Chapitre 11 : Mes belles-soeurs
Write by deli
*Point de vue de Miranda*
C’est toute fatiguée qu’on est arrivée au domicile de tonton Victor, ces derniers temps on travaille beaucoup, je ne sais même pas comment je me suis retrouvée entrainée dans cette histoire, Andrew et Syna m’ont bien mit dans leur liste d’employé et pas n’importe quel hein, directrice du service marketing donc je devais m’occuper du recrutement de personnes compétentes pour les autres poste de mon service mais les tricheurs ont profité de moi car après avoir trouvé les gens dont j’avais besoin ils m’ont encore envoyé dans un autre service, donc je me suis retrouvé à trier les CV comme eux pff. Je vous assure que ce n’est pas facile mais bon on a commencé à lancer nos activités car on a déjà recruté un bon nombre de personnes, mais les candidatures restent ouvertes car il y’a pleins de postes vacants (si vous connaissez des intéressé), si ça traine autant c’est parce que nous ne voulons que les meilleurs comme tout le monde, et nous contrairement aux autres, on donne une chance à la jeunesse car c’est l’avenir de demain.
Les locaux sur Port-Gentil sont prêts donc syna ira s’installer là-bas bientôt, j’ai envie que le temps passe lentement pour que ce moment n’arrive jamais mais malheureusement c’est inévitable, je devrais m’y faire d’autant plus que bientôt j’irai vivre chez mon futur mari, on a pas encore pu fixer de date à cause du trop-plein de boulot, j’ai déjà parlé à mon père (car il suffit juste que je sois marié à la coutume à Andrew pour qu’on puisse vivre ensemble), ça n’a pas du tout été agréable, heureusement que Syna était là pour me soutenir
*flashback*
On vient de rentrer dans la concession de mon père, ça a changé ici, depuis que tantine chrine était venue me chercher, c’est la première fois que j’y remets les pieds, la maison a prit un coup de vieux, la peinture montre qu’elle date d’une éternité, j’ai peur mais syna me tient par la main pour m’encourager, il y’a une femme assise devant la porte de la maison, elle ne nous a pas remarquée car elle est occupée avec les légumes qu’elle découpe, de loin je ne l’ai pas reconnue mais en me rapprochant j’ai bien vu que c’était ma marâtre, cette femme qui autrefois me faisait peur était devenue si amochée, elle avait perdue beaucoup de poids et son visage n’incitait plus la peur.
Lorsqu’elle nous a vous, elle nous a mal regardé d’abord (il y’a des choses qui ne changent pas), puis elle s’est redressé
Ma marâtre (sur ses gardes) : oui je peux vous aider
Même sa voix avait changé, apparemment elle ne m’a pas reconnue, je restais plantée là, incapable dire un mot alors syna prit la parole
Syna : bonsoir madame heu nous heu nous cherchons mon
Avant même qu’elle ne termine sa phrase on a entendu des coups de klaxon devant le portail de la concession, le gardien est sorti de je ne sais où et est allé ouvrir, une voiture a fait son entrée et derrière le volant c’était mon père. J’étais tétanisé parce que je ne savais pas comment il allait réagir, il est descendu de son véhicule et s’est rapproché de nous, il ne m’a pas aussi reconnue
Papa : bonsoir
Ma marâtre (le regardant mal) : hum
Ils doivent encore être en problème, de toute façon ça ne manquait jamais entre eux quand je restais ici
Papa nous a regardé en souriant puis son sourire a disparu petit à petit lorsque nos regards se sont croisés, il venait de me reconnaitre, j’ai cru déceler de la tristesse dans son regard
Papa (la voix tremblante) : Mi…Mi…Miranda
Ma belle-mère a laissé tomber son couteau en se levant, elle a fait mine de bien m’observer puis elle aussi me reconnu
Ma marâtre (mentant de pleurer pff) : eh mon enfant est revenue ooh sniff ha ma fille est là ho sniff ma fille eh seigneur sniff
Papa : ve..nez rentrez
Je n’ai pas accordé un seul regard à cette comédienne et ses larmes de crocodiles. En rentrant j’eu du mal à reconnaitre la maison mais bon on ne va pas s’attarder sur la décoration, on a prit place au salon et papa s’est assis en face de nous
Ma marâtre : vous voulez boire quelque chose mes filles ?
Syna : non merci madame
Ma marâtre (s’asseyant en souriant) : d’accord
Je n’arrivais pas à parler, j’avais la tête baissée, je me sentais mal à l’aise et pas à ma place mais je suis là pour drew aussi donc je dois rester forte, j’ai serré la main de syna et elle a sue que je ne voulais pas parler donc elle a prit la parole
Syna : heu monsieur en fait si nous sommes ici aujourd’hui c’est
Papa (la coupant) : tu ne sais plus parler Miranda
Ça m’a fait tout drôle de l’entendre prononcer mon prénom, ça me remémorait à quel point il ne m’a jamais aimé, toute les souffrances que j’ai endurée sous ses yeux, quel père ! Du coup je me suis dit qu’il ne mérite même pas que je sois dans un tel état, je me suis ressaisi et je l’ai regardé droit dans les yeux comme pour dire que maintenant tu n’es plus rien pour moi
Moi : j’ai envie de me marier, mais le mariage coutumier doit nécessairement se faire chez le père de la fille, c’est pour ça que je suis là, je veux savoir comment faire
Vous aurez vu la figure radieuse de ma marâtre à l’annonce de cette nouvelle, elle avait l’air aux anges hein, je suis sure qu’elle pense déjà à l’argent mais hum elle ne sait pas ce que je prépare.
Ma marâtre (heureuse se tapant la poitrine) : he ma fille ho, ma fille va se marier hoo
Comme quoi le ridicule ne tue pas hein
Papa : il faut d’abord que je rencontre ton copain, je dois avoir une conversation avec lui
La bonne blague
Moi : pourquoi ?
Papa : je suis ton père et je
Moi (le coupant) : tu n’es pas mon père mais plutôt mon géniteur (syna m’a fait les gros yeux en pressant sur ma main mais niet je ne vais pas me taire), tu n’as absolument rien à dire à propos de mon mariage, si je suis là ce n’est même pas pour te demander ton avis non non, je suis juste là pour que tu me donne la démarche à suivre, si ça ne tenait qu’à moi c’est tantine chrine qui s’en serai occupé mais comme je n’ai pas le choix je suis là
Papa (fâché ou vexé lui-même il sait) : je ne te permets pas de me parler de la sorte, je n’accepterai pas de manque de respect dans ma propre maison, si tu ne te sens pas capable de me respecter tu te lèves et tu sors tout de suite et ton mariage tu peux lui dire adieu
Moi : mais ce mariage il aura lieu avec ou sans toi, pour moi le mariage coutumier ne représente rien je peux très bien m’en passer, mon mari est américain (les yeux de ma marâtre se sont grand ouvert) donc un tour à la mairie nous suffira, je voulais juste bien faire les choses, on y va syna (me levant)
Ma marâtre : mais non assied toi Miranda, toi aussi tu ne peux pas mieux parler à l’enfant (à mon père), elle vient te parler de son mariage et tu lui parle mal tchuips, ne t’inquiète pas maman ton mariage aura lieu, papa va parler avec ses frères dans la semaine et il te fera signe laisse-moi ton numéro
Je n’ai même pas pipé un seul mot, à elle je n’ai absolument rien à dire, j’ai juste sorti ma carte et je l’ai posé sur la table, je me suis levée et syna a fait pareille, j’ai lancé un rapide bonne soirée et on est partie
*Fin du flashback*
Aussi ces derniers temps c’est tendu entre tantine chrine et syna à cause de l’histoire du père de Nathan, sysy s’est encore fâché contre moi parce que j’ai révélé son identité à tantine chrine, mais si elle avait été à ma place ce jour-là, elle n’aurait pas tenu le même discours.
*Point de vue de syna*
Lorsqu’on est arrivé, il y’avait deux nouveaux visages donc maman nous a fait signe de nous rapprocher pour nous présenter
Maman : Christian, Elia je vous présente Syna et Miranda mes deux grandes filles et les filles c’est Christian, le deuxième fils de Victor et Elia sa petite-amie
On s’est fait les bises à tour de rôle. Cette fille pouah elle est gâtée de partout c’est quoi cette combine, non seulement elle est jolie mais en plus elle a de belles formes je n’ai pas pu faire autrement que le lui dire
Moi : ah je suis jalouse là, tu es vraiment gâtée hein
Elia (riant) : merci mais ce n’est pas comme si tu es en reste non plus
Moi : lol laisse la flatterie dans mon cas-là mieux tu ne dis rien, mais sinon tu es très jolie et tes courbes son superbes
Elia (souriant) : merci mais comme je le disais toi aussi tu es très jolie
Moi (souriant) : c’est gentil
Maman : c’est quoi votre programme ?
Miranda : on rentre, on est juste passé prendre Nathan
Moi (à Hermione) : stp ma puce va me prendre son sac
Mon fils va à la crèche, il est en classe de 5ans, c’est un grand garçon. Je l’ai inscrit dans une école anglophone au moins comme ça, il peut parler anglais à l’école. C’est vrai qu’il comprend et parle le français mais le pauvre chéri est plus habitué à l’anglais mais il fait beaucoup d’efforts, c’est un prince mon fils. Lorsqu’on va s’installer sur Port-Gentil je vais essayer de lui avoir une place dans une autre école anglophone si possible, je ne veux pas qu’il soit en retard à l’école.
Maman : Miranda tu as pu l’avoir ?
Vous voyez comment elle me cherche les problèmes non ? Ma mère me saoule au plus haut point ces derniers temps, je trouve qu’elle abuse de sa position de mère. Elle ne veut pas comprendre que je n’ai pas envie de parler de Nathan à Yawi, c’est mon choix et je l’assume mais elle ne comprend pas pff du coup, là elle demande à Miranda, à qui elle a donné la mission de rentrer en contact avec yawi si elle a pu le joindre
Miranda (évitant mon regard) : non pas encore
Maman (soupirant) : okay, n’oublie pas qu’on le fait pour le petit, ne te sens pas coupable chérie
Au même moment Hermione est arrivé avec le sac de nana
Moi (le prenant) : merci ma puce, bon on s’en va nous
Miranda : désolé Christian et Elia mais aujourd’hui on a eu trop de boulot mais on peut se faire un truc le week-end si vous êtes libres ?
Elia (toute contente) : bonne idée, je pourrai emmener mon frère pour vous le présenter aussi
Miranda (souriant) : ça marche, à demain alors
Elia (sortant son téléphone en le donnant à Miranda) : enregistre vos Numéros pour qu’on puisse garder le contact
Après que mira ait enregistré nos numéros, nous avons prit congé de tout le monde
*Point de vue d’Elia*
Yawi : non je dois voir Camille
Moi : pff tu rates quelque chose de vraiment génial
Yawi : et qu’est ce que je rate de si génial
Moi : la rencontre avec l’amour de ta vie, toi-même
Yawi : lol je suis déjà avec quelqu’un
Moi : pff
Yawi (soulevant un sourcil) : quoi ?
Moi : ta Camille là elle ne m’inspire pas du tout confiance mais bon c’est ton choix han
Yawi (souriant) : il faut que j’y aille la folle sinon je vais faire attendre Camille
Il est sorti et moi je me suis apprêtée pour retrouver mes belles sœurs. Miranda m’a envoyée le lieu de notre rencontre par message, donc j’attends Christian qui a ma voiture pour qu’on y aille, il doit passer me prendre.
*Point de vue de Yawi*
J’ai préféré laisser Elia parce qu’à chaque fois qu’on parle de Camille elle me répète la même chose, c’est pas une bonne fille, trop sournoise, elle ne me mérite pas et pleins d’autres choses en plus, maintenant elle veut me brancher avec l’une de ses belles sœurs lol, je suis encore capable de me trouver une copine tout seul, elle est complètement folle cette fille, mais bon je l’aime comme ça.
Oui je l’aime beaucoup cette fille, elle et tellement facile à vivre, gentille et attentionnée que c’est carrément impossible de ne pas s’entendre avec elle. Je trouve juste qu’elle juge Camille un peu trop vite, le problème c’est qu’elles ont eu un mauvais départ du coup il y’a des tensions entre elles malheureusement mais je crois qu’elles peuvent mieux s’entendre et je compte y remédier.
Je viens de garer devant le restaurant où je dois retrouver Camille, lorsque je rentre, je la cherche du regard et je la vois assise sur une table au fond de la salle donc, je me dirige vers elle et prend place en face d’elle après lui avoir fait des bises.
Moi (souriant) : tu vas bien Cam ?
Camille (petit sourire) : oui et toi ?
Moi : je vais bien
La serveuse (souriant) : bonjour monsieur et dame je vous sers quelque chose ?
Moi : heu oui un mojito pour moi et un cocktail de fruit non alcoolisé pour la demoiselle (je connais tous ses gouts).
La serveuse (notant) : je vous apporte ça tout de suite (s’en allant).
Camille (souriant): tu connais bien mes goûts
Moi : tu es ma copine, c’est bien normale que je te connaisse (je place mes cartes doucement car le but de cette rencontre c’est pour nous réconcilier)
Elle (sourire en coin) : heureuse de constater que tu me considère toujours comme tel
Moi : je ne comprends même pas pourquoi tu as douté de ça
Camille : peut-être parce que depuis quelques temps tu
La serveuse (déposant les verres) : voilà pour vous
Moi (souriant) : merci
Elle nous a laissé et Camille a continuée son monologue
Camille : ces derniers temps j’ai l’impression d’être le dernier nom sur la liste de tes priorités, tu ne m’accorde aucune importance, surtout depuis que tu passes tout ton temps avec ta sœur
Moi : je ne vois pas ce qu’elle vient faire dans cette conversation
Camille : mais tous nos problèmes ont débutés depuis ma rencontre avec elle, elle m’a clairement montré qu’elle ne m’aime pas et qu’elle ne me veut pas près de toi, à la limite je me sens frustré par sa présence
Moi : mais c’est ma sœur camille, tu ne peux quand même pas me demander de choisir ou de m’éloigner d’elle à cause de toi non ?
Camille : je sais pas, j’en sais rien, elle fait tout pour mettre de la tension entre nous et
Moi (la coupant) : et rien. Elia est ma petite sœur, elle peut donner son ressentiment sur ma relation mais cela n’interfère en rien dans celle-ci, je ne suis pas un enfant pour qu’elle prenne des décisions à ma place
Camille : même Miranda que tu considères comme ta sœur et que tu aimes comme tel, n’a jamais rien dit sur notre couple mais tu ne lui parle plus et ça n’a pas l’air de te déranger non alors tu peux très bien prendre certaines distance avec cette Elia et lui imposer ses limites quant à notre relation. Je veux juste que les choses s’arrangent entre nous chéri (posant sa main sur la mienne)
Elle a complètement raison, ça fait des mois que je n’ai pas parlé à Miranda et je n’en connais même pas la cause, elle a commencé à s’éloigner de moi elle-même et je n’ai rien fait. Je ne sais même pas comment elle va, si elle a un problème ou pas, quel genre de frère pitoyable je suis.
Voyant que je ne réponds pas Camille a continuée
Camille : en plus tu m’avais dit que tu viendrai rencontrer ma famille et tu ne l’as toujours pas fait. J’ai envie de te voir plus souvent, qu’on passe plus de temps ensemble, pouvoir venir chez toi, passer mes nuits à tes côtés, tu me manque chéri, je ne te manque donc pas ?
Moi (ma passant la main sur le visage) : bien sûr que tu me manques, mais c’est compliqué ces derniers temps, j’ai tellement de boulot et pas assez de temps
Camille : non c’est juste parce que tu n’en a pas envie, tu cherches tout le temps des raisons quand il s’agit de ce sujet
Moi : c’est pas ça Cam
Camille : alors c’est quoi ?
Moi : je te l’ai dit, le temps, mais je passerai quand j’en aurai, ce n’est pas la peine de me mettre la pression (me braquant)
Camille (soupire) : okay
On a parlé encore un moment, on a arrangé nos problèmes puis on est allé chez moi pour correctement célébrer ça (suivez mon regard).