CHAPITRE 152: SE CONFESSER.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 152 : SE CONFESSER.

(Je n’ai pas corrigé oh, oui c’est ma nouvelle '’bitude’’)

**LAURIA MBAZOGHO ÉPOUSE NZE**

Je viens de raccrocher au téléphone avec ya Leslie et je retourne au salon trouver Princy qui est assis sur le canapé en train de pleurer en silence. Il n’y a pas longtemps qu’il a raccroché avec son grand frère et celui-ci lui a dit que leur mère est morte ce soir. Nous avons tellement prié pour eux afin que le Seigneur les touche et les épargne mais malheureusement elle a succombé. Je pleure par rapport à cette situation d’abord parce qu’il s’agit de la mère de mon mari et en dépit de tout, il l’aimait énormément. Ensuite parce qu’il fut un temps, au début de ma relation avec Princy, cette femme m’avait prise comme sa fille et m’avait accepté dans sa famille. Elle était une grand-mère formidable avec Prince. Je ne peux pas m’empêcher que quelque part c’est de ma faute et que je suis responsable de tout ce qui arrive à Princy parce que si la sorcellerie de ma famille n’avait pas atteint mon mariage en me faisant agir comme une marionnette et en touchant également Princy, ils n’auraient pas chercher par tous les moyens à me séparer de leur fils et nous ne serions pas là aujourd’hui. 

Je suis venue m’agenouiller devant lui.


Moi : (Pleurant) Je te demande pardon Princy (Me regardant avec des yeux interrogateurs) Je ne voulais pas que nous arrivions là, si la malédiction de ma famille ne t’avait pas touché, ta mère ne serait pas morte et tous les problèmes que tu as aujourd’hui tu ne les aurais pas.

Princy : Lauria lève toi.

Moi : Je

Princy : Je t’ai demandé de te lever (me soulevant du sol pour me faire asseoir sur lui) Tu n’es en rien responsable de la malédiction qui sévit dans ta famille encore moins des décisions de mes parents pour régler ce problème alors je ne veux pas que tu te sentes coupable pour quoique ce soit. Je n’ai pas besoin de ça en ce moment. Ce que je veux c’est de savoir que tu es à mes côtés et que tu me soutiens, je veux pouvoir ressentir que je ne suis pas seule dans cette situation, je veux pouvoir me reposer sur toi et tirer de la force pour pouvoir surmonter cette épreuve, je veux ressentir que tu es là avec moi et que tu partages mes émotions et ma peine. Voici ce que je veux.

Moi : (Silence)

Princy : Est-ce que tu penses pouvoir le faire pour moi ?

Moi : Bien-sûr. Je suis là Princy, tu peux te reposer sur moi, je ne te lâcherai pas.


Je me suis assise sur le côté et je l’ai attiré à moi pour le serrer dans mes bras. Il s’est allongé sur le canapé et a mis la tête sur mon ventre avant de reprendre ses pleurs silencieux. J’en faisais de même. Nous avons fini par nous endormir, moi particulièrement. Je me suis réveillée un peu plus tard parce que je me suis sentie transporter. Princy m’a soulevé pour me mettre sur notre matelas au sol, il avait déjà fait le lit.


Moi : Il est quelle heure ?

Princy : 2h du matin.

Moi : Tu viens dormir ?

Princy : Oui, juste le temps de mettre le ventilateur.


Ce qu’il fait avant de venir me rejoindre, je le serre à nouveau dans mes bras et nous nous endormons aussitôt. Le matin, j’apprête les enfants et je vais moi-même les déposer à l’école avant de revenir à la maison. Dans la voiture, j’appelle à mon boulot pour demander la permission de m’absenter aujourd’hui en disant que j’ai un décès et Dieu merci on me donne ma journée. Princy en a fait de même et il l’a obtenue. Il va se rendre ce matin au domicile de sa mère où son frère lui a dit qu’auront lieu les funérailles et j’ai décidé de l’accompagner. Lorsqu’il me l’a dit après notre prière matinale et que j’ai décidé d’y aller avec lui, il n’était pas d’accord et a essayé de m’en dissuader mais j’ai insisté, je tiens à être à ses côtés durant ce moment advienne que pourra, il a fini par accepter. 

J’ai fait le petit déjeuner que nous avons pris tous les deux avant que nos téléphones ne se mettent à sonner de part et d’autre pour nous souhaiter des condoléances. Ya Leslie a répandu la nouvelle entre temps et ils nous ont tous dit qu’ils étaient de tout cœur avec eux, ils attendent le programme du deuil pour venir nous assister. Pour l’instant nous irons que tous les deux car nous ne savons pas encore l’accueil qui va nous être réservé, il ne vaut mieux pas embarquer les autres dans cette affaire pour l’instant . 

Une heure plus tard, nous étions en chemin pour chez ses parents. Je n’arrêtais pas de prier dans mon cœur au fur et à mesure qu’on approchait de l’endroit . Une fois sur place, nous avons vu qu’il y avait plusieurs véhicules gares à l’extérieur, il y avait également des petits attroupements ça et là. Princy a garé dehors et on pouvait entendre les cris et pleures provenir de l’intérieur . Nous sommes descendus du véhicule et les regards ont commencé à se poser sur nous de même que les murmures. Il m’a pris par la main et nous sommes rentrés dans la concession. À notre vue, il y a eu un silence dehors et tous les regards se sont posés sur nous. La grande sœur de Princy qui a sans doute été mise au courant de notre arrivée par quelqu’un est sortie en furie de la maison suivie de près par la petite sœur de leur mère et quelques que cousines pour venir nous rencontrer. Sans que l’on s’y attende, j’ai reçu une violente gifle au visage de sa sœur avant que Princy ne s’interpose entre nous et il a encaissé pour lui de la main de sa mère (sœur de sa mère).


Adela : (Sa sœur, en colère, à moi) Tu as eu le culot de mettre tes sales pieds ici après tout ce que tu as fait à cette famille ? Tu es venue contempler de tes propres yeux ton œuvre sorcière ? (Essayant de me pousser) Dégage d’ici.

Princy : (Me mettant derrière lui en contrecarrant sa sœur) Tu ne la touches pas Adela. 

Adela : (Le regardant ) Toi-même tu es venu faire quoi ici Princy ? Sors immédiatement d’ici avec ta sorcière.

Princy : Je ne bougerai pas d’ici parce que je ne suis pas là pour toi et tu ne peux pas me chasser car il s’agit de la maison de mes parents.

Adela : (Plus énervée qu’au départ) Badecon Princy tu comprends non ? Tu es un chien. Qui sont tes parents ? Des gens que tu as renié et abandonné depuis des mois pour aller te terrer je ne sais où avec ta sorcière ? Tes parents Princy ? Ce sont tes parents ? Mais étais tu quand on te cherchait ? Où étais-tu quand ils avaient besoin de toi ? Où étais tu quand on t’a demandé de venir les voir mais que tu nous as chassé de ta maison ? Où étais tu ? Qui sont tes parents ? Des parents que tu as toi-même tué ? Les gens se sont battus becs et ongles ici pour toi, pour te sortir des griffes de cette sorcière que tu es allé épouser pour venir détruire cette famille. Quand ça n’allait pas, c’est ici que tu venais pleurer pour avoir une solution, afin que maman puisse t’aider mais à la première occasion, tu as tourné le dos à celle qui a tout fait pour te libérer de l’envoûtement dans lequel tu étais. Et aujourd’hui tu as le courage de dire encore que c’est la maison de tes parents ? Quels parents ? Ceux que tu as sacrifié au profit de ta femme ? Tu me parles de quel parents Princy ?

Princy : (Silence)

Adela : Dégagez d’ici tout de suite.


Nous sommes restés immobiles. Elle est partie chercher un seau d’eau qu’elle nous a versé au corps sans que personne n’intervienne avant de nous le lancer sur le corps, c’est Princy qui a encaissé et a bloqué le seau.


Princy : (Calme) Adela, je n’ai pas envie de te manquer du respect.

Leur tante : (Arrangeant son pagne) Manque lui du respect Nze, manque du respect à Adela je vais voir, c’est ce que j’attends. Vas-y on va voir. 

Un oncle : Adélaïde calmez vous.

La tante : De me calmer comment ? N’est-ce pas cet imbécile qui vient manquer de respect à la mémoire de ma pauvre sœur en ramenant celle qui l’a tué ici ? Dis à ton neveu de sortir tout de suite de cette maison sinon ce sont leurs cadavres que l’on va ramasser ici ce matin. 

L’oncle : Princy retourne d’où tu viens.

Princy : Je ne suis pas venu ici pour vous, je l’ai déjà dit donc je ne partirai pas. 

Adela : Tu ne pars pas non ? Ok. 


Elle est retournée dans la maison et est ressortie avec une machette puis s’est dirigée vers nous à toute allure. Elle s’apprêtait à frapper ça sur son frère quand nous avons entendu une voix à peine audible l’interpeller .


Voix : Adela.


Elle s’est stoppée dans son élan et nous avons tous tournés nos têtes vers la porte d’entrée de la maison où ce tenait un homme squelettique, vêtu d’un short qui tenait à peine sur lui et qu’il bloquait avec une main pour la maintenir en place afin qu’elle ne tombe pas. La peau de son corps était en décomposition et les asticots le dévorait bien que vivant. L’odeur qui émanait même de lui était insoutenable. L’image était horrible au point où certaines personnes présentes fermaient leur yeux, leur nez et leur bouche. Il s’agissait du père de Princy. Les larmes me sont montées aux yeux en voyant ce qu’il est devenu. Seigneur ! Je n’arrivais pas à y croire. 

Après quelques minutes debout devant la porte, il a vacillé et a failli se retrouver au sol mais il s’est fermement accroché contre la porte laissant tomber sa culotte pour exposer sa nudité. Princy s’est précipité sur lui pour le porter, il a réajusté sa culotte et a voulu le faire rentrer dans la maison mais ce dernier a refusé.


M.Nze : Non Princy attend.

Princy : Papa tu dois retourner à l’intérieur.

M.Nze : Non, je, je veux parler à Lauria.

Princy : Tu le feras après.

M.Nze : Non (forçant sur sa voix) Lauria.

Moi : (Me rapprochant en essuyant mes larmes) Je suis là.

M.Nze : (Prenant ma main) Je veux te demander pardon ma fille. Pardon pour tout le mal que nous t’avons fait et avons voulu te faire. Pardonne nous.

Adela : Papa, ne te fatigue pas, il faut que tu ailles te reposer. Tu ne sais pas ce que tu dis et

M. Nze : Adela tais toi.

Adela : (Silence) 

M. Nze : (Me regardant) Je suis désolé pour le rôle que nous t’avons donné dans cette famille. Nous avons toujours su que tu étais innocente. Quand nous sommes allés consulter pour savoir ce qui se passait avec notre fils, il nous a bien dit que tu n'étais pour rien et que tu l’aimais sincèrement mais nous nous sommes entêtés et avons tous fait pour vous séparer au point de vouloir tuer nos propres petits enfants.


Murmures derrière nous.


M. Nze : (Poursuivant) Oui, le charlatan nous avait dit que pour les séparer il fallait que les enfants meurent. Nous avons menti à Princy en lui disant que tu l’avais envoûté et qu’il devait poser certains actes pour se désenvouter. On pensait pouvoir le manipuler jusqu’à la fin mais les choses ne se sont pas passées comme on avait prévu. À peine il t’a revu qu’il a oublié tous les interdits et il a refusé de faire ce que nous voulions qu’il fasse. Normalement en refusant de tuer les enfants, il aurait dû devenir fou mais nous n’avons pas pu avoir accès à son esprit. Le charlatan nous a dit que les choses devait se retourner contre nous vu qu’un sacrifice avait déjà été fait, ça devait s’accomplir. 


Tout le monde est devenu silencieux. Je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer.


M. Nze : (Serrant ma main) Pardonne moi ma fille.

Moi : (Remuant affirmativement la tête en pleurant) Je vous pardonne papa, je vous pardonne.

M. Nze : (Regardant son fils) Pardonne moi aussi Princy.

Princy : (Pleurant) Je t’ai déjà pardonné papa. 

M. Nze : Merci. Vous pouvez prier pour moi ?

Nous : Oui. 


Nous avons prié pour lui en demandant à Dieu de lui pardonner et de prendre pitié de lui. Nous avons demandé à Dieu la guérison et qu’il intervienne dans sa vie pour montrer sa gloire car nous avions confiance en lui et nous savions qu’il était un Dieu véritable. Pendant que nous le faisions, nous avons eu la surprise de voir les asticots tombés de son corps et ses plaies séchées instantanément. Je n’en croyais pas mes propres yeux, d’ailleurs personne n’en croyait.


Un oncle : (Incrédule) Dieu tout puissant. 


Le père de Princy s’est mis à pleurer en remerciant le Seigneur. Plusieurs personnes aussi l’ont fait. Princy l’a soulevé et il l’a ramené à l’intérieur . Les autres sont restés en train de me regarder plein de confusion et de honte sur les visages. Je me suis relevée et je suis allée me mettre debout sur le côté pour attendre Princy. Il est revenu quelques minutes plus tard et m’a emmené à l’intérieur de la maison pour que j’aille me nettoyer car nous avions encore l’odeur de putréfaction sur le corps en plus d’être tous les deux mouillés. Il nous a conduit dans son ancienne chambre où il y avait encore des affaires à lui. Nous sommes allés dans son ancienne douche et avons pris un bain. Pendant que nous le faisions, nous nous sommes regardés dans les yeux avant de nous prendre dans nos bras et pleurer à cause de ce que l’on venait de vivre. 


Princy : (Pleurant dans mes bras) Merci mon amour d’avoir insisté ce matin pour m’accompagner malgré l’appréhension qui t’habitait à cause de l’accueil que l’on allait recevoir. Merci d’avoir été là pour moi et merci d’avoir permis que ce miracle se fasse. Je suis tellement chanceux d’avoir une femme telle que toi. Je t’aime mon cœur, je t’aime.

Moi : (Le serrant davantage dans mes bras) Je t’aime aussi Princy.


Nous avons laissé de l’eau coulée sur nous avant de sortir quelques minutes après. Il a trouvé une de ses anciennes serviettes avec laquelle nous nous sommes essuyés et avons enfilé des trucs assez présentables qui étaient dans ses affaires. Nous sommes ressortis et sommes allés au salon où les gens avaient toujours du mal à nous regarder dans les yeux. Princy s’est dirigé vers un groupe d’hommes où étaient essentiellement ses oncles et certains de ses cousins.


Un oncle : (Honteux) Euh Princy, on voulait te dire que.

Princy : (L’interrompant ) Je ne veux pas revenir sur des choses sans importance tonton. J’aimerais savoir où vous avez mis le corps de maman, si les démarches ont déjà été faites et si vous avez fait une assise. 

L’oncle : Elle est à Casepga (maison funéraire) et pour le reste non. La réunion se tiendra le soir parce qu’on attend encore certains de tes oncles qui sont en province et ont pris la route ce matin.

Princy : D’accord. Je serai là et il y a également Honoré ( son grand frère) qui viendra au Gabon, il a l’intention d’assister à l’enterrement .

L’oncle : Ok, nous en reparlerons ce soir.

Princy : Ok. 

Adela : (Sortant de la chambre de son père avec des draps sales en main) Princy ?


Nous l’avons regardé.


Adela : Papa te demande.

Princy : Ok. (À moi) J’arrive.

Moi : Ok. Je vais t’attendre ici. 


Il est parti pendant que je suis restée debout dans le salon à me faire regarder comme une curiosité. Une de ses tantes m’a demandé de m’asseoir à côté d’elle. Elle était assise sur une natte parterre. 


Elle : Ma fille, il faut nous pardonner, on ne savait pas la vérité. On nous a toujours dit que c’était toi la sorcière qui voulait faire du mal à notre fils, on ne savait pas que c’était le mensonge.

Moi : Je ne vous en veux pas.

Elle : Les enfants vont bien ?

Moi : Oui, ils vont bien par la grâce de Dieu.

Elle : Tu vas à l’église ?

Moi : Oui.

Elle : Et ton église est où ?

Moi : Au beau Séjour.

Elle : Je veux venir là-bas.

Moi : Il n’y a pas de problème, quand vous voudrez, je vous y emmènerai.

Elle : D’accord . Il faut aussi emmener tes belles sœurs là-bas parce que la vie qu’elles mènent là n’est pas bien. Tous les jours chez les charlatans pour aller faire les bains et attirer les hommes mais depuis là il n’y a rien, on ne voit même pas les hommes là si ce n’est se faire coucher dans les motels par les hommes mariés, ce sont maintenant des vieilles filles qui sont toujours dans nos maisons. 

Moi : (Silence) 

Elle : Il faut prier pour elles, elles ont les mauvais esprits.

Princy : Lauria ?

Moi : Oui ?

Princy : Viens stp. 

Moi : D’accord.


Je me suis levée et je suis allée le rejoindre. Il m’a conduit dans la chambre de ses parents…


**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Il est 13h et les cours sont finis. Malgré les problèmes que nous avons en ce moment, j’ai bien repris les cours car je l’ai promis à papa en plus d’être une de mes résolutions pour cette année. Je veux que quand papa sortira des cours, il soit fiers de nous alors je fais tout pour garder mes objectifs en tête. 

Je suis assise sur un banc public dans l’enceinte de l’établissement car on m’a demandé de ne plus traîner dehors toute seule, on ne sait jamais si les gens qui veulent du mal à mes parents peuvent aussi s’en prendre à moi. Depuis hier, j’attends tantine Jennifer dans le lycée.


Voix : Bonjour.

Moi : (Piaffant) Qu’est-ce que tu me veux cette fois-ci ?

Lui : Jérôme.

Moi : Pardon ?

Lui : C’est mon prénom. Jérôme, mais tu peux m’appeler Jéjé.

Moi : Ça ne répond toujours pas à ma question.

Jérôme : Je suis venu pour avoir ma réponse, tu veux être ma petite amie ?

Moi : Non.

Jérôme : Oh, tu préfères rester dans ton goumin ?

Moi : (Essayant de me lever)

Jérôme : (Me retenant par le bras et s’asseyant à côté de moi en mettant ses pieds sur mes cuisses) Reste tranquille.

Moi : (Choquée) Non mais ça ne va pas non ?

Jérôme : (Souriant) Si mon cœur maintenant que je t’ai à mes côtés, tout va bien.

Moi : (Frappant mes mains sur ses cuisses) Enlève tout de suite tes pattes sur moi sinon

Jérôme : (Rapprochant son visage du mien comme s’il allait m’embrasser, souriant) Sinon quoi bébé, que vas-tu faire à ton chéri ?

Voix : (Grave) Lucrèce ?


J’ai tourné ma tête pour tomber sur le regard dur et contrarié de Loyd. Qu’est ce qu’il fait ici ??



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