Chapitre 10.

Write by Ladiva225


Maman Brigitte.

Je regarde tati qui ne cesse de pleurer dans mes bras, elle était venu très tôt ce matin pour m'exposer ces déboires. Apparemment la maman de Mathias ne lui facilitait en rien la tâche,vous ne pouvez pas savoir à quel point mon cœur est gonflé. Malheureusement pour nous le féticheur dit que comparé au fils il est difficile d'atteindre la mère. La seule façon de l'avoir c'est d'unir les deux êtres chers aux yeux de Fabienne , et pour cela il faut beaucoup de patience et de courage à ma fille qui ne souhaite même plus retourner chez Mathias jusqu'à son départ.

- Tati souviens toi des paroles du féticheur, il faut être patiente ma fille. Ne veux tu pas finir tes jours riche ? Une fois que tu les auras mis dans ta poche ils ne pourront rien te refuser, Mathias est leur seul enfant donc dit toi que si vous êtes mariés tu hériteras de tout.

- sniff..oui maman... Oui tout ça je le sais mais... Mais cette femme est trop mauvaise. Dit-elle en larmes. Voilà trois jours qu'elle est là et elle passe son temps à me rabaisser plus bas que terre. Sniff... Figure toi qu'elle ne touche pas à ma nourriture au fait je n'ai même plus le droit de mettre pieds dans ma propre cuisine, j'ai peur que son retour ne bouleverse tous nos plans.

- Humm tu as raison... Dis moi est-ce qu'elle prie beaucoup ?

- non depuis son arrivée, je ne l'ai jamais entendu prier. Mathias m'a dit que ses parents sont peu religieux.

Je me frotte les mains folle de joie.

- alors tu n'auras pas à t'inquièter. Tout ce que tu as placé dans cette maison ne peut être que détruis par la prière. Donc dors tranquille.

- justement je n'y arrive pas ! Fabienne trouve toujours un moyen de me faire de la peine, soit elle se permet même d'appeler Cynthia pour lui dire a quelle point elle lui maque et qu'elle souhaite son retour, ou si ce n'est pas ça dès qu'elle me voit dehors je suis tout de suite criblé d'insultes.

- attrape ton cœur ma fille, sois forte. Laisse là faire ce qu'elle veut mais dès que tu seras mariée à son fils tu pourras leur montrer ton vrai visage et lui rendre son coup.

- maman je ne veux plus retourner là bas.

- tchroouuu tu vas arrêter de pleurnicher comme une gamine à la fin ! On te parle tu ne veux pas écouter. Tatiana Assoumou tu veux revenir dans cette misère ?

- non maman.

- réponds moi bien je n'entends pas.

- non maman.

- alors tu vas m'essuyer ces larmes , et te ressaisir tu vas retourner chez toi et affronter cette peste de Fabienne, elle ne peut rien te faire tu as compris ?

- d'accord maman.

- maintenant je retrouve ma fille, dit et le plan pour tomber enceinte là comment sa se passe ?

- pour l'instant il n'y a rien, en plus depuis l'arrivée de Fabienne j'ai sevré Mathias.

- TU AS FAIS QUOI ? MAIS TATI TU ES BÊTE OH !!!

- maman... Pas la peine de crier, c'est pour un motif.

- lequel ?

- pousser Mathias à faire tout ce que je lui demande.

- hum, tu crois que ça va marcher ?

- oui oui, de la manière dont le gars me supplie dans la chambre tchieeee maman mais ton féticheur là est puissant deh, Mathias ne jure que par moi.

- c'est bien ! Ma fille n'oublie pas que tu es notre dernier espoir oh pense à tes trois frères et moi, ton père il peut moisir dans sa pauvreté toute façon il est prédestiné à finir malheureux.

- ah maman pourquoi tu peux dire ça, je vais tous vous venir en aide.

- pour cela il va te falloir passer sur mon corps, tu m'as compris sur mon cadavre ! Si jamais tu aides ce moins que rien. Qui se pliait en deux pour que vous mangez à votre faim hein ? Qui allait coucher avec des hommes aux gueules puante par ci par là où parfois même je me faisais tabasser par leurs femmes pour vous mettre à l'école ? N'est-ce pas parce que j'ai un peu pris de l'âge que mes anciens clients m'ont fuis ? Donc pardon il ne faut même pas m'énerver.

Elle se confond en excuses et demande à partir, mais avant elle me laisse environs 100 milles pour tout le mois, je la serre dans mes bras heureuse. Ah comme c'est bien d'avoir une fille. Tati c'est ma source de revenue, je me dois de l'aider à gravir les échelons comme ça je pourrais moi aussi en bénéficier.



Cynthia.


La compagnie était en effervescence, c'était bientôt la soirée annuelle, et comme d'habitude une réception allait être tenue dans un hôtel de la place. Tout le monde attendait ce jour avec impatience surtout moi qui allait y participer pour la première fois.

Dès lors Larissa moi et certaines collègues faisons le tour des boutiques afin de trouver une tenue adéquate et c'est à travers nos discussions que j'en appris un peu plus sur monsieur Levier. Apparemment son père était décédé suite à un accident de voiture il y a cinq ans de cela du coup étant son le seul fils de la famille Alexandre prit le contrôle de la compagnie. En parlant du loup depuis l'incident de la dernière fois il ne m'a plus demandé dans son bureau, et a peine si je le voyais. Je crois que c'est mieux ainsi, je ne veux pas succomber à mon patron se serait terrible ! Car pour être honnête il y avait une forte attirance entre nous, malgré son sale caractère, je ne pouvais m'empêcher de le trouver beau, et je n'aime pas beaucoup ça, car après ce qui m'était arrivé avec Mathias je refuse de faire à nouveau confiance à un homme.

****

Le jour j arriva enfin, j'étais en compagnie, de ma cousine chérie que j'avais supplié de venir avec moi. Chaque employé avait le droit de se ramener avec un invité, et sa tombe bien car Larissa allait venir avec son frère jumeau et j'allais pour la toute première fois faire sa connaissance.

Pour la soirée, j'avais opté pour une longue robe bleu roi, doté d'une fente à l'avant et d'un dos ouvert. J'avais défais les tresses que j'avais il y a quelques jours de cela pour me faire un chignon assez simple, pour terminer le tout j'enfile des Christians Louboutin ça m'avait coûté très cher mais dès que je les ai vu je n'ai pas pu m'empêcher de les prendre avec moi. Heureusement qu'on m'avait versé mon salaire, j'ai donc fais des folies avec. Yasmine elle avait mit une jolie robe en pagne qui lui arrivait à mi genoux assez glamour accompagnée d'escarpins de la même couleur que sa robe,nous étions toutes deux prêtes. En route pour l'hôtel cinq étoiles où avait lieu la fête, je ne pû m'empêcher de plonger dans mes pensées. C'est fou que le temps passe vite il y a exactement quatre mois de cela j'avais quitté famille, amis, travail, ville natale pour venir m'installer ici à Abidjan et en un rien de temps tout à changé. La vie que je mène ici est totalement différente de celle que j'avais à Yakro. Et je ne peux que remercier L'Eternel d'avoir dirigé mes pas jusqu'ici. Mes blessures commençait à panser, même si jamais je n'oublierais la perte de mon bébé.... Mon petit ange que je n'ai jamais pû tenir dans mes bras, que je n'ai pas pu voir.

- tu vas bien ? Demande Yasmine qui me tira de mes pensées.

- euh oui... Oui pourquoi ?

- à voir ces larmes ruisseller sur tes joues, j'en déduis le contraire.

- en fait, je... Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Daniel.

- et tu ne dois jamais t'empêcher de penser à lui, seulement tu dois accepter sa disparition c'est triste mais tu dois faire son deuil. Cynthia quatre mois sont maintenant passés et quoi que tu fasses il ne reviendra pas.

- je le sais, mais c'est si difficile !

- je te comprends ma chérie, peut être que je suis dure de te demander de rapidement faire ton deuil... Dans le fond je n'ai jamais porter d'enfants et...

- non tu as parfaitement raison, il ne manque plus que ça pour retrouver cette paix intérieure qui longtemps à déserté mon cœur.

Elle ne dit plus rien, et contenta de conduire tout en posant sa main de temps à temps à autre sur ma jambe pour me réconforter.

Larissa et son frère nous attendait à l'entrée de l'hôtel.

- ah mais qu'est ce que vous faites là ? Demandais-je a mon amie qui nous cherchait du regard.

- enfin vous voilà !!! J'ai juger bon d'attendre ici comme ça c'est sûr que nous allons pas nous perdre de vue, est-ce que tu as vu le nombre de gens qu'il y a ? Ça fait trois ans que je travaille pour BLT et jamais je n'ai vu autant de personnes assister à la soirée annuelle.

- ah ça ! Tiens je te présente Yasmine ma cousine adorée.

- oh enchanté ma chérie, j'avais tellement hâte de te rencontrer. Cici ne parle que de toi.

- ahah vraiment ? Fit ma cousine en me regardant.

- oui oui, j'en profite aussi pour te présenter Leo mon frère jumeau, l'amour de ma vie.

Nous éclatons tous de rire en voyant la tête que faisait son frère.

- Larissa je t'en prie ne me fou pas la honte, tu as promis de bien te tenir.

- ne faites pas attention les filles, il ne veut pas faire de démonstration d'affection mais à la maison je peux vous assurer qu'il est totalement différent.

- vous vivez ensemble ? Demande Yasmine.

- malheureusement oui. Répondit Leo en roulant des yeux.

Larissa ne ressemblait en rien à son jumeau, la seul chose qu'ils avaient en commun était leur teint,à part ça Leo la dépassait d'une bonne tête et était baraqué, un physique de ouf et un sourire enjoleur sans parler de sa voix rauque, je surpris Yasmine l'admirer sous toutes les coutures... Hum je connais bien ce regard.

- enchanté Yasmine ! Vu que ces deux amies que voici ont oublié les bonnes manières. Débuta Leo.

- enchanté Leo, c'est un plaisir de faire ta connaissance.

- me ferais-tu l'honneur d'être ma cavalière ce soir.

- euh oui pourquoi pas.

Je vous assure que ces deux là avaient oublié notre existence. Ils s'en allèrent sans nous.

- attends, attend je rêve ou mon frère vient de partir avec ta cousine.

- non Larissa tu ne rêve pas, ils viennent de nous abandonner.

- et moi qui comptais sur ce traite pour me faire danser ce soir, au cas où on ne me le proposait pas.

J'étais morte de rire.

- ça va aller tu vas certainement trouver quelqu'un, regarde comme tu es à craquer.

- merci ma chérie. Je te retourne le compliment. Ce soir tu vas faire tourner la tête à plus d'un....surtout à monsieur notre patron.

Je me fige instanément.

- qu'est..ce...que tu dis ?

- je ne sais pas pour toi mais est-ce que tu as vu comment il te regarde ? La dernière fois pendant qu'on mangeait au resto il n'avait que d'yeux pour toi. Et cela me surprend car jamais je ne l'ai vu regarder une femme ainsi dans la compagnie.

J'avale difficilement ma salive, si tu savais Larissa il ne s'est pas que contenter de regarder,mais je ne peux t'en parler.

Nous pénétrons à notre tour dans la salle, et Larissa n'avait pas mentit il y avait tellement de gens. Au fond j'aperçu Leo et Yasmine qui conversait à une table, souriant de temps à autre. Ces deux là nous avaient vraiment oublié hein.

- ah regarde il y a Roger là bas, allons nous asseoir à sa table. M'indique Larissa.

Roger c'était un autre collègue de travail avec qui on forme un trio d'enfer, c'est une personne tellement zen et sympa qu'avec lui on ne s'ennuie jamais.

J'adorais bien l'ambiance, les gens autour de moi avaient l'air de s'amuser sur la piste de danse et participaient à d'autres activités. Larissa et Roger m'avaient même abandonné,car je ne voulais pas vraiment y prendre part bien que je les trouvais intéressants.

Je sens mon téléphone vibrer, dans ma pochette, je m'empresse donc de le faire sortir, c'était maman, je cours vers la première porte que je trouve, elle donnait sur un large balcon. L'air était frais dehors, et j'aimais bien cette sensation qu'elle me procurait.

- allô maman ! Quelle plaisir de t'entendre.

- tu es sûr ?

- ayi c'est vrai.

- et puis tu n'appelle pas les gens là, Abidjan est train de te changer hein. Avant tu ne pouvais pas passer un jour sans prendre de mes nouvelles.

- pardonne moi maman, c'est que avec le travail là je rentre tout le temps épuisé et je m'endors vite.

- hum OK mais fais au moins un effort pour nous donner de tes nouvelles au moins.

- d'accord madame Anouan.

- tchroouuu je suis ta copine moi ?! Je te passe ton père.

Me voilà en train de converser avec toute la famille, entre papa qui me demande si tout va bien au boulot, et Mireille qui insiste pour venir passer un peu de temps avec moi. Ils finirent par  mettre sur haut parleur du coup je parlais tout un chacun d'eux.

- Cici n'oublie pas ma play station là hein. Me rappella Joël.

- t'inquiète, je vais l'acheter dès que possible.

- bon comme tu es à une fête là, on va te laisser t'amuser bisous.

-bisou maman, je vous aime.

- nous de même !!! Fit-ils en chœur.

Nous étions très proche dans ma famille, et c'est ce qui faisait notre force ils me manque tant... Je raccroche en promettant de rappeler un autre jour.

Du balcon j'admirais la ville éclairée de partout. Je commençais véritablement à prendre mes aises lorsqu'une voix que je reconnaîtrais parmis milles m'interpella.

- que faites vous ici toute seule ?



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