes la une seconde. Écoute, tu ne vas pas t'en sortir comme ça. Tu vas tout me rembourser jusqu'aux derniers centimes même s'il faut que je te traine dans la boue. Ta trahison est impardonnable.
- Pardonne-moi Séraphine. Pardonne-moi.
- Ferme là. Je ne veux plus t'écouter. (Je chargeai le revolver.) Allez, lève-toi et suis-moi si tu ne veux pas que je t'abats sur le champ.
Mon téléphone sonna. Je décrochai. C'était le docteur.
- Salut Séraphine. Les vingt quatre heures sont écoulées et vous n'avez pas fait le virement. Je vous accorde une heure supplémentaire. Après ce temps, je ne répondrai plus de rien.
- Vous pouvez aller vous faire foutre satanée homme ! Vous ne savez pas à qui vous avez affaire. Je vais vous retrouver et vous tuer de mes propres mains. Comme ça, vous saurez que personne ne me menace moi. Ne vous avisez plus jamais de m'appeler ou je ne répondrai également de rien.
Je raccrochai.
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****Damien****
Comme nous nous étions convenus, je passai à l'adresse récupérer le jouet et l'avance que m'avait laissés Séraphine. Je louai un taxi ; direction le super domaine des Bunch. Cagoulé et avec mes
Compétences d'ancien voleur, je réussis à m'incruster dans la maison sans que quelqu'un ne s'en aperçoive. Selon le plan que m'avait confié Séraphine, la chambre de monsieur Bunch se trouvait au premier étage. Je réussis à désactiver l'alarme et entrai. Je pris les escaliers et me lançai à la recherche de la chambre numéro 6. Ça devrait être ici. Tic tac, j'inserrai le petit fil dans la serrure pour l'ouvrir en douce qu'une main me tapota l'épaule et dès que je me retournai, je reçus un puissant coup de poing en pleine figure. Je vis un trou noir devant moi.
****Gina****
Depuis là, mon docteur chocolat ne m'a toujours pas rappelée. Je ressayai de nouveau.
- Gina s'écria-t-il. Je t'avais dit que je t'appellerai moi même lorsque je serai disponible.
- Depuis quand es-tu tellement occupé que tu ne peux même pas parler avec moi au téléphone ? Qu'est-ce qui se passe ? Je t'avais dit que j'ai quitté Jean avec les enfants. Actuellement nous sommes dans un hôtel au centre ville et tout ça ne te dit rien.
- Écoute Gina. Je suis maintenant occupé par le boulot. Quand je serai disponible, je passerai vous voir. Donne-moi l'adresse.
- Okay. Ce sera comme tu voudras.
Halidja me rejoignit après que je raccrochai.
- Qu'est-ce qui se passe maman ? Tu ne nous as pas encore dit pourquoi nous sommes partis de la maison. Et papa ? Qu'est ce qu'il y a maman ? À qui téléphonnais-tu ?
- Le moment viendra et vous serez mis au courant de tout ce qui se passe. Mais pour l'instant, laisse-moi seule. J'ai besoin de réfléchir.
#NB : Comme vous le savez tous, le monde entier est confronté à la pandémie COVID 19. Cela n'est pas une fiction mais plutôt une réalité à prendre au sérieux. Je vous exhorte tous mes très chers lecteurs à respecter les mesures préventives prises par L'OMS et le gouvernement pour lutter contre cette maladie.
Je veux bien vous revoir en bonne santé dans un ou deux mois. Pour cela, luttons tous contre le COVID 19 en appliquant les règles d'hygiène.
Nous sommes arrivés au dixième chapitre de notre chronique et comme je vous l'avais annoncé au début, la suite sera en PDF et sera disponible au prix honorable de 500f. Pour tous ceux qui sont intéressés, veuillez écrire sur WhatsApp au 00228 90509882 ou au 00228 92266468. Ces 500f permettront au lancement de mon nouveau roman très prochainement. Soutenez-nous.
Nous ne forcons personne.
À suivre
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Koffi Olivier HONSOU
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