CHAPITRE 150: ARRESTATION

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 150 : ARRESTATION

(Corrigez dans vos têtes oh, Jola n’a pas le temps)

**LOYD MBAZOGHO**

J’ai marché vers les voitures et je me suis adossé derrière la mienne après avoir retiré ma veste. J’ai fermé les yeux un instant en mettant ma main sur mon visage. J’ai senti la présence de quelqu’un et en ouvrant les yeux, Lucrèce se tenait debout non loin de moi et me regardait.


Moi : Qu’est ce que tu fais là ?

Lucrèce : (Me regardant en silence) 

Moi : Retourne à l’intérieur.

Lucrèce : (Silence)

Moi : Tu ne comprends pas quand je.


Elle m’a empêché de terminer ma phrase en venant m'embrasser sur la bouche. J’ai essayé de résister mais j’ai fini par la suivre et répondre à son baiser en nouant mes mains autour de sa taille. Nous l’avons fait pendant un moment avant que je n’y mette un terme en soupirant. Nos fronts étaient collés l’un à l’autre.


Moi : (Les yeux fermés, dans un souffle) Lucrèce.

Lucrèce : (Mettant ses doigts sur mes lèvres, sur le même ton) Shut Loyd, stp ne gâche pas tout. Je sais que je n’ai pas l’âge pour être avec toi et je ne veux pas que tu aies des problèmes à cause de moi ou encore que tu ailles en prison. Tu as décidé d’être avec Janaï, je l’ai bien compris et j’ai décidé de l’accepter. Je vais rester dans mon coin et t’oublier.


J’ai ouvert les yeux et j’ai croisé son regard qui me fixait.


Lucrèce : (Me regardant dans les yeux) C’est une de mes résolutions cette année, t’oublier. Alors ne t’inquiètes pas, tu n’as pas besoin de me le répéter parce que j’ai compris. Si je suis venue te trouver ici c’était juste pour te remercier de m’avoir débarrassé de ce type, le baiser c’était pour ça mais aussi pour te dire au revoir.

Moi : (Silence)

Lucrèce : (Après un moment) Tu, tu peux m’embrasser et me serrer dans tes bras une dernière fois ?

Moi : (Silence)

Lucrèce : (Essayant de s’éloigner de moi) Je comprends.

Moi : (Attrapant sa main) D’accord. (Elle m’a regardé) Je suis d’accord pour le faire.


Je l’ai attiré lentement à moi avant de l’embrasser à nouveau. J’ai pressé son corps contre le mien en passant ma main derrière sa nuque pour approfondir le baiser. Nous nous sommes embrassés comme si nos vies en dépendaient avant de nous arrêter et de nous fixer en silence en ayant nos fronts collés.


Lucrèce : (Après un moment) Merci. (Esquissant un faible sourire) Au revoir Loyd.

Moi : (Cœur lourd) Au revoir Lucrèce.


Je l’ai lâché et elle s’est éloignée de moi, m’a souris en essuyant une larme qui a coulé de ses yeux et est partie. J’ai levé les yeux vers le ciel pour m’empêcher de pleurer. 


Arsène : (Derrière moi) Loyd ?


Je me suis figé sur place en pensant que j’étais un homme mort. J’ai entendu ses pas se rapprocher et j’ai fermé les yeux en attendant qu’il me tombe dessus pour en finir avec moi. 


Arsène : (Posant sa main sur mon épaule) Ça va ?

Moi : (Ouvrant les yeux, surpris par sa question) Hein ?

Arsène : Je te demande si tu vas bien ? 

Moi : (Incrédule) Tu n’es pas fâché ?

Arsène : Pourquoi je le serais ? Je sais que si tu t’es battu, c’était pour défendre ta nièce. Ta sœur m’a expliqué l’incident qui s’est passé avant la bagarre que Didier emmerdait Lucrèce depuis un bon moment et Lucrèce a dit que tu voulais la défendre parce qu’il l’empêchait de passer en la saisissant le bras. 

Moi : (Silence)

Arsène : Je te cherchais à l’intérieur et Janaï m’a dit que tu prenais l’air dehors. En venant j’ai croisé Lucrèce qui m’a dit que tu étais derrière ta voiture. Ça va ?

Moi : Oui. Je suis désolé de m’être autant emporté et de m’être battu chez ton ami.

Arsène : Je n’aime pas la violence mais si c’était moi qui l’avait trouvé en train de déranger ma fille, je lui aurais sans aucun doute casser la figure, donc je comprends. 

Moi : D’accord.

Arsène : On y retourne ?

Moi : (Prenant ma veste) Je te suis.


Nous sommes tous les deux retournés dans la maison pour rejoindre les autres. Janaï est venue me faire un câlin. Mon regard a croisé celui de Lucrèce et elle a détourné le sien.


Janaï : (Se détachant de moi) Ça va ?

Moi : J’avais juste besoin de quelques minutes, je vais bien.

Ya Leslie : Merci d’avoir aidé ta nièce.

Moi : (Esquissant un faible sourire) De rien.

Paul : (Venant vers moi) Je tenais à m’excuser pour Didier, il peut être lourd des fois surtout quand il a consommé de l’alcool mais il n’est pas méchant.

Moi : C’est tranquille. 


La fête s’est poursuivie sans encombres et nous sommes tous partis de là le matin. J’ai déposé Janaï chez elle avant de rentrer chez moi où je me suis douché puis je suis venu m’allonger sur le lit après avoir enfilé un caleçon propre. J’ai repensé à cette fête en soupirant longuement. 


Moi : J’espère que cette nouvelle année sera moins stressante que celle qui vient de finir et surtout que nous allons retrouver mes parents pour résoudre cette histoire.


Ping (message)


-Janaï : Tu es bien rentré ? J’attends ton message pour m’endormir.

-Moi : Oui, désolé pour le silence. Je prenais une douche.

- Janaï : Ok. Bon, repose toi bien et on s’écrit plus tard. Je t’aime.

-Moi : Dors bien ma petite folle. Bisous.


J’ai posé mon téléphone et je me suis endormi les minutes qui ont suivi….


**ARSÈNE MFOULA**

Br,br,br.


Leslie : (Endormie dans mes bras) Mfoula ton téléphone n’arrête pas de vibrer. 

Moi : (Ouvrant les yeux) Pff. Qui ne sait pas que le premier janvier les gens dorment ?

Leslie : (Silence)

Moi : C’est où ?

Leslie : À ton chevet. 


J’ai tendu la main pour le prendre et l’appel s’est coupé. J’ai voulu rendre mais j’ai d’abord consulter pour voir qui c’était . J’ai vu deux appels manqués d’un numéro masqué. Le sommeil est parti en même temps. Ça doit être Bernard qui a essayé de m’appeler vu que c’est lui qui a un numéro masqué dans mes connaissances. J’ai regardé l’heure et il était 15h. J’ai déplacé Leslie et je me suis rendu à la douche pour me soulager.


Leslie : Arsène ?

Moi : (Rinçant mes mains) Oui ?

Leslie : Ton téléphone.


J’ai essuyé mes mains et je suis venu le prendre de ses mains.


Leslie : Pourquoi un numéro masqué t’appelle ?

Moi : Je te parle après.

« Moi : (Décrochant) Allô ? »

«Bernard : Bonsoir monsieur Mfoula. »

 « Moi : Bonsoir monsieur Ogoulinguende. »

« Bernard : Je vous dérange ? »

« Moi : Non, je vous écoute. »

« Bernard : Je vous ai dit que je devais vous rappeler. »

« Moi : En effet. »

«Bernard : Je suis navré de vous appeler en ce premier jour de l’année pour vous annoncer ce genre de nouvelles mais j’ai eu à cœur de le faire. Ce n’est pas dans mes habitudes de m’intéresser à un cas après des ordres hiérarchiques mais comme je vous l’ai dit, vous m’aviez marqué positivement à notre première rencontre que votre situation m’interpelle. »

«Moi : Je vois. »

 « Bernard : Après vérification hier, j’ai entre mes mains un dossier portant votre nom et votre photo. J’ai reçu l’ordre de vous préparer une cellule avec tous les grands criminels de ce pays. »

« Moi : (Encaissant le coup) Je peux savoir au moins le motif ? »

« Bernard : Blanchiment d’argent, le dossier est déjà au mains de votre DG qui vous le signifiera sans doute demain quand vous vous rendrez à votre lieu de travail. C’est là-bas que vous serez arrêtés. »

« Moi : Je vois. »

« Bernard : Je vous conseille de vous y rendre sans votre véhicule. »

« Moi : Pour quelle raison ? »

« Bernard : Parce que le blanchiment d’argent n’est pas le seul mobile. Il y a également pratique de crimes rituels. Je suppose donc qu’ils essayeront de mettre un corps sans vie et mutilé dans votre véhicule pour faire croire à cela. »

« Moi : (Silence) »

« Bernard : Vous êtes là ? »

« Moi : Oui, je vous écoute »

« Bernard : Je comprends que ce n’est pas facile comme nouvelle surtout en ce début d’année mais je tenais à vous avertir. »

« Moi : Ne vous inquiétez, je vous remercie de me tenir au courant. »

« Bernard : Je suis vraiment navré de ce qui vous arrive et vous pouvez compter sur moi pour vous venir en aide et surtout pour m’assurer de votre sécurité une fois que vous serez déférés à la prison. »

« Moi : Merci. »

«Bernard : De rien. Je vais vous laisser. À nous revoir certainement dans quelques jours. »

 « Moi : Sans aucun doute. Merci pour tout et bonne fin de journée. »

Clic !

Leslie : (Me regardant l’inquiétude sur le visage) Qu’est-ce qui se passe Mfoula ? J’ai un mauvais pressentiment. C’était qui ?

Moi : (Me passant une main sur le visage en soupirant) Avant tout je veux que tu te calmes et que tu m’écoutes jusqu’au bout sans m’interrompre, d’accord ?

Leslie : (Silence)

Moi : (Soupirant) Le dernier jour du jeûne, après la prière avec tous les autres à l’église. Le pasteur Lilian m’avait retenu pour me dire que j’allais subir une grande pression, que mon travail et ma réputation devaient être attaqués.

Leslie : Pourquoi tu ne m’as rien dit ? On aurait demandé à Dieu de ne pas permettre que cela arrive et

Moi : (Lui prenant les mains) Calme toi Leslie et écoute. Cette situation était inévitable et le Seigneur m’a prévenu pour me préparer à ce qui devait m’arriver. Même si on priait cela n’aurait rien changé.

Leslie : (Silence)

Moi : Hier j’ai reçu un appel d’un numéro masqué lorsque tu étais chez Jennifer pour préparer et il s’avère que c’était monsieur Bernard Ogoulinguende, le monsieur qui avait cogné Lucrèce avec sa voiture. Il est le directeur de la prison centrale et il m’a dit qu’il avait entendu parler de moi par les gens de la haute sphère et qu’on cherchait à me faire tomber. Il m’a dit qu’il prendrait d’autres renseignements avant de me rappeler et c’est lui qui vient de le faire. 

Leslie : (Les yeux brillants de larmes) Et, et il dit quoi ?

Moi : Je vais être arrêté demain sur mon lieu de travail.


Ses larmes se sont mises à couler.


Leslie : (Voix enrouée) Mais pourquoi ? Ils vont t’accuser de quoi ?

Moi : De blanchiment d’argent et crimes rituels.

Leslie : (Écarquillant les yeux et la bouche)


Ses larmes se sont davantage mises à couler. Je l’ai serrée dans mes bras.


Leslie : (Pleurant) Je te demande pardon Archy, tout ça c’est de ma faute. On va tout arrêter et laisser tomber cette affaire de délivrance de ma famille, ça n’en vaut pas la peine 

Moi : (Prenant son visage en coupe) Ne dis pas ça, on ne va rien arrêter du tout.

Leslie : Ils vont t’envoyer en prison Arsène.

Moi : Je sais.

Leslie : Je ne veux pas que tu partes là-bas, tu n’as rien fait.

Moi : Ne t’inquiètes pas. Tout va bien se passer pour moi. Si le Seigneur a tenu à ce que je sache ce qui va m’arriver dans le détail et a même préparé quelqu’un de haut placé pour me protéger en prison, tu te doutes bien qu’il ne permettra pas qu’il m’arrive quelque chose de mal. Je partirai en prison mais comme tu dis, je n’ai rien fait alors je sortirai, je te le promets. 

Leslie : (Pleurant) 

Moi : Fais moi confiance ma Douce, est-ce que je t’ai déjà menti une fois ?

Leslie : (Voix enrouée) Non.

Moi : Voilà. Je veux que tu me fasses confiance une fois de plus. Tout va bien se passer. Je veux que tu gardes ton calme et que tu sois forte pour affronter tout ce qui va se passer. Peu importe ce qu’on dira de moi, reste calme. Ne laisse pas ces gens avoir le dessus sur toi en te mettant en colère car c’est ce qu’ils cherchent pour nous atteindre, tu me comprends ?

Leslie : Oui. 

Moi : Quand on va m’arrêter, je veux que tu ailles chez Paul avec les enfants, je ne veux pas que tu restes ici toute seule avec les enfants car on ne sait pas ce qui peut se passer. Là-bas, tu seras en sécurité, il est au courant de la situation.

Leslie : (Reniflant)

Moi : Je vais prévenir ma famille pour qu’ils ne s’inquiètent pas pour moi. Tu me promets d’être forte ?

Moi : (Pleurant en silence) Oui.


Je l’ai pris et serré dans mes bras dans lesquels elle a pleuré pendant un bon moment avant de se calmer. J’ai pris mon téléphone et j’ai appelé tous ceux qui ont pris part au programme pour leur demander de passer à la maison car il y avait une urgence. Bien qu’étant fatigués, ils m’ont dit qu’ils viendront, le rendez vous a été pris pour 19h. J’ai posé le téléphone et j’ai entraîné Leslie à la douche pour lui donner son bain car son moral était au plus bas. J’étais bien tenté de lui faire l’amour mais je me suis abstenu en me contentant de la caresser, ce n’est pas le moment de flancher. Après notre bain, on s’est vêtu et elle est allée s’occuper des filles, j’ai convoqué Lucrèce dans mon bureau.


Moi : Assois toi. (Ce qu’elle fait) Si je t’ai appelé c’est pour te dire d’aller faire ton sac et celui de tes frères.

Lucrèce : On déménage ?

Moi : Oui, vous irez rester pendant un moment chez tonton Paul avec ta mère.

Lucrèce : Tu ne viens pas avec nous ?

Moi : Non.

Lucrèce : Tu vas aller en voyage ?

Moi : Pas exactement. Demain, la police viendra m’arrêter à mon travail.

Lucrèce : (Surprise) Hein ? Pourquoi ?

Moi : C’est une longue histoire que tu ne peux pas comprendre mais ça a un rapport avec la disparition des parents de ta mère. Je vais aller en prison pour un certain temps mais je vais sortir parce que je suis innocent, tu comprends ?

Lucrèce : (Pleurant) Oui papa.

Moi : Si je te l’explique à toi c’est parce que je sais que tu es une grande fille et que forcément tu entendras ou liras des choses sur moi sur les réseaux sociaux. Je veux que tu saches que tout ce qui se dira est faux et que tu gardes ton calme, d’accord ma puce ?

Lucrèce : (Pleurant) Oui.

Moi : Je sais que ce sera difficile mais sois là pour aider ta mère et tes petits frères. Je sais que tu es forte alors ne te laisse pas distraire d’accord ?

Lucrèce : (Remuant affirmativement la tête, voix enrouée) Oui. 

Moi : Viens là. 


Elle est venue se blottir dans mes bras en pleurant.


Lucrèce : Tu ne vas pas durer là-bas n’est-ce pas ?

Moi : Non chérie, je sortirai très vite, toi reste concentrée sur tes objectifs à l’école et soit là pour ta mère et tes frères. Tu peux faire ça pour moi ?

Lucrèce : (Reniflant) Oui. 

Moi : D’accord . Vas arranger vos affaires et prend tout le nécessaire. Je t’aime fort.

Lucrèce : Je t’aime aussi papa.

Moi : Allez, file. 


Elle est partie et j’ai appelé ses frères pour leur dire que je partais en voyage pour un moment et qu’ils devait aller habiter chez tonton Paul en attendant mon retour. Je suis remonté dans la chambre et j’ai trouvé Leslie en train de faire son sac, les filles étaient sur le lit. Je suis allé fouiller dans le dressing et j’ai sorti une mallette que je garde à la maison en fonds d’urgence. 


Moi : (La déposant sur le lit) Range ça dans tes sacs, il y a 5 millions à l’intérieur. Tu vas t’occuper des enfants et toi-même avec ça en attendant si jamais ils gèlent mes comptes.

Leslie : (Essuyant une larme qui a coulé de son œil) D’accord.

Moi : (Prenant dans mes bras) Leslie, tu dois être forte.

Leslie : Je sais mais je le ferais demain, ce soir je veux juste être faible et pleurer dans les bras de mon homme parce que je ne pourrai pas le faire après. Laisse moi pleurer. 

Moi : D’accord. 


Je l’ai aidé à faire son sac puis celui des filles. Je suis allé vérifier si Lucrèce avait déjà fini et ce fut le cas. Je les ai tous pris et gardé au lit avec moi jusqu’à ce que les autres viennent. Leslie et moi on les a rejoint et je leur ai fait part de la situation. Ils ont dit qu’ils feraient tout pour me sortir de là avant de prier pour moi. Lucrèce et ses frères sont partis la même nuit avec Paul et Jennifer. J’ai appelé mes parents pour leur expliquer brièvement la situation, comme à son habitude ma mère a voulu démarrer au quart de tour et appeler ses contacts mais papa l’a bloqué car faire ça serait dire à ces gens que je suis au courant de la situation. En plus nous ne savons pas qui est exactement derrière cette histoire donc ce n’est pas le moment. Une fois plus calme, j’ai pu raccrocher pour me concentrer sur Leslie qui m’attendait à table pour manger. Nous l’avons fait avant d’aller au lit où elle a pleuré toute la nuit dans mes bras en répétant que tout était de sa faute et qu’elle ferait tout pour me sortir de là. Le lendemain nous nous sommes préparés et elle est partie déposer les filles chez maman au 11 avant de se rendre à son travail. Moi j’ai pris mon taxi pour me rendre au boulot. 2h plus tard, j’ai été convoqué dans le bureau du DG qui m’a sorti l’histoire du blanchiment d’argent dont lui-même n’était même pas convaincu et il n’arrivait même pas à me regarder dans les yeux. 


Dg : Tu me vois dans l’obligation d’appeler la police et tu iras t’expliquer au poste.

Moi : (Silence)


Il a passé un coup de fil et une trentaine de minutes plus tard, des agents sont rentrés dans son bureau pour me menotter. Mes collègues étaient stupéfaits et certains essayaient de me défendre mais on leur a dit que s’ils avaient quelque chose à dire, ils devaient se rendre au commissariat central pour en parler. On m’a fait sortir du bâtiment et dehors il y avait la presse et des agents de la PJ.


Le DG : (À eux) Qu’est-ce qui se passe ?

L’un d’eux : On nous a signalé la présence d’un corps dans un des véhicules dans ce parking.

Le DG : Pardon ?

Lui : Oui, nous sommes là pour fouiller tous les véhicules qui sont dans votre parking.


Tous les employés ont été sortis du bâtiment et on a demandé à tous, moi y compris d’ouvrir le coffre de ma voiture. Mais j’ai dit que ma voiture était restée chez moi. J’ai surpris certains regards embarrassés par la déconvenue mais ils n’avaient pas d’autres choix que de fouiller les véhicules et malheureusement pour le DG qui se trouve avoir la même voiture que la mienne, s’est retrouvé avec un sac contenant le corps Muti*lé d’une jeune femme à l’intérieur . 


L’agent : À qui est ce véhicule ?

Le DG : C’est à moi mais je vous jure que je ne sais rien de ce cadavre. Quelqu’un l’a mis dans ma voiture, je vous le jure.

L’agent : (Le menottant) Vous irez vous expliquer au poste. 

Le DG : Je n’ai rien fait, je vous le jure, je suis innocent.


Les caméras ont toutes été braquées sur lui et son véhicule pendant que moi je montais dans un autre véhicule avec les policiers qui m’avaient arrêtés. Mon cas n’a plus attiré l’attention et c’est seulement Loyd qui m’a vu partir avec les policiers pendant que tous les autres étaient concentrés sur l’affaire des crimes rituels. J’ai fait une prière dans mon cœur en remerciant le Seigneur pour sa fidélité et je lui ai dit que je le laissais le plein contrôle pour la suite car je savais qu’il n’allait pas m’abandonner à mon sort, il venait une fois de plus de me le prouver…


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