Chapitre 11

   Les jours se sont suivis et cette fois ci ils ne se sont pas ressemblé. 

   Ça fait déjà deux semaines que je discute au téléphone avec Estelle. Nos messages sont portés sur tout et sur rien. On parle de nous, de nos familles. Elle est quand même réservée surtout quand on aborde certains sujets. Je respecte cela car tout le monde a sa vie privée Les moments que j’aime le plus c’est quand on passe des heures au téléphone la nuit. Je ne me lasse pas d’entendre sa voix. À chaque mot de sa part le suis envahie par une émotion forte. Je suis comme un bébé qui en voyant sa mère saute de joie et s’empresse d’aller vers elle. 

    Elle m’a dit être dans la faculté des lettres modernes mais malgré le fait qu’on soit sur le même campus on n’arrive pas à trouver un temps pour se voir. Nos programmes ne sont vraiment pas compatibles. Pire elle vit à Zanguera et moi à adamavõ Hum.. La distance.  En tout cas grâce à la technologie on reste ensemble à travers nos messages. 

   Aujourd’hui mercredi et je n’ai pas cours. Je suis donc à la maison devant mon pc à regarder des séries quand tout d’un coup mon phone sonna. L’écran affichait le nom d’Estelle. Je m’empresse de décrocher pour ne pas la faire attendre.

Moi : Allô Este

Estelle : slt max comment vas-tu ? 

Moi : je vais bien et toi ? 

Estelle : je vais bien aussi. 

Moi : alors on dit quoi ? 

Estelle : oh rien de beau. Je voulais juste te saluer et te demander une chose.

Moi : ah bon ?  Quelle chose ? 

Estelle : est-ce que tu peux venir chez moi ? J’ai bien envie de te revoir.

Moi : OK OK pas de problème ma belle. Dis moi juste quand.

Estelle : vendredi c’est bon ? 

Moi : oui pas de problème. Indique-moi juste chez toi 

  Après m’avoir indiqué chez elle, Elle me fait promettre de lui apporter un truc. Je ne sais pas trop quoi mais on verra. Elle raccrocha ensuite. Et moi pour une fois de plus je me suis mis à sauter de joie. Vraiment je commence à avoir cette fille dans la peau. J’ai hâte d’être à vendredi… 

À suivre…                                                                                                                                              By S. K. Ange