CHAPITRE 10.

Write by Danif111

***ÉLODIE

2 SEMAINES PLUS TARD

Il est 6h, nous sommes à la gare. Ce jour que je redoutais tant depuis un certain moment est tout de même arrivée. J’ai les yeux tout rouges.

-          Je te souhaite tout le meilleur avec Claude ma belle.

-          Merci tante Élo. (émue)

Les larmes se mettent à couler sur mes joues.

-          Je t’en prie Inès prend bien soin de Maelle. Tu sais que c’est tout ce qui me reste et que je te la confie d’abord parce que je sais que tu sauras parfaitement prendre soin d’elle et avec mon nouveau travail cela me serais difficile de lui donner l’attention quelle mérite.

-          T’inquiète tante Élo. Maelle c’est comme ma petite sœur.

-          Non (essuyant mes larmes et faisant  un bref sourire). Tu es ma petite sœur et Maelle elle, c’est notre fille à deux.

Cette phrase l’émeut tellement qu’elle se jette dans mes bras. Et je l’accueil. Nous continuons le reste de la conversation ainsi.

-          Je viendrais tout le temps vous voir. Tellement que Claude en auras marre de moi.

-          Sans soucis.

-          Je ne suis pas une mauvaise mère Inès. Je le fait juste pour l’offrir le meilleur. (j’éclate en sanglot)

-          Je sais tante. Je sais à quel point tu aimes Maelle.

-          J’espère qu’elle le comprendra quand elle grandira.

-          Je ne vise pas à te remplacer. Tu auras ta place unique de maman et moi celui de tante. D’autant plus que tu viendras régulièrement la voir.

-          Merci Inès.

Je me détache d’elle et m’accroupie devant la poussette de la petite qui était juste proche d’Inès et dont mon regard ne s’est point détaché depuis toute à l’heure.

-          Ma puce où que tu ailles quoi que tu fasses garde toujours en tête que dans ce monde il y a une personne qui t’aimes d’un amour pas possibles : ta maman chérie. Je serais toujours là pour toi. Pardonne-moi mon cœur. Tu ne mérites pas ça (je pleure de plus belle).

A me voir pleurer elle pleure également. Je la prends dans mes bras et la serre fort contre mon cœur. Ce qui a pour don de la rassurer.

-          Tante je crois qu’on va devoir y aller le chauffeur arrive.

Je fais un dernier gros bisou à Maelle avant de la remettre à Inès à qui je fais une dernière accolade.

-          Faites un bon voyage.

-          Merci tante. Je te tiens informée des que nous arrivons.

-          D’accord (les larmes aux yeux).

Je les vois monter dans le bus. Quelques minutes plus tard celui-ci démarre. J’avance vers les bancs à la salle d’attente et je vide tout mon corps de larmes.

Mon téléphone sonne, je lance la main dans mon sac histoire de voir qui c’est. Ce n’est pas le cartel de toutes façons car j’ai un téléphone expressément pour cela comme tous les autres membres. J’ouvre mon téléphone et c’est Ilona qui a essayé de me joindre. J’essuie mes larmes puis rappelle.

-          « Coucou ma belle comment vas-tu aujourd’hui ».

-          Ce n’est pas la grande forme ce matin. Mais bof.

-          « je te comprends ma puce. Ce n’est pas toujours facile de se séparer de son enfant sur tout quand on est collé serré comme vous l’étiez là. »

-          T’inquiète ça va me passer.

-          « bref je passe te chercher dans environ une heure on va passer une journée détente ».

-          Merci chérie j’en ai grave besoin.

-          « de rien. On se dit donc à toute à l’heure. »

-          Ça marche.

Elle raccroche. Je prends une bonne bouffée d’air puis je me lève et me dirige vers la route question de prendre un taxi pour chez moi.

Il est 22h et nous arrivons enfin chez moi. Cette sortie m’a fait énormément de bien. Elle gare devant l’hôtel ou je vais passer cette nuit.

-          Bon là je dois aller me reposer demain seras lourd. Dit-elle.

-          Lol.

-          J’ai voulu t’organiser un enterrement de vie de jeune fille mais vu que tu n’as pas d’autre amie hors mis moi c’aurait été naze. J’ai donc préférée détendre la future mariée à la veille de son mariage.

-          Merci miss ça m’a beaucoup aidée.

-          Chance que je me soie incrusté dans ta vie tu réalises que tu n’aurais même pas eu de témoin à ton mariage ?

-          En Afrique d’habitude aux mariages le côté de la femme est toujours rempli par rapport au côté de l’homme. Mais demain ce seras l’inverse. Un mariage avec 100 invités et de tous je n’aurais qu’une seule de mon côté, toi.

-          Ce qui t’importes demain ce n’est pas qui est de ton côté mais ton mari.

-          D’accord mais j’avoue que je stresse grave pour demain.

-          Je n’ai jamais été mariée. Mais askip c’est normal pour la mariée de stresser. En plus tu épouse le prince Karim BENAZZIZ.

-          En tant que 3e femme.

-          Oui mais tes coépouses sont au Maroc donc chacun gère son territoire.

-          Lol bon je te laisse à demain.

-          D’accord je viendrais tôt avec l’équipe chargée de t’apprêter.

-          D’accord.

Je sors de la voiture et me dirige vers l’hôtel afin de rejoindre ma suit.

A suivre…

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