Chapitre 14
Write by YadRosa
**Liliane**
J'ai hésité un moment mais j'ai fini par entrer. Une faible lumière éclaire la pièce et j'ai du mal à voir mon bourreau. La seule chose que j'entends clairement venant de lui :
<<Sois là bienvenue très chère ! Approche toi de moi. >>
Normalement, je dois avancer vers lui mais mes jambes refusent d'obéir. Je suis plantée là, devant lui, la peur au ventre. Il s'est levé lentement et a éclairé la pièce. Oh mon Dieu !
C'est cet homme qui va prendre ma dignité ? Il me dépasse largement en taille et vu la carrure qu'il a, je me sens comme le moustique devant l'éléphant. Il est beaucoup plus vieux que moi je le sais déjà.
Prisca c'est quel genre de sorcière tu es !?
Lui (s'approchant de moi) : tu es muette ? J'ai dis de venir vers moi.
J'ai serré très fort mon sac et j'ai commencé par marcher lentement vers lui. La chambre est vraiment grande. Quand je suis arrivée à sa hauteur, j'ai instinctivement baissé la tête.
Lui : ummmh elle est timide en plus ! J'avoue que Prisca à frapper fort : tu es beaucoup plus belle que je l'imaginais. Ton nom c'est quoi ?
Moi(voix tremblante) : Liliane.
Lui : j'aime bien ce nom, mais je vais t'appeler Sirena. Tu as la beauté d'une sirène. Tourne un peu que je vois.
Eh seigneur ! Je suis pétrifiée, je n'arrive à rien faire.
Lui(énervé) : tu es sourde ou quoi ? Écoute, je n'ai pas la patience pour jouer à ce petit jeu donc fais vite ce pour quoi tu es venue ici !
J'ai abdiqué. Je me suis tournée sur moi même une fois. Il a sifflé en voyant mon derrière.
Lui(voix malicieuse) : j'adore ! Maintenant couches toi sur le lit. On a des choses à faire.
Vu que je ne réagissais toujours pas, il m'a pris par le bras et m'a tiré vers le lit.
Moi : aïe !
J'ai à peine eu le temps de reprendre mes esprits qu'il m'a poussé sur le lit. Là, je commence par avoir plus que peur !
Lui : tu vas faire gentiment tout ce que je veux ou je t'assure que ce jour sera le plus atroce de ta vie. Je n'aime pas qu'on me contrarie Sirena.
Moi(apeurée): je suis désolée.
Il a souris et m'a rejoins sur le lit après avoir enlevé deux boutons de sa chemise. J'ai voulu me redresser mais il m'a renversé et à commencer par m'embrasser.
J'ai envie de vomir !! C'est la première fois que je fais ça, je sais que je m'y prends mal mais l'autre ne m'aide pas du tout. Venez le voir fourer sa langue dans ma bouche comme s'il a perdu quelque chose dedans. J'ai fermé les yeux et je sers très fort le drap pour ne pas le gifler.
Il a commencé par me caresser le corps en s'attardant sur ma poitrine, ma hanche... Je ne sais pas si c'est comme ça qu'on fait mais je trouve ses gestes grossiers voire répugnant.
Lui : ta peau est si douce....
Vas au diable !!
C'est quand il a posé sa main sur mon entre-jambe que j'ai tiqué. Je ne sais pas pourquoi mais une phrase que maman m'a dis le jour où je quittais le village m'est carrément venu à l'esprit : <<Préserve ta dignité >>.
J'ai vivement repoussé l'homme et je me suis dégagée.
Moi( bégayant) : j.. j... je ne p... peux pas !
Lui ( étonné) : tu ne quoi ?
Moi : je ne peux pas.
Je me suis levé du lit et j'ai rapidement pris la direction de la porte. Il a attrapé ma main en passant et m'a attiré contre lui.
Lui(hurlant) : tu penses que je vais te laisser partir juste parce que tu ne "peux pas "? Désolé ma grande, ce n'est pas si facile que ça. J'ai payé une fortune pour t'avoir et j'aime avoir ce que je désire. Nous allons le faire que tu le veuille ou non !
Ça jamais !
Je me suis dégagée vivement.
Moi : non !!
Je crois que j'ai signé mon arrêt de mort. Son visage a littéralement changé. Il m'a giflé très fort. Je crois qu'on vient de m'enlever la joue tellement ça fait mal.
J'ai à peine eu le temps de faire un geste qu'il m'a propulsé violemment contre le lit. J'ai atterri non sans cogné ma tête contre le bord du lit. Ça fait mal ! Il s'est ensuite jeté sur moi alors que je me débattais.
Et paf, une autre gifle !
Je m'attendais à tout sauf qu'il soit violent. Je n'en pouvais plus, je commence à pleurer en le suppliant d'arrêter. Il ne m'écoute pas. Il a recommencé à me caresser en m'embrassant dans le cou. Je ne peux pas supporté ça. En plus il pèse extrêmement sur moi. Je n'arrête pas de pleurer, c'est plus fort que moi.
Lui( menaçant) : arrête de chialer et dis moi plutôt que tu aimes. Je risque de te frapper pour entendre tes gémissements sinon !
Moi ( suppliant) : arrêtez s'il vous plais ! Je vous en pries.
Il a plongé sa main dans mon soutien et à commencer par me malaxer les seins tout en m'embrassant. Je suis sûre que normalement on doit éprouver du plaisir mais ce que je ressens est tout autre chose : du dégoût.
Lui : gémis bon sang !
Et paf ! Encore une gifle.
Ça ne peut vraiment pas durer. J'ai rassemblé le peu de force qu'il me restait et je l'ai poussé de sorte qu'il tombe de l'autre côté du lit. Je me suis élancée vers la porte mais il m'a rattrapé et m'a tiré par les cheveux.
Lui : tu pense aller où comme ça ??
J'hurlais en lui disant d'arrêter mais c'était la cata. Il a commencé par m'asséner de coups.
Aidez moi !!
J'ai ensuite été jeté à terre et il s'est écroulé sur moi. Il a déchiré ma robe puis ensuite s'est mis à déboutonner sa chemise tout en étant sur moi. Je pleure à n'en finir.
Lui : je voulais être gentil avec toi Sirena, mais tu ne m'a pas laissé le choix.
Moi : snif !
J'ai tourné la tête et j'ai aperçu un vase sur une petite table.
Une idée me vient en tête.
Lorsqu'il s'est à nouveau étendu sur moi, j'ai réussis à prendre le vase et kpa ! Je l'ai fracassé sur son crâne.
** Franck**
Je suis seul dans ma chambre et je n'arrête pas de repenser à la proposition de Kelv. Ça ne m'enchante pas mais je crois qu'il a peut être raison, je suis beaucoup trop renfermé. C'est encore pire depuis que Taylor m'a trompé.
Je me vois tout de même mal couché avec une prostituée. Je ne sais vraiment pas quoi faire. j'ai besoin de parler à quelqu'un. Quelqu'un qui me comprenne vraiment. Mais j'ignore qui.
Pfff...Taylor ! J'ai du changer de numéro aujourd'hui car elle n'arrêtait pas de me harceler avec ses appels. Si jamais je la croise, je ne sais pas ce que je risque de lui faire.
Moi( prenant mon téléphone) : allô Kelv !?
Kelvin : oui mon frère. Ça peut aller ?
Moi : je fais avec. Euuuuh...à propos de ta proposition d'aujourd'hui...je...je suis partant.
Kelvin( content) : tu as pris la bonne décision. Laisse moi m'occuper de tout et je te ferai signe. Ça te fera du bien, crois moi.
Moi (ton las) : espérons. Bye.
J'ai raccroché et me demandant si ce que je viens de faire ne vas pas m'enfoncer encore plus...
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