Chapitre 13 : Cartes sur table
Write by Dalyanabil
Chapitre 13 : Cartes sur table
Jamila
Il y a du mouvement, ça cahute j’essaie d’ouvrir les yeux mais
il fait trop sombre pour que je puisse voir quoi que ce soit, la radio est
allumé et règle sur la FM 105 qui vient d’annoncer 5h00 du matin. Je gigote et
des bras se referme sur moi pendant une seconde tout me semble normal jusqu’à
ce que je me souvienne : le géant, du tissu sur ma bouche, de mes pieds
qui se dérobent sous moi, de ma vue qui se brouille et commence à paniquer.
- (j’essaie
de sortir des bras qui ont dirais m’enlace mais ça ne peut pas être ça car j’ai
des bribes de conversation qui me revienne : Oh l’un d’eux à… à… à… ses mains)
AHHHHHHHHHHHHHHHHH (j’ai crié et je me suis mis à me débattre)
- Jamila..
Jamila… Jamila..
Le son de la voix me semble familière mais je n’arrête pas pour
autant de me débattre mon inconscient pourrait me joue des tours. Ma tête
percute quelque chose devant j’entends des roues crisés et quelqu’un juré. Je
me recroqueville et recule aussi loin que possible de la voix. Une lumière
diffuse jaillit, m’agressant les yeux et faisant ressortir mon mal de tête.
- (Je
sais maintenant qu’on est en voiture et qu’ils sont au moins trois) s’il vous
plait (je supplie sans vraiment savoir pourquoi la tête baisse les genoux remonte
mes bras les entourant. Le son de la radio est coupé et le silence se fait) s’il
vous plaît ne me faites pas de mal
- (hésitant)
Jamila
- (toujours
paniquéé) je n’ai rien et je ne suis personne
- C’est Tariq
- (je me
suis figée et j’ai lentement lève les yeux vers lui, une larme, ensuite une
autre et encore une autre jusqu’à ce que ma vue se brouille complètement c’est
à tâtons que je me suis jette dans ses bras que j’ai fuis deux minute plutôt)
Ya Allah… Ya Allah (c’est tout ce que je pouvais répéter car ça signifiait que j’allais bien et c’était un
miracle)
- (resserant
son étreinte) tu es en sécurité, je te promet il ne te ferras plus jamais de
mal
Lentement, j’ai vu une main se
lève pour éteindre le plafonnier et je me suis encore plus enfoncé dans les
bras de Tariq, en me disant que j’étais en sécurité même si je tremblais.
- Tariq :
(comme ci il avait lu en moi) C’est Yaya
- Yaya :
(il a suspendu son geste pour jette un coup d’œil derrière) t’inquiète ce n’est
que moi et le chauffeur c’est Majid
- Majid :
(sans quitte une seconde les yeux de la route) Salam
- Jamila :
Salam
- Yaya :
repose toi dans trente minute on seras à la maison, ok ?
- Jamila :
(j’acquieste de la tête en me reposant sur le torse de Tariq)
- Tariq :
(d’une voix rassurante) essaye de te repose, je vais te réveille quand on y est
Je ne sais pas si c’est le son
de sa voix ou juste être dans ses bras mais je ne pouvais pas m’endormir même
si je me sentais rassurée et bien, je voulais en profité. « Et ma ma famille,
ils doivent s’inquiète et Ma’a ? ». Je me rend compte que j’ai parlé
à voix haute quand il me répond qu’ils ne savent pas, qu’il a informé Ma’a mais
elle veut me voir de ses propres yeux. Ce qui ne m’étonne pas le moins du monde
venant d’elle, je vais me faire tire les oreilles sur le pourquoi je suis
sortie.
- (je me
redresse) je suis désole
- Jamila
- J’ai
entendu crié et je me suis inquiète et je suis sortie sauf que je n’ai vu
personne et que … et que en-sui-te quelqu’un
- Jamila
(il pose ses mains sur mes épaules) respire
- (j’expire
et expire une fois, deux fois mais n’arrive pas à me calme. Devant Yaya, ni
Majid n’as bronché) Mais…
- Non
pas de mais, tu vas te calmé ok ?
- (de la
tête) hum hum
- ….
- (je
soupire) Je suis tellement désole
- Viens (je
me réfugiée encore dans ses bras) réponse toi on vas en parle après
- Ok
Une fois qu’on est arrivés, on est passé par derrière et on
est entrez discrètement pour longer un long couloir que je n’avais pas remarqué
en venant qui mène directement à la chambre de Tariq. Dès qu’on est entré Ma’a
a sauté du canapé et m’as serre dans ses bras tout en pleurant en silence.
Ensuite elle a pris les choses, sans me demande aucune
explication ni parlé elle m’as fait prendre une douche, m’as servie à manger, m’as
donné du dalfagan et m’as bordé dans le lit de Tariq où se trouve déjà les
jumeaux.
- Essaie
de dormir (d’un regard disant ce n’est pas fini) on vas parler après
Aie, c’est la dernière
pensée cohérente qui me traverse l’esprit avant que je ne sombre dans un
sommeil sans rêve tellement je suis fatiguée.
Tariq
Avec Yaya, Ma’a, on est assis au salon de l’ancienne maison
de Ma’a (elle n’as pas été ouverte pour le mariage) en attendant Arouna et ses
éventuels partenaires. L’avocat de papa m’as faxé tous les documents nécessaires
en ayant suivis tous mes instructions à la lettre, Majid et Hamed surveille le périmètre,
Majid en tant que que l’avocat de ‘’Corporate surveillance’’ aurait pu assiste
à cette réunion mais avec le pourvoir que je m’apprête à donner à Arouna je ne
veux pas dévoile toute mes cartes.
- Yaya :
je ne comprends toujours pas pourquoi tu cèdes à son chantage
- Ma’a :
(qui jusqu’ici n’avait rien dit, regarde Yaya) parce que peu importe ce qu’il a
fait c’est la famille et parfois pour montrer à quelqu’un qu’il a tort il faut
le laissé commettre ses propres erreurs
- Tariq :
(je regarde ma mère avec fierte et inquiétude je sais qu’elle n’aime pas être ici,
jusqu’ici j’avais peur qu’elle ne l’accepte pas mais avec cette simple phrase
elle vient de me faire savoir que non seulement elle l’accepte mais elle
comprend. Je jette un coup d’œil à ma
montre et 6h15, tic-tac il y a exactement vingt minute que le muezzin à appeler
les gens à la prière.)
- Arouna :
Salam muhalaikoum (il patiente quelque secondes et sans attendre la réponse
entre)
- Tariq :
Walaikoum salam (sa mère et notre sœur entrent à sa suite, je regarde ma mère
mais aucune réaction comme si elle s’y attendait)
- Yaya :
(d’un ton sec) prenez place
- Rachi :
(d’un ton mauvais vers Yaya) qu’est qu’il fou ici ?
- Tariq :
(je la regarde sans comprendre)
- Rachi :
(toujours le regard sur elle) c’est un problème de famille
- Yaya :
(avant que je puisse répondre) oh tu veux dire qu’être complice de kidnapping,
chantage, tentative de viol collectif sur mineur c’est une affaire de famille ?
- Rachi :…
(elle semble choquée)
- Yaya :
(d’un ton froid) assied-toi gamine avant que je ne décide de te faire goûte de
ta propre médecine (il marque une pause) parce que comme tu l’as si bien je ne
suis pas de TA famille donc j’en ai strictement rien à foutre de toi
- Nah
Rachi : (elle s’aprete à réplique quand le regard létal de Yaya tombe sur
elle)
- Yaya :
ça vaut pour vous aussi
- Arouna :
(vers moi) j’ai l’impression que la vie de ta femme ne t’importe pas tant que
ça
- Tariq :
ça vaut pour toi aussi à moins biens sur que la moitie 100.000.000, Fcfa ne
soit pas une motivation suffisante, sinon on en reste là ?
Je vois l’inquiétude se
peindre sur le visage d’Arouna alors que les deux autres bougonnés avant de s’installe
sur le canapé en face, jusqu’ici ma mère n’as rien dit. Les avoir en face de
moi me met dans une colère noir comment une femme peut accepter qu’on fasse à
une autre ce qu’elle ne supporterait pas qu’on lui fasse à elle surtout quand
ces femmes ont des enfants, des filles ? Faut vraiment m’expliqué !
J’observe attentivement l’expression
faciale de mon frère a vu d’œil il semblerait calme mais c’est faux il a un tic
quand il est nerveux presque imperceptible mais c’est là. Son œil droit se rétrécit,
les autres semblent parfaitement détendu : donc elles ne savent pas qu’elle
ont perdus leur moyens de pression. Ok voyons comment il vas faire les choses.
- Tariq :
ok avant de commencé j’aimerais pourvoir lui parlé
Non je n’ai pas assuré le maintien de l’illusion, dès l’instant
où j’ai récupère Jamila Arouna a dû être informe, alors qu’il se pointe à se
RDV menaçant ENCORE de lui faire du mal alors qu’elle n’est plus en sa
possession c’est juste du délire. Il ne s’imagine pas une seule seconde qu’elle
est en se moment couchée dans mon lit avec mes enfants en train de récupère du cauchemar
qu’il lui a fait vivre. Je n’ai qu’une hâte voir comment il distribué ses
cartes car comme l’a prédit mon père la partie à commencer. Une partie d’échec
où je devrais bluffé, ruse et parfois négocier mais en aucun cas je ne devrais utiliser
les mêmes armes que mon adversaire car je me bats contre ma propre famille.
Un jeu où absolument tout ce qui compte pour moi : Ma’a,
les enfants, Yaya et sa famille, mes projets et je dois l’admettre Jamila absolument
tout ça est mis sur la sellette pour tente de sauver pas la famille de mon père
mais ma famille. Est-ce que j’y arriverais ? Aucune idée mais il est hors
de question que ce qui est arrivé à Jamila se reproduise parce que je repousse
la partie. TU veux jouer Arouna ? Jouons.