Chapitre 10
Write by Momat
DEBORAH
Moi : Allô
Alvin : Allô
Il y eut un petit silence,je ne m'attendais pas à cet appel
Alvin : Je suis devant chez toi
Moi ( choquée) : QUOI ? Comment ça devant chez moi ?
Lui : Sors s'il te plaît juste pour quelques minutes
Moi : mais...
Lui : S'il te plaît
Moi : D'accord j'arrive
Il raccroche et je me mets à paniquer est-ce que je me change ? Que je prenne une douche vite fait ? Que je me brosse les dents ?
Je me mets une claque pour me calmer et je respire.
Je n'ai pas besoin de me changer la tenue que j'ai n'est pas mal, j'ai un T shirt oversize blanc et un leggings noir, je prends juste un chewing-gum à la menthe et je sors de ma chambre.
Je trouve ma mère et ma sœur Aurélie entrain de regarder leurs séries sur novelas, soit dit en passant je ne comprends pas pourquoi les gens aiment ses séries c'est toujours le même début et la même fin bref..
Maman : Où est ce que tu vas encore jeune fille ? Il est 20 heures passé
Moi : Je vais acheter du crédit, j'arrive.
Je sors vite avant qu'elle n'ajoute quelque chose.
Quand j'arrive devant le portail je me mets à chercher sa voiture que je repère garer non loin de la maison, je m'avance vers elle. Je sens que le stresse commence à monter, j'ai les mains moites tout d'un coup, mon cerveau exhorte à mes jambes de ne pas trébucher, plusieurs scenario commencent à me passer par la tête qu'est ce qu'il veut me dire ? Et surtout je n'ai pas envie de faire quelque chose que je vais regretter après.
J'arrive enfin devant sa voiture, j'ouvre la portière côté passager et je monte
Moi ( dans un souffle ) : Bonsoir
Il a les yeux rivés devant lui, je ne sais pas ce qu'il regarde il a les mains posé sur le volant. Je le regarde plus attentivement et je me dis que purée cet homme est vraiment beau, Il a de longs cils et les yeux en amande, des lèvres rose tu sens qu'elles sont hydratés, une barbe bien entretenue qui entoure sa mâchoire et des longs doigts, il a vraiment une belle main c'est ce que j'aime le plus chez lui...
Lui ( d'une voix très calme ) : C'est qui l'homme qui t'as déposé tout à l'heure ?
Moi ( perdue) : hein ? L'homme ?
Lui : Tout à l'heure tu es descendue de la voiture d'un homme à qui tu souriais avec amour
Ah! Il parle de Ya isaac. Il est là même depuis quand ?
Moi : Tu es là depuis quand ?
Lui : Depuis assez longtemps pour voir que tu es descendu de la voiture d'homme
Moi : hummm
Lui : Alors ?
Moi : c'est mon fr... euh mon ami
Lui : Ton frère ou ton ami ?
Moi ( sereinement) : mon ami
Je vois que ses mains serrent fort le volant et que sa mâchoire se contracte quoi ? Il veut me dire qu'il est jaloux ? J'ai envie de rire mais je me retiens.
Moi : Tu m'as demandé de sortir pour me parler de mes fréquentation ?
Lui ( droit dans les yeux ) : Tu me manque Deborah
Il m'a dit tellement soudainement que ça m'a surprise je ne m'y attendais tellement pas purée ce gars finira par m'avoir s'il continue comme ça
Moi : Al je...
Lui : Écoute Deborah, je vais être franc avec toi la première fois au K lounge je t'avoue que je t'avais approché parce que je voulais te mettre dans mon lit, je pensais que tu étais comme toutes ses filles que j'approche et dont je n'ai pas besoin de faire beaucoup d'effort pour qu'elles se retrouvent dans mon lit c'était ça mon but mais si je me retrouve là devant toi à te dire toutes ses choses crois moi que mes plans ont changés
Moi : Je ne sais pas Al, je ne sais pas quoi penser de tout ça, tout ceci m'embrouille je ne sais même pas si tu es sincère, si ça se trouve tu es là juste parce que tu n'as digéré le fait que je n'ai pas cédé facilement à tes avances et tu es venu achevé ton plan.
Lui : Je ne vais pas te mentir, le fait que tu n'aies pas céder à mes avances, surtout le fait que tu m'aie bloqué à touché mon ego et pour te dire vrai je ne voulais même plus continuer, j'étais prêt à passer à autre chose mais je n'ai pas pu Deb, tu me manque, nos conversations me manquent, ta voix m'a manqué, ta façon de rire m'a manqué, nos soirées ciné m'ont manqué, Tu m'as manqué Deb.
Il m'a dit tout ça en me regardant droit dans les yeux et ça me destabilise tout ça me destabilise
Moi : Qu'est ce que tu attends de moi Al ?
Lui : Je veux juste une chance, je sais ce que tu vas me dire que je suis marié et que tu ne sors pas avec les hommes mariés et je comprends mais tu ne connais pas toute l'histoire, ne te bases pas seulement sur ce que tu vois.
Moi : Mais tu veux que je me bases sur quoi Alvin ?
Lui : Je t'expliquerai tout mais s'il te plaît débloque moi
Moi : Je n'ai pas envie de faire quelque chose que je regretterai toute ma vie Alvin
Lui : Tu ne regretteras pas bébé
On sourit quand il dit cette dernière phrase.
J'hésite beaucoup, Il a réussi à capter mon attention en quelque jours là où il a fallut plusieurs mois voir année à d'autres.
Moi : J'ai besoin d'y réfléchir, ce n'est pas une décision que je peux prendre à la légère.
Lui : D'accord prends le temps qu'il te faut mais s'il te plaît débloque moi
Moi ( souriant ) : je te manque trop hein
Lui : juste un peu lol
Mon téléphone se met à sonner et je vois que c'est ma mère qui m'appelle
Moi : je dois y aller, ma mère me cherche déjà.
Lui : D'accord, on peut se voir demain ?
Moi : Non, j'ai d'autres plans pour demain mais disons samedi si tu veux bien
Lui : Je le veux.
Il me fait un bisous à la commisure des lèvres, je le regarde étonné et je descends de la voiture après lui avoir dit aurevoir une dernière fois.
Je ne sais pas ce que je dois faire, je suis complètement perdue, Alvin me plaît trop et j'ai peur de faire une bêtise, j'ai peur de céder.
Maman : crédit là il faut une heure pour les acheter ?
Moi : je n'ai même pas fait une heure maman
Maman : viens d'abord t'asseoir ici
Je vais m'asseoir à côté d'elle et elle me prend dans ses bras, c'est un acte anodin pour certains qui y sont habitué mais moi ça m'émeut tellement que j'ai des larmes qui coulent sur mes joues, ma mère est une très bonne mère je ne vais pas dire le contraire mais ma mère n'est pas du tout câline, ma mère n'est pas du genre à nous dire qu'elle nous aiment moi et mes frères, on sait qu'elles nous aiment grâce à tout ce qu'elle fait pour nous mais l'entendre de temps en temps fait du bien.
Maman : Qu'est ce qu'il y a mon bébé ? Ces derniers temps je te sens préoccuper
Moi ( essuyant mes larmes ) : il n'y a rien maman
Elle : Tu sais que tu es mon bébé non ? Donc tu peux tout me dire je t'écoute.
Moi : C'est juste que je n'ai pas envie de faire un mauvais choix, j'ai peur de me tromper et de faire mal aux autres même inconsciemment.
Elle : Tu as un chéri ?
Moi (baissant la tête) : Non maman
Elle : je vais te dire quelque chose, Tu sais que moi quand j'ai rencontré ton père il était déjà fiancé avec une autre et moi aussi.
Moi : hein ?
Elle : Oui oui, j'ai du faire un choix, qui n'étais pas certes facile mais j'ai fait le choix du bonheur et je savais que mon bonheur se trouvait chez ton père. Je me suis battue pour l'avoir.
Moi : ça ne t'arrive pas de le regretter ?
Elle : Non, parce qu'aujourd'hui je suis mariée à l'homme avec qui je devais être, si j'avais écouté ma tête peut-être qu'aujourd'hui vous ne serez pas là. Et je suis sûre que ton père est l'homme de qui j'ai été tiré.
Moi : hummm maman tu es amoureuse hein
Elle : Tout ça c'est pour te dire que penser aux autres c'est très bien et même très louable mais ne fait pas passer le bonheur des autres avant le tien si tu sens que ça en vaut la peine fonce.
Elle me fait encore un câlin et je me lève pour aller dans ma chambre.Je ne sais pas quoi penser de tout ce que ma mère vient de dire, elle a raison mais ce n'est pas le même cas, il aurait été fiancé peut être que mais lui il est marié brefffff...
Je vais dormir, n'est ce pas qu'on dit que la nuit porte conseil ?
MAÏTÉ
Je viens d'arriver à Kinshasa pour les fêtes de fin d'année que l'on doit fêter en "famille" je n'avais vraiment pas envie d'être ici si ce n'était tata daeny qui a insisté pour que je vienne je ne serai pas là, je n'ai pas envie de faire semblant de ne pas voir la tristesse dans les yeux de ma mère, ou du dégoût dans les yeux de mon père à chaque fois que ma mère pose un doigt sur lui.
Mes parents croient qu'on ne sait rien et qu'on ne voit rien à tout ce que qui se passe entre eux, ils nous prennent pour des bébés, ils seront surpris de savoir que même Ÿzaya qu'ils considèrent comme un bébé connaît beaucoup plus de chose qu'ils ne le pensent.
Je vois ma mère arrivait avec de grandes lunettes noires sur son visage signe qu'elle a pleuré et qu'elle veut le cacher.
Ma mère ( me prenant dans ses bras ) : Mon bébé tu vas bien ? Tu as fait un bon voyage ?
Moi : oui oui ça va
Elle : on y va le chauffeur nous attend dehors.
Je la suis et on sort de l'aéroport
Ma mère est une très belle femme, toujours tiré à 4 epingles, rare sont les fois où je l'ai vu négliger , elle est très intelligente mais à tout mit de côté pour son amour pour mon père qui lui n'a d'yeux que pour les femmes de dehors.
Je lui ai longtemps en voulu d'avoir autant fait souffrir ma mère, on a pendant très longtemps eu une relation conflictuelle mais avec le temps j'ai appris à ne plus fourrais mon nez dans leurs histoires pour ma paix et ma tranquillité d'esprit surtout que ma mère n'a jamais rien fait pour s'en sortir au contraire plus mon père la negligeait plus elle s'accrochait à lui.
Je sais aussi que mon père à signé polygamie ça seulement je ne peux pas accepter, il peut sortir avec toutes les tchoins qu'il veut mais en épouser une ça je ne veux pas.
ma mère aura beau me dire de ne pas m'occuper de ça, je ne pourrai pas , je vais leur faire vivre aux deux un enfer, mon père sait que je peux être une peste quand je le veux donc il n'a pas intérêt à faire ça.
Maman : A quoi tu penses ?
Moi : Que j'aurai préféré être ailleurs qu'ici
Elle : Arrête ça Maïté, on est en famille et ça devrait te réjouir qu'on soit tous ensemble.
Moi : Eh bah non, la seule chose qui me réjouit c'est que tata daeny soit là, à part ça je ne vois rien de bon à ce qu'on soit en famille
Elle : Ta tante compte plus que ton père, tes sœurs et moi ?
Moi : ce n'est pas ce que j'ai dit bref Maman je suis fatiguée je veux me reposer un peu
Elle ( me caressant les cheveux ) : D'accord mon cœur
Je m'arrange un peu et je ferme les yeux, c'est toujours comme ça avec elle, je ne sais pas si elle a un voil dans les yeux qui lui empêche de voir la vérité en face, moi ce comportement m'a toujours agacé.
On arrive enfin à la maison et je souffle un bon coup avant de descendre.
C'est parti pour 5 jours de faux semblants et faux sourires, je déteste ça.