CHAPITRE 120: BELLE SOIRÉE MALGRÉ TOUT

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 120 : BELLE SOIRÉE MALGRÉ TOUT.

**LUCIA MANGA MFOULA**

Moi : (M’approchant inquiète) Bhernie qu’est-ce qui se passe ?

Bhernie : (Serrant son bras) Stp dans la caisse, le sachet de médicaments (Serrant les dents) Prends moi une seringue là-bas et le petit flacon.


Je me suis exécutée les mains tremblantes et sans qu’il ne rajoute rien, j’ai mis le liquide dans la seringue.


Moi : (Devant lui) C’est là.


Il a pris et a essayé de s’injecter dans le bras mais il tremblait tellement qu’il n’arrivait pas. Je l’ai reprise et je l’ai fait à sa place. C’était ma première fois d’injecter une personne. Je l’ai regardé et petit à petit il s’est calmé jusqu’à ce que les tremblements s’arrêtent complètement. 


Bhernie : (Après un moment) Merci.


Il m’a pris la seringue des mains ainsi que le petit flacon et il a mis dans un petit sachet faisant office de poubelle. 


Bhernie : Va prendre ta douche.

Moi : (Silence)

Bhernie : (Me regardant) Lucia.

Moi : Qu’est-ce qui vient de se passer Bhernie ?

Bhernie : Rien de grave. J’ai juste fait une petite crise mais c’est passé.

Moi : Une crise de quoi ?

Bhernie : Lucia va prendre ta douche.

Moi : (Le regardant) 

Bhernie : (Me prenant les deux mais) Lucia je vais bien, tu n’as aucune raison de t’inquiéter.

Moi : Qu’est-ce que tu as ?

Bhernie : C’est rien. 

Moi : (Silence)

Bhernie : (Soupirant) Je te promets de tout te dire sur moi et la raison pour laquelle j’ai fait cette injection mais pas ce soir bébé. Ce soir on avait prévu autre chose, on avait prévu une soirée inoubliable. C’est notre dernier soir avant longtemps bébé et on a déjà suffisamment perdu du temps, ne gâchons pas le reste de la soirée.

Moi : Tu vas mourir Bhernie ?

Bhernie : (Esquissant un faible sourire) Oui comme tous les individus qui sont sur la terre. (Prenant mon visage en coupe) Mais ce ne sera certainement pas avant de t’avoir épousé, fait des enfants et les voir grandir jusqu’à ce que nous soyons tous les deux vieux. Ne t’inquiètes pas et va prendre ta douche.

Moi : (Silence)

Bhernie : Lumière je ne prendrai pas le risque de me mettre en couple avec toi si je savais que je mourrais le lendemain, je ne serais pas capable de te faire une chose pareille. Oui je suis malade mais ce n’est pas fatale. Je te dirai tout, je te le jure mais ne nous empêche pas de passer cette belle nuit ensemble bébé, stp. 

Moi : (Après l’avoir regardé dans les yeux) Tu me promets que tu n’as rien de grave ?

Bhernie : (Me regardant dans les yeux) Oui et je promets également de tout te dire au moment opportun mais pas ce soir.

Moi : (Soupirant) D’accord.


Il m’a embrassé sur la bouche avant de me serrer dans ses bras.


Bhernie : (Me faisant un bisou sur le cou) Va prendre ta douche bébé, il est déjà 23h.

Moi : Ok.

Bhernie : J’ai rempli ton seau et la torche est accrochée sur la pointe habituelle.

Moi : (Prenant mes affaires) D’accord.

Bhernie : Tu veux que je t’accompagne ?

Moi : Non, c’est bon.

Bhernie : Ok.


Je suis sortie de la chambre en prenant le pot de douche, ma serviette, une huile brillante, la brosse à cheveux, le parfum et ma tenue, je me suis rendue à la douche. J’ai mis la torche et posé les affaires où j’ai pu. Je suis restée un moment statique en repensant à la scène de ce soir puis j’ai fini par me dire que je devais lui faire confiance et lui laisser le temps pour me dire ce qu’il a, il m’a promis de le faire au moment opportun. C’est vrai que j’ai eu peur tout à l’heure en le voyant trembler de la sorte mais s’il me dit que ça va, c’est bon. Je me suis déshabillée et j’ai pris ma douche avant de m’apprêter. Quand tout était ok, j’ai ramassé tout et je suis retourné dans la chambre. J’ai trouvé qu’il avait mis de la musique, servi un verre de mousseux et l’autre du jus, ouvert la boîte de chocolat, mis sa pantoufle aux pieds uniquement vêtu d’un caleçon et s’était assis sur le tapis avec toutes ces choses autour de lui. J’ai déposé les affaires que j’avais à la main avant de fermer la porte à clé.


Moi : (Regardant le carton de jus posé à côté) Tu étais chez le boutiquier ?

Bhernie : Oui. Je ne peux malheureusement plus boire le mousseux cette nuit à cause de l’injection , j’ai donc acheté un jus pour trinquer avec toi.

Moi : D’accord.

Bhernie : Tes pantoufles sont derrière toi. Et arrête la lumière pour que le reste fasse son effet.


Je me suis exécutée avant d’aller le trouver. Il m’a fait asseoir entre ses jambes en décalant mon tissage sur le côté.


Bhernie : (Me donnant mon verre) Tiens.

Moi : (Prenant) Merci.

Bhernie : (Prenant le sien) On trinque à quoi ?

Moi : À cette dernière soirée ensemble au Gabon.

Bhernie : D’accord. Tu as filmé la décoration ?

Moi : Non (Lui tendant le verre) Tiens moi ça une minute.


Je me suis levée et j’ai pris mon téléphone sur la table, j’ai également fouillé mon morte monnaie pour récupérer ma bague et je l’ai portée avant de faire des photos. J’ai ensuite basculé en mode vidéo en braquant le téléphone sur nous et je suis revenue m’asseoir à ses côtés. Il m’a redonné mon verre.


Moi : On trinque.

Nous : À cette dernière soirée ensemble au Gabon.

Bhernie : Et à la fille la plus incroyable que j’ai rencontré de toute ma vie (Caressant mon visage de sa main libre) La fille dans les yeux de qui je vois mon avenir et de qui je suis éperdument amoureux depuis que j’ai posé mon regard sur son magnifique visage (M’embrassant sur la bouche) Je t’aime ma lumière.


Il m’a donné un autre baisé et nous avons trinqué en se regardant dans les yeux un large sourire sur les lèvres. Il a vidé son verre.


Bhernie : Vide ton verre et je vais te resservir.

Moi : Ton but est de m’enivrer ?

Bhernie : (Souriant) Pourquoi pas ? C’est une idée mais non, je te veux lucide pour cette nuit afin que tu n’oublies rien.

Moi : (Souriante) D’accord. 


J’ai vidé mon verre et il nous a resservis en laissant les verres parterre. Il a pris un chocolat et me l’a mis dans la bouche puis il m’a embrassé pour le récupérer. Nous avons joué à ce petit jeu avant qu’il n'ouvre mon peignoir pour dévoiler ma lingerie. Son sourire s’est ’élargi et ses yeux ont rétréci. Il a baladé lentement son regard sur moi avant de me fixer dans les yeux.


Bhernie : (Voix grave) Tu es magnifique Lumière.


J’ai souri. Il a posé sa main sur ma cuisse pour me la caresser avant de me donner mon verre pour que je le vide. Nous avons bu et il a déposé les verres à côté. Il a tendu sa main et a retourné le téléphone pour que la caméra arrête de nous filmer puis il s’est mis à m’embrasser en retirant complètement le peignoir. Ses mains se sont posés sur mes cuisses et les caresses ont suivi. Il m’a embrassé dans le cou, les épaules, la poitrine, le ventre, les cuisses avant de dégrafer mon soutien gorge. Il s’est occupé de mes seins avec sa bouche pendant que ses doigts étaient dans mon slip en train de me titiller le clitoris et s’enfoncer dans ma cave. Il a frotté le chocolat sur les aréoles de mes seins et sur mes tétons avant de les sucer goulûment. Je respirais fortement par la bouche en gesticulant de plaisir. J’ai eu ainsi mon premier orgasme. Il est revenu m’embrasser sur la bouche puis il est redescendu me retirer mon string. Il m’a frotté le chocolat sur le ventre et le pubis que j’ai bien pris le soin d’épiler avant de me lécher jusqu’au clito puis j’ai eu droit à un cunning qui m’a donné mon deuxième orgasme. J’ai voulu le toucher aussi mais il m’en a empêché.


Bhernie : (Voix grave) Laisse moi te donner cette nuit, reçois simplement et tu me le rendras demain.


J’ai acquiescé et il a ôté son calcif pour enfiler un préservatif. Il était bien tendu. Il s’est mis au dessus de moi et c’est en position de missionnaire qu’il m’a lentement pénétré en me regardant dans les yeux. Une fois au fond nous avons soupiré d’aise avant qu’il ne se mette à bouger en moi. Ses gestes étaient lents de même que ses caresses. Mon corps n’arrêtait pas de trembler et sans que je ne le veuille mes larmes se sont mises à couler, les siennes aussi, pourtant personne n’arrêtait. Il me faisait l’amour et nous pleurions tous les deux. Il m’a redressé et m’a mise en position assise avant de me serrer dans ses bras tout en me faisant des suçons dans le cou et les épaules. Personne ne parlait, nos soupirs le faisaient à notre place. Il a fait glisser ses mains le long de mon dos pour les arrêter sur mes fesses qu’il s’est mis à pétrir avec lenteur et fermeté, j’ai eu mon troisième orgasme là en le mordant l’épaule et m’agrippant fortement à lui.

Il nous a changé de position en me couchant sur le ventre. Après m’avoir caressé le dos et mordillé les fesses, m’a légèrement relevé les fesses pour s’insérer à nouveau en moi et se coucher sur moi. Il a posé ses mains sur les miennes de part et d’autre  et s’est mis à bouger. Les baisés sur mon dos accompagnaient chacun de ses coups de reins jusqu’au moment où il a commencé à exercer une pression sur mes mains, signe qu’il n’allait pas tarder à jouir. Je l’ai fait quelques secondes avant lui et il s’est lâché après moi dans un grognement étouffé. Nous sommes restés ainsi sans bouger pendant un moment puis il m’a refait des bisous dans le dos. Il s’est retiré de mon sexe et a retiré le préservatif plein qu’il a attaché et mis dans le sachet et il est revenu me trouver sur le tapis. Au même moment l’écran de son téléphone qui était en charge à côté s’est allumé nous indiquant qu’il était 3h07 du matin et que dame Seeg venait de couper le courant. Les jeux de lumières aussi ont arrêté de clignoter.


Moi : C’est général ou ce sont les unités qui sont finies ?

Bhernie : Je l’ignore. Attend.


Il a ouvert la fenêtre pour regarder chez les voisins.


Bhernie : (Refermant) C’est seulement ici.

Moi : On peut prendre ça par airtel Money ?

Bhernie : (Se couchant près de moi) Non. Notre compteur n’est pas edan, c’est l’ancien compteur. On paie directement à l’agence à une période fixe. Si ça s’est coupé aujourd’hui , c’est que mes parents n’ont pas payé. J’irai le faire ce matin.

Moi : D’accord .

Bhernie : Heureusement qu’il nous reste les bougies. (Me tirant sur lui) Viens là.


Je me suis exécutée et il s’est mis à me caresser le corps en me regardant dans les yeux.


Bhernie : Tu vas horriblement me manquer.


Mes yeux ont commencé à me piquer et les larmes ont coulé.


Bhernie : Eh bébé, ne pleure pas.


Ça a eu l’effet inverse et je me suis mise à pleurer sérieusement et il m’a serré dans ses bras en me disant plein de mots pour me rassurer. L’idée de le laisser dans bientôt me serrait le cœur dans ma poitrine. Si je m’écoutais maintenant, j’allais annuler mon voyage mais je savais que ça c’était les émotions et que ni lui, ni mes parents n’allaient être d’accord. Je l’aime et j’ai envie de rester avec lui mais il faut être lucide et garder à l’esprit les priorités. J’ai pleuré un moment avant de me calmer. Il m’a essuyé les larmes et nous avons sombré dans les bras de Morphée. 

Quand j’ai ouvert les yeux, il était 7h et Bhernie dormait encore. Son sexe était tendu et frémissait en se frottant légèrement contre mes grandes lèvres à chacun de ses mouvements m’excitant au passage. Je me suis redressée et j’ai décidé de lui faire une fellation. Ce n’est pas la première fois que je lui en fais, nous l’avons déjà fait deux ou trois fois par le passé et dès la première fois il avait apprécié. Il faut dire que je m’étais entraînée deux jours d’affilé avec Lucrèce qui m’avait montré comment faire. Et oui, je sais que Lucrèce n’est plus vierge depuis longtemps et qu’elle connaît plusieurs choses sur le plan sexuel. Elle m’avait raconté comment et pourquoi elle avait commencé à faire ça et quand est-ce qu’elle avait arrêté. Je lui avais donc dis que je voulais faire à Bhernie une fellation vue que lui me faisait du bien avec sa bouche et elle m’avait appris. Elle m’a montré la fellation, la masturbation et plein d’autres choses à faire quand j’étais sur lui pour augmenter son plaisir.

C’est ainsi que je me suis placée pour le prendre en bouche. Je me suis placée sur lui de sorte à avoir mes parties intimes près de son visage, Lucrèce m’avait suggéré cette position et j’ai décidé de la faire ce matin pour voir si il agira comme elle a dit. Je me suis mise à le sucer. Au début il semblait endormi et gémissait dans son sommeil. Mais plus je m’appliquais plus il le faisait fort. Après quelques minutes, il m’a mis une claque sur les fesses avant de les saisir et les appuyer au fur à mesure que je m’appliquais sur lui. Il a fini par me doigter de plus en plus vite et joindre sa bouche à ses doigts. Je m’agitais sur lui en le pompant vigoureusement pendant qu’il me baisait avec ses doigts et sa langue dans mes deux orifices. Les sensations étaient décuplées et j’avais l’impression de perdre la tête. Nos corps se sont simultanément contractés et il s’est libéré dans ma bouche pendant que le plaisir secouait mon bas ventre pour se propager dans mon corps. Heureusement que j’avais son sexe dans ma bouche sinon le cri que j’allais pousser devait se faire entendre par le reste de la maisonnée.

J’ai tiré son sperme jusqu’à la dernière goutte avant de me lever et d’aller le recracher dans le sachet poubelle. J’ai rincé ma bouche avec de l’eau et j’ai bu un verre de jus pendant qu’il me regardait depuis le même endroit avec un sourire sur les lèvres. 


Moi : Pourquoi tu souris ?

Bhernie : (Souriant) Viens près de moi et je vais te le dire.


Je l’ai regardé et je me suis rapprochée de lui. Il m’a tiré dans ses bras avant de se mettre au dessus de moi.


Bhernie : Parce que j’ai adoré le réveil (Faisant glisser sa main droite de ma poitrine à mon sexe) Et je n’ai pas encore fini avec toi (Baiser dans le cou) Je fais rapidement un tour à la Seeg et je reviens m’occuper de toi. Je veux t’entendre crier dans mes oreilles et mordre l’oreiller .


Ses paroles seulement m’émoustillaient et là tout de suite j’avais envie de recevoir une petite dose.


Bhernie : (Bloquant mes mouvements en souriant) Non madame, vous n’obtiendrez rien de moi.

Moi : (Boudant) Ciel.


Il m’a embrassé sur la bouche et s’est levé en riant pendant que je boudais au sol. Il a pris sa serviette et les choses de la douche et il est parti. Je me suis longtemps étirée comme une chatte avant de me lever à mon tour et arrêter l’ordinateur. J’ai regardé mon téléphone et la vidéo était en pause. Je l’ai enregistré avant verrouiller le téléphone, la batterie était déjà faible. J’ai attaché mon tissage et j’ai un peu ranger la chambre en ouvrant la fenêtre. Dès que Bhernie est revenu, je l’ai remplacé à la douche vu qu’il fallait que j’aille dans la grande maison. Nous sommes montés tout les deux après que je me sois vêtue avec un de ses jogging et un t-shirt. Nous avons trouvé que sa mère était déjà prête à partir.


Nous : Bonjour maman.

Mme Obiang : (Du bout des lèvres) Bonjour.

Bhernie : (Neutre) Je veux les papiers du courant, je vais me rendre à la Seeg ce matin.

Mme Obiang : C’est dans la chambre où ton père met ses documents.

Bhernie : (Neutre) Ok.


Il est passé pour se rendre dans sa chambre et est revenu nous trouver au salon.


Mme Obiang : (À lui) Si tu as quelque chose, il faut donner à tes frères pour le café.

Bhernie : Je vais laisser le nécessaire avec Lucia. 

Mme Obiang : Hum. 


Nous sommes sortis tous les deux de la maison.


Bhernie : Dans la petite caisse il y a de l’argent, tu prends ce que tu peux pour faire le petit déjeuner.

Moi : D’accord. Tu vas durer là-bas ?

Bhernie : Ça va dépendre de la rapidité du service mais en principe 9h, je serai de retour.

Moi : Ok. Tu veux manger quelque chose de spécial ?

Bhernie : (Souriant) Je me fie à tes bons soins, je sais que tu me feras quelque chose de bon.

Moi : (Souriant) D’accord.

Bhernie : Bon, il faut que j’y aille.

Moi : Ok, vas-y. Je t’attends ici. Je t’aime.

Bhernie : Je t’aime aussi.


Il m’a embrassé sur la bouche et est parti. Sa mère est passée devant moi en piaffant et murmurant des choses en fang. J’ai voulu lui souhaiter une bonne journée mais je me suis ravisée façon elle avait l’air contrarié, je ne voulais pas de problème


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