Chapitre 12
Write by La Vie d'Ielle
Chapitre 12
>>> Inspecteur Léo
Moi : Le monsieur qui était là fait partie des peosnnes qui font ami-ami avec votre mari ?
Elle hoche simplement la tête.
Je savais qu'il ne m'inspirait pas confiance sans réellement savoir pourquoi mais je pense que là, j'ai la réponse. Je comprends pourquoi il tenait tant à me faire partir et je pense que je dois le suivre, peut-être il me mènera à ce barbare de mari.
Moi : Ce n'est pas possible ça… Comment des policiers peuvent faire ça ? Kimberley écoutez, j'ai vraiment besoin que vous me donnez les noms de toutes les personnes vers qui Vous avez crié à l'aide… Je veux savoir tout ce qui s'est passé, tout ce que vous avez subi. Vous avez besoin de protection ? Alors dites moi et croyez moi, je ne suis pas une rapace. Je ferai tout ce que je peux pour vous aider.
Kimberley : Qu'est-ce qui me fait dire que vous êtes du bon côté ?
Moi : J'aurais pu rentrer chez moi tout à l'heure mais je ne l'ai pas fait, je suis revenu parce que quelque chose m'a poussé à le faire. Kimberley je n'ai rien de palpables, certes, pour vous prouver que je ne suis pas un policier véreux et que je veux réellement vous aider.. Je n'ai rien pour vous le prouver de suite mais je peux vous le prouver de façon successive. Vous avez peur et c'est normal mais faites moi confiance, je vous prie. Vous voulez bien ?
Kimberley : Que voulez-vous que je vous dise ?
Moi : Tout, tout ce qu'il faut savoir sur votre mari.
Kimberley : Après vous partirez et votre collègue reviendra.
Moi : Attendez moi un instant.
Je sors de sa chambre et vais faire un tour dans les couloirs histoire de repérer s'il y'a des gens.
Je suis revenu dans la chambre quelques minutes plus tard, je lui enlève tout ce qui la retient sur ce lit.
Kimberley : Que faites vous ?
Moi : Vous voulez que je prouve ma bonne foi, n'est-ce pas ? Je commence par là ( la portant ).
Kimberley : Mais qu'est-ce que…
Moi : Faites moi confiance.
Je la porte et emprunte une sortie de secours pour sortir du bâtiment sans qu'on ait à nous voir.
Quand suis sorti de sa chambre c'était sans savoir ce que je voulais faire mais cette idée m'est venu j'avais donc rapproché mon véhicule.
Kimberley : Où m'emmenez vous ?
Moi : Chez moi.
Sans plus rien ajouter je démarre et fonce pour chez moi. Arrivés à la maison je l'installe dans le salon.
Kimberley : Pourquoi suis-je ici ?
Moi : Je veux que vous allez confiance en moi et si pour cela je dois vous kidnapper pour vous prendre sous mon aile et veiller moi-même sur vous, je le ferai.
Kimberley : …
Moi : Mon collègue est ami à votre mari, vous laisser là-bas était vous laisser entre les mains de votre mari… à moins que vous souhaitez rentrer chez vous ?
Kimberley : …
Moi : Je ne sais pas ce que vous vivez dans votre foyer mais je suis prêt à vous aider, quitte à mettre ce pourquoi je suis ici de côté pour quelques instants. Pour vous aider j'ai aussi besoin de votre aide… Si vous avez du mal à me parler, je peux faire venir quelqu'un pour ça… une amie qui se charge de ce genre de cas. Ça vous vous aiderait ?
Kimberley : …
Moi : Vous n'êtes pas obligée de me parler maintenant… Vous resterez dans ma maison jusqu'à ce que je trouve un autre endroit pour vous loger à l'abri de tous ( me levant ) … Vous devez vous reposer.
Je fais ce qu'il faut pour qu'elle se sente à l'aise.
Je l'ai installé dans ma chambre, je vais dormir dans le salon puisque c'est dans un studio que je vis.
Le lendemain je suis allé du bureau très tôt et j'ai trouvé Linus dans une tourmente terrible à la recherche de Kimberley. Évidemment que je ne sais pas où elle est, on a quitté l'hôpital en même temps donc je n'ai rien d'autre à lui dire.
Linus : Il faut donc qu'on lance un avis de recherche pour la retrouver.
Moi : Je ne pense pas que ça soit une bonne chose.
Linus : Comment ça ?
Moi : Après ça, je pense bien que notre devoir est de la mettre en sécurité… l'éloigner de son époux.
Linus : Exactement.
Moi : Dans ce cas, si on publie l'avis de recherche il va lui aussi la rechercher. Il va certainement la retrouver et que lui fera-t-il ? Elle est certainement allée se cacher , on va la chercher en interne sans divulguer cetee information.
Linus : Vous avez raison.
Moi : Commençons par les endroits qu'elle a l'habitude de fréquenter.
Linus : Comment y arriveront nous ?
Moi : Ce n'est pas pour rien que vous êtes policiers ( m'en allant ).
J'ai quitté le boulot pour la maison.
J'ai retrouvé Kimberley où je l'ai laissé.
Normal… Elle ne peut pratiquement pas se déplacer seule.
On va sur la base de la confiance donc je lui ai dit tout ce qui s'est passé au bureau.
Kimberley : Et s'il apprenne que c'est chez vous que je suis ?
Moi : J'ai pris la responsabilité de vous protéger et vous éloigner de votre mari, lâchez prise et laissez moi faire. Voulez-vous ?
Elle détourne son regard du mien.
Kimberley : Il me bat…
Je prends place.
Kimberley ( regardant droit devant elle ) : A chaque fois qu'il en a envie, il me bat. Pas seulement par colère, pas par ma faute mais parce qu'il en a simplement envie. Ça lui fait plaisir de me faire du mal je pense… Il abuse de moi aussi, on est certes marié mais il abuse aussi brutalement qu'il le veut. J'ai été enceinte vous savez ? Je ne sais plus à combien de reprises parce que à chaque fois il me forçait à me faire avorter ou il lui suffisait de me battre pour que quelques minutes plus tard je me retrouve en sang sur la moquette.
Moi : Comment il…
Kimberley ( la voix tremblante ) : Vous savez ce qu'il a eu à faire de pire ? Une façon de me détruire totalement ? Il m'a vendu pour une nuit à son chef parce qu'il lui fallait faire un apport pour acquérir totalement cette entreprise. Il y'a des apporte en nature n'est-ce pas ? C'était moi son apport en nature… J'ai été attachée à un lit parce que je m'y opposais mais quel a été le résultat ? J'ai été abusée à convenance.
Moi : Pourquoi n'êtes vous pas parti ?
Kimberley : Parce qu'il me menaçait de faire du mal à mes sœurs, parce qu'il a bloqué tous nos papiers et qu'il a toujours surveillé nos moindres faits et gestes. Où aurais-je pu aller ? Comment ? On ne sait pas à qui faire confiance dehors donc j'ai préféré me faire et supporter dans le silence.
Moi : C'est horrible ce que vous avez vécu.
Kimberley : Avez-vous déjà été mis du pied du mur de sorte que vous n'ayez pas de choix ? Vous n'avez pas idée de ce que vous êtes capable de faire ou de supporter dans ce genre de cas.
C'est cruel, cet homme est malade.
Qui peut ainsi traiter sa femme ?
Qu'importe la raison, personne ne mérite pareil traitement et surtout pas venant de la personne qu'on aime.
Moi : Vos soeurs, je ne sais pas où elles sont. J'ai fait des recherches, école, amis… je ne sais où elles sont. Vous pensez qu'il a pu les emmener avec lui ?
Kimberley : Non.
Moi : Vous où elles sont ?
Kimberley : En sécurité, elles sont en sécurité.
Moi : Où ?
Kimberley : Pourrais-je avoir votre téléphone pour appeler s'il vous plaît ?
>>> Julie
Les filles sont bien arrivés.
Je les ai installé quoi que je les sens un peu inquiètes et c'est normal d'ailleurs. Après tout ce que Kimberley a eu à me dire, il faut être fou ou folle pour ne pas s'inquiéter pour elle. L'homme avec qui elle a vécu ça ce n'est pas un homme, c'est un monstre. Je conçois mal que l'homme que tu as épousé de traite de la sorte pour je ne sais quelle raison, c'est vampirique que d'être heureux de voir quelqu'un souffrir dans la douleur. C'est une femme forte, à sa place je serais certainement morte. Elle a été obligée de tenir non pas seulement pour elle mais surtout pour ses sœurs.
Moi : Léa tu manges s'il te plaît ?
Léa : Non, je veux aller chez Kim.
Moi : Fais un effort je t'en prie.
Léa : Non, je ne veux pas !!
Moi : Reine tu peux m'aider là ?
Elle quitte son fauteuil et vient nous retrouver.
Reine : Léa il faut que tu manges.
Moi : Mais pourquoi c'est elle qui me fait manger ? Kim est où ?
Reine : Kim travaille Léa. Elle travaille pour t'acheter de beaux jouets.
Léa : Mais après ?
Reine : Oui.
Léa : Le soir ?
Reine : Non.
Léa : Demain ?
Reine : Elle viendra, laisse-la d'abord terminer et elle viendra. Pour l'instant, je dois manger pour que elle te trouve bien portante.
Léa : Dehan aussi travaille ?
Reine ( après quelques secondes à la regarder ) : Oui, tous les deux travaillent et c'est pour cela qu'on nous a envoyé chez Julie. Elle va juste nous garder quelques temps puis Kim viendra nous chercher. D'accord ?
Léa : D'accord.
[ Sonnerie de téléphone ]
Je les laisse et vais répondre, je ne connais pas ce numéro.
Moi : ...
... : Julie ? C'est Kim.
Moi : Ah Kim !!!
On dirait que j'ai crié parce que les filles ont quitté la table pour se retrouver autour de moi.
Léa : Je veux parler à Kim.
Reine : Tu peux me la passer s'il te plaît ?
Julie : Attendez les filles !!!! Kim ?
Kim : Donne leur le téléphone, mets sur haut parleur.
Ce que je fais.
Kim : Les filles ?
Léa : Kim ! Kim ! Kim !
Kim : Oui la plus belle.
Léa : Tu es où ? Je t'attends.
Reine : Je t'ai pourtant dit qu'elle travaille Léa.
Léa : Viens me chercher tu m'emmène à ton travail.
Kim : Je ne peux pas le faire, c'est dangereux pour mes enfantles
Léa : ...
Kim : Dès que je finis je te promets que je viens te chercher mais pour l'instant tu dois rester sage avec Julie, d'accord ? Tu mange correctement surtout.
Léa : D'accord.
Kim : Passe moi ta grande sœur.
Reine prend le téléphone et enlève le haut parleur puis s'éloigne.
>>> Reine
Moi : Ça va ?
Kim : Oui.
Moi : Tu mens, ta voix est bizarre.
Kim : Reine, ça va.
Moi : Tu es sûre ? Je veux revenir, je me sens mal... Je m'en veux de t'avoir laissé seule.
Kim : Je ne suis plus seule, j'ai quelqu'un pour m'aider.
Moi : Qui ?
Kim : L'inspecteur qui était venu à la maison.
Moi : On l'a arrêté ?
Kim : Pas encore, nul ne sait où il est.
Moi : Quelque chose s'est passé ?
Kim : ...
Moi : Kim tu as dit que tu ne devais plus me cacher ce qui se passe pourtant.
Kim : Votre départ ne lui a pas plu.
Moi : Il t'a frappé ?
Kim : Oui.
Moi : Il sait où nous sommes ?
Kim : Non.
>>> Kimberley
Reine : Fais moi revenir s'il te plaît… Julie peut très bien s'occuper de Léa et moi…
Moi : Reine arrête d'accord !! Tu ne peux pas vouloir m'aider et vouloir me noyer en même temps.
Reine : …
Moi : On a bien décidé de comment les choses se passeront et on fera ainsi. Je t'ai fit que je ne suis plus seule, l'inspecteur est là et je lui ai tout dit donc cesse de t'inquiéter maintenant…
Reine : Tu lui fais confiance ?
Moi ( regardant l'inspecteur ) : Oui.
Reine : C'est juste que j'ai peur.
Moi : Et c'est normal mais on va s'en sortir et je reviendrai vous trouver. Pour l'instant, on fait comme on a dit. Okay ?
Reine ( petite voix ) : D'accord.
Moi : Passe moi Julie.
Julie : Allô ?
Moi : Julie ?
Julie : Tu vas bien ? Je continue de penser que tu aurais dû venir avec les filles… j'ai entendu les réponses de Reine et j'ai l'impression que quelque chose ne va pas bien.
Moi : Prends bien soin d'elles surtout.
Julie : Arrête de parler comme si…comme si tu allais…
Moi : Je ne vais pas mourir. Je le dis juste parce que je n'ai pas de téléphone donc on ne pourra discuter que si je vous appelle.
Julie : Tu avais déjà un téléphone non ?
Moi : Je n'en ai plus.
Julie : Pourquoi ?
Moi : Julie ne sois pas comme Reine s'il te plaît.
Julie : Je ne suis pas Reine , tu dois me parler pour que je sache quand même. Ne garde pas tout, peut-être que je peux t'aider.
Je l'ai déjà assez mêlé à tout ça, le reste je peux gérer ça seule. Je ne suis plus seule d'ailleurs, l'inspecteur s'est promis de m'aider donc j'ai quelqu'un sur qui compter maintenant.
Le fait qu'elles soient au Gabon ne les Mets pas réellement hors de portée de Dehan mais tant qu'il ne sait rien, ça m'arrange.
Moi : Je vais devoir raccrocher.
Julie : Kim …
Moi : Je vous rappellerai.
Je raccroche.
Ins. Léo : Pourquoi ne pas avoir dit ce qui s'est réellement passé ?
Moi : Parce qu'elles n'ont pas besoin de savoir ça.
Ins. Léo : Comment avez-vous fait pour les faire voyager vous sachant surveillée ?
Moi : J'ai profité d'une situation qui a distrait Dehan.
Ins. Léo : Vous pouvez m'en dire plus ?
Je me mets à lui raconter ce qui s'est passé dernièrement jusqu'au départ des filles.
Ins. Léo : Je peux vous poser une question ?
Moi : Dites moi.
Ins. Léo : Vous l'aimez ?
Moi : Pardon ?
Ins. Léo : Votre mari, vous l'aimez toujours ?
Moi : Pourquoi me posez vous cette question ?
Ins. Léo : J'ai déjà eu à être au milieu d'un couple essayant d'éloigner une femme battue qui au final m'a presque fait perdre mon boulot parce qu'elle était toujours amoureuse de son barbare de mari. Pas qu'une fois d'ailleurs… C'est pour cela que je vous demande, aimez vous toujours votre mari ? Que je sache au moins à quoi m'en tenir et comment me comporter.
Moi : Faites ce que vous avez à faire inspecteur, il n'est pas question de sentiments dans tout ça.
Ins. Léo : Si vous le dites. Veuillez m'excuser, j'ai du travail.
Il se lève et me laisse au salon.
Je prie que les choses se passent bien et que je puisse me libérer de ce tourment dans lequel j'ai toujours été. Je veux aller retrouver mes soeurs, j'ai besoin d'un peu de gaieté dans ma vie.
>>> Julie
J'entends un bruit de moteur, ça doit être Dimitri.
Il a voyagé pour le boulot et c'est seulement maintenant qu'il rentre, j'ai hâte de tout lui dire parce que je ne voulais pas le faire au téléphone.
Quand il est rentré je suis allée le débarrasser puis je l'ai présenté aux enfants.
Dimitri : Bienvenue les filles… Tu peux me suivre ( me regardant ) ?
Moi ( souriant ) ; Bien sûr ! On revient les filles.
On va jusque dans la chambre et je prends le soin de fermer la porte.
Moi : Tu as une mine bizarre, ne me dis pas que tu vas encore y retourner ?
Dimitri : Non.
Moi : Qu'as-tu alors ?
Dimitri : Qu'est-ce qui se passe ?
Moi : Comment ça ?
Dimitri : Tu ne m'as rien dit de tout ça, tu m'as rien dit et quand je rentre je trouve des gens chez moi. Tu m'explique ?
Moi : Tu as raison, j'attendais que tu rentre pour t'expliquer mais je n'ai pas pu faire autrement.
Dimitri : Je t'écoute.
Moi : Tu te souviens bien du peu que j'ai eu te dire par rapport à ce que Kimberley m'avait dit ?
Dimitri : Oui et ?
Je me mets à lui expliquer tout ce que je sais et tout ce qu'on a prévu de faire pour que les filles soient un peu plus en sécurité.
Dimitri : Tu prends de telles décisions sans m'en Parler Julie ?
Moi : Tu n'étais pas là, il me fallait décider au plus vite car il va de la vie de trois personnes quand même.
Dimitri : Et donc ta décision était d'accepter ce genre de plan sachant très bien comment que cet homme… comment tu viens de qualifier cet homme déjà ? Dangereux …
Moi : Je te répète Dimitri qu'il le fallait.
Dimitri : Donc tu accepte de les accueillir et tu te mets en danger ? TU NOUS mets en danger devrais-je dire ? Est-ce que tu as conscience de ce que tu fais ?
Moi : Ces filles sont les sœurs de ma sœur donc elles sont mes soeurs aussi Dimitri.
Dimitri : Je n'en disconviens pas mais est-ce que tu as réfléchi ? Tu prends des décisions de la sorte dans ma maison sans rien me dire en plus.
Moi : Ce sont mes sœurs, je ferai tout ce que je peux qui puisse les aider. Elle a eu besoin de mon aide, elle a réussi à se libérer quoique peu de son mari pour rechercher de l'aide et je devais simplement l'écouter ? Je comprends que tu sois fâché du fait que je ne t'ai rien dit mais je refuse que tu parle ainsi de ces filles, elles sont ma famille donc je ferai ce qu'il faut même si ça te déplaît.