Chapitre 12 : Maïna is back

Write by Fleurie

°°° Kadidja °°°

Je ne cours pas derrière l’argent de Mourad, je ne l’aime pas non plus. Tout ce que je désire est de faire souffrir cette conne de Louna. Je brûle d’impatiente de voir son visage quand elle s’en rendra compte.

Je suis assez friquée pour être derrière son argent. J’ai essayé de l’avoir la dernière fois mais il n’a pas cédé. Cette fois ci je doute fort qu’il sen sortira, car avec ce que je prépare, il n’y aura point d’échappatoire.

Cet imbécile a ruiné mon après midi. C’est avec une rage que je suis rentrée chez moi.

Je prend une bonne douche froide et m’installe devant la télé en sirotant mon verre de champagne.

[ Sonnerie téléphone ]

Je jette un coup d’œil à l’écran, le numéro qui s’affiche ne me dit rien. Je laisse sonner. Mais la personne ne veut pas lâcher.

Moi ( froide ) : Allô

Voix d’homme : Alors chérie que dis tu de mon offre de toute à l’heure ?

Je reconnais la voix de cet idiot d’Arnaud, pfff.

Moi : Qui t’a donné mon numéro, je ne l’ai pas fait à ce que je sache.

Lui : Celà n’a pas d’importance ma belle, que dis tu ?

Moi : Vas te faire foutre Arnaud.

Clic.

Comme si ça ne suffisait pas , il faut qu’il en rajoute, tchip. J’éteins la télé et prend la clé de ma voiture, j’ai envie de prendre l’air.

En sortant de la maison, je roule et que ne fut pas ma surprise de le voir debout devant une maison.

Il est debout et tout beau. Je n’aurais jamais imaginé que Mourad habitue dans les parages. Au moins je sais où aller pour l’avoir.

[ Sonnerie alarme ]

Je tourne pour dans le lit pour constater qu’il n’est que 7h du matin, j’ai envie de faire une grasse matinée. Je regarde Tom dormir tout près de moi. Il est tellement beau, on dirait un ange. Après la nuit torride que nous avons passée, il y a de quoi dormir ainsi lol. Ces derniers jours passés avec lui sont juste inoubliables. Ce n’est qu’un pur bonheur.

J’ai toujours rêvé de cette vie. Vivre comme une reine, je suis simplement heureuse d’être arrivée à mes fins. Je suis riche, belle et j’ai un vrai homme à mes côtés. Je suis comblée, à part l’échec de ma fille. Celà n’a pas été facile, mais grâce aux meilleurs traitements de mon psychologue elle va beaucoup mieux. Ah je me permet ces services.

Je suis désolée pour la mort d'Hugo. J’étais à son enterrement mais je ne voulais pas qu’on me voit. Je suis donc restée un peu loin d’eux pour éviter un scandale. J’ai eu un pincement au cœur, lorsqu’on descendait son cercueil dans sa tombe. J’ai toujours aimé mon mari, mais parfois l’amour seul ne suffit pas. Que ferais-je d’un homme paralysé ? Il n’est qu’un bon à rien.

~~~~~ Flash-back six mois plutôt ~~~~~

C’était un samedi, je venais du marché quand j’ai rencontré une ancienne amie. Tout d’elle dégage l’aisance. Elle m’a invité à manger. Nous avions parlé de tout et de rien autour d’un bon plat de pâte noire et de sauce légume.

Elle : Je ne te reconnais plus Maina, as-tu des problèmes ?

Moi : Ma chérie oui oh, tout va mal à la maison.

Je lui ai tout expliqué.

Elle : Je vois, tu sais que tu peux compter sur moi pour tout ce que tu voudras, n’hésites surtout pas. Je suis là pour toi ma belle.

Moi ( souriant ) : C’est gentil ma chérie.

Elle : De rien tu le mérites, tu t’es toujours très bien comporté avec moi, c’est le moins que je puisse faire ma chérie.

Moi : Que Dieu te bénisse.

Elle : Amen.

Elle m’a plusieurs fois apporté son aide depuis ce jour. Elle m’invitait à toutes les fêtes et partout. De grandioses fêtes, où on ne remarque qu’elle et ses amies. Elle a un groupe d’amies, rien que des femmes. Je ne me sentais pas trop à l’aise car elles sont plus riches et moi je n’ai rien.

Un jour je lui ai rendu visite car elle m’avait fait appel.

Elle : Tu sais Maina, je ne peux plus continuer à t’aider.

Moi ( surprise ) : Ida mais tu as promis le faire, n’est-ce pas ?

Elle : Je pense qu’il serait préférable de t’apprendre à pêcher que de toujours te donner le poisson. Qu’en dis tu ?

Moi : Euh c’est mieux oui.

Elle : Bien je vais t’expliquer.

Elle se met à me dire des tas de choses qui me sont totalement inconnus. Elle m’a fait savoir qu’avec le temps je vais m’y habituée, que le début est un peu stressant. Mais une fois cette étape passée, le reste qu’une chose aisée.

Le lendemain de notre discussion, elle m’a amené chez une vieille femme un peu loin du centre-ville.

Nous nous sommes installées, la dame a expliqué tellement de choses dont je m’en souviens même plus. J’ai constaté une fois sur les lieux, qu’Ida avait omis certains détails. Mais au point où j’en suis, il est impossible de faire marche arrière. Alors mieux je continue.

La dame : Pour commencer nous avons besoin que vous fassiez un sacrifice.

Moi : Que voulez vous dire par là ?

La dame : Un membre de votre famille qui vous est cher.

Moi ( à la dame ) : Excusez nous un instant.

La dame : Vous pouvez y aller mais faites vite.

Une fois au dehors, je ne pouvais plus me retenir de dire mes quatre vérités à Ida.

Moi ( étonnée ) : Ida dans quoi m’a tu entraîné merde ?

Elle ( souriant ) : Ma chère il y a des choses qu’on ne dit pas okay. Je suis aussi passée par là alors arrête d’en faire toute une histoire.

Moi ( énervée ) : Tu aurais dû m’avertir, tu me mets juste devant le fait accompli. Je ne veux avoir la mort de personne sur ma conscience. Je suis mauvaise certes mais pas à ce point.

Elle ( se mettant à rire ) : Écoute chérie tu ne peux plus faire demi tour. Soit tu continues, ou tu payeras les conséquences, à toi de voir.

Moi ( déçue ) : Est-ce de cette manière qu’on traite son amie ?

Elle ( totalement indifférente ) : Je m’en fiche. Et pourtant tu ne me parlais pas de la sorte quand je te couvrais de cadeaux, et te donnais de l’argent. Sache que tout ça provient de mes sacrifices.

Moi : Si seulement je savais, je ne t’aurais jamais suivie.

Elle ( riant de plus belle ) : Tu nous perd du temps Maina, grouille toi pour qu’on commence. On a pas de temps à perdre, j’ai des choses à faire.

Je me suis retournée et l’ai laissé debout toute seule dans cet endroit effrayant. Je n’avais jamais mis pieds là, la maison de la dame est la seule qui se trouve d’ailleurs dans les environs. Je me demande même comment elle fait pour vivre seule ici. De toutes les façons je ne vais pas rester une seule minute de plus ici.

Je marche à grands pas et me dirige vers la voiture. Je sens des bruits de pas derrière moi, mais je ne m’arrête pas. Je me précipite, arrivée au niveau de la portière, je sens la main d’Ida m’empêcher de l’ouvrir.

Moi ( me retournant ) : Ida lâche cette portière, je veux rentrer chez moi s’il te plaît.

Elle : Il en est hors de question, je ne peux jamais te laisser partir. Après le peu que tu sais déjà sur nous non, tu n’iras nulle part.

Moi ( la suppliant ) : Je t’en conjure Ida, allons nous en.

Elle : Il n’y a plus de retour qui tienne. Tu vas gentiment venir avec moi, pour qu’on finisse ce qu’on a commencé.

Moi : Tu n’as pas le droit de me faire ça Ida.

Elle ( soulevant mon menton ) : Tu sais Ida, nous sommes responsables de nos choix, qu’ils soient bons ou mauvais, ça n’engage que nous. J’ai fait le mien à toi d’en décider de la suite chérie. Je ne te veux aucun mal. Le monde d’aujourd’hui est bien différent de celui d’hier.

Moi : Mais…

Elle ( me coupant ) : Tu n’as pas à réfléchir autant, choisis juste quelqu’un et le tour est joué. Je sais que tu détestes être pauvre, tu adores le luxe. Tu mérites d’être une reine alors ne gâche pas cette aubaine s’il te plaît. Tu auras tout ce que tu désires.

Moi : Tu me connais si bien Ida.

Elle : Qui d’autre si ce n’est moi, alors ?

Je passe nerveusement ma main sur le visage. Je ne peux plus faire marche arrière dit elle. Je vois que je n’ai plus le choix, alors je vais continuer.

Moi : Okay allons y.

Elle ( contente ) : Enfin je retrouve mon amie.

Nous nous sommes dirigées vers la maison. La dame nous y attendait. Une fois installées, mon cœur s’est mis à battre la chamade. Je ne sais pas si j’ai fait un bon choix en venant ici, mais l’important est que je dois le faire.

La dame ( me regardant ) : Celui ou celle que vous allez choisir doit être une personne que vous aimez beaucoup. Alors qu’avez-vous décidé ?

Moi ( bégayant ) : Mon mari.

Je sais que je l’aime. Hugo ne vaut plus rien à mes yeux. L’amour ne se mange pas. Il ne me sert à rien de toute façon, il serait mieux à sous terre. C’est sans hésiter que j’ai donné son nom. J’aime trop mes enfants pour donner leurs âmes.

La dame : Eh bien voici ce qu’on va faire. Nous allons procéder de manière à ce que personne ne vous soupçonne dans sa mort.

Moi : Celà me ferait beaucoup plaisir Madame.

La dame : Avez-vous apporté sa photo comme je vous l’ai demandé ?

J’ouvre mon sac à main et lui tend une photo d’Hugo que j’avais sur moi.

Moi ( lui tendant la photo ) : Tenez Madame.

La dame : Je vais commencer mon travail, vous n’avez pas à vous inquiétez. Tout ira bien et vous serez riche, mais…

À l’annonce de ce mot, j’eus peur.

La dame : Vous n’avez pas le droit de vous remarier. Plus de mariage, par contre vous aurez de petits copains. Le reste vous le saurez au moment venu.

Moi : Okay.

C’est ainsi qu’a débuté de différentes sortes de cérémonies. La première m’a foutue la trouille de toute ma vie.

Elle m’a expliqué ce qu’il y a à faire et j’ai tout suivie à la lettre, ce n’était pas si difficile. Nous avons fini et avons quitté les lieux.

….. Deux semaines plus tard…..

Tout ce qu’a dit la dame s’est réalisé, je suis à présent riche, j’ai une belle villa, une range rover et tout, quoi demander de plus.

Aujourd’hui je voyage n’importe où quand et comme je veux. Kadi m’a plusieurs fois demandé l’origine de ma fortune. C’est juste grâce à l’aide d’une amie, que je ne finirais jamais assez de remercier pour tout.

~~~~~ Fin du flash-back ~~~~~

Je ne trouve plus mon sommeil. Je me lève et me dirige dans la salle de bains. Pendant que je fais couler l’eau, je me mire dans la glace, que j’ai changé en si peu de temps.

Je m’introduis dans la baignoire. L’eau douce et tiède me fait un bien fou. Je ferme les yeux pour plus en profiter quand je sens des mains me toucher l’épaule. Le temps de me retourner il a déjà capturé mes lèvres. Notre baiser est doux et langoureux à la fois. Il me rejoint et me tire à lui.

D’une main, il se met à titiller mes mamelons pendant que de l’autre il me caresse le clitoris. Je n’ai pas mis du temps à mouiller. Je le prend par la nuque pour plus approfondir le baiser. Ma main va à la recherche de son membre, qui est déjà durcit. Je le caresse lentement, comme il l’aime. Mon désir de le sentir en moi augmente de plus en plus lorsqu’il quitte mes lèvres pour s’emparer de mes mamelons. Il introduit un doigt en moi et se met à faire des vas et viens.

Je n’ai pas envie qu’il me torture ainsi.

Moi ( le suppliant ) : Prends moi Tom s’il te plaît j’en peux plus.

Lui : Uhmmmmm

Sans plus attendre il nous fait sortir de l’eau. Il me soulève et me pose délicatement sur le lit. Je me met sur lui en position cowgirl. Je remue mon bassin comme il adore, il me donne une tape sur une fesse, ce qui m’excite plus. J’accélère le rythme pendant qu’il parsème mon corps de baisers. Il me prend par la hanche pour m’accompagner dans ma dance.

Après quelques minutes à se donner du plaisir, nous atteignons ensemble l’extase.

Louna : Mon destin