Chapitre 12 :

Write by Max Axel Bounda

  

La jeune femme avait un joli visage duquel émanait une expression contrastée. A la fois triste et heureuse. Il semblait qu’elle avait pleurée. Malgré son maquillage cela s’observait dans la profondeur de ses yeux. Elle n’était pas très grande mais cela n’en rajoutait qu’à son charme. Un mètre soixante-cinq environ. La peau claire, des formes parfaitement dessinées et exposées par sa tenue.

Elle était vêtue d’un décolleté rouge à paillette, et d’un pantalon slim noir. Elle avait une belle poitrine, remarquai-je en baissant les yeux. Le tout m’était joliment exposé pourquoi s’en priver.

Hum! Bidzi bi fam7!

Soudain, j’eus l’impression d’halluciner. Elle avait une sacrée paire de seins, je le reconnaissais. Mais, il y avait autre chose de plus intéressant à l’échancrure de ses nibards. La jeune femme portait une chainette en or au tour du cou. Cette chainette-là, c’était la troisième fois que je la voyais. Elle ressemblait trait pour trait à celle découverte dans le sac. Et à celle que portait l’étudiante sur la photo.

Je voulais bien me convaincre que ce n’était qu’une coïncidence et que cette fille avait bien pu la trouver n’importe où, mais je devais me fier à l’évidence. Les chainettes étaient identiques. Mon cœur se mit à battre très fort.

Je refermai la porte derrière moi et m’avançai vers elle.

La jeune femme remarqua aussi vite que je m’intéressais à elle, du moins à sa poitrine. Elle me fit un de ces regards à la fois satisfait, et intéressé. Elle me sourit du bout de ses lèvres fines, et me lança un regard amusé. Je réalisai alors que mon comportement devait paraître très déplacé.

— Bonjour, me dit-elle en souriant. Je fis vite de rectifier le coup, en lui rendant son sourire avec beaucoup de gêne.

— C’est un beau bijou que vous avez là, répondis-je, où puis je m’en procurer?

— Merci! Je suis ravi qu’il te plaise. Cela veut dire qu’on a bon goût, répond-elle toujours en souriant. Elle n’avait pas cru un seul mot de l’histoire de la chainette. Cela se voyait. Je doute fort que tu trouves cet article sur le marché. C’est une commande spéciale pour notre agence d’hôtesses. Regarde me montra-t-elle. Elle s’approcha de moi et retira le pendant de sa chainette. Ceci est notre logo, et toutes nos filles en portent. Il n’y a que nous qui les avons.

Une commande spéciale pour leur agence? Bingo!

Je réalisai alors que cette jeune femme devait travailler pour cette agence d’hôtesses les Red Butterfly. Elle devait donc connaître sa directrice. La carte que l’on avait trouvée dans le sac disait que Rhianne Abessolo en était la directrice.

— Vous êtes étudiante, ici?

En vérité j’étais sous le choc Je ne sais pas quoi dire.

— Bien sûr. Sciences de l’environnement.

C’est alors que je me rappelai que dans sa lettre, Rhianne Abessolo disait être étudiante en Sciences de l’environnement.

— Je m’appelle Thierry, lui tendis je la main.

— Samirah, mais mes amis m’appellent Lema. La jeune femme me serra la main. Puis elle fit mine de me caresser la paume. Ses mains étaient douces. Enchantée de faire ta connaissance, Thierry.

Toujours souriante, elle fouilla son sac.

— Tout le plaisir est pour moi.

— Ah bon, dit-elle en souriant encore plus. Bon, je te passe ma carte. Quand tu as du temps, tu m’appelles et on se voit ailleurs qu’ici. Elle me fit un clin d’œil en sortant une carte de  visite de son sac à main rouge. Elle était identique à la carte de visite retrouvée dans le sac. N’hésite pas à m’appeler. J’ai bien envie de te revoir, précisa-t-elle avant de disparaitre derrière la porte.

La réplique était flatteuse mais elle me laissa de marbre. J’étais pétrifié la carte de cette jeune femme entre les doigts. Je réalisai tout à coup l’immensité de l’erreur que je venais de commettre. 

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