chapitre 14: Un Vendredi Noir

Write by Loraine valérie

                                 AMOUR OU AMBITION MORTELLE ?

Auteur : LORAINE AZIAKA

 

Chapitre 14

 

Sonia

Je suis actuellement au Ghana pour un gros contrat. J’ai tout bouclé cet après-midi et normalement je devais rentrer au pays demain mais je n’ai plus rien à faire ici et j’ai envie de faire une surprise à Nabil. Depuis l’histoire avec Cynthia les filles ne sont plus revenues dessus et c’est bien ainsi. J’ai donc pris le premier vol en direction du Togo. Je ne pouvais pas prévenir Nabil vu que c’est une surprise alors c’est Rina qui passe me récupérer à l’aéroport.

Moi (lui faisant la bise) : alors comment se porte ma belle-sœur préférée ?

Elle : tu n’en as qu’une So

Moi : ah oui et c’est toi

Elle : alors c’est quoi le programme ?

Moi : on passe chez moi déposer mes affaires puis ensuite tu me laisses chez Nabil

Elle : ok ça marche

Nous avons papoté durant tout le trajet et elle m’a raconté les dérapages de Cynthia dans les coins hot de Lomé. Elle ne changera jamais celle-là. On attend tous le mec qui pourra voler son cœur…

Elle : nous y sommes va déposer tes valises

Moi : mais comment ça ? Tu ne m’aides pas ? Quel genre de belle sœur

Elle : c’est bon So je t’aide on y va. Prends la plus lourde

Moi : krrrkrrkr… ton mari sait au moins que tu es une grande paresseuse ?

En arrivant à la porte nous avons remarqué qu’elle n’était pas fermée à clé. Au salon se trouvaient des habits éparpillés dans tous les sens…des sous-vêtements d’homme et de femme. Rina et moi on s’est lancé des regards d’incompréhensions. Je me suis dit que ça devait être louise qui a ramené un homme à la maison, mais en m’approchant de sa chambre j’étais sidérée ; ce sont des gémissements qui m’accueillent. Ensuite j’ai entendu les deux se parler… mais c’est la voix de Nabil !!! mon Dieu je rêve surement

Louise : alors tu comptes la briser quand ? Elle me tape sur le système cette Sonia

Nabil : encore un peu de patience ma chérie

Louise : tu as promis de ne pas la toucher, j’espère que tu ne l’as pas fait

Nabil : tu oublies que c’est toujours la vierge marie ? Madame n’est pas encore prête et si tu oses en parler elle pleure. Et moi je préfère des filles tigresses comme toi pas celle qui se laisse aller, trop docile dans son genre

Louise : alors qu’attends tu pour la laisser ?

J’en ai assez entendu. Rina était partie poser les valises dans ma chambre et en me trouvant devant la porte de louise, elle s’est mise à rire

Rina : mais tu l’espionne ou quoi ? Laisse-les on y va

Moi : ouvre la porte Rina

Rina : comment ça ?

Moi : ouvre juste cette porte

Elle a failli tomber à la renverse face à ce spectacle. Nabil qui se dandinait sous louise … en nous voyant Nabil a poussé louise sur le côté pour me rejoindre

Nabil (essayant de me tenir la main) : attends So, ce n’est pas ce que tu crois

Moi (me dégageant violement) : ose encore poser tes sales pattes sur moi et tu verras que la fille docile que tu as connue n’est qu’un masque.

Nabil : je peux tout expliquer So

Moi : ne réveille pas la lionne qui sommeille en moi Nabil et pour toi ce sera Sonia. A présent sortez de chez moi toi et ta pute

Louise : oui c’est ça on s’en va. Nabil laisse cette petite…

Elle n’a pas pu finir sa phrase Rina venait de lui coller une belle gifle

Rina : écoute moi bien je t’avais prévenu. Alors tu assumeras les conséquences

Elle l’a tiré par les cheveux jusqu’à la porte ; elle n’avait que le drap sur elle.

Moi : Nabil suit ta pute

Il n’a eu d’autres choix que de partir tout honteux lui au moins a eu le temps de s’habiller.

 

Rina

Il y’en a qui n’ont pas de dignité. Vraiment c’est écœurant. Je regarde Sonia et au lieu de crier pleurer tout casser elle est juste assise les yeux rivés sur la porte

Moi : ma puce ne garde pas ça pour toi s’il te plait tu peux crier et tout casser tu auras raison

Elle :…

Moi : ne garde pas ça au fond fais sortir ta douleur So

Elle :…

Moi : So parle moi

J’ai tout fait, je l’ai bousculé en vain mais rien ne sort de sa bouche. Il me faut de l’aide. J’ai donc appelé Cynthia puis richard.

Quelques minutes plus tard, c’est toute une armée qui a débarqué dans la maison. Il y’avait les parents de Sonia, richard, Cynthia, et ma mère. Sa mère s’est approchée d’elle pour la serrer dans ses bras

Maman Sonia(MS) : dis-moi tout mon bébé

Sonia : ….

MS : ne garde pas ça pour toi, regarde nous sommes tous là pour toi

Papa Sonia (s’adressant à moi) : Rina, montes ramasser ses affaires

Moi : ok tonton

Papa Sonia : richard, soulèves ta sœur et mets la dans la voiture

Elle n’a même pas résisté. Elle s’est accrochée à son frère comme si sa vie en dépendait

 

Nabil

Je sais qu’en ce moment vous me détesté tous ici mais écouter ma version. Mon nom est RASITRA Nabil et j’ai 29ans. Mon père est malgache et ma mère togolaise. Mon père était au Togo pour affaire et il a craqué pour ma mère et est donc resté ici. Un an plus tard je naquis. Mon père a enchainé des petits boulots jusqu’à ce qu’il ne trouve un peu d’argent ; il est donc allé voir la famille MOALVA qui était à ses débuts pour pouvoir investir ses économies mais ils l’ont dit que c’était une entreprise familiale et qu’il ne voulait pas d’investissement étranger. Mon père a dû investir dans une société de la place qui a fait faillite quelques mois plus tard. J’ai vu mon père dépérir et mourir à petit feu. C’est là que j’ai juré me venger des MOALVA. Ma mère m’a envoyé au Madagascar chez un oncle puis s’est donnée ensuite la mort.

C’est grâce à cet oncle que je suis devenu le grand architecte tant réputé. Louise et moi ce n’est qu’une histoire de cul elle non plus ne sait pas que je suis plein aux as. Je l’ai aperçu une fois avec Sonia et pour mon plus grand bonheur j’ai constaté dans nos discussions qu’elle ne portait pas Sonia dans son cœur ça m’a donc été facile de la faire jouer dans mon camp.

 Je voulais faire du mal aux MOALVA mais aujourd’hui ce que j’ai lu dans les yeux de Sonia m’a vraiment choqué. C’était un mélange de colère, haine et déception et maintenant que j’y pense elle n’est en rien responsable des erreurs de ses parents. C’est une merveilleuse personne et je ne m’en rends compte que maintenant, que faire ?

Louise : on fait comment mon chéri ?

Je l’avais même oublié celle-là

Moi : tu as eu ce que tu voulais tu as vu la souffrance dans les yeux de celle qui t’as accueilli, nourri et habillé. A présent reste loin de moi

Louise : mais tu ne peux pas me faire ça ? On devait partir loin d’ici avec tout l’argent qu’on lui a soutiré et vivre notre amour

J’ai sorti mon chéquier pour lui faire un chèque en blanc

Moi : voilà ! mets y la somme que tu veux et ne t’approche plus de moi jamais il n’y aura de l’amour entre toi et moi

Louise : mais comment ça ? Mon chéri…

Moi : ne m’énerve pas louise. Tu vois celle qu’on vient de briser ? C’est ça une femme pas comme toi qui écarte à tout bout de champ tes jambes à qui veut pour quelques billets

Louise : ne me parle pas comme ça

Moi : sinon quoi ? Dis-moi où est ta dignité de femme

Louise : …

Moi : c’est mieux comme ça, fermes la pour toujours

Je l’ai abandonné en plein milieu de la rue. Il faut que je réfléchisse à un moyen de me faire pardonner je m’en veux tellement…

 

GEORGES MOALVA

Tout ceci est de ma faute. J’ai laissé ma fille seule ; je l’ai livré à ce méchant monde. Quel genre de père je suis. On l’a installé dans sa chambre et depuis elle ne parle ni ne pleure j’ai peur pour ma fille.

Michelle : je sais ce que tu penses mais ce n’est pas de ta faute tu voulais juste rendre ta fille meilleur et tu as réussi. Le problème, nous sommes dans un monde où tout n’est pas rose et elle doit passer par des moments comme ça

Moi : Michelle pardonne-moi je suis vraiment désolée

Michelle : non mon chéri tu n’as rien à te faire pardonné. Vas voir ta fille essaye de la consoler comme avant, elle a besoin de nous

Moi : ok merci

Je suis allé dans sa chambre et j’ai vu ma fille repliée sur elle-même. Ce salaud va me payer très cher ce qu’il a fait à ma fille. Je l’ai appelé mais elle ne répondait même pas. J’ai alors soulevé sa tête que j’ai déposée délicatement sur ma poitrine

Moi : tu ne veux pas parler ? Je te comprends ma puce mais je tiens à te dire que je suis désolée j’ai failli à mon devoir de père j’ai été si dur avec toi. Mais laisse-moi te dire ceci : que cette expérience n’éteigne pas ton sourire, il ne te mérite pas. J’aurais tout donné pour t’empêcher de souffrir à ce point…il y’a tellement de choses que j’aimerais te raconter pour te donner la force, le courage de tout affronter.

Je l’ai entendu fondre en larmes…mon cœur…ma prunelle j’ai si mal

Moi : oui mon bébé, pleure, pleure autant que tu voudras ne garde rien à l’intérieur. Je te promets d’être dorénavant le père sur qui tu peux compter, tout ce que tu espères je promets de te le donner. Tu es le soleil de cette maison ne laisse pas cet inconscient t’éteindre

Sonia : sniff…papa qu’ai-je fait de mal ? J’ai juste sniff… aimé, j’ai juste donné mon cœur

Moi : tu n’as rien fait de mal ma puce, tu l’as juste donné à la mauvaise personne

Sonia : j’ai tellement mal papa

Moi : oui je le sais ma fille. Pardonne moi de n’avoir pas été là ; de t’avoir livré à ce monde si méchant

Sonia : non papa, au contraire toi pardonne moi pour tous les cheveux blancs que je t’ai fait pousser avant l’âge. Aujourd’hui je te dois la femme que je suis devenue…j’ai tant de choses à te raconter papa

Moi : non je sais déjà tout ma directrice. Je suis si fière de toi

Sonia : richard t’as tout dit ?

Moi : non suis moi

 

Sonia

J’en ai assez de voir tout le monde triste pour moi… je ne voulais pas parler sinon que pouvais-je dire ? Que moi MOALVA Grace Sonia je me suis fait avoir par l’amour deux fois ? Que j’ai été si bête au point de n’avoir pas cru mes sœurs ? Que l’amour m’a rendu aveugle au point où je n’ai pas vu que ces deux se foutaient de moi ? Et que mon intelligence ne m’était utile que professionnellement ? Non. Je ne pouvais pas parler ni pleuré parce que j’ai été prévenu… dire que j’ai changé pour cet homme…j’ai tout fait pour accomplir ses désirs, jamais je ne lui ai montré mes défauts ni mes caprices…

 Que mon cas vous serve de leçons mes sœurs. Les efforts dans un couple doit se faire dans les deux sens. Un homme qui prétend vous aimer aime en premier vos petits défauts, vos imperfections… c’est à deux qu’on essaie d’être parfait.

La tristesse que je lisais sur le visage de papa c’est cela qui m’a fait parler. Je refuse qu’il se culpabilise alors qu’il a fait de moi une jeune femme responsable. Il me faut juste apprendre de mes erreurs. Je sais bien que mes parents m’aiment… nous descendons les escaliers et rien n’a changé ici, tout est resté intacte. Du sol au plafond…

Papa : regarde là

Je me suis retournée et là j’ai eu la surprise de ma vie. C’était ma photo, celle que Rina avait pris le premier jour de mon boulot. Ils l’avaient agrandi et accrochés au mur…c’est magnifique

Moi (en larmes) : merci papa

Papa : shutt… merci à toi de nous avoir rendu si fiers… maintenant suis moi ma princesse

Nous sommes arrivés dans le grand salon de famille et là c’était le comble… cette fois c’est une photo de mon premier jour en tant que directrice et c’était Léonore qui l’avait prise. Mais comment papa l’as-t-il eu ?

Moi : mais papa comment as-tu eu celle-là ?

Papa : je suis Georges MOALVA as-tu oublié ?

Moi : non papa et je t’adore

Papa : jamais je ne t’ai laissé seule ma fille. Je te fais toujours suivre. Je connais toutes te habitudes et crois-moi si je savais que cet homme était un salaud de première classe, jamais il ne t’aurait approché

Moi : je le sais papa. Tu ne peux pas tout voir ou tout savoir. N’en parlons plus

Papa : ok viens allons voir ta mère, elle meurt d’envie de te parler elle s’est assez retenue comme ça…

Moi : ça tombe bien aujourd’hui c’est vendredi j’ai tout le weekend pour son rattrapage…

 

David

Ça fait à peine trois jours que je suis en couple avec Sarah et c’est le bonheur total. Maman me dit souvent c’est le calme avant la tempête. Elle peut être agréable si elle le veut et le contraire aussi lui est facile.

Moi (frappant à sa porte) : je peux entrer ?

Elle : oui mon amour

Je fonds littéralement lorsqu’elle m’appelle ainsi…

Moi : tu es magnifique aujourd’hui

Elle : tu trouves ?

Moi : oui ce bleu te va à ravir

Elle : merci mon chou ; mais j’aurais préféré que tu me l’enlèves !

Ah voilà j’ai oublié de vous dire que je suis toujours puceau… eh oui ma bible m’interdit la fornication et pour ceux qui pensent que c’est une honte à mon âge laissez-moi vous dire qu’aller à l’encontre de la bible c’est désobéir à Dieu et même s’il est un Dieu de bonté il sait aussi punir… mon seul problème à présent c’est comment le dire à Sarah parce que je sais qu’elle l’a déjà fait et ces genres de filles s’attende toujours à un corps à corps pour être sur de l’amour qu’on leur porte…

Elle s’avançait vers moi lorsque la secrétaire a annoncé la visite d’une certaine femme…Rosie. Je ne l’ai jamais aimé d’ailleurs, elle ne m’inspire pas du tout confiance mais n’empêche qu’elle vient de me sauver

Moi : tu as de la visite et quant à moi le devoir m’appelle

Elle : ce n’est que partie remise !

 

Sarah

Il n’y a que Rosie pour gâcher ce moment. Cette femme me sort par les pores. Je suis quand même obligée de la supporter

Moi : Anna faites là entrer

Anna : ok madame

Elle est rentrée avec toute son assurance à croire qu’elle ne mourra jamais.

Moi : bonjour la belle dame

Rosie : tu m’ignores depuis quelques temps

Moi : pas du tout juste un peu occupée

Rosie : si tu le dis. Alors as-tu trouvé ton sacrifice ?

Moi : oui

Rosie : tu me la montre ?

Moi : tu la verras ce soir ce sera une surprise

Rosie (en colère) : tu ne me fais pas assez confiance pour me montrer celle qui te servira à grimper les échelons…

Moi : mais rosie c’est mon sacrifice

Rosie : ok on verra bien

Moi : à ce soir

Cette rosie en colère me rappelle quelque chose ou quelqu’un. Son visage se déforme aussitôt… j’ai déjà vu cette femme… mais où ? Bingo !!!! Dans mon premier rêve chez Maya. C’était Rosie ! C’était elle qui voulait me poignarder. Mais pourquoi rosie ferait-elle ça ? Il faut le dire à Maya

Maya : je suis là ma fille

Moi : maya c’est rosie

Maya : quoi rosie ?

Moi : dans mon premier rêve chez toi, c‘était-elle la femme qui voulait me poignarder

Maya : rosie ? La rosie qu’on connait

Moi : oui maya. Elle s’est mise en colère tout de suite et j’ai pu voir ce même visage qui m’en voulait dans ce rêve

Maya : mais pourquoi rosie ? Elle a quoi contre toi ?

Moi : je l’ignore

Maya : ok je vais chercher de mon côté. Pour le moment on s’en tient toujours à notre plan.

Moi : oui maya pas de soucis

Maya : sois forte ma fille. Cette nuit risque d’être longue mais je n’ai pas eu le choix ma fille

Moi : comment ça ? Tu parles de quoi

Maya : tu sauras tout ce soir

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