Chapitre 14
Write by Jojo D
Martin
Je
suis amoureux !!! Ca y est, c’est confirmé, en quelques mois je suis complètement
et carrément tombé amoureux de Suzy et je ne le regrette pas. Elle a ce truc
assez particulier et déstabilisant qui me fait me sentir toute chose comme un
ado de 15 ans et j’adore cette sensation. Avec ma femme c’était un mariage arrangé
comme tant de mariage de notre époque donc c’est avec le temps que j’ai
commencé à l’aimer mais quand je vois ce que je vis avec Suzy je comprends que
ce que je vis avec elle depuis des années n’est pas de l’amour mais du « fait
accompli », ne me regarder pas mal car j’ai raison, essayez de vivre avec
une personne pendant 22 ans et voyez si vous ne ressentirez pas quelques choses
après tous ces années de cohabitations. Mais avec Suzy c’est complétement diffèrent,
je me sens revivre à chaque fois qu’elle est près de moi, qu’on se parle par téléphone,
quand elle me sourit et la cerise sur le gâteau quand elle s’offre à moi…
Seigneur
Jésus Marie Joseph… !!!!
Rien que la vue de son corps nue réveille
brutalement ma libido que je croyais disparu à tout jamais, et quand elle
tourne les reins sous moi, je sens comme si ma mort était proche tellement c’est
l’extase dans mon corps et surtout dans ma queue. Pendant ces moments je suis prêt
à renier père, mère et même enfant si elle le veut tellement elle me fait du
bien. Les week-ends que je passe chez elle sont juste parfait tellement elle
prend soin de moi comme il le faut et je le lui rend bien ; avec moi tous
ces désirs et ces rêves deviennent réalité, il suffit juste qu’elle émet un quel
qu’conque désirs et je m’attèle a le réaliser,
je ne suis pas bête, elle est belle et a tout ce qu’il faut là où il faut, il
suffit qu’elle claque des doigts pour avoir tous les hommes à ces pieds alors
je e dois d’assurer ma place comme je le peux…
La semaine passer a eu lieu la mariage de sa
meilleur amie Isabelle et madame a carrément insister pour que je sois près d’elle
ce qui a un peu gonfler mon ego ; vous s’avez quand un homme a une
maitresse il passe son temps a vivre caché que ce soit la décision de la
maitresse en question ou la nôtre mais quand elle te demande de l’accompagner à
un évènement heureux comme celui-là afin de montré a tout le monde que tu lui
appartient ; mon frère ne réfléchit pas trop et part seulement… Le mari d’Isabelle n’est pas une petite
pointure hein ; il s’agit du PDG de la BGFI Bank ici au Cameroun, il a la
cote certes mais pas autant que moi… Bref le mariage était parfait, tout c’est très
bien passé et ça se voyais qu’Isabelle est amoureuse de son mari et Suzy était vraiment
heureuse pour elle…
Albert :
(dépassé) cette fille est entrain de te ramollir le cerveau Etoua…
Moi :
(le regardant droit dans les yeux) si pour toi aimer c’est se ramollir et bien
je prends…
Albert :
ce n’est pas de l’amour… Je dirais plutôt que tu es en train de faire une crise
de la cinquantaine Etoua, c’est la seul explication possible…
Moi :
et moi je ne suis pas de ton avis, ce que je ressens pour elle va au-delà d’une
crise comme tu le dit, c’est de l’amour pur et simple et je l’assume, quitte à
me ramollir comme tu le dis…
Il ne
peut pas comprendre ce que je ressens pour Suzy, même si je lui prête mon cœur il
ne pourra pas alors je ne vais pas essayez de le convaincre. Je ne suis plus un
ado mais un homme d’âge très mur, je été assez vacciné par les coups de la vie,
plus rien ne me fais plus peur dans cette vie. Avec elle je revis et je ne
laisserais cette sensation pour rien au monde…
Nous finissons nos commandes dans le calme, une fois dehors, au moment d’entré
dans sa voiture il se tourne vers moi et me dis…
Albert :
(me regardant dans les yeux) cet amour que tu dis ressentir pour cette Suzy va
te détruire Etoua… Elle causera ta perte…
Il entre dans sa voiture, démarre et s’en
va. Je n’ai pas envie de m’attarder dessus alors je fais de même et retourne au
boulot…
Suzy
La première fois n’est pas toujours la bonne,
je le confirme aujourd’hui. Je ne remercierais jamais assez le Seigneur d’avoir
enlevé Paul derrière moi parce que ce que je vis en ce moment avec Martin est
juste F-A-B-U-L-E-U-X…. Qu’es ce qui ne
me donne pas ?? Avec lui mes désirs deviennent réalités et ce n’est que le
début car j’ai bien plus de désirs qu’il devra réaliser parce que je sais à
quel point il est mordu ; à sa façon de me parler, de prendre soin de moi
et de me concéder tout ce que je veux, je comprends alors que le gars est tombé
sans glisser comme on dit chez nous et moi ça me va… Si c’est réciproque ???
Même pas !!! Je ne fais pas les choses d’Isabelle et en plus il est pratiquement
l’égale de mon père !!! Faut pas se voiler la face, je suis avec lui à
cause de ce qu’il peut m’offrir, le reste la ne m’engage pas ; ma devise ;
« ne jamais y mêler les sentiments » et je compte bien l’appliquer… Depuis ce jour où il est venu me faire une scène
de ménage à la maison, il a compris comment je fonctionne et s’est rangé pour
mon plus grand bonheur…
Isabelle et moi avons rendez-vous au
Cèdre aujourd’hui. Depuis son mariage on s’est un peu perdu de vue parce que
madame était en l’une de miel et même après son retour elle accomplissait ces « devoirs
conjugaux » donc ce n’est qu’aujourd’hui qu’elle a eu du temps pour moi… J’entre dans le restaurant et je la trouve déjà
assise…
Moi :
(lui faisant la bise) la grande madame Ondoua en chair et en os… (Dis-je en riant)
Isabelle :
(riant) tu es trop bête Obah… Faut plus me faire attendre comme ça Obah…
Moi :
(riant) désolé madame Ondoua, tu connais toi-même l’histoire des dernières
clientes… (Dis-je avec un sourire
contrit)
Le serveur vient et nous passons commandes. Nous
mangeons dans la bonne humeur, elle me raconte comment se passe la vie de femme
marier et moi je lui fais part de
comment les choses évoluent avec Martin…
Isabelle :
ah j’ai oublié, j’ai mon cousin qui vient des Etats-Unis, il est au pays depuis
peu et comme on n’a pas pu se voir il va venir nous rejoindre ici au Cèdre, ça
ne dérange pas j’espère ?
Moi :
du tout et même si c’était le cas tu as déjà invité donc… (Dis-je résigner)
Quelques minutes plus tard elle se lève toute
joyeuse et va prendre un jeune homme dans ces bras…
Isabelle :
(toute souriante) Suzy je te présente mon cousin, Karim… Et Karim ça c’est ma
meilleur amie, ma sœur de cœur Suzy…
Karim :
enchanté Suzy (dit il me souriant de toute ces belle dents blanches et me
tendant la main)
Moi :
(souriant) moi de même Karim (dis-je en prenant sa main tendue)
On l’inclut dans nos discussions et nous
bavardons gaiement. De temps en temps, je surprends ces regard appuyé et intense sur
moi, loin de me déstabiliser mais me prouve que je plais toujours autant aux hommes
de ma génération… Karim n’est pas mal je l’avoue, il a cette allure de Bad boys
qui plait aux femmes, il le sait et en profite, à voir juste la façon dont il
sourit aux femmes qui croisent son regard…
Isabelle :
(regardant son téléphone affolé) oh mon Dieu, je dois y aller, c’est ma semaine
avec Mr et bientôt il va rentrer, je dois aller faire la cuisine (dit-elle en
se levant précipitamment) vraiment désolé (se tournant vers Karim) je laisse ma
sœur entre tes mains, prend soin d’elle sinon je te tue Onguene (son nom de famille)
Karim :
(riant) t’inquiète pas, je prendrais soin d’elle….
Elle vient me faire la bise et s’en va,
les joies de la vie de femme marié !!! [Sarcastique]… Dès qu’elle
s’en va, je replonge ma tête dans mon plat histoire de joué à la timide…
Karim :
(souriant) timide à ce que je vois…
Moi :
(lui rendant son sourire) un peu, surtout quand je ne connais pas la personne…
Karim :
mais on peut bien remédier a ca la tout de suite…
Moi :
ça ne sera pas possible, je dois retourner travailler…
Karim :
(me regardant droit dans les yeux) j’aimerais avoir ton numéro stp, tu me plais
beaucoup, no need to lie on it (pas besoin de mentir dessus) et j’aimerais te
revoir…
Moi :
(réfléchissant) pour le numéro pourquoi pas mais se revoir je ne pense pas que
ce soit possible (dis-je en lui donnant mon numéro prête à m’en aller)
Karim :
en tout cas je suis quelqu’un de très tenace et de patient donc je finirais par
avoir ce que je veux… (dit-il en souriant)
2 Semaines plus tard…
Je ne pense pas que Fabrice est déjà été
tenace comme Karim, franchement ce gars me colle littéralement, je dis non
comment le gars ne comprends pas. Il me plait bien c’est indéniable mais ça s’arrête
la, mon cœur n’est pas prêt pour une quel qu’conque relation amoureuse encore
moins quand je suis encore avec Martin. Si j’ai bien compris une chose avec ces
hommes mariés c’est qu’ils n’aiment pas partager, jaloux a un point pas
possible, pour eux c’est un affront terrible. Martin m’aime certes mais ne dit-on
pas qu’il y’a qu’un seul pas qui sépare l’amour de la haine ? Ce que j’ai vécu
avec Paul me suffit donc…
[Ding
Dong ; Ding Dong…]
Je regarde l’horloge mural de ma chambre ;
il est déjà 22h, ça ne peut pas être Martin puisqu’il est en mission au Gabon
et il sait qu’il ne peut pas venir chez moi sans m’informé, Isabelle même pas,
elle est en début de grossesse et son mari lui prend comme l’œuf, mes parents
jamais donc c’est toute sceptique que je m’en vais ouvrir la porte pour tomber sur lui…
Moi :
(croissant les bras sur ma poitrine) qu’es ce que tu fais ici ?
Lui :
Bonsoir Suzy… (dit-il en souriant)
Moi :
Karim je ne suis pas d’humeur à vouloir rire, il se fait tard et j’ai somm…
La fin de ma phrase se meurt dans ma
gorge parce que Karim vient de coller ces lèvres sur les miennes, ces lèvres
sont chaude et son baiser est agressive, on dirait qu’il dévore presque ma
bouche, il me pousse à l’intérieur et claque la porte derrière nous avec son
pied.
Moi :
(me détachant de lui dans un éclair de lucidité) mais qu’es ce qu…
Les mots
se meurt encore dans ma gorge parce qu’il reprend l’assaut sur mes lèvres. Sans
que je ne comprenne le comment du pourquoi je me retrouve nue sous ces yeux en train
de subir ces caresse qui me font gémir comme pas possible, il introduit son
doigt dans ma cave et je me rend compte que je suis mouillé comme pas possible,
il fait des vas et viens sur mon clitoris ce qui m’arrache des cris de délivrance.
Si il ne me tenait pas je jure que je serais déjà tombé tellement mes pieds
tremble, fatigué de ne rien faire de mes mains, je place ma mains sur la bosse de
son pantalon, je ne suis pas effrayé par la taille de son engin mais électrifier,
je m’active rapidement et défais la boucle de sa ceinture, sort son membre de
son boxer et commence à le branler…
Quand il entre en moi, mon cerveau déraille
une fois et j’en oublie de réfléchir si c’est bien ou pas, il commence à bouger
et là j’oublie tout. Je profite d’abord de ce qu’il me procure on va gérer le
reste après…