Chapitre 13: Mr devil
Write by Anaëlle97
MADED : CHAPITRE 13 : mr devil
*Sylvain OBOSSOU alias Francis ATAKOUN*
Cette fraîcheur me prend un peu de court, Je la sentais depuis qu’on est arrivé dans la partie septentrionale du pays mais là c’est autre chose. J’ai peut être vécu en Europe mais après onze an à la prison civile de Cotonou, Mon corps s’est accoutumé à une certaine température. Je reconnais quand même que l’air frais que je respire en ce moment me fait plus que du bien. Je crois bien que je revis.
Je suis Francis ATAKOUN, il ne faut surtout pas que je l’oublie . Mes proches et la prison civile de Cotonou me connaissent sous le nom de Sylvain OBOSSOU , celui a tué sa petite amie, sa mère e et violé sa sœur à plusieurs reprise (cf l’histoire Luna mes larmes) .Comme on se retrouve !
J’aimerais vous la jouer mélodrame et tout ,Les larmes de regrets mais il n’en est rien. Un ami cher que je viens de perdre m’a appris qu’il ne faut pas regretter ses actes car ils sont le ciment de qui nous sommes. C’est le seul ami que j’ai eu pendant ces onze dernières années, c’était mon patron et mon protecteur, mon conseiller .
Oga Abdul ( cf l’histoire Trinda femme d’un autre homme) était mon seul soutien sur terre et aujourd’hui il n’est plus là, il a laissé un grand vide en moi, c’est le père que je n’ai jamais eu. Il est mort il y a deux mois, s’arrangeant pour qu’après sa mort je puisse m’évader pour mener sa dernière volonté à bien.
Ces années derrière les barreaux je ne les ai pas passer à roupiller sur ma natte, Oga Abdul m’a tout appris sur le monde des affaires et comment mener tout le monde par le bout du nez.
Contrairement à ce que certains pourraient pensé, il n’a pas tout perdu cette fameuse nuit où Trinda l’a battu. Elle l’a juste mis en chaise roulante rien de plus. Les hommes comme Oga Abdul quand on veut s’en débarasser, il faut les tuer et effacer tout souvenir d’eux sur terre.
Il gérait ses affaires et ses hommes de main restants depuis la prison. Il avait plusieurs comptes offshore en Suisse, dans les îles Caïman et aux Bahamas, autant dire qu’il avait largement de quoi financer ses affaires. Aujourd’hui c’est à moi qu’il a confié tout cela ,Je suis plein aux as.
Malgré cette nouvelle richesse je dois rester hors des radars des policiers, après mon évasion, mes hommes m’ont tout remis sur ma nouvelle identité, mais j’évite tout ce qui est aéroport pour ne pas me faire prendre. Cette liberté nouvelle est trop douce pour que quiconque me l’arrache .
À la frontière, ils ont vite fait de me laisser passer en nous raquetant moi et tous les passagers de 1000 Fcfa .
C’est ainsi que je me retrouve dans le bus de Rimbo en partance pour Agadez, pour le moment on va passer la nuit à Dosso . Il me reste deux jours de voyage, autant que je me repose.
Le lendemain
On a pris le départ depuis cinq heures du matin . Je crois que ce voyage n’a pas de fin, comment dans un pays il faut deux jours pour aller d’une ville à l’autre ? C’est épuisant physiquement et psychologiquement. Et les nids de poule sur le chemin n’en parlons pas. Une fois à Agadez il faut que je traite le palu avec tous les moustiques qui m’ont bouffer à Dosso. Et cette odeur de cigarette qui est omniprésente dans l’air c’est juste horrible.
Vers midi on est arrivé à Birni N’konni où j’ai pu prendre de la viande grillée et un coca, ça a été mon repas de toute la journée . On est arrivé à Maradi la capitale économique vers 18h et on est arrivé à Zinder vers vingt-deux heure.
Le lendemain soir
Si je pensais que le voyage Cotonou-Zinder était long, Zinder-Agadez m’a fatigué trois fois plus. Cette route est un cauchemar !
Dès mon arrivée, j’ai été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme . Un bain chaud ainsi qu’un bon repas m’attendais déjà. Je vais me reposer.
*Issouf*
Depuis le matin, Je suis assis au salon à jouer avec Fawaz. Je ne sais pas comment me sortir du pétrin dans lequel je suis. Il faut d’abord que je récupère les fonds que j’ai investit dans les affaires du père de Fadima, Que je divorce d’elle mais que je puisse garder mon fils. Que je parte maintenant à la reconquête de ma femme et de mes filles. Même si j’y arrivais accepteront t’elles de vivre avec mon fils ?
J’ai relu le contrat que j’ai signé, il se trouve que je suis le seul investisseur sur ce marché fantôme, Je pense m’être fait avoir. Le père de Fadima aurait poussé sa fille à m’épouser et à m’embobiner pour renflouer ses caisses . Il y avait beaucoup de rumeurs sur le déclin financier de la famille DIAKITE et moi comme un bête je lui fais un chèque de 750.000.000 de francs cfa ! À quoi est-ce que je pensais en faisant cela . J’y crois pas.
*Agadez *
*Moussa M’BAYE *
Le jour est presque levé dehors et un sentiment d’impatience me taraude l’esprit . Je n’ai pas pu fermer les yeux de la nuit. Il y a un dicton populaire qui dit « la roue tourne » ,ces dernières années elle a tournée dans dans le mauvais sens pour moi. Je suis un riche commerçant de Agadez ,une ville en plein désert du Niger. Depuis mes aieuxs ma famille à toujours connu l’opulence en passant du commerce de l’or à celui de l’uranium qui nous a été arraché et vendu à une compagnie non africaine. Ils exploitent nos ressources sur notre sol sans qu’on ait notre mot à dire. À l’époque où le commerce de l’uranium était en vogue on nageait dans l’opulence ,quand l’herbe nous a été coupé sous les pieds, il fallait reprendre du poil de al bête. Mais il y avait également un problème ! Nos caisses étaient à sec, nous sommes particulièrement dépensier dans la famille. On dépense encore et encore sans penser au lendemain. Mon père qui était paix à son âme le chef de la famille s’est tourné vers Abdul Moustapha. Un homme d’une générosité sans nom. Il a prêté les fonds de départ d’une nouvelle affaire à mon père qui s’en est servit à bon escient. Enfin c’est ce que je croyais.
Ce n’était pas de la générosité mais le pacte entre Oga Abdul et mon père qui faisait bouillir la marmite. Renoncer à tout ce luxe dans le lequel je vis et en priver ma famille serait la chose la plus bête à faire à cause de quelques rare sursaut de conscience moral.
Après le décès de mon père étant le fils aîné j’ai repris les rennes des Établissements M'BAYE S.A spécialisé dans le mobilier ménager et l’électroménager .
Vous vous demandez sûrement quand ça a mal tourné ?
Lorsque Oga Abdul à été emprisonné et vaincu ses alliances avec plusieurs spectres qui nous assurait notre notre sécurité économique à coût de sacrifices humains ont été brisé. Il a bien essayé de tout diriger depuis la prison mais les choses ne sont pas redevenues comme avant. J’ai bien essayé par moi-même de faire les pactes et quelques sacrifices heureusement ! C’est ça qui nous a tenu à Florence jusque là ma là, Ma famille et moi.
En parlant de famille, j’ai j’ai deux enfants Fadima ma fille aînée et Sidiki les dignes enfants de leur père. Sidiki gère mes affaires à Zinder à Fadima et mariée à un riche commerçant de Zinder.
Mon épouse Roukayath est une pure beauté touareg. C’est ma moitié, mon bras droit et ma meilleure amie.
Toc toc toc
Les trois coups secs frappés contre la porte de mon bureau ont eu pour dont de me ramener sur terre. J’ai arrangé mon boubou avant de laisser entrer la personne derrière la porte.
C’était Rouka, magnifique dans un caftan bleu turquois. Ces plis étaient tiré preuve de l’immense stress qu’elle à du mal à dissimuler depuis que je l’ai informé que ce Francis ATAKOUN venait nous rendre visite. Elle s’est laissé choir sur une chaise en poussant un long soupir avant de prendre la parole.
Rouka : on en a déjà fait des choses Moussa mais que penses tu que cet homme est venu chercher chez nous ? Ils ont des tas d’autres partenaires d’affaires alors pourquoi venir chez nous ?
Je me rapproche d’elle avec pour intention de la rassurer.
Moi :Je suis sûr que s’il est ici c’est pour notre bien
Rouka : Il ne m’inspire pas confiance cet homme Moussa je te le dit il ne m’inspire pas du tout confiance
Moi : Tu n’as même pas encore passé une journée dans la même maison que lui et tu as déjà des idées bloquées dans la tête
Elle secoua la tête en signe de désapprobation mais se tût.
*Francis *
Quitter ce lit moelleux n’est pas vraiment de ma volonté, Je pourrai y passer la journée. Après onze ans à dormir sur des vieilles nattes émaciées avoir tout ce confort est plus qu’un plaisir pour moi. J’ai les narines sèches et fortement irritées, un léger sentiment de picotements et de tiraillement de mes lèvres quand j’essaye d’ouvrir la bouche me rappelle que je suis en plein désert du Sahara en pleine période d’harmatan .
[••••]
Après m’être perdu dans les couloirs de la maison, j’ai pu retrouver la salle à manger grâce à l’odeur du thé vert fumant et des galettes de mil qui se répand dans toute la maison.
Moussa M’BAYE :( se levant avec un peut trop d’entrain pour me saluer ) Bonjour Monsieur Francis
Sa femme s’est levé mais j’ai bien remarqué qu’elle s’est mise en retrait dès que je suis entré dans la pièce . C’est une très belle femme sûrement d’ethnie touareg ou peulh à en juger par son teint clair et laiteux. Un visage très perspicace.
Moi : Bonjour El Hadj M’BAYE , mes respects Madame M’BAYE
Elle a juste incliné la tête en signe de réponse.
Moussa M’BAYE : asseyons nous donc pour partager le petit déjeuner
Les bises
C’est court je sais,
Je dis souvent que je publierai deux chapitres par semaine mais c’est vraiment compliqué pour moi actuellement, faut prendre comme ça.
Anaelle97