Chapitre 14 : Joyeux anniversaire mon bébé

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 14 : Joyeux anniversaire mon bébé 




**Mira





Depuis que j'ai lancé cette histoire je suis un peu en paix. Les parents se sentent coupable, surtout papa et c'est tant mieux pour eux.  Ils n'ont qu'à se rendre compte du mal être dans lequel ils m'ont plongé. 

Certes, dire à quelqu'un de pendre exemple sur son frère ou sa soeur n'est pas mauvais en soi mais avec Anne-Lily ça avait déjà un sens plus poussé et c'est cela qui m'a toujours énervé. Surtout savoir qu'elle aimait qu'on dise, ça me frustrait profondément. Maintenant qu'elle n'est plus là, j'ai l'impression de VIVRE.  Comme dit nana, tout est plus sain maintenant. 


Bref ! 

Avec les parents c'est plus détendu comme je disais. 

Je peux même sortir librement tout en respectant les heures. Je ne sors plus en secret et quand je vais dormir chez Éric je dis juste que je vais chez nana, plus besoin de me lever en catastrophe en plus. Tout est plus clément désormais, feindre est important. 


Ça fait deux ans aujourd'hui que Éric et moi sommes ensemble, après les cours je descends chez lui histoire de célébrer. Deux ans, c'est vraiment petit à petit que les choses se font hein. Quand je pense notre départ n'était pas basé sur ce ou ces sentiments qu'il y'a maintenant. Au final, j'ai bien fait de laisser Junior quoiqu'il lui arrive encore de me courir après.  Je me souviens très bien du jour où il m'avait vu avec Éric, scandale en pleine teub... 




_Flashback  




Éric s'est déplacé pour se soulager. 

Je sirotais tranquillement en attendant qu'il revienne jusqu'à ce que Junior se pointe devant moi. Je l'ai vu depuis sa table mais qu'est-ce que j'ai encore à faire de lui ?


Moi : Qu'est-ce que tu me veux Junior  ?


Junior : C'est pour lui ?


Moi : Qu'est-ce qui est pour lui  ?


Junior : C'est pour lui que tu m'as laissé  ?


Moi  : Pffff !


Je voulais m'asseoir mais il m'a tenu me bras fermement et m'a tiré jusqu'à l'extérieur. 


Moi : MAIS C'EST QUOI TON PROBLÈME ? TU DEVIENS FOU  ?


Junior  : Oui et c'est de toi justement. C'est pour lui que tu m'as laissé ? Tu as rompu parce que tu voulais te faire sauter par un métisse ou je ne sais trop quoi  ? Il ne m'a même pas l'air gabonais ( serrant encore plus mon bras ). 


Moi  : ET ALORS  ? Il n'a pas l'air gabonais et alors  ? J'ai une catégorie  ?


Junior : Bien sûr que non vu que toutes les femmes aujourd'hui sont à la recherche d'une queue blanche à cause de son argent. 


Moi : Lâche moi le bras, tu me fais mal. 


Junior : Il a quoi plus que moi  ? 


Moi : Tout ce que tu n'as pas  ( il m'a lâché ).  Oui,  il a tout ce que tu n'as pas et surtout il m'est fidèle. Quand toi tu ne t'ai pas gêné de te fourrer entre les jambes de quelqu'un lui, il se contente de moi tu vois. Alors oui,  il est bien mieux que toi donc cesse de me faire chier. 


Junior : Il ne s'est rien passé entre nous. 


Moi : Parce que je vais croire en quelqu'un que j'ai attrapé en flagrant délit  ?


Junior : Flagrant délit de quoi  ? Tu nous a simplement vu nous embrasser. 


Moi : Avec des mains baladeuses ? Et que sais-je même de ce que vous faisiez avant que je n'arrive  ? 


Junior : Je peux  te promettre que... 


Moi : Que quoi  ? Que vous n'avez rien fait  ? Pourtant c'est avec elle que tu te collais sur la piste tout à l'heure. 


Junior : C'est juste après que tu ai refusé de m'écouter que je me suis mis avec elle. 


Moi : Et je vous souhaite tout me bonheur du monde mais saches que je n'en ai strictement rien à faire. 

Même avec ta soeur cela m'importe peu. Ecoute moi très bien,  ce n'est pas pour toi ou à cause de ce que tu as fait que je me suis tournée vers lui. C'est parce que je le voulais et non par dépit. Je n'ai rien à faire de ta vie ou  de ce que tu fais. On a été ensemble,  okay c'est bien mais maintenant ce n'est plus le cas. Tu as bien vu le  mec qui n'a pas l'air gabonais ? Saches que c'est mon mec donc arrête moi mes persécutions. 


Junior  : Mi... 


Éric  : Je pense qu'on a assez entendu maintenant. 


On s'est immédiatement tourné vers lui mais il n'était pas seule, elle est là aussi. 


Éric ( mains en poche )  : C'était un beau spectacle mais c'est bon je pense. Mira, on s'en va. 


Je n'ai même pas cherché à discuter que je suis passé devant lui, direction le véhicule. 

Le trajet jusqu'à la maison se fait dans le silence. 


Moi : Tu as tout entendu  ? 


Éric  : Oui. 


Moi : Éric je... 


Éric : C'est avec lui que tu étais quand on a commencé à se voir  ? 


Moi  : Oui. 


Éric : Ok. 


Moi : Ce n'est pas par dépit que je t'ai choisi. 


Éric : Pourquoi l'as tu fait  ( se garant )  ?


Moi : ... 


Éric  : Mira ( me regardant )  ?


Moi  ( fuyant son regard  )  : Notre relation au départ n'avait pas de bonnes bases et tu le sais. L'on cherchait mutuellement quelque l'un chez l'autre. C'est bien plus tard que les choses ont changées. 


Éric : C'est-à-dire  ?


Moi : ... 


Éric : J'attends. 


J'ai du mal à exprimer ce que je ressens réellement. 

En fait, j'ai simplement peur que les gens en profitent. 


Moi : Je suis...  Je Suis amoureuse. 


Éric : Regarde moi et répète ça. 


Moi  ( le regardant ) : Kasseim  je... 


Éric : Shut ! Garde ça pour tout à l'heure. 


Il a démarré. 




_Fin du flashback 




Bref, tout ça est passé et mon couple va hyper bien. C'est ce soir là que notre relation a pris réellement un sens. 

Après les cours j'ai largué Linda, direction chez Éric. 


J'ai vu les fenêtres ouvertes, il est là donc j'ai simplement ouvert la porte. 


Mira ( enlevant ma chaussure )  : C'est moi bé... Hein ( les  regardant ). 


Je vois double  ?

L'un a éclaté de rire. 


...  : Qui est Éric d'après  toi  ?


Je me suis simplement approché d'Eric pour poser u' baiser sur ses lèvres. 


Éric : Tu vois qu'elle ne s'est pas perdu. 


C'est  juste parce qu'il porte le polo que j'ai acheté que je l'ai reconnu en vérité. 


Éric : Je t'ai dit que j'avais un frère non ? Il est là...  Kadir, mon jumeau. Kadir, je te présente Mira ma petite amie. 


Kadir  : Mira, enchanté ( me tendant la main ). 


Aucun doute, ce sont des jumeaux. 

On dit souvent que de visage les jumeaux ont toujours une différence mais là je jure que ce n'est pas Moi le cas, la ressemblance est trop. Physiquement et vocalement c'est la même personne, c'est effrayant. 


Moi ( la saisissant )  : Pareillement. 


Kadir ( regardant son frère ) : ybdw 'anaha fawjiit ( lâchant ma main ). 


Moi : Qu'est-ce qu'il a dit ?


Éric  : Que tu semble surprise. 


Moi : Je le suis, il m'a dit avoir un frère mais pas un frère jumeau. 


Kadir  : Maintenant tu le sais. 


Moi : Oui  ! Par contre, quand je suis là, parlez en français.  


Je suis retourné vers Éric lui faire un vrai baiser. 


Kadir : C'est en l'honneur de quoi  ?


Moi : Nos deux ans. 


Kadir : Ah,  félicitations. Je suppose que tu es là pour le célébrer, je vais vous laisser. 


Éric : Ça ne te dérange pas ?


Kadir : Du tout ! Je vais aller à ton magasin. 


Éric  : Okay. 


Il ne s'est pas attardé qu'il est sorti. 

Quant à nous, dès que Éric a fermé à clé c'était l'attraction totale. 


Moi ( tirant la chasse )  : Ça veut dire que je ne dors pas ici ce soir alors  ? 


Éric  : Tu m'en veux  ?


Moi ( revenant dans la chambre  )  : Non, ton frère est là, je comprends. 


Éric : Approche. 


Je me suis glissée dans le drap me coller à lui, posant ma tête sur son torse. 

Être dans ses bras c'est  tout comme être sur un nuage. 


Éric  : Il faut qu'on parle chérie. 


Moi  ( levant la tête ) : Quoi donc  ? 


Éric  : Mon père m'a appelé et euh...  Il veut que je rentre en même temps que Kadir. 


Moi  ( me redressant )  : Comment ça  ? Le mariage ce n'est pas Maintenant pourtant. 


Éric ( me regardant )  : Je sais mais il veut que je remonte voir la famille. Ça fait un an et demi que je suis au Gabon. 


Moi  ( souvenant  son regard )  : Dans quatre jours ? C'est trop brusque. 


Éric : Je sais mais je ne peux pas m'y opposer. 


Moi : Et tu vas rester jusqu'au mariage ? 


Éric :  Oui, je reviendrai après trois mois. 


Moi : Trois mois  ? Et tu laisse tes affaires avec qui  ? 


Éric : Toi... La maison et les magasins, tu reste à gérer. 


Moi ( petite voix  )  : Trois mois c'est trop... Et moi alors, je reste avec qui  ?


Éric  ( soupirant ) : Si tu savais à quel point... 


Moi  : Quoi  ?


Éric  ( souriant  )  : Je t'emmene avec moi. 


Moi : Quoi  ?


Éric : Je veux te présenter à mes parents...  Je veux que tu viennes. 


Moi : Mes parents ne vont jamais accepter de... 


Éric  : Je viens les voir si tu veux. 


Moi : Tu es fou  ?


Éric : Je veux juste que tu sois à mes côtés. Tu fais une semaine après tu reviens au Gabon, je resterai faire mes jours puis je reviens te trouver. 


Moi : Il faut que je réfléchisse. 


Éric : D'accord mais saches que tu n'as que trois jours. 


Comment je vais faire pour bouger avec les parents  ?  






**Anastasie 



Moi  : Regarde un peu que l'autre rayon s'il te plait. 


Marc  : Anastasie, tu me fatigue. 


Moi  ( faisant les yeux doux )  : S'il te plait. 


Il m'a laissé pour aller l'autre côté mais il a tellement pris du temps que je suis allé le chercher. 


Moi : Mais qu'est-ce que tu fais  ? Je t'attends depuis. 


Marc : Excuse moi, je pensais avoir reconnu quelqu'un. 


Moi  : Okay, tu as trouvé  ?


Marc : Oui,  on peut y aller. 


On a quitté Géant pour Louis, c'est là-bas où je loue maintenant. Ça fait an que Marc et moi on se fréquente...  On sort pas ensemble mais à chaque fois qu'il qu'il le site et qu'il vient sur Libreville on se voit toujours. Ce n'est une relation en tant que telle mais bon, on se voit entre quatre murs et c'est '' rentable  '' si je puis le dire ainsi donc je gère les choses ainsi tout en étant en couple bien sûr. 

Qui ne fait pas ça aujourd'hui pour survivre  ?

Pardon, j'ai besoin d'arrondir mes fins de mois.


Marc c'est le genre très mignon et très débrouillard. 

Le genre que tu voudrais bien exhiber devant tes amies ou ta famille tellement c'est un bon morceau. 

Il n'est pas riche mais il a ce qu'il faut, on sait bien quel est le plafond des gens qui travaillent en mer. 


Une fois à la maison je me suis mise à ranger mes courses. Je l'ai retrouvé au salon en train de parler au téléphone. 


Marc  : J'ai compris Nelly, je vais voir ça quand je vais revenir... D'accord...  Embrasse maman. 


Moi : Tu vas quand sur Port-Gentil  finalement  ? 


Marc : Je devais rentrer dans deux jours mais je vais rentrer demain une bonne fois, on a besoin de moi. 


Moi  ( se mettant  à  califourchon sur moi  )  : On avait une sortie de prévue demain. 


Marc  : Je le sais  mais il faut que je rentre. On remettra ça. 


Moi  : Oui mais là, tu ne reviendras pas maintenant . 


Marc ( posant ses  mains  sur mes hanches )  : Tu veux que je revienne avant  ?


Moi  ( passant mes mains sur ses épaules  )  : Bien sûr. 


Marc : Et tu m'offre quoi  ?


Moi : Tu veux que je te le dise où que je te montre simplement  ?


Marc : Vas pla deuxième option ( sourire en coin ). 





**Anne-Lily 




Moi : Hummm... 


J'ai ouvert mes yeux pou tomber sur les yeux les plus magnifiques du monde, ceux de mon prince. 


Moi ( le mettant assis sur mon ventre )  : Bonjour monsieur ( souriant ). 


Cynthia : Quand vous vous réveiller vous êtes obligés de me déranger  ?


Moi  ( mettant Luc  sur sa tête ) : Réveille tata... Tata Debout, c'est mon jour. 


Cynthia : Rhooo. 


Il me regarde simplement. 

Il ne dit pas grand chose pour le moment si ce ne sont que les prénoms et quelques petits mots qu'il prend à  sa façon et trafiquote dans sa petite tête.  Le plus beau mot qu'il sait dire c'est MAMAN, quand il le dit de sa belle voix je fonds.  Par contre, il sourit tout le temps d'un sourire magnifique. 

C'est lui qui me réveille chaque matin. On reste maxi une heure à jouer après je me lève m'occuper de lui puis de ma maison, mon fils ne doit pas rester sale... C'est quand même une personnalité qui est là  ( souriant ). 


Moi ( le portant )  : C'est l'anniversaire de qui aujourd'hui  ? De qui ( le chatouillant )  ? De qui  ? De qui  ? 


Papa : Du plus beau de la terre. 


Je l'ai posé au sol et il a couru à sa façon dans les  bras de son grand père. 

C'est son anniversaire et un an, ça se fête donc aujourd'hui on fête son année. 

Le temps passe vite, hier encore il était tout petit dans mes bras mais là il a déjà un an. L'enfant dure uniquement dans le ventre, je le confirme. 

Poue la fête on ne fait rien de grandiose, avec l'argent que j'épargne de ma bricole et la participation de tata Cynthia, tonton Carl, tonton Dylan, pépé et mémé de bébé Luc on a va lui faire sa belle petite fête. Ses invités sont les petits de putu. 

J'ai envoyé une invitation à maman mais je ne sais pas si elle viendra. Certains penseront que je suis trop... Molle mais c'est ma mère et malgré tout je laisse sa place disponible dans ma vie. Je n'espère rien mais je le fais quand même et même que l'invitation c'est pour toute sa maison sauf Nana donc s'ils veulent venir, maman connait la route. 

Honnêtement, je n'ai plus rien à faire de tout ça. Cette  histoire est désormais loin derrière moi  et j'ai ma priorité au masculin qui est là. Elle m'a bien prouvé qu'elle préfère sa famille à moi, elle n'est jamais venu me voir depuis que Luc est né. Je lui ai maintes fois donné la possibilité de se rattraper et s'excuser et cette invitation est bien la dernière. Je suis mère aussi, je ne vais jamais privilégié quelqu'un ou mon couple au détriment de mon fils... Jamais  !!


Bref, en un an tellement de choses se sont passées. 

J'ai trouvé une bricole et au lieu de rester à la maison c'est avec ce que je me gère. Luc, il reste à la maison avec ses grands parents. C'est le seul homme de ma vie et tant mieux d'ailleurs, moins de tracasseries quoique à lui seul il en demande assez. 


Avec l'aide de sa grand mère et sa tante, on est actuellement en train de faire l'emplacement et tout ce qu'il  reste encore tandis que les hommes et mon trésor sont tranquillement assis sans nous aider... Tchuips  ! 


Moi  : Tu as pris les chiffres et ce qui manquait  ?


Cynthia : Oui. Figure toi que hier à CKdo Carl m'a dit qu'il y'a un type qui me mattait.  Quand je suis aller vers l'endroit pour voir il n'y était plus. 


Moi : Il te matte il n'a pas vu Carl a côté  ?


Cynthia  : Il n'était pas à côté mais plutôt derrière le mec en question. 


Moi : Pourquoi il n'a rien dit  ?


Cynthia : Parce que monsieur a dit que ça prouve à suffisant qu'il a une sexy femme. 


Moi  ( amusée )  : Il t'exhibe 


Cynthia : Il exposé son trophée comme il l'a dit. 


Moi  : Un grand malade. 


Cynthia  : Au fait, tu ne devineras jamais ce qu'il m'a dit. 


Moi : Dis moi ... 


Cynthia : Il veut qu'on fasse notre bébé. 


Moi  : Eeeeh !


Cynthia : Sérieux. 


Moi  : Tu as dit quoi  ?


Cynthia : Que je veux d'abord que les choses sois plus concrètes entre nous. 


Moi  : Et  ?


Cynthia  : Il m'a dit comprendre et qu'il fera ce qu'il faut. 


Moi  ( souriant )  : Yeaaaah,  la future. 


Cynthia  : Moufff  !! Toi-même tu vas  rester célibataire à vie ?


Moi  : Jamais, je ne suis pas célibataire. J'ai le  coeur occupé déjà et tu le sais. 


Cynthia  : Je parle sérieusement et tu le sais. 


Moi  : Je sais mais Crois-moi, je n'en ressens pas l'envie particulière. 


Cynthia : Tu rêve de quelqu'un particulièrement  ? D'un genre ?


Moi  : Non, je n'ai juste pas le temps. 


Oui,  je n'ai pas le temps pour ça. 

En plus, mon coeur est pris par mon fils bien sûr. 


On a fini les préparatifs et à l'heure, la fête a commencé. Mon fils c'est un grand danseur ooh, faut venir voir même. 


A l'heure du gâteau, je l'ai aidé à souffler sa première bougie. J'étais trop émue que j'en ai versé des larmes. 


Moi  ( le regardant )  : Tu es tout ce que j'ai mon amour,  mon bien le plus précieux. Je t'ai certes conçu d'une façon assez spéciale, ton père n'est peut-être pas à tes côtés mais tu le plus beau cadeau. Tu représente toute ma vie et je me battrai pour que tu sois à l'aise et que tu aies ce qu'il faut. Je t'aime tellement mon amour et je ne dirai jamais assez merci à  Dieu pour  ta présence dans ma vie. Joyeux anniversaire mon bébé  ( bisou sur la bouche ). 






Un début de conséque...