Chapitre 11 : Enfin chez soi

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 11 : C'est bon d'être chez soi.






*** Cécile ***





Un mois, ça fait un mois et quelques jours que je suis chez mes parents depuis la réunion chez nous vu que Chidia du voyager pour aller terminer cette histoire au Nigeria. Il est revenu depuis quelques jours avec Ik, Esther ainsi que son oncle et ils étaient sensés venir à la maison dès le lendemain mais papa n'était pas et c'est seulement aujourd'hui qu'il est rentré. Je sais qu'il a fait exprès mais bon, bref…

Ils sont là aujourd'hui et j'ai juste hâte que leur discussion termine et que papa me laisse rentrer chez moi. Je suis au couloir à écouter tout ce Qui se dit vu que je n'ai pas le droit d'y assister.

Quand la porte du couloir s'est ouverte j'ai reculé, c'est maman.


Maman : Oh Cécile, cesse de te comporter comme une petite fille et retourne dans ta chambre attendre tranquillement.


Moi : Mais j'en ai marre d'être là à attendre, je veux sortir.


Maman : Tu sais bien que tu dois attendre que ton père te donne la permission.


Moi ( boudant ) : Vous prenez tellement de temps.


Maman : Continues de bouder et même la beauté que tu as eu à faire pour ton mari ne va pas cacher la sale tête que tu auras.


Moi : Maman !!


Maman : Cécile.


Moi : Bon dis moi au moins si ça se passe bien ?


Maman : Non, ça se passe mal et tu n'iras nulle part.


Moi : Maman !!


Maman ( rigolant ) : Vas dans ta chambre.


J'y suis retournée en boudant, mon téléphone a sonné en même temps. Un message de Chidi…


Chidi : Et si je venais te trouver dans ta chambre.


Moi : Comment ferais tu ?


Chidi : Tu sais très bien que je peux y accéder.


Moi : Fais ça et ajoute deux mois à ma présence ici.


Chidi : Je n'oserais pas juste que je m'ennuie à les écouter Parler et surtout, j'ai envie de te voir.


Moi : Moi-même je m'ennuie ici. Ça se passe bien au moins ? Papa n'est pas trop sévère ?


Chidi : Non, ça va. D'ailleurs il vient d'envoyer ta mère te chercher.


Il n'avait pas tort parce que mama' a frappé à ma porte quelques secondes plus tard. On a rejoint les hommes au salon puis, une heure plus tard papa m'a dit d'aller récupérer mes affaires et que je rentre chez moi. Je n'ai pas caché ma joie, je suis fatiguée de reste ici. Pas fatiguée de rester avec mes parents, juste fatiguée de ne pas Être chez moi avec mon mari. 

Avant de rentrer à la maison et de déposer Ik et son once, Chidi nous a emmené dîner.


Moi : Alors, Igwe, ça se passe bien pour vous ici ?


Uncle Chukwu : Non, surtout pas… Je ne veux pas que tu m'appelle ainsi et encore moins que tu me vouvoie.


Moi : Désolée mon oncle, c'est l'habitude.


Uncle Chukwu : Laisses l'habitude loin quand je suis là.


Moi : D'accord.


Uncle Chukwu :  Maintenant que tout ça est fini, je suppose que vous êtes contents de vous retrouver ?


Chidi : Tu n'as pas idée 


Uncle Chukwu : C'est bien pour cela que dès demain nous, on retourne chez nous.


Moi : Déjà ? Mais c'est tôt.


Uncle Chukwu : On sait tous que après ça, vous avez besoin de vous retrouver donc on veut simplement vous laisser tranquille. Vous avez eu assez de tribulations et d'invités de la part de Chinedum.


Moi : Mais à peine je te vois, on n'a même pas eu le temps de passer du bon temps ensemble. 


Uncle Chukwu : Je reviendrai aussi vite que je serais parti mais cette fois-ci avec ta belle tante.


Moi : Je l'espère.


Uncle Chukwu : Tu n'as pas à supplier pour cela.


On a passé une bonne fin de soirée puis on les déposé à l'hôtel et on a continué chez nous. 

À peine j'ai mis pieds hors de la voiture qu'il s'est mis à l'embrasser déjà que dans la voiture il ne s'est pas empêché de laisser ses mains se balader sur moi .


Moi : Eeeh mais veux-tu me faire tomber ?


Chidi : Oui, dans mon lit.


Moi : On est très loin du lit là 


Chidi : Ce n'est pas grave, c'est notre concession tout ça donc même ici ça me va.


Moi : Tu fais quoi des employés ?


Il n'a pas répondu et m'a tiré jusque devant la porte en me plaquant contre elle avant de m'embrasser à nouveau.


Moi : Chidi ça te fait quoi d'attendre que l'on soit au moins dans la maison ?


Il m'a porté et a ouvert la porte pour qu'on entre.

La tranquilité que ressen tmon coeur actuellement… C'est bon d'être chez soi.


Moi : Comme la première fois que j'ai posé les pieds dans cette maison.


Chidi : On va reprendre tout ce qui s'est passé ce jour là à partir de ce moment. Tu t'en souviens ?


Moi : Comme si c'était hier, tu penses que…


Esther : Huumm humm.


Moi : Esther ? 


Esther : Bonsoir.


Chidi : J'avais oublié que tu étais… J'ai oublié de te dire qu'elle est venu avec nous 


Moi : Tu me repose à terre s'il te plaît ?


Chidi : Bien sûr. Donne moi ça ( prenant mes affaire ), je vais poser ça dans la chambre.


Moi : Okay.


Esther : Bonsoir Cécile..


Moi : Bonsoir. Tu es venu avec eux ou après eux ?


Esther : Nous sommes venus le même jour.


Moi : Ils ne m'ont pas dit que tu étais là.


Esther : Je leur ai demandé de ne rien te dire jusqu'à ce que je te vois 


Moi : Pourquoi ?


Esther : Parce que j'avais peur que tu ne veuilles pas de moi chez toi à nouveau.


Moi : Pourquoi ferai je donc ça ? Viens, qu'on s'asseye.


Esther : D'accord mais avant, j'aimerais qu'on passe à table. Quand il m'a dit que tu rentrerais aujourd'hui j'ai fais à manger pour vous, pour ton retour chez toi.


Chidi ( revenant ) : Ah mais avec tout ce qu'on a eu à manger déjà je ne pense pas que je pourra avaler autre chose 


Esther ( petite mine ) : Oh, vous avez déjà dîné.


Moi : Je veux bien passer à table avec toi. Chidi, tu peux juste nous tenir compagnie.


Je n'ai pas faim, je ne veux juste pas qu'elle soit triste du fait que l'on ait pas touché à ce qu'elle a fait pour nous. Je ne savais même pas qu'elle était là, pour une surprise s'en est une.

Quand j'ai vu la bonne sauce qu'elle a eu à faire , j'ai tout de suite fait de la place dans mon ventre.


Moi : Alors, dis moi, tu vas bien ?


Esther : Oui.


Moi : Je suppose que Chidi n'était pas à la maison avec toi chaque journée, tu ne t'es pas ennuyée toute seule  ?


Esther : Non.

 

Moi : Tu sais que tu pouvais m'écrire ausis.


Esther : Je sais.


Moi : Tu n'as pas à faire la mine fine ou à baisser la tête devant moi .


Esther : ...


Moi : Tu vas bien, tu es sûre ?



Esther : Oui, je suis juste gênée d'être assise en face de toi.


Moi : Pourquoi ? 


Esther : Si je suis venue ici avec eux c'est parce que Chidi m'a dit que je devais venir m'excuser auprès se toi et non… Je ne dis pas que je ne devais pas le faire juste que je ne savais pas comment.


Moi : Maintenant tu sais comment t'y prendre ?


Esther : Non.


Moi : Prends ton temps alors et saches que tu peux rester ici autant que tu voudras. Aussi, saches que je n'ai même pas besoin que tu t'excuse.


Esther : Je tiens à le faire.


Moi : Alors fais le quand tu seras prête.


Esther : Je suis prête, je ne sais juste pas quels mots utiliser.


Moi : J'accepte toute maladresse.


Elle a pris son temps mais elle a fini par dire ce qu'elle voulait me dire, avec honte mais elle l'a fait. On est resté au salon histoire de trainer un peu avec elle mais j'ai vite fait d'écourter ce moment à cause de Chidi qui s'impatientait.


Moi ( fermant la porte à clé ) : Tu n'as pas besoin de parler pour que je sache ce à quoi tu penses. Tu n'es vraiment pas patient.


Chidi ( me tirant vers lui ) : Je ne peux être patient quand ca te concerne, tu me prends la tête.


Moi : Huuum ! 


Chidi : Dis moi une chose…


Moi ( m'asseyant sur lui ) : Laquelle ?


Chidi : Tu ne vas pas au travail demain, n'est-ce pas ?


Moi ( passant mes mains autour de son cou ) : Evidemment que je travaille demain. 


Chidi : Cécile !!


Moi : Ah non, tu veux juste me faire rester à la maison.


Chidi : Tu ne penses pas qu'on en a besoin ?


Moi : Chidi, tu veux me faire rater une importante réunion demain.


Chidi : Tu ne peux pas la reporter ? J'ai fait pratiquement un mois sans ma femme, c'est normal si je demande… Non, si j'exige d epasser du temps avec elle. Aurais-je tort ?


Moi : Non.


Chidi : Voilà donc ne fais pas en sorte que je te supplie pour avoir du temps avec toi quand même. Ou bien, ne veux-tu pas passer du temps avec ton mari (passant sa main dans mes cheveux ) ?


Moi : Bien sûr que si, j'ai un manque atroce à combler. C'est juste que …


Chidi ( posant son doit sur ma bouche ) : Pas de mais qui tienne, apprécie le moment et tais toi.





*** Chinedum ***





*Un mois plus tard*





Je vis maintenant seule dans cette maison hormis les visites que Ik et Esther me rendent quelques fois. Depuis la décision que Chukwu a eu à prendre à mon égard je n'ai aucune nouvelle de  Chidi, il doit Être encore fâché contre moi. J'ai aussi envie d'être fâchée contre lui, du fait qu'il m'ait en quelque sorte emprisonnée chez moi mais la discussion que j'ai eu avec Chukwu le jour de la réunion m'a fait réfléchir.

Je ne veux pas faire du mal à mes enfants, je ne veux pas briser leur foyer. Peut-être que je m'y prends mal mais ce n'est vraiment pas ce que je veux. Comme toute mère, je veux le bonheur de mes enfants et ça me dérange qu'il y ait un qui soit à demi heureux même s'il dit l'être.

Bref ! Ils veulent tous que je le laisse, je vais le laisser. Ils savent où me trouver vu qu'ils ont décidé de me laisser seule on dirait une femme sans enfants.



C'est mercredi aujourd'hui, Ik et Esther sont là.


Moi : Chidi va bien ?


Ik : Il va bien.


Moi : Donc il ne peut plus aussi m'écrire ?


Ik : Maman donnes lui du temps.


Moi : Jusqu'à quand ? Même prendre de mes nouvelles il ne peut le faire ?


Esther : Tu es incorrigible Maman.


Moi : Humm, j'attends de te voir avec tes enfants.


Esther : Hummm 


Moi : Ça se passe bien chez fin frère ? Il ne faut pas L'Emmerder.


Esther : Tu penses vraiment que Ik est du genre qu'on emmerde ? Je suis en prison.


Ik : Tant mieux alors.


Moi : Ik , comment va ta femme ? Elle ne vient plus me voir ?


Ik : C'est moi qui interdit les sorties pour elle mais sinon, elle va bien.


Moi : Ah donc c'est arrivé au stade où tu interdis maintenant à ta femme de venir me voir.


Ik : Maman !!! Je te jure que pour déformer les mots, tu es la meilleure.


Moi : Je n'ai rien déformé.


Ik : Si tu le dis.


Un goût amer