Chapitre 14: Retour
Write by Missladj
CHAPITRE 14: RETOUR
ZACH
Je suis avec les pompiers et mon chef Fidèle en train d’essayer de faire un état des lieux et de constater le nombre de morts après l’explosion. Dieu est vraiment avec moi sinon les pompiers seraient en train de me compter parmis les morts, peut être que ç’aurait été mieux.
Quelques heures plus tôt
Moi: Nous sommes arrivés.
Je lance un regard en coin au chef Fidèle. Je sais que mon explication de tout à l’heure ne l’a pas convaincu, mais je ne peux pas parler du lien entre Sandos et Makana sinon je la met automatiquement en danger, et la je crois que j’en ai assez fait. On est garé un peu loin de la maison pour ne pas mettre la puce à l’oreille de notre adversaire.
Chef: Bon les gars on fait comme on a dit! Ne tirez pas sans mon signal ou celui de Zach. Si le suspect nous attaque on tire pour blesser pas pour tuer. Je répète on tire pour blesser par pour tuer. On sécure d’abord le périmètre avant de passer la maison au peigne fin. C’est compris?
Nous: OUI CHEF!
Chef: On se met en position et à mon signal on rentre! Zach à vous!
Moi: Merci chef!
Je fais sortir un plan de la maison que j’avais imprimé en grand model de la voiture et l’étale sur le capot de la voiture. Les hommes se regroupent autour de moi pour avoir une vue sur le plan.
Moi: Il n’y a qu’une seule entrée dans la maison, et deux entrées pour l’enceinte de la maison. Donc je veux 5 hommes qui passent par l’arrière et 4 hommes avec moi passeront par l’avant. Je veux 5 autres hommes qui surveillent aux alentours de la maison et finalement 3 personnes qui vérifient chaque habitations. Régis tu seras à la tête du groupe qui passeront par l’arrière donc je te laisse constituer ton groupe et vous attendez mon signal avant d’accéder dans la maison.
Régis: Oui mon colonel!
Moi: Moi je serais à la tête du groupe qui passera par l’avant donc Michel, Axel, Loic et Paul vous serez avec moi. Badru tu formes une équipe qui surveillera l’extérieur de la maison.
Badru: Roger mon colonel!
Chef: Je vérifierais avec Jean Baptiste et Eric les habitations qui sont aux alentours.
Moi: Bien maintenant on se met en place et on attend mon signal. Dernière chose il ne faut surtout pas faire de bruit, on doit surprendre le suspect à tout prix.
Chacun se déplace en catimini et prend position.
Régis (à travers le talkie-walkie): On est en position colonel, on attend votre signal.
Moi: Roger, Badru à vous!
Badru: On est en position à l’extérieur de la maison, elle est encerclée.
Moi: Roger, chef?
Chef: Donne le signal.
Moi: A mon signal, on force les portes: 1, 2, 3 on attaque.
On force les portes et entrons à l’intérieur, je vois Régis et ses hommes faire leur entré par l’arrière, je lui fais des signes pour qu’on se disperse dans la maison. J’envoi quelques de mes hommes à l’étage, et je me dirige dans la pièce qui est à côté de moi à savoir la cuisine. Je vérifie tous les tiroirs et toutes les étagères, il n’y a rien à signaler.
Moi (à travers le talkie-walkie): La cuisine est sans danger.
Régis: Roger, le salon pareil.
Badru: RAS à l’extérieur, aucun mouvement suspect.
Moi: Roger
Je me dirige vers la pièce qui est à côté de la cuisine. Je ne saurai dire c’est quelle pièce parce qu’elle est vide. Je ne m’attarde pas là-dessus. Mais avant de retourner sur mes pas je vois un genre de minuscule armoire intégré dans le mur juste à l’entrée de la pièce. Elle pourrait passer inaperçu pour des yeux qui ne prêtent pas attention. Mais heureusement que je fais toujours attention aux détails. Je l’ouvre et tombe sur ce qui ressemble à un téléphone qui a été décortiqué et attaché à du carton à l’aide d’un chewing gum déjà mâché avec plusieurs fils de différentes couleurs. Je le prends dans la main et l’examine attentivement. Une bombe. C’est une bombe qui à été fabriqué avec des moyens de bords facile à trouver. Je reconnais facilement les bombes pour avoir appris à les désamorcer en toute situation et la ça m’étonne de trouver une bombe dans un tel endroit. Au fait non ça ne devrait pas m’étonner. Il a toujours une longueur d’avance sur nous malheureusement. Je ne perds pas de temps et précipite mes pas vers la sortie.
Moi (criant à travers le talkie-walkie): ANNULER LA MISSION! Je répète ANNULER LA MISSION. C’est un piège on sort. SORTEZ!
Je vois les hommes qui courrent vers la sortie. Je sors de la maison et tente de me mettre à l’abris mais je suis projeté un peu plus loin par une explosion énorme.
Maintenant
Je suis sur les nerfs, il n’y que moi, le chef et les 2 hommes qui étaient avec le chef qui sommes vivant. Tout le reste est mort dans l’explosion. J’ai quelques brûlures au dos et des égratignures sur le visage et les mains. Mais en ce moment en voyant les corps de mes hommes brûlés sans vie, je crois que j’aurais dû mourir avec eux. J’ai été égoïste, j’ai sauvé ma vie avant de mettre mes hommes à l’abri. Ce n’est pas ce qu’on nous a appris. Mon comportement est inacceptable. 14 personnes mortes par ma faute. Qu’est ce que je vais dire à leur famille? Leurs femmes? Leurs enfants? Après les avoir prévenu j’aurais dû chercher à mettre tout le monde à l’abris. Mais ça été plus fort que moi il fallait que je me sauve et maintenant je le regrette amèrement. Cette personne quelle qu'elle soit va le payer très cher et seulement après je pourrais moi aussi payer pour mes crimes.
SANDOS
Je suis dans ma voiture garée devant la maison de Makana, mon coeur bat la chamade et j’ai peur de descendre. Je sais que quelque chose m’attend à l’intérieur d’après le mot que j’ai reçu mais je ne sais pas quoi et j’ai peur que ce soit un piège. Je suis tellement une peureuse, je ne suis pas une femme forte comme Makana c’est pour ça que j’ai besoin d’elle, on se complète. Je prends mon téléphone dans la main, j’hésite vraiment à appeler Hervé, j’ai envi d’y aller seule mais ma peur l’emporte et en plus je ne sais pas me défendre. C’est décidé je l’appel, même si je ne peux pas le sentir, je sais qu’il n’y a personne qui pourra mieux me protéger que lui. Je lance l’appel.
Hervé (répondant au quart de tour): Chérie tout va bien?
Moi: Oui...enfin non. Hervé j’ai besoin de toi. Je suis devant la maison de Makana tu peux venir s’il te plait?
Hervé: Mais qu’est ce que tu fais là-bas? Ne bouge surtout pas j’arrive tout de suite.
Je raccroche le téléphone et m’adosse sur le siège pour l’attendre. J’essaie de prier pour avoir un contact avec Makana mais depuis avant-hier on a plus eu de contact même quand je fais le cercle je ne la sens plus. Et aujourd’hui c’est pareil je ne la sens toujours pas. Je continue à prier fort pour elle, pour que Dieu la protège. Parce que j’ai cru que grâce à notre lien je pouvais la protéger de tout, mais c’est faux, c’est le bon Dieu qui est au dessus de tout, donc je m’en remet à lui pour pouvoir sauver mon amie. Il n’y a que ça que ça que je peux faire maintenant.
Quelqu’un frappe à la fenêtre du côté passager, je sursaute, ce n’est que Hervé. Qui d’autre cela pouvait être? Je devais m’attendre à lui de toute façon mais j’étais tellement perdue dans mes pensées et mes prières que je l’ai un peu oublié. Je débloque la portière pour qu’il puisse rentrer dans la voiture. Il tente de m’embrasser, mais je tourne mon visage, je ne veux pas de ça venant de lui. Surtout pas en ce moment. Il me regarde tristement un moment puis se remet en place.
Hervé: Alors qu’est-ce qui ne va pas? Tu avais l’air tendu au téléphone.
Moi: J’ai reçu une lettre anonyme m’indiquant de venir ici.
Hervé (s’énervant): Quoi? A quel moment? Pourquoi ce n’est que maintenant que tu me le dis? C’est peut-être un piège tu n’y a pas pensé?
Moi: C’est pour ça que je t’ai appelé avant de rentrer dans la maison, je n’ai pas la force d’y aller seule.
Hervé (prenant son phone): Je vais appeler quelques hommes pour sécuriser le périmètre. Il faut qu’on prenne toute nos précautions.
Moi: Non Hervé, je ne veux pas prendre de risque en appelant plus de personnes.
Hervé: Justement c’est un risque énorme qu’on prendrait si on y va que nous 2 et qu’il n’y a personne pour surveiller nos arrières surtout que la personne qui a enlevé Makana rôde toujours et on sait tous de quoi elle est capable.
Moi: Tu es armé, tu pourras nous protéger.
Hervé: Ce n’est pas comme ça que ça marche chérie, mais bon on ne va pas débattre la-dessus. Montre le chemin je te suis.
J’ouvre la marche et me dirige d’un pas sûre chez Makana.
HERVE
Je reste un peu en arrière pour laisser un message à Zach, on est jamais trop prudent. Je sais qu’il est en opération avec le chef et un groupe spécial mais il fallait que je le prévienne et cela fait plusieurs heures déjà, ils devaient être de retour. Je suis Sandos et on rentre dans la maison.
Tout est comme on l’avait laissé la dernière fois où la disparition de Makana a été constaté.
Sandos: Je n’aurais pas dû me laisser abattre de la sorte, regarde je n’ai même pas pu venir faire un peu de ménage chez ma soeur. Si elle revient elle sera déçu.
Moi: Je crois plutôt que si elle revient elle sera heureuse de te voir d’abord avant de penser à la propreté de sa maison.
Sandos: Sans doute mais j’aurais quand même pu faire un effort dans ce sens. Je vais aller voir en haut. Regarde en bas si tu vois une sorte de colis.
Hervé: Je pense que ce serait mieux qu’on se déplace ensemble. On ne connaît pas encore la nature du colis et on ne veut pas prendre de risque. Tu te rappelles qu’il n’y a que moi qui suis armé.
Sandos: C’est vrai mais en cas de danger si on n’est pas ensemble on ne pourra pas nous atteindre en même temps et l’un pourra sauver l’autre. Et si on se sépare on ira plus vite que si on reste ensemble.
Hervé: Ok vas pour la séparation, mais au moindre bruit tu cries ok?
Sandos: Promis.
Elle prend les escaliers et monte à l’étage. Pendant ce temps je me met à la recherche d’un colis aux environs du salon, je ne trouve rien, dans la cuisine non plus. Je tente les toilettes visiteurs même si c’est peu probable que quelqu’un y laisse un colis. Je ne trouve rien évidemment. La maison n’est pas immense donc j’ai vite fait de vérifier toutes les pièces du rez-de-chaussé sans rien voir d’un colis.
Sandos: AAAAAHHHHHHHHHHHHH!!!
J’entends le bruit sourd d’un corps qui tombe sur le sol. Je ne réfléchis plus et me dirige automatiquement vers les escaliers. Devant la porte de la chambre principale je vois ma Sandos évanouit, les pieds dans la chambre, le corps en dehors de la chambre. Je dégaine lentement mon arme et me couvre derrière le mur juste avant d'entrer dans la chambre.
Moi: Police! Qui que vous soyez rendez vous!
Rien. Aucune réponse.
Moi: Je suis armé. Mettez vos mains bien en évidence au-dessus de votre tête.
Toujours rien. Je ne me décourage pas.
Moi: C’est la police, je n’hésiterai pas à tirer si je me sens en danger.
Je pointe mon arme vers la chambre et fait un pas en avant. Je regarde autour de moi mais ne vois personne sauf sur le lit où il y a un corps que je reconnaitrais entre mille. Je m’approche lentement du corps et cherche les pouls pour voir si elle est toujours vivante. Je comprends pourquoi ma femme a perdu connaissance.
Je prends mon téléphone maladroitement et appel Zach. Il répond après quelques sonneries.
Zach: Je ne peux pas durer Hervé je dois faire une déposition concernant l’explosion.
Une explosion? Mais de quoi parle-t-il? De toute façon ce que j’ai à dire est important.
Moi: Elle est là, chez elle.
Zach: De qui on parle?
Moi: Makana TRONE est de retour.
Zach (criant): Que personne ne bouge! Tu ne la quittes pas des yeux j’arrive dès que je peux.
Il raccroche. J’appel l’ambulance, ma femme est tombée je veux être sûre qu’elle n’a rien de grave et il faudra surement examiné Makana pour voir que tout va bien. Après il faudra se poser les vrais questions à commencer par comment a-t-elle fait pour revenir?