Chapitre 11 : La moitié de tout
Write by Dalyanabil
Chapitre 11 : La moitié de tout
Ma’a
On vient de ramène Jamila mais le mauvais pressentiment que
j’ai depuis ce matin ne me quitte pas. Je ne cesse pas de regarde par-dessus
mon épaule parce que je sais avec une certitude quasi certaine que quelque
chose se trame. Comme quand vous avez l’impression que quelqu’un vous observe
mais vous avez beau chercher rien, nada. La seule chose qui me reste c’est
d’être sur mes gardes, à l’affût de la moindre anomalie.
Jamila
Depuis que je suis arrivé, on m’as installé dans la chambre
de Tariq et Ma’a m’a littéralement interdit de mettre un pied dehors. Si je ne
la connaissais pas un peu, si il n’y avait pas eu toutes ces conversations
entre nous je serais en train de l’accuse d’être une belle-mère difficile.
Mais je la connais, et c’est pour ça que je ressens l’inquiétude
qui l’anime sans connaitre son origine. Cette inquiétude je la ressens aussi,
je suis à fleur de peau le moindre son je me sens nerveuse et je sursaute à
chaque fois que quelqu’un ouvre la porte de ma chambre. Malgré cette sensation
de danger tellement omniprésent j’ai quand même remarqué le décor très
minimaliste de la chambre de mon mari.
Si je n’étais pas allez voir dans la penderie je ne saurais
même pas que c’est la sienne. C’est une grande pièce meuble d’un grand lit,
deux tables de chevets tous en acajou noir un canapé blanc avec une table basse
vitre trône au milieu de la pièce. Le sol est complètement recouvert d’un tapi
épais et moelleux blanc. Ce qui m’étonne d’ailleurs c’est qu’on ne l’ai pas enlève
pour l’événement pour éviter qu’il se salisse a moins que Tariq n’est déclaré
sa chambre comme indisponible.
Il y a une salle de bain attenante et les seules objets
personnels, les seuls éléments qui prouvent que quelqu’un occupe cette chambre
sont des affaires de toilettes et les vêtements dans le dressing. Plus
impersonnel que cette chambre tu meurs, on dirait une chambre d’hôtel comme
ceux décris dans les livres que je lis.
Dès que je suis arrivé et que Ma’a m’as mise dans cette
chambre je me suis glisse dans le lit en espérant que cette sensation de danger
disparaît mais non. Être dans le lit de Tariq est réconfortant ou c’est plus le
fait de savoir qu’il dort là de toute façon il a beau ne pas imprègne sa
chambre de manière visible, son odeur est partout. Cet oreille sens Tariq et
Tariq sens très très bon. Ce n’est pas une odeur de parfum en particulier, il y
a plus et ce plus lui est propre à lui.
- MA’AAAAAAAAAAAAA
C’est ce cri à glacé le sac qui me réveille, je ne sais pas
pourquoi mai je suis sûr que c’est Jamil. Je suis debout en un temps record.
- MA’Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Ya Allah il est en danger, alors ignorant l’ordre de Ma’a
je sors au salon, avec les bavardages et les chants personnes ne semble avoir
entendu Jamil crie. Tous autour de moi dansent, chantent, et ries et pourtant
je suis sûre quelqu’un à crie : un enfant. Je profite du fait que personne
ne fait attention à moi et que Ma’a n’est nulle part à l’horizon pour me faufile
dehors. Le soleil s’est couché, il commence déjà à faire sombre, je lève les
yeux aux ciel juste pour constate que j’ai dormir bien plus longtemps que je ne
le pensais car il doit être 18h00 et le muezzin ne vas pas tardé à appeler la prière.
Je regarde à gauche et à droite et personne ne fait
attention à moi. J’ai toujours mes habits de fête mais j’ai rajoute par-dessus un
grand-voile noir. La chambre de Tariq est situé vers la gauche au fond et les
cris étaient très proche donc je dois allez derrière la maison.
Mon cœur bat à la chamade, cette sensation de danger à
augmenter je dirais même qu’elle est à son paroxysme. J’ai une chair de poule
monstre et je sue à grosse goutte malgré la légère brise du soir. Je me dirige
d’un pas presse derrière la maison en attrapant un bouloir au passage je
pourrais me trompé et je ne voudrais pas passé pour une folle. Je veux dire il
semble que personne n’ai rien entendu.
Une fois derrière, je constate que il y a des vestiges de
feu de bois un peu partout des feux de
bois qui ont dû servi à la cuisson des différents mets pour le mariage mais l’endroit
est maintenant désert. Le vent souffle fort et soulève de la poussière mélange
de cendre ce qui me fait larmoyé.
- (d’une
toute petite voix) il y a quelqu’un ??
- …
- (me rendant
compte que personne ne peux m’entendre, d’ailleurs j’ai du mal à m’entendre moi-même
je me racle la gorge et répété ma question un peu plus fort) IL Y A QUELQU’UN ??
Personne, on dirait que il y a pas âme qui vive ici, je me
tourne et m’apprête à retourner vers les gens mais je cogne à un immense torse.
- Dés…
(je n’ai pas le temps de terminé que je sens que ma tête presse contre un tissu
qui sens presque aussi fort que l’antiseptique j’essaie de proteste mais mes
mains ne suivent et je m’écroule la dernière chose que j’entends avant le noir
totale c’est la haine, des yeux remplis de tellement de haine qu’elle doit
consumé l’air autour de cette personne).
Tariq
Ça fait des heures que j’essaie de me retrouve seule avec
Jamila, pas parce que dans quelques jours je serais partis mais parce j’aime
être en sa compagnie. Je dois constamment me rappelle qu’elle a 15 ans et que c’est
à peine une ado.
Jamila fait partis de cette catégorie de personne qui n’as pas
de filtre. Elle prend toujours son temps avant de parler, chaque mot qu’elle
dit, chaque phrase est réfléchie non pas pour dissimulé la vérité ou la
camoufle mais pour mieux l’exprimer et ce qu’elle soit plaisante ou non.
Aujourd’hui quand j’ai eu peur qu’elle ait changé d’avis,
elle l’as remarqué j’en suis sûr et pour me rassurer elle a plaisant sur sa
dot. Cette fille parce que malgré sa maturité reste une jeune femme de 15 ans m’intrigue
et ça ne serais pas exagère que de dire que je me plais beaucoup en sa compagnie.
On vient de finir la prière de magrib et je pourrais attendre après le diner
pour lui parler mais j’ai besoin de savoir comment elle vas si elle n’as besoin
de rien je sais que Ma’a et Zenabou sont très occupées avec les invités et que
dans ma chambre il y a sûrement tout mais elle est plus livres alors je dois la
voir. Et de plus est-ce que j’ai besoin d’excuses pour la voir :c’est ma
femme si !?
- Jamila….
(je m’attendais à la trouve dans le lit endormir ou en train de finir la
prière)
Je parcours la pièce du regard mais on dirais qu’elle n’ait
nulle part, je suis pourtant sûr que Ma’a m’as dit qu’elle était ici et que la
dernière fois qu’elle était passé elle dormait. Sur la table basse vitre il y a
un plateau avec une bouteille de jus d’ananas, un verre et un plat recouvert
rien n’a été touché.
- Jamila….
(elle doit être dans la salle bain, mais personne ne réponds.)
Je suis allez jeter un coup d’œil dans la salle de bain
mais rien. Et là sans que je ne sache quoi je me sens frénétique. Elle ne serais
pas sortir sans prévenir surtout pas si Ma’a le lui as interdit sur le même
moment je l’entends des cris avant de me précipiter dehors.
Yaya entre au salon portant Jamil dans ses bras. Ma’a le
suis de très avec Zenabou (la femme de Yaya et ma fille) et Aicha.
Tariq : que s’est-il passé ?
Yaya : ça va, c’est plus de peur que de mal
Ma’a : il y avait un serpent dans l’arrière cours
Aicha ma fille : Tata (elle regarde la femme de Yaya)
l’as tué
Tariq : (mon regard passe de Zenab à Aicha pour finir
sur la femme de Yaya) Heinnnn
Yaya : (en colère) Tu vu le genre de bête risque qu’elle
prends
Aicha. Y : j’ai juste agi en plus je suis une fille du
village ce n’est pas le premier serpent que je tué
Yaya :… sthuipsssss (si je n’étais pas aussi angoissé
l’entendre sthipé sa femme me ferait sûrement être mort de rire.)
Ma’ a à rassurer les gens et on s’est tous dirigés vers ma
chambre car c’est la seule piéce de la maison qui soit ne soit pas occupées par
les invités.
- Tariq :
(vers Zenabou) et Jamila ?
- Zenabou :
elle est dans ta chambre
- Tariq :
non elle n’y est pas
- Ma’a :
(qui vient de nous rejoindre) comment ça ?
On entre tous dans la pièce et comme au ralenti je vois Ma’a
et Zenabou fouillé la chambre sans aucun résultat. Yaya à poser Jamil sur le
lit et je me suis assuré qu’il allait bien. Il s’est vite endormi.
- Aicha :
(tire sur la main de Zenabou) elle était dehors
On s’est tous tournés vers elle.
Ma’a : quand ??
Aicha :…
Tariq : (je m’accroupie devant elle) ma puce (quand
elle me regarde dans les yeux) raconte-moi ce que tu as vu
Aicha : (d’une voix effrayée) quand Jamil fuyait le
serpent je l’ai vu partir avec un grand monsieur
Tariq : (Ma’a et Zenab étouffes un cri) elle t’as parlé ??
elle t’as vu ??
Aicha : (secous la tête pour dire que non) on aurais
dit qu’elle était malade
Tariq : (avec un souffle) Pourquoi ?
Aicha : sa tête dan- (elle est hésitante) dansait
J’ai bondi sur mes pieds et c’est au pas de courses que j’ai
rejoint la cours je n’ai pas à aller vers la personne que je soupçonne car elle
vient à moi. L’air est comme suspendu, on est assez loin de la foule pour
parler sans être entendu. Yaya nous rejoint assez vite.
- Tu as
perdu quelque chose ?
- Où
est-elle ? (j’ai parlé très lentement mais la seule chose qui me retient
de lui bondi dessus c’est les bras de Yaya)
- Yaya :
je ne sais pas à quoi tu joues mais tu ferais mieux de lui fournis une réponse
(il marque une pause) sinon ce n’est pas lui qui vas te botté les fesses mais
moi
- (souriant,
mais un sourire mauvais) sthk sthk quoi vous voulez répéter l’exploit d’il y a
trois ans, (voix froide) parce que continués à gesticulé comme ça et même son
corps vous n’allez pas retrouvé
- Tariq :
(j’ai de la bile qui me monte dans la bouche mon dieu Jamila, je ferme les yeux
et inspire profondément) qu’est-ce que tu veux ?
- Voilà
que tu commences à parler, surtout que les gens commence à nous regarder. Tu n’as
pas envie de faire un scandale le jour de ton mariage n’est-ce pas ?
surtout que ça seras ta parole contre la mienne (avec un sourire mauvais) les
miens n’avons rien fait « publiquement » du moins contre ce mariage
- Yaya :
tu n’es qu’une salle merde
- Tariq :
PARLE
- Je
veux la moitié de tout (il marque une pause) l’argent, les compagnies, les propriétés
TOUT
- Tariq :…
- Yaya :….
- On est
les deux seuls hommes de cette famille et qui plus est je suis l’aîné alors je
veux ce qui me reviens de droit la moitié de tout
- Tariq :
ok il me faudra quelques jours
- Arouna :
Non j’ai l’impression que je n’ai pas été assez clair, si d’ici demain après la
prière du Fajr je n’ai pas les documents nécessaires en ma possession je
commencerai à perdre patience et si je perds patience tu ne la récupéreras pas entière
- Tariq :
(j’essaie de lui en colle une mais Yaya me retiens)…
- Arouna :
comporte toi p’tit frère tu es en public et de plus la femme de mon frère c’est
aussi la mienne non ? tu as douze heures.