chapitre 15

Write by Djamila Diallo

Bonne lecture à vous 


-  ma chérie vient voir qui est là, me dit ma tante en rigolant.

- qui est-ce ? Lui demandais-je en me dirigeant vers elle.

Ma tante : apparemment Hussein l'a trop fait mal hier qu'elle est venue me frapper.

Jaïna : je vois qu'elle t'a fait le compte-rendu, mais détrompe toi, je ne suis pas là pour me disputer.

Ma tante : dans ce cas, explique moi ce que tu viens faire chez moi ? 

Jaïna : je suis venue pour te parler. 

Ma tante : toi et moi n'avons rien à nous dire donc va t'en toute suite de chez moi

- s'il te plaît, Djenab accorde quelques minutes, je sais que je t'ai fait beaucoup de mal et que je ne mérite pas ton pardon, mais fait le pour ma fille, elle est dévastée et tu es la seule personne qui peut résoudre ce problème, dit Jaïna d'une voix tremblante.

Ma tante sourit et dit : 

- ah donc si je comprends bien, c'est sur moi que tu comptes pour te sortir dans ce pétrin ? Dit ma tante en croisant les bras 

Jaïna : laisse moi entrer s'il te plaît, je ne serai pas long. 

Ma tante ne voulait ne voulait pas la recevoir, mais elle le fit quand même pour savoir ce qu'elle voulait. 

- alors je t'écoute ! Qu'est-ce que tu veux ? Poursuis ma tante après l'avoir invité à prendre place  

 Jaïna : je voudrais te parler seule à seul ! 

Ma tante : tu dis ça à cause de ma nièce ? Vas-y ne te gênes pas,  elle ne dira rien à Hussein,

Jaïna : (en colère)

Ma tante : j'aurais tellement aimé être là pour savourer ce moment de plaisir. Et tu sais ce qui m'a le plus fait plaisir dans tout ça ? C'est le fait que Hussein a réussi à te trouver une coépouse et bientôt elle te remplacera comme un bol cassé.

Jaïna : je ne suis pas là pour me disputer, mais pour conclure un accord avec toi.

Ma tante : conclure un accord avec moi ? C'est une foutaise ou quoi ?

- écoute, je suis prête à avouer mes actes à ton ex-mari si tu démens les dits de Hussein à mon mari, dit Jaïna 

-  quoi ?? Comment osez-vous venir demander à ma tante de remettre en question les dits de mon mari ? Dis-je d'un ton coléreux.

Jaïna : Astou reste en dehors de ce problème, tu veux !

Moi : vous conspirez contre mon mari et vous me demandez de me tenir à l'écart ? Il n'en est pas question, je ne permettrai pas que vous ternissiez son image en le faisant passer pour un menteur aux yeux de ses frères.

Ma tante : calme-toi chérie.

Moi : que je me calme alors qu'elle veut souiller l'image de mon mari ?

- Ma puce laisse-nous seules s'il te plaît, me dit ma tante.

Moi : mais tante...

Ma tante : fait ce que je te demande je t'en prie, va m'attendre dans la chambre.

 N'ayant pas le choix, je les laisse puis je vais m'accoter derrière la porte pour écouter leur conversation.

Ma tante :  donc comme ça, tu es disposée à avouer tes actes si je démens les dits de Hussein, c'est ça ?

Elle fait signe oui

Ma tante : dans ce cas, appel Salif et mets le téléphone sur haut-parleur ensuite, tu lui dis tout ce que tu as fait pour l'inciter à me quitter.

Sans plus tarder, elle appelle l'ex-mari de ma tante, puis elle met le téléphone sur haut parleur.

Au bout du fils :

Salif : allô !

Jaïna : oui, allô Salif c'est toi ? 

Lui : oui, c'est qui s'il vous plait ? 

Jaïna : c'est jaïna ! 

Lui : qu'est-ce que tu veux ? 

Jaïna : je t'appelle pour te dire la vérité au sujet de ton ex-femme. 

Lui : quelle vérité ? 

Jaïna : c'est moi qui suis responsable de votre séparation

Lui : de quoi tu parles ? 

Jaïna : au fait, je donnais de l'argent à la servante de ton ex femme pour qu'elle m'informe de tout ce qui se passait chez toi, c'est ainsi que j'ai découvert que ta femme avait des difficultés à te faire des enfants du coup, je me suis arrangée pour me procurer des pilules, ensuite, je l'ai donné pour qu'elle aille les placer dans votre chambre pour te faire croire que son infertilité n'était qu'un mensonge et qu'elle refusait de tomber enceinte.

Lui : c'est une mauvaise blague je suppose ? Tu ne parles pas sérieusement !  

Jaïna : c'est la vérité, elle n'était pour rien, c'est moi qui étais derrière tout cela, car je voulais que tu m'épouses je suis vraiment déso...

Elle n'a même pas terminé sa phrase le Mr raccrocha le téléphone

- c'est fait, j'ai dit toute la vérité à ton ex mari, j'espère que tu tiendras parole aussi, dit Jaïna en rangeant son téléphone dans son sac.

Ma tante : ne t'inquiète pas, je tiendrais parole, je nierais les dits de Hussein, tu peux être tranquille, tu as lavé mon nom, je sauverais ton mariage aussi.

- merci beaucoup, c'est très aimable de ta part, dit jaïna très contente 

Je suis sortie de ma cachette à cet instant pour protester et au moment où j'allais gronder ma tante quelqu'un sonna à la porte, elle m'a demandé d'aller ouvrir la porte et quand je suis allée  à ma grande surprise, je vois Hussein et son père.

- Toi ? Dis-je à Hussein en écarquillant les yeux.

Il me sourit puis, il entre. 

- comment vas-tu Astou ? Me dit mon beau-père.

Moi : je vais bien merci, entrez !

Hussein : ta tante est là ? 

Moi : oui, elle est là, et tu ne devineras pas qui est là !

Hussein : qui ? 

Il n'avait même pas terminé sa phrase, il a entendu son père exclamé le prénom Jaïna.

- Jaïna qu'est-ce que tu viens faire ici ? Demande mon beau-père à Jaïna.

- je suis venue pour les mêmes raisons vous, éclaircir cette histoire de paternité, répond-elle avec assurance

- apparemment, tu n'as pas peur de ce qui va t'arriver, dit Hussein en se dirigeant vers eux.

Jaïna : et pourquoi je devrais avoir peur ? 

Ma tante : assoyez vous s'il vous plaît.

Ils ont pris place en face de Jaïna. 

- Nous sommes vraiment désolés pour le désagrément, commence mon beau-père.

Ma tante : ce n'est pas grave.

Malgré que je connaissais intimement ma tante, je suis quand même allée me rassurer qu'elle ne fera pas ce que lui avait demandé Jaïna

- tante, j'espère que tu ne feras pas ce que te demande cette femme ? Murmurais-je dans ses oreilles pour ne pas que les autres entendent ?

Elle afficha un faible sourire puis elle me répond à haute voix en ces termes : 

- reste tranquille, il faudrait être assez stupide pour couvrir son ennemi chérie, dit-elle 

- comment ? Elle est venue vous demander de la couvrir ??? Exclame le père de Hussein en écarquillant les yeux

Hussein affiche un faible sourire 

- en effet, elle est venue demander à ma tante de démentir les dits de Hussein lorsque vous viendrez lui demander l'identité du véritable père de Halima

Hussein : pardon ?

Jaïna : elle raconte du n'importe quoi. 

Ma tante : arrête ta comédie jaïna, tu sais parfaitement bien qu'elle dit la vérité. 

Jaïna : Djenab comment tu peux tomber aussi bas ? 

Ma tante : non mais pour qui elle me prend celle-là ? Pour la reine des idiotes peut-être ? 

Jaïna : (déçue)

- qu'est-ce que tu croyais ? Tu pensais que tu allais t'en sortir aussi facilement après tout ce que tu m'as fait subir ? Dit ma tante en la fixant droit dans les yeux

Jaïna : (en colère)

- Je vivais tranquillement avec mon mari jusqu'à ce que tu arrives pour tout foutre en l'air en faisant exprès de tomber enceinte de lui puisque moi, je n'arrivais pas à lui faire des enfants tout ça pour qu'il t'épouse, ajoute-t-elle en colère

Mon beau-père : cette histoire est donc vraie ?

- en effet, tout ce que vous à dit Hussein au sujet de Halima est vrai, elle n'est pas votre fille, mais plutôt celle de mon ex-mari, je suis d'ailleurs la mère adoptive de son frère jumeau Malick, le fils qu'a lâchement abandonné votre femme, complète ma tante 

Mon beau-père était tellement déçu, qu'il n'arrivait plus à parler.

- papa, tu sais tout à présent allons-y, dit Hussein satisfait.

- merci beaucoup pour la confirmation, s'adresse mon beau-père à ma tante en se levant 

Ma tante : je vous en prie.

Hussein : merci beaucoup tante

Ma tante : c'est à moi de te remercier mon grand.

- allons-y Astou où t'es encore là, me dit Hussein

Moi : non, attends-je vais prendre mon sac 

- tu as brisé mon mariage, j'ai détruit le tien, on est quitte maintenant, dit ma tante à Jaïna en ayant un sourire victorieux aux lèvres

elle ne répond pas ma tante, elle se tourne vers Hussein et dit:

- si tu penses que tu te débarrasseras de moi aussi facilement tu te trompes, tu veux la guerre ? Tu auras la guerre, s'adresse Jaïna à Hussein sur un ton haineux. 

- en attendant que la guerre ne commence, je vais me charger de transporter tes valises chez ta mère, parce que je ne pense pas que ton fils puisse le faire, car c'est trop douloureux pour un enfant de voir sa mère partir de la maison, mais ne t'inquiète pas, je t'apporterais toutes tes affaires avec plaisir, dit Hussein sur un ton gentiment moqueur

- je te hais Hussein comme je haïssais ta mère, j'espère que tu finiras comme elle, tu peux être sûr que tu payeras pour tout ce que tu m'as fait. Tu veux foutre la famille en l'air n'est-ce pas ? Eh bien, je vais t'aider à le faire,  parce que sache que si ton père n'est pas avec moi, il ne sera avec personne d'autre, conclut-elle puis elle est partie 

Merci de m'avoir lu 
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