Chapitre 10 : La main dans le sac

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*VIE DE COUPLES* (Roman)

Chapitre 10 : les mains dans le sac.

Fin de la première partie.
Merci pour votre soutien.

****Neuf mois plus tard...****

Aliwa ne résista pas longtemps face à mes avocats. Avec la grande pression qu'ils avaient exercé sur elle, elle signa les papiers du divorce par peur que je lui colle un autre procès sur le dos. Je ne l'avais plus vue depuis le jour où je lui avais montré la vidéo des caméras de surveillance où elle me trompait.

Au moins, tout avait l'air de bien aller dans ma vie et j'étais un tout petit peu soulagé. Les pressions avaient diminué du côté de ma famille de même que dans mon quartier. Je n'étais plus aux yeux de tous un criminel. Je m'étonnais même des fois lorsque des personnes qui  m'insultaient autrefois et qui restaient indifférentes à mes salutations devenaient  courtois avec moi. Je finis par conclure qu'Aliwa était celle qui ternissait mon image. Elle avait réussi à me faire détester par tout le monde.

J'entreprenais refaire ma vie avec Paméla. Tout le temps passé avec elle m'avait amené à m'attacher à elle et à l'apprécier dans ses folies. Eh bien oui, je commençais à éprouver des sentiments pour elle. Nos habitudes avaient changé car je ne la voyais plus comme ma majordome mais plutôt celle qui faisait bondir mon cœur de joie à chaque fois que mes regards se posaient sur elle. En un rien de temps, elle m'avait aidé à décharger tout le poids du monde que je portais sur mes épaules.

**********************************************
Julien allait complètement bien mais il était toujours sous la surveillance des médecins. Il avait repris le travail il y avait quelques semaines. Ce serait un tout petit peu difficile pour lui de s'intégrer mais avec le temps, il s'adaptera. Ce samedi après midi, je reçus lui et sa famille. Ils étaient venus me remercier pour tout le soutien que je leur avais  témoignés depuis la crise de Julien jusqu'à présent. J'organisai donc un petit cocktail où nous nous retrouvâmes tous pour papoter et jubiler car cela faisait presque deux ans que Julien n'avait plus mis les pieds chez moi. Il méritait une petite fête de retrouvailles.

  - Je suis désolé mon frère pour tout ce qui s'est passé avec Aliwa. Navré de n'avoir pas pu te soutenir comme tu l'as fait pour moi. Me dit-il.
  - La santé avant tout mon frère. Remercie Dieu que tu t'en es sorti. C'est ça l'essentiel. Au moins nous sommes en vie tous les deux non?

Rires...

  - Tu as raison. Maintenant, il faut que nous allions de l'avant mon frère. On a déjà trop vécu les bas. Il est temps que nous nous élevons,  tout ça avec la permission du tout puissant seigneur.
  - Eh enfin je t'ai retrouvé mon ami. Le seigneur fera des merveilles. Dis-moi quels sont tes projets mon pote?
  - Mes projets..

Inspirations profondes...
- Pour le moment, continua-t-il. Je ne vais rien forcer. Je remercie juste le seigneur pour la deuxième chance qu'il m'a accordée. Et toi? 
  - Je pense que je vais refaire ma vie, côté sentimentale.
  - Je voulais en venir sur ce sujet mais je voulais que toi même tu en parles d'abord. Je sentais qu'il y a une certaine complicité entre toi et ta majordome qui dépasse le cadre d'un patron et son employé. Je paris que c'est elle l'heureuse élue. J'ai raté beaucoup de choses on dirait.
  - Oui. Tu as raison. Nous nous fréquentons et cela fait un moment. Je suis sûr qu'elle saura s'occuper de moi et de ma maison. C'est tout ce que nous désirons tous non?
  - Oui. Mais dis-moi, est-ce que tu es vraiment sûr de toi? Il faudra que nous évitions dorénavant de retomber dans les mêmes erreurs du passé mon ami. D'ailleurs, la voyant depuis, j'ai l'impression de la connaître où l'avoir une fois vue quelque part. Mais je ne sais pas exactement où.
  - Ah bon? Ça peut être possible puisque nous n'habitons pas si l'un de l'autre. Je sais que tu essais de me protéger mais je t'assure que c'est la bonne et j'espère avoir ton soutien lors de nos fiançailles.
  - Il n'y a pas de soucis. Si c'est bon pour toi, c'est bon pour moi. Je te soutiendrai toujours mon frère. Comme je n'avais pas eu la chance de mieux la connaître, j'en profiterai maintenant.
  - Pas de soucis.

J'étais très content de retrouver Julien en bonne santé. Au moins, je pouvais à nouveau me confier à quelqu'un en cas de besoin. Cela faisait longtemps que nous avions passé ces genres de moments ensemble. Nous nous séparâmes tardivement dans la nuit.

Après avoir pris ma douche, je sortis m'aérer un peu sous la paillote de la cour lorsque je tombai sur une petite décoration de Paméla. Elle avait allumé des bougies qu'elle avait placées sur le contour d'une petite table. Au milieu se trouvait des roses et une petite bouteille de vin  comme je les aimais. Je me demandais intérieurement à quelle moment elle avait fait tout cela puisque je venais juste de la quitter pour aller me doucher.

  - Approche mon amour dit-elle avec douceur.

Je m'excutai sans réfléchir. Elle me demanda de prendre l'enveloppe qui se trouvait en dessous du vin. Je ne l'avais pas préalablement remarquée.  Je la saisis et l'ouvris avec impatience.

Tous bas, je lus : <<Tu vas être papa mon amour. Nous allons avoir un enfant.>>

Mon cœur bondit de joie. Je ne pus me  retenir devant elle. Je la soulevai avec attention et la couvris de baisers tout en la remerciant de cette grande et bonne nouvelle.
Ce fut un moment inoubliable de ma vie. Être papa était ce que je désirais le plus au monde.

Nous arrosâmes la bonne nouvelle avec le vin puis allâmes nous coucher une demie heure plus tard. Je fus complètement soulagé. Au moins maintenant au quartier, j'aurai un peu plus de respect qu'avant. Pensai-je gaîment.

**********************************************

Une grande foule avait inondé ma maison familiale. Des invités arrivèrent de partout. La musique résonnait et les différents pas de danse s'y exécutaient. Des cris et des acclamations se faisaient entendre de partout. Quant à la nourriture, n'en parlons plus. C'était le service libre et chacun avait le droit de boire et de manger ce qu'il voulait. La fête était belle. Je pouvais maintenant lire sur le visage de mes parents du soulagement à mon égard. Je venais de me fiancer avec Pamela qui était enceinte de moi. C'était leur souhaits et  le fait qu'ils allaient devenir grands parents était la meilleure des choses qu'ils attendaient de moi. Dans notre siège où nous étions assis Paméla et moi, nous recevions à tour de rôle des félicitations de nos invités qui défilaient devant nous en nous  serrant la main.

Dans la foulée, j'aperçus un homme qui me paraissait familier et ce fut lorsqu'il passa nous féliciter que je reconnus sa voix. Eh bien évidemment, je ne pouvais guère l'oublier après tout ce qu'il nous avait fait endurer. C'était le monsieur qui nous avait braqués Paméla et moi et qui nous avait ligotés comme des animaux avant de s'enfuir. Comment pouvait-il oser se pointer à ma cérémonie? S'interrogeai-je mais sans rien laisser apercevoir. Pamela autre était indifférente. Je ne pensais pas qu'elle le reconnaissait sinon la connaissant bien, elle allait être là première personne à m'alerter. Je fis comme si de rien n'était. Néanmoins, j'appelai Julien et lui demandai discrètement de  surveiller ses moindres faits et gestes.

La fête finissait. Les invités commencèrent à vider un à un les lieux. Le calme aussi s'installait à  petit feu. Je ne retrouvais plus Pamela. Mon frère et ma soeur aussi n'avaient aucune idée sur l'endroit où elle pouvait bien être; de même que sa famille. Je commençai à la chercher de partout. Ce fut en ce moment que ma mère intervint en m'informant qu'elle était partie se soulager alors je revins à mon siège, l'attendre. Quelques minutes plus tard, Julien vint me murmurer à l'oreille de le suivre; qu'il avait quelque chose d'urgent à me montrer. Il m'amena dehors dans le jardin et me demanda de me cacher derrière un arbre. De là, nous entendîmes la voix de deux personnes.

  - Qu'est-ce qu'il y a Julien? Lui demandai-je, étonné.
  - Du silence, tu vas comprendre. Contentes-toi de juste écouter.

Et à moi de m'y mettre tout en me concentrant sur les voix.

  - Je veux le reste de mon argent madame. Cela fait plus de cinq mois que vous ne m'avez pas payé. Qu'est-ce qui se passe? J'ai bien accompli la mission et vous voilà aujourd'hui mariée à lui. Pourquoi ne voulez-vous pas me payer?
  - Arrêtes de crier mon ami. Nous allons trouver une solution. J'ai eu des imprévus raison pour laquelle je ne  t'ai pas encore payé mais ce sera fait très bientôt. J'ai maintenant toutes les cartes en main pour même doubler ta paye.
  - Alors pourquoi vous ne décrochez pas mes appels ? Vous voulez jouer avec moi? Je pourrais aller en prison pour ce que j'ai fait sur votre demande! Et crois-moi, si ça arrive, je ne tomberai pas seul.
  - Ne vous fâchez pas. On n'arrivera pas jusque là. Tiens appele ce numéro demain dans la soirée et tu seras réglé. Je t'assure que tu seras satisfait.
  - Êtes-vous sûr ?
  - Oui. Très sûr. Je te donne ma parole.
  - Gare à vous si vous essayez encore de me doubler! Je balance tout à votre mari et je vous mets ensuite une balle dans la tête.

Je reconnus la voix de Paméla.

  - Pamela? Criai-je en sortant de ma cachette. Julien me suivit...

*À suivre...*

NB : Que pensez-vous en gros de cette première partie ? Avez-vous aimé? Vos impressions et vos avis.

Rendez-vous dans cinq jours pour la suite...

Écrit par Koffi Olivier HONSOU alias Verdo Lompiol; nouvelliste togolais.

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