CHAPITRE 106: SURMONTER LE MAL PAR LE BIEN.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 106 : SURMONTER LE MAL PAR LE BIEN.

**LAURIA MBAZOGHO ÉPOUSE NZE**

Princy vient de me jeter toute nue hors de son portail et comme la maison est en bordure de route, il y a plein de monde autour de moi qui me regardent. J’ai tellement honte que même me lever pour aller ramasser mes affaires un peu plus loin me dépasse.


Voix : Dans le pays là on va tout voir quoi. Eh seigneur.

Voix : Ah, c’est ça tous les jours se faire coucher par les maris des gens. C’est sûr que sa femme les a attrapés aujourd’hui et a jeté la bordelle là dehors.

Voix : Quand on dit aux femmes de se respecter, rien c’est le goût du sexe jusqu’à on t’humilie de la sorte.

Voix : Est-ce c’est une affaire de sexe ?

Voix : Tu crois que c’est quoi ? N’est-ce pas les traces de sperme qui coulent le long de ses jambes ? Toi-même regarde bien. Il l’a couchée et jeté dehors.

Voix : Tu vérifies bien, elle a demandé trop d’argent .

Voix : Pourtant le propriétaire de la maison là est un homme marié oh. Sa femme c’est une jolie jeune femme avec leurs deux enfants.

Voix : Ah le courage de certaines femmes dehors ici. Un homme veut te coucher tu vas le suivre jusqu’à dans sa maison conjugale ? Comme c’est de con qui gratte trop, faîtes ça au moins dans les motels ou dans vos grosses voitures là. Il y a vraiment les femmes qui n’ont peur de rien.

Voix : Mais c’est comme ça aussi qu’on les chasse comme des chiennes après les avoir couché. Une femme qui ne se respecte pas, qui va la respecter ?

Voix : Maman montre un peu le visage gué, on va filmer. 

Voix : Elle veut mentir qu’elle a honte non, comme si les prostituées ont souvent honte.

Voix : Elle a fini de prendre son pied et elle veut faire genre. C’est ça suivre le goût du bangala d’autrui, chercher pour vous non. 

Voix : Vous êtes là à parler des conneries et filmer, personne ne peut lui donner ses vêtements pour qu’elle s’habille ?

Voix : Ah toi dégage, c’est nous qui l’avons envoyé ? Regarde moi un enfant impoli comme ça.


J’ai entendu des pas se rapprocher et quelqu’un a mis mes affaires sur moi.


Voix : Tantine stp rhabille toi rapidement et tu vas partir de là, on te cache. 


J’ai légèrement relevé ma tête et j’ai vu que j’étais cachée derrière un pagne. J’ai simplement enfilé ma robe et j’ai mis le reste dans mon sac. Quand ce fut bon, ils m’ont aidé à me relever et m’ont escorté jusqu’à un endroit loin de la foule de tout à l’heure toujours caché derrière leur pagne afin que personne ne puisse voir mon visage. L’un des petits a arrêté un taxi pour le Beauséjour et lorsque celui-ci a accepté, il m’a ouvert la portière pour que je monte. 


Moi : (Pleurant toujours) Merci beaucoup, que Dieu vous bénisse.

Voix : Amen madame, allez y.


Je suis montée et il a refermé la portière. C’est là que j’ai pu voir qu’il s’agissait de trois jeunes adolescents, une fille et deux garçons. En regardant les visages, mon corps s’est figé et j’ai écarquillé les yeux. J’avais en face de moi, de l’autre côté de la vitre, les visages de mes enfants avec quelques années en plus. Ils m’ont souris en me faisant des signes de la main et le taximan a démarré. Je me suis retournée pour regarder derrière mais il n’y avait plus personne. Je crois que je deviens folle, que l’acte que Princy a posé tout à l’heure m’a fait perdre le réseau. Je repense à cette scène et mon cœur se serre à nouveau dans ma poitrine, mes larmes reprennent de plus belle. De toute ma vie, je n’ai jamais autant été humiliée. 

Dans le véhicule, je me souviens qu’à cette heure je suis censée être au boulot car mon heure de pause est finie depuis longtemps mais je n’ai pas la force d’y retourner, pas dans cet état. Alors je prends mon téléphone et j’appelle mon chef pour lui dire que j’ai eu un souci et que j’aimerais qu’il m’accorde le reste de la journée. Il accepte en me disant que Janvier (mon collègue avec qui j’étais au restaurant) lui a légèrement fait part de la situation et il m’a même demandé si j’allais bien. J’ai dit oui et nous avons raccroché en promettant que je reprendrai mon service le lendemain. J’ai continué jusqu’à la maison, j’ai réglé le taxi et je suis descendue en essuyant correctement mes larmes pour que les enfants ne me voient pas en train de pleurer. Je les trouve d’ailleurs tous à la terrasse en train de jouer et ils viennent me faire un câlin dès que j’ouvre la grille. J’écourte rapidement ce moment parce que j’ai envie de prendre une douche et j’entre dans la maison où je salue la maman qui me les garde.


Elle : (Surprise) Ma fille c’est comment tu rentres tôt comme ça ? Il y a un problème ?

Moi : (M’efforçant de sourire) Non maman, ne vous inquiétez pas. Je ne me sentais pas bien et mon chef m’a dit de rentrer.

Elle : Ah d’accord. 

Moi : Je vais d’abord me coucher.

Elle : Ok ma fille, je vais prier pour toi afin que le Seigneur te fortifie.

Moi : Amen. 


Je suis partie dans la chambre où j’ai retiré ma robe et mes chaussures et je suis passée sous la douche. Dès que j’ai allumé l’eau sur moi, j’ai éclaté en sanglots. Cette histoire me fait tellement mal que j’ai l’impression d’avoir perdu quelque chose. Qu’est-ce que j’ai bien pu lui faire pour qu’il me traite de la sorte ? J’ai pleuré pendant plusieurs minutes avant de finir de prendre cette douche. Je me suis essuyée et j’ai enfilé un ensemble jogging et pull over appartement à Princy que j’ai dans mes affaires. Je ne sais pas pourquoi ni comment j’ai encore le courage de porter des choses lui appartenant après ce qu’il vient de me faire mais c’est plus fort que moi. Mon téléphone se met à sonner dans mon sac et quand je le récupère, c’est ya Leslie.


«Moi : (Décrochant en essayant d’arranger ma voix) Allô »

 « Ya Leslie : Bonsoir Lauria »

«Moi : Bonsoir ya Leslie. »

 « Ya Leslie : Comment vas-tu ? J’espère que je ne te dérange pas. »

« Moi : Non, tu ne me déranges pas, je suis à la maison. »

«Ya Leslie : Ah d’accord. J’ai un peu hésité à t’appeler parce que j’ai cru que tu étais au boulot et que peut être tu étais occupée. »

 «Moi : J’étais au boulot le matin mais je suis rentrée il n’y a pas longtemps. »

 «Ya Leslie : C’est comment la voix cassée là ? Tu es malade ? »

 « Moi : Non non, je ne suis pas malade, c’est la fatigue, je m’apprêtais à m’allonger pour me reposer un peu. »

« Ya Leslie : D’accord. Je voulais juste prendre de tes nouvelles et celles des enfants. »

«Moi : D’accord. On va passer te voir dimanche après le culte, si tu es à la maison. »

 «Ya Leslie : Je vais encore aller où avec le chien de garde qui est dans mon dos là ?Je serai là. »

 « Moi : (Souriant faiblement) C’est pour ton bien qu’il le fait. »

« Ya Leslie : Hum. Je vais encore dire quoi ? Je suis obligée d’accepter. En tout cas, je te laisse te reposer, embrasse les enfants pour moi et à dimanche. »

« Moi : D’accord. Bisous. »

Clic !


J’ai enlevé mon téléphone à l’oreille pour le poser sur la tablette à côté du lit, mon alliance qui était posée dans une boîte a attiré mon attention et je l’ai prise en m’asseyant sur le lit. J’avais enlevé mon alliance parce que j’avais perdu énormément de poids et elle flottait sur mes doigts, de peur de la perdre, je l’avais ôté. Ce n’était pas pour cacher aux gens que j’étais mariée ou parce que je ne voulais plus de mon mariage. Si cela n’avait tenu qu’à moi, je serais toujours avec mon mari et mes enfants dans la maison, je ne serais jamais partie de là si ses parents ne m’avaient pas mise à la porte. Pas une seule nuit depuis que j’avais été mise à la porte, je n’ai cessé de penser à lui et espérer que les choses s’arrangent entre nous. Depuis que je vais à l’église , je prie pour mon mariage et pour lui parce que je l’aime, je l’aime de toutes mes forces, c’est pourquoi lorsqu’il m’a touché aujourd’hui , je n’ai pas hésité à me donner à lui, je pensais que c’était le début de quelque chose, qu’après ça, on se serait revu pour que je lui explique les choses que j’avais découvertes et qu’ensemble on allait se battre pour sortir de là mais je ne sais pas ce qui s’est passé ni pourquoi il s’est énervé de la sorte au point de m’humilier comme il l’a fait.

Je lève ma main pour essuyer mes larmes qui avaient repris à couler. Je repense à cette scène et mon cœur est pris d’une profonde tristesse. Je veux déposer l’alliance où elle était mais je sens au fond de moi une résistance. Je la fixe pendant longtemps avant de la remettre sur mon doigt. J’essuie complètement mes larmes et je finis par m’allonger sur le lit en me recroquevillant sur moi-même. Je reste immobile quelques minutes avec un verset biblique qui se fait de plus insistant dans mon esprit. Je me résous à prendre mon téléphone sur la tablette et je rentre dans ma bible électronique pour aller le lire. Il s’agit d’Esaïe 61 :1-4.

‘’L’Esprit de l’Eternel, ╵du Seigneur, est sur moi car l’Eternel m’a oint pour annoncer aux humiliés ╵une bonne nouvelle. Oui, il m’a envoyé ╵afin de panser ceux ╵qui ont le cœur brisé, d’annoncer aux captifs ╵leur délivrance et à ceux qui sont prisonniers ╵leur mise en liberté, afin de proclamer, ╵pour l’Eternel ╵une année de faveur et un jour de rétribution ╵pour notre Dieu, afin de consoler ╵tous ceux qui mènent deuil, et d’apporter à ceux ╵qui, dans Sion, sont endeuillés, la splendeur au lieu de la cendre, pour mettre sur leur tête ╵l’huile de l’allégresse ╵au lieu du deuil, et pour les vêtir d’habits de louange ╵au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on les appelle ╵« Les chênes de justice, la plantation de l’Eternel qui manifestent sa splendeur ». Car ils rebâtiront ╵les ruines d’autrefois et ils relèveront ╵ce qui a été dévasté ╵par le passé. Oui, ils restaureront ╵les villes ravagées, les habitats détruits ╵depuis bien des générations.’’


J’ai regardé ce passage pendant plusieurs minutes sans rien comprendre et me poser des questions. Pourquoi j’ai pensé à un tel passage ? L’Esprit de l’Éternel m’a oint moi ? Comment faire tout ce qui est écrit ici quand moi-même je suis dans cet état ? Je me sens humilier et pas par n’importe qui, par mon propre mari qui m’avait honoré autrefois. Je me sens triste, affaiblie, abattue et il n’y a en moi aucune joie, alors comment faire toutes ces choses ? Comment annoncer la délivrance des prisonniers et captifs quand moi-même je suis enchaînée au fond d’un puit sans fin ? Comment faire ?

J’ai entendu dans mon cœur une petite voix me répondre.


« Je t’ai oint pour faire toutes ces choses, puise tes forces en moi et tu y arriveras »


Moi : (Peu sûre de moi) J’ai été ointe…… J’ai été ointe… (Avec plus de conviction) J’ai été ointe. (Me redressant sur le lit) J’ai été ointe pour annoncer la bonne nouvelle aux personnes humiliées, j’ai été ointe pour panser les cœurs brisés, j’ai été ointe pour consoler ceux qui sont tristes et pour libérer les captifs. Tous ceux qui sont retenus, manipulés et trompés par une puissance étrangère à celle du Dieu vivant seront libérés car le Seigneur m’a ointe pour ça et


J’ai été interrompue par une scène qui m’est apparue devant mes yeux. À l’intérieur de l’image je voyais les parents de Princy assis sur des feuilles de bananier en face d’un homme qui était lui aussi assis par terre.


Mme Nze : Papa c’est quoi qui se passe avec notre enfant ? Notre dernier là, depuis qu’il a rencontré et s’est marié avec la petite fille là, plus rien ne va dans sa vie. 

Le monsieur : Votre fils a été maudits et est rentré dans les liens de la malédiction de la famille de sa femme.

Mme Nze : (Regardant son mari) Je savais, je savais que cette petite n’était pas claire. Elle n’a rien apporté de bon à mon fils et elle est allée jusqu’à le maudire, la sorcière.

Le monsieur : Ce n’est pas elle qui a maudit votre fils mais quelqu’un d’autre. Elle n’est pour rien et ne sait même pas ce qui se passe autour d’elle. C’est quelque chose qui la dépasse mais malheureusement elle en est victime.

Mme Nze : Ah papa, je ne veux plus de cette fille à côté de mon enfant, c’est elle la responsable. 

M.Nze : Oui nous voulons mettre fin à ce mariage, à ce rythme notre fils va mourir.

Le monsieur : Votre fils aime sa femme sinon il l’aurait quitté depuis.

Mme Nze : C’est quel amour ? Je suis sûre qu’elle lui a fait quelque chose. Il a dû boire ou manger quelque chose parce que depuis qu’on lui demande de mettre cette petite hors de sa maison, il ne fait rien. Bientôt trois ans qu’on lui parle mais rien, il a même eu le temps de lui faire un autre enfant, elle l’a forcément ensorcelé.

Le monsieur : Elle ne lui a rien fait. Leur attachement est naturel et s’est fait sans aucune pratique derrière.

Mme Nze : Vous en êtes sûr ?

Le monsieur : Les esprits ne mentent pas. La femme de votre fils ne lui a rien fait, du moins pas personnellement.

Mme Nze : Quoiqu’il en soit, je ne veux plus de cette fille dans la vie de mon fils. Mettez fin à ce mariage.

Le monsieur : Hum, ce que vous demandez n’est pas facile car votre fils aime sa femme.

M. Nze : On ne va pas laisser notre enfant mourir à cause d’une femme, mettez fin à ce mariage.

Le monsieur : Hum. Pour cela il faudra qu’il renonce à tous ce qui est en lien avec cette femme, tout ce qui peut constituer une preuve du passage de cette femme dans sa vie doit être détruits.

Mme Nze : Il n’y a pas de problème.

Le monsieur : Je dis bien tous y compris les enfants. 

Mme Nze : Oui, ils partiront avec leur mère, il n’y a pas de problème.

Le monsieur : (La fixant dans les yeux) Ils doivent mourir.

Eux : (Écarquillant les yeux) Mourir ?

Le monsieur : Oui, c’est le seul moyen de véritablement mettre fin à cette union.

Eux : (Silence)

Le monsieur : Vous êtes prêts pour ça ?

M.Nze : C’est vraiment nécessaire de tuer les enfants ? Je veux dire qu’il doit bien avoir un autre moyen non ?

Le monsieur : C’est le seul moyen. Vous devez comprendre que rien de ce qui ne s’obtient pas de façon naturelle n’est sans sacrifices. Si vous voulez mettre fin au mariage de votre fils avec son épouse, il faudra tout détruire entre eux, y compris les enfants.

Eux : (Silence)


Ils sont restés là à se regarder pendant plusieurs minutes avant de prendre à nouveau la parole.


Eux : (En chœur) D’accord.

Le monsieur : Ok, il faudra mettre sa femme et ses enfants hors de la maison dans un premier temps et ensuite vous me l’emmènerez ici. Je lui ferai des bains et des protections pour briser les liens spirituel qu’il a tissé avec elle. Pendant qu’il sera ici nous allons travailler son esprit pour qu’il nous donne accès à ses enfants. Il faudra qu’il mette le feu à tout ce qui est à eux, personne d’autre que lui ne peut le faire, le geste doit partir de lui. Dès l’instant où il aura brûlé leurs affaires, vous prendrez la cendre et vous me l’amènerez ici pour que je puisse travailler avec et les récupérer en esprit. 

Eux : Il n’y a pas de problème, nous allons le faire.

Le monsieur :Par contre il ne devra avoir aucun contact avec sa femme ni ses enfants avant qu’il n’ait brûlé leurs affaires sinon tout ce que nous aurons fait n’aurait servi à rien. 

M.Nze : Comment savoir si il a été en contact avec eux ou non ? Et c’est quel genre de contact, se croiser dans la rue ?

Le monsieur : Les ramener dans la maison. Il ne devra pas ramener sa femme ou l’un de ses enfants à la maison et encore moins avoir des rapports intimes avec son épouse avant d’avoir tout brûlé leur appartenant. Je vais vous remettre des médicaments que vous attacherez dans sa maison, si ces choses se retrouvent parterre, vous saurez que votre fils a renoué avec sa femme et qu’il faudra tout reprendre à zéro mais cela ne sera pas sans sacrifices, quelqu’un devra payer de sa vie. 

Eux : Qui ?

Le monsieur : L’un de vous deux ou votre fils deviendra fou.


La vision s’est arrêtée à ce niveau et une autre scène m’est automatiquement apparue devant les yeux. Dans cette scène, je voyais Princy se faire laver tout nu par cet homme et ce devant ses parents, j’ai vu les scarifications qu’on lui a faites en guise de protection, j’ai entendu tout ce qu’on lui a dit sur moi et les interdictions qui lui ont été données me concernant. La scène s’est arrêtée à ce niveau.

Les choses étaient en train de se bousculer dans ma tête et là j’ai compris. J’ai compris pourquoi Princy avait agit de la sorte après notre moment d’intimité, c’est parce qu’on lui a dit que j’étais revenue pour lui faire du mal. Je me suis assise parterre et j’ai commencé à pleurer. J’ai pleuré jusqu’à ce que je me rende compte que la vie de Princy était en danger et qu’il risquait la folie parce que je ne pensais pas que des personnes qui avaient décidé de sacrifier leurs petits enfants de la sorte, allaient accepter de mourir pour épargner leur fils et que certainement ils m’auraient mis ça sur le dos. 

Le verset biblique que maman Myrna a envoyé ce matin dans le groupe de l’église comme étant le verset sur lequel on devait s’appuyer tout au long de cette journée est revenu se poser sur mon cœur avec force.

‘’ C’est à l’Eternel ╵qu’il te faut remettre ╵ta vie tout entière. Aie confiance en lui ╵et il agira. Il fera paraître ╵ta justice ╵comme la lumière, et ton droit ╵comme le soleil ╵à midi.

Psaumes 37:5‭-‬6 BDS’’‬


Moi : (M’agenouillant) Seigneur, je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi et pour ce que tu continues de faire. Merci parce que tu as bien voulu me montrer ce qui se tramait dans ma vie, dans la vie de mon mari et celle de nos enfants. Merci parce que tout ce que tu mets en lumière, tu l’as déjà condamné et livré en spectacle afin que cela ne puisse plus agir dans nos vies. C’est pourquoi, je reviens une fois de plus te remettre mon mariage, mon mari et mes enfants. Je te supplie papa de les protéger et de ne pas permettre que l’ennemi puisse mettre la main sur leur vie. Je refuse l’esprit de mort dans ma famille, je rejette loin de mon mari l’esprit de folie. Si c’est vrai qu’il est mon époux Seigneur devant toi et que ce qui nous a uni n’a jamais été entaché par le faux, je refuse que le faux puisse triompher dans mon mariage. C’est pourquoi je te prie que tu puisses lui ouvrir les yeux et l’empêcher de faire un quelconque acte dans le but de nous nuire. Seigneur quelque soit les manipulations et les fétiches, que son esprit ne succombe pas et qu’il garde une lucidité lui permettant d’avoir le discernement. Je t’en supplie Seigneur.


J’ai continué à prier ainsi pendant plusieurs heures sans que je ne le sache. C’est Princesse qui est rentrée dans la chambre pour m’interrompre qui m’a fait réaliser qu’il était déjà presque 19h et qu’il y avait un culte de prières ce soir à l’église.  J’ai rapidement apprêté les enfants et nous sommes partis à la réunion. Les prières ce soir étaient principalement axées sur la famille, nous devions prier pour nos familles et les confier à Dieu pour qu’il les protège. J’ai prié avec détermination en ayant dans mon esprit l’image de mon homme. 1h et demie plus tard alors que j’étais rentrée à la maison avec mes enfants et que je m’apprêtais à manger car je ne l’avais pas fait de toute la journée, mon téléphone s’est mis à sonner. J’ai regardé et j’ai vu que c’était le numéro de Princy. J’ai hésité avant de décrocher.


«Moi : Allô ? »

 « Princy : (Pleurant) Lauria stp, ne raccroche pas, j’ai besoin d’aide ……….


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