ALVIN

Je viens de déposer Amandine et mes filles à l'aéroport. Mine de rien j'ai passé de magnifiques vacances avec elles, j'appréhendais surtout à cause d'Amandine mais ça va, elle n'a rien fait qui m'ait mis dans l'embarras au contraire je me suis surpris à apprécier sa présence à la maison, j'aime le fait de vivre seul mais c'est vrai qu'avoir une femme qui gère tout et mes filles qui viennent m'accueillir le soir quand je rentre du boulot, nos dîners en famille et nnos conversations du soir sont des choses qui me manquent beaucoup.

Là je suis en route pour la maison mais j'ai une forte envie de voir Deborah, peut être qu'elle m'en veut pour mon manque d'attention de ses derniers jours mais la connaissant je suis sûre qu'elle doit s'en foutre que j'ai été présent ou pas.

Depuis le dernier soir où je suis allé chez elle, on ne s'est plus trop parler c'était vraiment du vite fait mais j'ai beaucoup pensé à elle.

En parlant même de ce fameux soir où je suis allé chez elle, je ne sais pas pourquoi je l'ai fait pourtant j'avais décidé de ne plus la contacter mais quand j'étais sur le chemin de retour à la maison je me suis surpris entrain de dire au chauffeur de stopper la voiture et qu'il pouvait rentrer chez lui, j'allais gérer le reste. Et sur un coup de tête sans trop réfléchir j'ai conduit jusqu'à chez elle, De toutes les façons vous connaissez déjà la suite.

J'ai envie de la voir aujourd'hui donc je me garre sur le côté et je lance l'appelle vers son numéro pour connaître son programme, je ne sais pas comment elle reagira mais je le fais quand même, ça sonne 1 fois et ça coupe, je déteste ça. Je suis sur le point de redémarrer et de m'en aller quand elle me rappelle 

Elle : Allô Mr 

Moi ( je souris ) : madame ?

Elle : Tu vas bien ? Désolée de ne pas avoir répondu tout à l'heure j'étais en mode ne pas déranger 

Moi : Pourquoi tu ne veux pas que l'on te dérange ?

Elle : Figure toi que je suis à la bibliothèque et que je suis en plein travaille de mon mémoire et que même là les gens me regardent bizarrement mais je te parle quand même.

Moi : c'est pour me dire que je suis important ?

Elle : humm quand même lol 

Moi : Alors mademoiselle Nawej ta soutenance porte sur quoi ?

Elle : Les principes et la mise en place des nouvelles technologies de l'information à kinshasa cas du ministère de PTNTIC 

Moi : Tu me passiones 

Elle : humm mdrr 

Moi : Sinon j'ai des tips qui peuvent t'aider sur ce sujet, ça te dit que je t'aide à travailler ton mémoire ?

Elle : C'est vrai ? Tu veux m'aider ? En vrai je cherche un endroit calme et j'étudie mieux quand je suis avec des gens.

Moi : C'est tellement contradictoire ce que tu viens de dire lol, je passes te prendre ou pas du tout ?

Elle : Ce n'est pas contradictoire, tu ne m'as juste pas compris. Mais vas y viens.

Moi : Que je te prenne où ?

Elle : Je suis à la BU de l'unikin tu connais ?

Moi : Non, mais dès que je suis sur le campus je t'appelle.

Elle : Tu seras là dans combien de temps ?

Moi : Là je suis à Matete donc sans embouteillages disons une bonne vingtaine de minutes.

Elle : D'accord. Mais le mieux est que tu me prenne directement devant la faculté de droit, demande et on va t'indiquer 

Moi : OK, à tantôt.

Je raccroche et il y a un sourire qui se dessine sur mon visage, je suis agréablement surpris, je pensais qu'elle allait refuser comme d'habitude ou que j'allais devoir ramer mais ça été facile.

Plus de 30 minutes plus tard je me garre et je l'appelle pour lui dire que je suis là, elle me dit qu'elle arrive dans 5 minutes.

Je la vois arriver 5 minutes plus tard, cette fille est vraiment belle et a un corps damn. Des courbes là où il le faut, je ne sais pas si elle est consciente de ça. Elle est simplement vêtue, elle porte un jeans un peu oversize, un body noir et des baskets blanche. Ce qu'elle porte peut être simple mais sur elle c'est beau et ca attire l'attention. Elle a ce truc qui fait que même ci elle se vêt d'un sac poubelle, elle attirera quand même les regards sur elle.

Quand elle est proche, je descends de la voiture, elle me sourit et viens vers moi, on se fait la bise en plus elle sent divinement bon.

Moi : ça va ? Je peux t'aider avec tout ses livres ?

Elle: c'est gentil, merci.

Je prends tout ses livres et Je les place à l'arrière ensuite je lui ouvre la portière côté passager et elle monte, je fais de même, je démarre et on prend la route.

Moi : Ça va ?

Elle : Oui et toi ?

Moi : maintenant que je te vois, ça va.

Elle ( souriant ) : M'ouais c'est ça.

Moi : Quoi ? Tu ne me crois pas ?

Elle : Parce que je suis censée te croire ?

Moi : biensur. tout ce que je te dis est vrai, je ne t'ai jamais menti.

Elle : hummm, sinon on va où ?

Moi : Ça te dérange si on va chez moi ?

Elle se retourne et me regarde comme ci j'avais des cornes qui me sortait de la tête.

Moi : Quoi ?

Elle : Comment ça chez toi ?

Je ris à  cause de la tête qu'elle fait 

Moi : Chez moi, dans mon appartement où j'habite.

Elle : Avec ta femme et ta famille ?

Moi : Non, j'habite seul.

Elle me regarde droit dans les yeux comme ci elle voulait lire la vérité en moi.

Elle : C'est trop bizarre mais vas y 

Je ne dis rien et on continue la route. Je comprends ses réactions, elles sont normales. À vrai dire c'est la première fille que j'emmène chez moi, de toutes les relations extra conjugales que j'ai eu aucune ne connaît chez moi. Je les emmenait toutes à l'hôtel.

Elle je l'emmène chez moi parce que c'est différent, je ne sais pas encore comment mais je sais que quelque chose de différent se passera entre elle et moi.

On arrive dans mon immeuble, je garre dans le parking, on descend je l'aide avec ses livres et on monte chez moi.

Moi : bienvenue dans mon humble demeure 

Elle : Merci.

Moi : Je t'offre quelque chose à boire ?

Elle : De l'eau, merci.

Je vais dans la cuisine et je lui ramène de l'eau 

Elle : Merci.

Je m'asseois à côté d'elle et on se regarde dans les yeux 

Elle : On est venu ici pour travailler hein 

Moi ( toujours entrain de la fixer ) : Oui oui

Elle détourne le regard, prends un de ses livres qui sont posés sur la table et me le mets dans les mains.

Elle : On commence par ça.

Je souris et on se met à travailler

Quelques minutes plus tard 

Elle : Ça te dérange si je m'asseois parterre ? je vais mieux travailler comme ça 

Moi : Non non vas y 

Elle le fait et je la suis, elle me regarde me souris et se remets à travailler.

Ça nous a pris en gros près de 4 heures pour finir, on a pas vu le temps passé. Je lui lançais quelques fois des regards mais elle était tellement concentrée qu'elle ne s'en rendait même pas compte.

Elle ( se massant le coup) : wooow il est déjà 19 heures passé, je ne m'en suis pas rendu compte.

Moi : je t'admire beaucoup tu sais ?

Elle me regarde étonner 

Elle : Pourquoi ?

Moi : Je t'ai observé pendant ce peu de temps et même depuis que l'on se connaît ça se voit que tu es passionnée par ce que tu fais, tu sais ce que tu veux et tu te donnes les moyens d'y arriver. Beaucoup de filles de ton âge étudient juste parce qu'il faut le faire, mais toi ça se voit que tu n'as pas choisi cette branche juste parce qu'il fallait faire quelque chose mais parce que tu aime ça et que tu veux que ça marche.

Elle ( émue) : c'est seulement en moins de 3 mois que tu as observé tout ça ?

Moi ( souriant) : Je suis un grand observateur, surtout quand ce que j'observe me plaît, je m'en donne à cœur joie.

Elle : Pourquoi tu fais tout ça ? Je veux dire tu es marié et je suis sûre que je ne suis pas la première fille que tu drague et en plus tu peux avoir toutes les filles que tu veux mais pourquoi tu ne lâches pas l'affaire avec moi ?

Moi : Je ne sais pas, tu as raison quand tu dis que tu n'es pas la première fille que je drague et que je peux avoir toutes celles que je veux mais Deb c'est toi que je veux, tu me plaît énormément et crois moi que c'est la première fois qu'une fille me plaise comme tu me plait et que j'insiste autant, d'habitude je passes à la suivante quand une ne veut pas je ne suis vraiment pas du genre à insister, mais je sens qu'avec toi c'est différent.

Elle : C'est juste pour me mettre dans ton lit toutes ses belles paroles ?

Moi : Ça serait sérieusement te mentir si je te disais que je n'ai pas envie de toi dans mon lit, ton physique est plus qu'attirant ce que je vois me plaît fortement, mais ça je peux trouver à chaque coin de rue. Sache que si je me donne autant pour t'avoir c'est pace qu'au delà du physique tu as cette personnalité qui a retenu mon attention et c'est ce qui me fait insister.

Elle penche sa tête en arrière, l'appuie sur le fauteuil et pose ses mains sur ses yeux.

Elle ( soupirant) : Aaaaalvviiin 

Moi : Deborah 

Elle se relève et pose la tête sur mon torse 

Moi : J'étais tranquille, pourquoi il a fallut que tu vienne tout chambouler ?

Je lui relève la tête par le menton et je la regarde droit dans les yeux 

Moi : arrête de trop réfléchir Deb.

Elle enlève mes doigts sur on menton et reprends sa position initial.

Elle : C'est facile à dire pour toi, c'était un principe de vie pour moi, je peux tout faire mais sortir avec un homme marié je m'étais promis que jamais je ne le ferait, il y en a pourtant eu beaucoup mais je ne leur ai jamais donné l'heure, mais il a fallut que toi huuum 

Moi : je te comprends

Elle : il faut que j'y aille 

Moi : je vais te raccompagner 

Elle : Non, Je vais commander un Yango.

Moi : Ne fais pas ça Deb, ne me fuis pas.

Elle me regarde surprise, comme ci j'ai réussi à lire ses intentions.

On se regarde dans les yeux pendant quelques secondes, je fins par m'approcher d'elle et je pose mes lèvres tout doucement sur les siennes, au début elle était hésitante mais a fini par se laisser aller, ce baiser qui était timide au début fini par devenir à la fois sauvage et passionné. On s'embrasse comme ci nos vies en dépendait...