Chapitre 12

Write by Maya my'a

David avait dû mal à s'exprimer. Il jouait avec ses doigts en répétant…


-Papa est un monstre...


Je le regardais le coeur meurtri ! 


-Oui un grand monstre ; un sorcier !


-Yayi yess ! Papa sorcier !  méchant!


-Tu as raison de le détester mon bébé. Il nous le paiera très chère. 


Dans ma chambre, je m'enfermais un moment avec le petit.  L'image insolite, que nous venions de voir entraînait un silence de mort. Tandis que dans la pièce à côté, on entendait plus que le bruit des objets, qui sans doute, volaient dans tous les sens. Je n'eus pas la force de pleurer pour exprimer ma colère. Cependant, un tas de questions me turlupinaient. George était-il malade? Avait-il souffert des troubles mentaux sévères lorsqu'il était jeune ? Comment Monique, parvenait-elle à vivre avec un psychopathe tout ce temps ?


 < Infiniment, je serai, un jour, déniaisé de cette torture que nous impose ce démon. Je te verrai pleurer les larmes de ton corps quand tu payeras pour tes crimes George. >


(...)


Le calme regagnait un instant la maison, me ramenant dans le séjour, où l'ogre y était, assis, et rassasié par ses sévices. Je l'observais en silence !


-Te tuer d'un coup ne me rendra aucun service. George, je vais t'éliminer lentement, mimais-je sans me rendre compte de la présence de Monique.


-Tu vas éliminer qui ?


-Oh maman ! Sautais-je de surprise. Je te pensais à la cuisine.


-Fait la table ! Le repas est bientôt près.


J'étais sidérée ! Une femme plus dévouée à son mari que Monique n'existait pas.


-Maman ! La table ?


-Je n'ai pas dit le lit ! Hum ! Ma perdue. Reviens sur terre.


-Heu, maman ! Cet homme te maltraite et en retour, tu le mets aux petits oignons ?


-Jessica ! Grondait-elle, fait la table. Les histoires des grands ne te regarde pas. 


L'ogre dont les oreilles semblaient être des enregistreurs cachés bondit du fauteuil pour s'intéresser à notre conversation.


-Tu écoutes aux portes maintenant ? Jessica !  Les enfants d'aujourd'hui. C'est parce que ta mère te caresse au sens du poil que tu te permet de mettre ta bouche dans ce qui concerne les adultes. Monique si tu ne tape pas sur cette petite mal élevée, je vais le faire, et très bien.


-Tu dresses cette table oui où non? Ou tu veux te faire tabasser? Criait-Monique.


-Pointue (trop curieuse) pour regarder les grands par les trous des murs, lorsqu'ils sont en chambre. Dépêche toi de dresser cette ta table, s'extasiait George. 


-Jessica! Tu es où ? 


-Je prends les couverts maman. 


-Viens ici! M 'interpellait-il.


-Tu te fâche contre qui? Grondait-Monique.


-Jessica ! Tu deviens très insolente, répondait George. Tu veux que je t'invite lors qu'on baise? Tu aimes les grosses bites?


-George ! S'écrait Monique. Je ne te permet pas ! Ça suffit !


-Moi aussi ye veux baiser papa, Répondait David. 


Monique éclatait de rire! Et son époux également.


-Ton oeuvre George ! 


-C'est à cause de Jessica ! Elle a le don de mettre les gens en colère.


 Elle fit mine d'une femme épanouie. Son attitude m'énervait. Tout portait à croire, elle trouvait son aise dans cette violence. Elle vint devant George pire qu'une femme soumise, lui proposer son repas, oubliant sa pétulance. 


Furibonde, je décidai de faire vivre un enfer à George. Je passais à une autre étape : la vengeance. Comme ce dernier s'était amusé à braver l'interdit en me passant dessus tel un Caterpillar sans amortisseurs.

Muette