Chapitre 11

Write by Sandy's Aby's

Steve


Ça fait une heure qu'on est rentré des cours, Papa et maman sont en train de faire leurs valises car ils vont à Oyem pour visiter leur chantier.

 Les deux ont demander une permission de deux semaines.

Jonathan, Bonie et moi embarquons les affaires dans la voiture. 

Hier je suis rentré à vingt-quatre heures moins, le gardien m'a ouvert, mais seul Jonathan savait où je me trouvais.

 Lorsqu'il m'a entendu ouvrir la porte de ma chambre car sa chambre est en face de la mienne, il est venu me trouver pour me poser des questions mais j'étais pommé.

Et là il attend juste le bon moment j'en suis sûr. 

Vers dix-sept heures ils ont pris la route (papa et maman).

Jonathan vient cogner à ma porte.

J'ouvre, il entre et au moment où il veut refermer, Bonie accourt vers nous, il la laisse passer et les deux viennent prendre place sur mon lit.

Moi : C'est quoi cette irruption dans ma chambre ?

Bonie (coupant la parole à Jonathan) : En fait yaya, moi je voudrais que tu m'expliques un peu, je suis perdue. 

Jonathan (regardant Bonie) : Mais essaie de te retrouver !

Elle lui lance un regard comme pour l'influencer mais il rit au contraire. 

J'aime la complicité qu'on a et malgré cela chacun sait rester à sa place.

Moi (repassant ma chemise du lycée) : Ok, je tiens à vous avouer que dans un premier temps j'avais encore une certaine attirance pour Daysie.

Bonie : Oh yaya ! 

Moi : tu veux que je continue à te dire ce qui s'est réellement passé ou que je te monte une histoire ?

Jonathan : Yaya, ne suis pas la nga là !  Parle-moi d'hier s'il te plait !

Bonie (curieuse) : Hier ?

Moi : En fait, Bonie, je ne me suis pas remis en couple avec Daysie et ça n'arrivera pas, sache que la femme de ma vie c'est Medelva, je le dis avec foi.

Jonathan : Yaya c'est clair pour moi et je la préfère a Daysie.

Bonie (la mine triste) : Moi je ne l'aime pas trop.

Jonathan : C'est normal ce n'est pas toi qui sera son mari donc.... En plus, on ne t'a pas demandé de l'aimer, on t'informe d'une chose ! 

En tout cas bref.

Moi : hier j'étais chez Daysie et elle m'a drogué ! 

Les deux (écarquillant les yeux) : hein!!

Bonie : Elle est malade, Mais pourquoi tu t'y es rendue ?

Moi (soupir) : je voulais juste l'aider, mais je commence à me demander si vraiment sa mère est souffrante.

 Si ce n'est pas le cas, c'est que Daysie est cruelle.

Bonie : Pour moi, ses paroles ne sont que mensonges. 

Rien de ce qui sort de sa bouche n'est vrai !

Moi : Humm... je ne sais pas !

Jonathan : Moi je pense que tu dois t'éloigner d'elle, si elle a pu te droguer c'est qu'elle est capable de bien plus encore.

Mon téléphone vibre je regarde à l'écran c'est Medelva ! 

Moi ( fixant l'écran) : C'est Medelva !

Jonathan : Déccroche yaya !

Moi : Je ne sais quoi lui dire. J'ai gaffé, et la connaissant, elle va sérieusement craquer.

Jonathan : Plus tu prends ton temps plus ça empire. Et peut être elle ne va pas craquer !

Moi : Ok, je sais ce que je vais faire !

Je prends mon téléphone et je décide de sortir.

Moi : je vais chez Medelva.

Jonathan : Bien penser !

Bonie : Il se fait un peu tard tu ne trouves pas ?

Moi : Il n'est que dix-neuf heures.

On sort tous de la chambre et je ferme à clé.


 Medelva

Je rentre à peine à la maison épuisée car on a bossé, les examens approchent.

Moi (ouvrant la porte) : Bonsoir papa !

Papa : Bonsoir la future bachelière.

Je me dirige vers ma chambre me changer. Ensuite je prends ma serviette et file pour la douche. 

Quelque minutes plutard.


 Je sors de la douche je tombe sur Steve il est en face de chez moi entrain de manipuler son téléphone, ensuite il regarde dans ma direction, nos regards se croisent. 

Mon cœur bat si vite. 

Il s'approche de moi, mais je ne préfère pas et je suis en serviette.


Je lui fais signe d'attendre, je rentre dans la maison à toute vitesse pour m'habiller et je ressors. 

Je me rapproche de lui et je croise mes bras le visage amarré.

Lui : Mède je suis désolé. 

Pardonne-moi pour ces derniers jours où je n'ai pas pris tes appels, c'est juste que je..., j'ai fauté et ça m'a rattrapé, je ne savais pas quoi te dire.

Moi (décroisant les bras) : Daysie est qui pour toi ?

Lui (surpris) : Euh ! tu la connais ?

Moi : S'il te plait allons un peu plus loin.

On se déplace et on s'assoit dans un endroit tranquille.

Lui : Comment tu connais Daysie ?

Moi (calmement) : Bah ! Ta fiancée est venue me trouver à mon lycée avec les preuves de vos ébats amoureux.

Lui : Ma fiancé ? Des preuves ? Mais de quoi tu parles ?

Moi : Je ne sais vraiment pas ce qui se passe, mais Daysie, ta soi-disant fiancée, sans bague de fiançailles, est venue à mon lycée me menacer de m'éloigner de toi. 

Elle m'a montré des photos sur son téléphone te montrant sur son lit en train de l'embrasser, plein de photos qui laisse à désirer.


Lui (sans doute dépassé) : Je suis désolé Mède c'est mon ex , mais ces photos c'est du gros n'importe quoi, je ne me souviens même pas de ce qui s'est passé, sauf du fait qu'elle m'ait drogué et déshabillé.

Moi (choquée) : Oh, c'est une mythomane alors ! D'accord on va régler ça à ma façon. 

Lui (prenant ma main) : Je vais arranger ça ! J'ai vraiment cru qu'elle avait changée.

Moi : T’inquiète, je ne lui ai pas aussi laissé le champ libre.

 J'avoue que J’ai eu mal en te voyant l'embrasser.


Moi : Je ne me souviens pas de ça.


Lui (prenant ma deuxième main) : Mède, je suis amoureux de toi, je veux de toi comme épouse…


Moi (retirant mes main lentement) : Steve ! Je comprends, mais tu ne croîx pas que tu devrais d'abord régler le cas de cette menteuse ambulante.


Lui (souriant) : Tu m'as manqué, je ne savais même pas qu' elle devait m'utiliser pour te retrouver.

Moi : Steve, si jamais l'envie lui prend de se pointer à nouveau, je t'assure que je laisserai ma dignité de côté. 

Lui : Ah ah ah, les choses de la honte mon Dieu!

Moi : Je suis très sérieuse. [Revenant au bons sentiments]

Serre moi dans tes bras s'il te plaît.

Il se rapproche de moi et me prend dans ses bras je ferme les yeux, je ne voudrais plus me retirer mais bon...

Lui (se détachant de l'étreinte) : je peux t'appeler Bébé ?

Moi : Tu veux me faire rêver hein ? 

Lui : Non bébé !


Moi (le sourire aux lèvres) : Lol Ok. Il faut que tu t'en ailles avant que mon père ne me cherche.

Lui : T'inquiète pas, on s’écrit bisou.

Moi : Merci, mon amour.

Il se contente de sourire puis il me fait une bise sur la joue et s'en va.


Le Lendemain après les cours.


Barbara est devant ma salle, elle a terminé, je me lève de ma place, dépose ma copie, récupère mon sac et je la rejoins dehors.


Barbara : Salut Mède !

Moi : Salut Barbie, ça a été ?

Barbara : Yes ! et toi ?


Moi : Bah cool. Dans l’ensemble c’était bien mais il n’y a que les résultats pour mieux nous renseigner.


Barbara : Tu as raison. 


Moi : Steve est venu me voir hier ! 

Imagine ma surprise, en plus je sortais de la douche.


Barbara : Ah ah ah ! beh dis donc ! Et ?


Moi : Bah il m’a demandé d’être sa future.


Barbara se met à crier sans retenue


Barbara : Ahhhhhhhhhhh !


Moi (plaçant ma main devant sa bouche) : Barbie tchouooo, tu es grave ! Kia kia kia.


Elle : Aie j'ai mal à la gorge.


Moi : Tu aimes trop crier voila !


Elle : Alban sera content il s'est enfin décidé.


Moi : Donc tu penses que c’est facile pour moi aussi de dire oui ?


Elle : Mbuku ! ça te demande quoi, tu attendais ça non ?


Moi : en tout cas je ne parle plus, je lui ai demandé de regler les problèmes qu’il est allé soulever.


 Barbara 


Medelva parlait encore lorsque je remarque loin devant nous la fameuse demoiselle.


Moi (me retournant) : en parlant de problèmes regarde qui est là !

Medelva lève la tête et tombe sur la demoiselle sur son quarante et un, tellement la tenue est courte.

Medelva(exaspérée) : Non, pas encore ! 


Moi : Moukagni, tu feras mieux d’appeler ton amoureux pour qu’il se pointe.


Elle se retourne, se met en face de moi et fouille son sac, elle recupère son téléphone et lance lappel.


Steve (à l’autre bout de fil) : Bébé ?


Elle : Oui boo, tu peux venir à mon lycée maintenant s’il te plait avant que je ne déraille.


Steve : Tu m’expliques ?


Elle : La fille Machin chose là est encore ici.


Steve : Daysie ??


Elle : Yeah, elle en chair et en os. 


Steve : Ok bébé ne fait rien, j'arrive.


Medelva raccroche et range son téléphone dans le sac.


Moi : La go là aime les problèmes on dirait !


Medelva : En tout cas, le concerné arrive.

 Vient on retourne s’assoir à l'intérieur.

On se dirige à nouveau à l’intérieur de l'établissement pour attendre Steve, je trouve que c’est mieux qu'il rêgle lui-même son problème.


Quelques minutes plus tard Le téléphone de Mède sonne.


Elle : Bébé ?


Steve : Bébé, je suis presque là !


Elle : Ok je sors.


Medelva.


Barbie et moi sortons du portail à peine elle se pointe devant nous, et cette fois elle est accompagné avec une autre fille mal vêtu, je dirai.

 Si daysie c'est du quarante et un et bien elle c'est le soixante deux (selon Medelva etre sur son, 41 c'est une tenue courte ;1/2 de la longueur de la cuisse et être sur son, 62 c'est la tenue très courte qui montre la naissance des fesses.)


Daysie (s'adressant a moi) : Ma cherie, donc quand tu es allé te cacher là, tu pensais qu'on allait partir hein !

La derniere fois tu m'as fait le bruit genre ne revient plus sinon l'ambulance viendra te soulever non ! [Se plaçant devant moi] Me ne va ( je suis là ), frappe voir !


Je la regarde, pas que l'envie me manque de lui fracasser le visage, mais j'éssaie de résister.

Je sens que je lutte interieurement ; le vieil homme humm ! Les chretiens savent de quoi il sagit.

Donc je fais signe à Barbara, on va en direction du mess de douane les gos jurent qu' elles nous suivent.

Daysie : Mais regardez moi cette chose ! Tu fuis maintenant ? 

La deuxieme fille coure et vient me barrer la route en se mettant devant moi.

Barbara et moi sommes obligé de marquer le stop. 

Ce qui m'arrange cest qu' on s'est éloigné du portail même si les élèves commence à créer un attroupement.

La fille : Maman vous êtes cerné !

Daysie (placant sa main à quelque centimètre de mon visage) : Aujourd'hui c'est aujourd'hui, tu voulais voir ma bague non ? Et bien, la voilà.


Elle me le dit en exhibant sa bague, une fausse bag même tchuip.

Elle : Il faut bien regarder.

Elle se rapproche encore plus et en faisant des mouvements circulaire avec sa main, un des petit  fer ou se trouve la pierre, m’égratigne sur la joue. 


Dans un mouvement brusque je la tire avec mes deux mains et je la plaque au sol, je monte sur elle, elle a juste le temps de couvrir son visage avec ses mains, que je l'assène de coups successivement. 

Son acolyte qui s'était déplacé, vient sauter sur moi pour me forcer à  quitter sur sa copine.

 Barbara est obligé de venir la tirer et lui met une bonne gifle qui la fait basculer en arrière  et les deux se gère à côté.


Daysie : Aie ooo Laisse moi ooo. 

Sorcière !

Je la prends par son tissage et je tire dessus.

Elle crie de plus belle, elle essaie d'attrapper mes mains mais je me dégage violemment avant de recommencer à la gifler, quand soudain je sens quelqu'un m’enlever de dessus elle en me mettant sur le côté, je respire le chien ( respiration bruyante), je vais preter main forte à Barbie en les séparant aussi.


Steve (s'adressant a moi sur un ton calme et ferme) : Je t'ai dit de ne rien faire Mède !


Il tend le bras pour relever Daysie, qui vient s'accrocher sur lui en pleurant.


Daysie : Mon amour cette fille est sauvage, je passais avec ma copine et elle est venu me sauter dessus.


Barbara : Menteuse !


Steve (repoussant doucement) : Daysie, donne moi ton téléphone.


Elle (surprise) : Tu parles de quoi amour.. ?


Lui (perdant patience) : Je t'ai dit de ne plus jamais m'appeler comme ça, tu n'es pas ma mon amour, voici ma future [me prenant par le bras] c'est elle, Medelva, et tu le sais, ne m'oblige pas à me répéter.

Donne moi ton téléphone. 

Elle soulève sa robe et fait rentrer sa main dans le collant qu' elle a en dessous de sa robe et elle remet à Steve, qui le prend avec hésitation. 

Steve entre dans la galerie et suprimes ses photos à lui avant de lui remettre le téléphone.


Daysie (furieuse) : A Steve ! za dzam da bobo ana ?

Steve : Parce que tu trouves que j'abuse ?


Daysie : Oui ! Tu penses que tu vas aller ou avec la bilobe (autres ethnies que les fangs) là  Hein ?


Steve : Je vois que tu aimes te donner en spectacle ?


Daysie : Regarde comment elle m'a gonflé la lèvre ! Une sauvage comme Ça ! 

Après cest pour dire que nous les fangs somme sauvages.


Steve ( s'adressant à Barbie et moi) : On y va je n'aime pas les atroupements. 


Barbara et moi on ramasse nos sac et on suis Steve qui traverse la route.


Daysie (à sa copine) : partons ma co. 

Il ne sait pas ce qu'il rate.


La fille : C'est parce qu'il est venu séparer sinon on les frappait bien.


Un des lycéens : Huh ! On vous a bien tapé !


Tous : Huhhhhhhhh


Daysie : Ah Quittez là, bande de pouilleux !


Tous : Huhhhhhhhhhhhh la honte !!


La fille : imbéciles, Chiens vert !


Aux élèves de se marrer.

On s'embarque dans un taxi que Steve vient d'arreter direction marché banane. 

                                          ***

Quelques minutes plus tard au marché banane.

Steve descend et nous ouvre la portière arrière puis il remet l'argent aux chauffeur et on s'en va.

 Alban vient nous rejoindre car Barbie l'a appelé.


Alban : Bonjour la famille.

Steve et moi : Bonjour Alban !

Barbara : Bonjour bae !

Alban : Il faut trouver un endroit où on pourra être assit. 

Steve : Elle n'ont qu'à allé se changer et on va ensuite chez moi.

Les parents sont en déplacement.

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Medelva