Chapitre 15

Write by Ladiva225

Jared.


- j'ai couché avec Belinda !


- Quoi ? Fit Preston surpris, par la façon dont je viens d'introduire le sujet a travers notre conversation.


- et cela à deux reprises.


- mais...


- et j'ai aimé chaque instant de nos moments intimes, Preston cette femme me rend incroyablement fou. Et c'est ça qui me fait le plus peur.


- Jared je t'avais pourtant bien prévenu, je suis sûr que c'est sa ressemblance flagrante avec Linda qui te fais penser ainsi.


- non je suis plus que sûr du contraire Linda et Belinda sont deux personnes tellement différentes... Ça fait exactement deux jours que je ne la vois pas, j'ai essayé d'écouter tes conseils en prenant mes distances mais je regrette amèrement ma décision. Elle a bien été claire elle ne viendrait pas me chercher.


Mon ami souffle, pour exprimer sa resignation.


- Jared toi et moi sommes des amis de longues dates, alors tu sais que ton bonheur est aussi le mien, je ne vais pas insister pour te convaincre si tu ressens des sentiments envers Belinda alors déclare lui ta flamme. Mais crois-tu qu'elle ressent la même chose pour toi.


- oui ! Je l'ai sentis dans son regard... Elle m'a même demandé si je serais capable de plaquer Samantha pour elle, tu aurais dû voir sa tête lorsqu'elle a appris son existence, elle était folle de rage.


- en parlant de Samantha que comptes-tu faire?... Je veux dire il serait mieux que tu sois honnête avec elle car mine de rien tu l'as trompé avec Belinda et cela à deux reprises.


- t'inquiète Samantha j'en fais mon affaire.


- très bien ! Cependant je ne peux m'empêcher de te demander de faire attention cette Belinda ne me rassure pas à 100%, comme je te l'ai dis la dernière fois je l'ai aperçu avec Bill et tout ce qui entoure ton frère n'est forcément pas quelque chose de bien.


- concernant Bill je vais vérifier cela, mais n'oublie pas que j'ai mené des enquêtes sur elle et il n'y a rien d'anormal sur son passé, c'est juste une pauvre orpheline qui a dû travailler dure pour être ce qu'elle est maintenant.


- si tu le dis...


Je comprends que Preston s'inquiète un peu mais Belinda est quelqu'un de bien et ça je le sens. Tout ce qui me preoccupe en ce moment ci c'est comment faire le premier pas vers elle afin de m'excuser de mon attitude. Lorsque je l'ai laissé au bas de son immeuble et que je suis rentré, je n'ai pas pû penser à quelque chose d'autre. Linda n'est plus il faut aller de l'avant, je suis sûr que ou elle se trouve elle n'aurait pas apprécié que je vive ainsi, avec cette peur constante de devoir aimer de nouveau. De plus mon fils grandit sans une image maternelle il a besoin d'être encadré comme il se doit et si j'arrive à trouver la mère que je recherche pour Connor en la personne de Belinda je n'hésiterais pas à faire d'elle mienne.


J'émerge de mes pensées pour reporter mon attention sur Preston.


- assez parler de moi, alors comment te sens tu depuis l'annonce de la grossesse de Rose ?


- mal ! Pourquoi a t-il fallut que cela arrive au moment où je m'étais décidé à la quitter ?


- les enfants arrivent parfois au moment où on s'y attend le moins, mais j'insiste encore sur le fait que tu n'es pas obligé de l'épouser pour le bébé.


- tu ne sais pas de quoi est capable son père... Ce mariage je le fais aussi pour permettre à mon enfant de grandir au sein d'une famille.


- une famille qui ne sera certainement pas heureuse, il est certes important pour un enfant de vivre avec ces parents mais parfois le destin en décide autrement.


Rosabella


La porte d'entrée claque. Enfin il est arrivé son visage s'illumine lorsqu'il apparaît dans la salle de séjour.


- tu es très sexy dans ta petite robe !


- Kent tu es en retard.


- Humm toujours ponctuelle... Je suis navré ton mari m'a retenu pour je ne sais quoi. Répondit il en s'approchant, une fois à mon niveau il m'embrasse tendrement baiser auquel je répondis il s'agissait du dernier que je lui offrais alors je décide m'appliquer comme jamais je ne l'ai fais.


- c'est fou que t'es lèvres m'ont manqué, ton corps en fait tout de toi.


- c'est fini entre nous ! Dis je brusquement. Surpris il se fige.


Lorsqu'il ressort de son mutisme, son regard se fait pénétrant.


- Kent je ne vais pas te mentir... Avec toi j'ai passé de beaux moments,tu m'as toujours traité comme une reine mais...


- alors comme ça tu veux débarrasser de moi.


- je t'en prie Kent ne rend pas les choses plus compliqué qu'elles ne le sont déjà . Ne vois-tu pas qu'il n'y a aucun avenir entre toi et moi ? Jamais mon père n'accepterait de t'accorder ma main même si je divorce je viens d'une famille royale !


- pas s'il est au courant de l'enfant qui nous lie.


Je souffle bruyamment, pourquoi ai-je eu la brillante idée de lui annoncé sa paternité lors de ma seconde grossesse, il va maintenant me rabâcher les oreilles à tout bout de champ avec cette histoire. Toute façon ma décision est prise et je ne compte pas revenir la dessus mieux il accepte notre rupture mieux je me porterais.


Il commence à arpenter la pièce, le regard perdu dans le vide. Ce manège dure au moins une dizaine de minutes pendant laquelle s'est installé un silence pesant.


- CINQ PUTAINS D'ANNÉES PASSÉ ENSEMBLE !!! APRÈS TOUT NOS PROJETS ÉTABLIS TU VIENS TOUT RÉDUIRE À NÉANT !!!


Je sursaute lorsqu'il élève le ton, si je ne me dépêche pas, cette histoire va tourner au vinaigre.


- maintenant que tout est dit je rentre retrouver mon mari.


Il éclate d'un rire jaune.


- ton mari tu dis ? Un homme qui n'en a rien à ciré de toi qui couche Avec tout ce qui bouge et qui t'utilises pour ton titre de princesse c'est ça que tu appels mari ?! En fait tu n'as aucune dignité ! Comment oses tu l'appeler ton mari alors que tu baises avec son bras droit dans chaque recoins de sa demeure et même dans votre lit conjugale pour assouvir tes fantasmes assez malsains, au point de te retrouver enceinte de ce dernier hein dis moi comment y parviens tu ?


Je me contrôle pour ne pas a mon tour me rabaisser à son niveau, oui tout ce qu'il raconte je l'ai fais et j'y ai pris du plaisir car Marco m'avait beaucoup faire souffrir à l'époque. Mais le passé c'est le passé et je ne vais donc pas lui permettre de venir nourrir mon présent.


- Écoute moi très bien Kent, je n'en ai que faire de ce que tu penses de moi je ne veux plus de toi, ma vie je l'imagine avec le père de mes enfants.


- tu veux t'en aller ? ... Très bien mais tu me laisses mon fils.


Cette fois ci c'est moi qui éclate de rire.


- ne t'aventure pas sur ce chemin, tu pourrais le regretter amèrement.
Répliquais-je en tournant les talons alors que j'allais ouvrir la porte pour me barrer de ce coin il m'arrête dans mon élan.


- un homme qui t'aime ne serait pas capable d'orchestrer ta séquestration.


Je me retourne.


- mais de quoi est-ce que tu parles, tu es tellement de mauvaise foie qu'il faut que tu accuses Marco de mon kidnapping Pff franchement je m'attendais à mieux que ça de ta part.


Il se contente de sortir son téléphone, qu'il pianote quelques seconde avant de me faire écouter une conversation enregistrée.


- voici la preuve ! C'est même moi qui l'ai aidé à tout planifier. Le jour où tu as refusé de lui donner une nouvelle chance il était furax que sans hésité il a préparé ce coup... Et si jamais malgré son acte eroique tu refusais toujours de revenir à ces côtés il te ferait assassiner.


Tout ce qu'il me racontait je l'entendais à travers l'audio, mon sang ne fit qu'un tour.


Helena.


Jared semble avoir tenu parole, puisque pendant ces deux jours je n'ai pas eu de ces nouvelles, je ne sais pas pourquoi mais le soir où il m'a déposé j'ai tellement voulu qu'il sorte de sa voiture, qu'il me court après et qu'il me dise qu'il ne voulait aucunement être loin de moi mais hélas...


Depuis son image me revient en tête à chaque fois, je n'arrive pas à comprendre cette déception que je ressens maintenant. Certainement parce que je ne suis pas satisfaite de mon plan élaboré pour l'avoir entre mes filets. Aucun homme jusque là ne me résistait, mes atouts physiques leur faisait tourner à chaque fois la tête en gros je suis une belle femme  Alors pourquoi Jared hésite il toujours ?


La sonnerie de mon téléphone me tire de mes pensées.


- allô !


- Bonjour madame c'est Pedro, désolé de vous déranger mais mes hommes et moi voulions savoir que faire de la femme et des deux enfants que nous avons séquestré... On s'en débarrasse ou on attend toujours.


- ne faites absolument rien sans mon consentement, pour l'instant je préfère les maintenir en vie.


- très bien, bonne fin de soirée madame !


- au revoir !


Je raccroche sans attendre de réponses, je ne sais plus ce que je fais ces derniers temps. La détermination qui me poussait à accomplir tous mes actes n'est plus vraiment présente comme auparavant, en plus pendant ces deux jours j'ai beaucoup cogité sur le sort d'Esmeralda et de ces fils que je détiens prisonniers depuis peu. Il est certes vrai que son père est une crapule, une ordure sans scrupule que je veux détruire à petit feu mais Esmeralda était totalement différente de son frère et son père c'était une personne assez douce. Je me souviens de ce qu'elle faisait lorsque Emilio me punissait. Ce monstre m'enfermait dans une pièce sombre sans me donner à boire ni à manger.


Flash-back.


''  j'étais recroquevillée sur le sol froid, gisant je souffrais atrocement de mes blessures provoquées par les coups infligé par Emilio, mon ventre était endoloris. Le pourquoi ?


J'avais refusé de coucher avec l'un de ces clients en m'en fuyant j'avais réussi à me cacher pendant de longues heures mais il a finit par me retrouver, ce jour là il m'a battu avec toute la haine et la rage qu'il éprouvait à mon égard avant de m'enfermer.


Je pleurais à chaudes larmes, implorant mes parents de me prendre avec eux, je n'en pouvais plus s'en était trop pour moi. Des pas se firent plus insistant, j'eus de nouveau peur croyant qu'il s'agissait de nouveau d'Émilio. Il va certainement me tuer cette fois-ci.


Grande fut ma surprise de voir Esmeralda un petit plat en main, elle a dû se défiler pour venir me voir, ça fait un bon moment qu'elle vient vers moi. Son regard triste en dit long sur ce qu'elle pense.


Lorsqu'elle fait un pas vers moi je recule avec un effort surhumain car j'ai de plus en plus mal.


- non n'aies pas peur je ne te veux aucun mal.


Comme toutes les autres fois je reste silencieuse.


- je t'ai apporté de quoi manger, j'ai attendu que papa sorte pour lui voler ces clefs alors fais vite sinon il risque de nous surprendre je ne sais pas quand est-ce qu'il rentrera.


Je voulu refuser mais j'étais trop affamé, cela fait exactement trois jours que je n'ai rien mangé.


Esmeralda dépose l'assiette, l'odeur de la paella emplire mes narines, je ne me suis pas faites prier et j'ai tout dévorer sous le sourire de ma bienfaitrice ''


Fin du Flash-back


Et dépuis lorsque l'opportunité se présentait elle venait me donner à manger ou soit me faire la causette, cependant je refusais toujours de lui parler, pensant qu'elle me tendait sûrement un piège.


J'hésite et c'est la toute première fois que je pense assez longtemps avant d'assassiner ou de faire assassiner ma proie. Depuis quand j'éprouve de la peine moi ?


J'étais incapable de me débarrasser d'elle il fallait que je trouve quelque chose d'autre mais pas elle et ces enfants, cette femme m'a beaucoup aidé dans le passé se démarquant tout le temps de son père, et ses frères comme je l'ai tantôt dit je ne m'emprends qu'aux ordures et pas au personnes innocentes.
Je ré compose le numéro de Pedro il décroche à la prémière sonnerie.


- oui madame.


- libérez la dame et ces fils.


- Quoi ? Euh je veux dire pourquoi ?


- depuis quand tu oses discuter mes ordres ?


- désolé madame Helena, nous les libérerons.


- bien ! J'espère qu'aucun d'eux n'a vu vos visages ?


- non.


- ok. J'interromps de nouveau l'appel.


Je mourrais de faim, alors je me rend dans la cuisine afin de me préparer quelque chose. J'allume le feu pose une poêle la dessus y verse un peu d'huile d'olive en attendant qu'elle chauffe je casse des oeufs que je fais rapidement battre je l'assaisonne puis renverse le tout à l'intérieur de la poêle. Eh oui je vais me faire des omelettes , l'envie de me cuisiner de la vraie bouffe ne m'effleure pas l'esprit aujourd'hui je veux bien jouer la paresseuse.


Je sors du bacon du frigot et commence à me préparer mon sandwich lorsqu'on sonne. Je suis perplexe de qui s'agit il ? je regarde ma montre il était 9h38 min du soir.


Je me dirige vers la porte d'entrée, que j'ouvre pensant y trouver Antonio  mais en revanche c'est Jared qui y est la tête baissé. Comment expliquer ce que j'ai ressenti en le voyant ? Mon cœur a redoublé de battements alors que je jubilais de joie au plus profond de mon âme. Il relève la tête et ces beaux yeux rencontrent les miens.


Je décide malgré tout de ne pas laisser ma joie prendre le dessus, alors j'affiche une mine sévère en croisant les bras.


- que fais...


Je ne finis a peine ma phrase qu'il se jette sur mes lèvres.


- Belinda je t'ai dans la peau, tu me rends fou... ces deux jours sans toi était une pure torture ! Ajoute Jared entre deux baisers.


Pour une suite rapide Kiffez et commentez!!!


Ce Chapitre est spécialement dédié à Vinia 91 !!!





LA TUEUSE À GAGE