CHAPITRE 154: PERDRE LE CONTRÔLE.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE154 : PERDRE LE CONTRÔLE.

PLUS TÔT DANS LA JOURNÉE 

**LOYD MBAZOGHO**

Je viens d’arriver au boulot et comme hier les choses sont tendues ici, les gens passent plus leurs temps à parler de l’affaire du crime rituel lié au DG et celle du blanchiment d’argent dont on accuse Arsène. À peine je rentre dans le bâtiment qu’un de mes collègues m’accoste.


Andress : Loyd, bonjour. Tu as entendu la nouvelle ?

Moi : Bonjour, non. Qu’est-ce qui se passe ?

Andress : Il paraît qu’il y aura une A.G avec les actionnaires cet après midi et un remaniement va être fait. Une audite externe sera également fait sur l’affaire du blanchiment d’argent au sein de la société. Tout va être passé au peigne fin.

Moi : Je vois.

Andress : Tout le monde est sur la sellette et il y a des postes qui peuvent bouger. Tout le personnel de moins de 2 ans au sein de l’entreprise va passer au crible et si y a licenciement, tu t’imagines bien qui seront les premiers.


Je n’étais pas rassuré après avoir entendu ça. Je fais parti des derniers à avoir intégré la boîte et peut être que ma place ici est en jeu. Les choses se bousculent de toutes parts et on ne sait plus où donner de la tête. 

Je continue quand même jusqu’à mon bureau où je m’assois sans avoir envie de travailler, même Garcia qui passe son temps à venir m’emmerder ne le fait pas aujourd’hui tant tout le monde est agité. C’est mieux que je travaille au-moins ça va m’occuper l’esprit. Je ne sais pas si j’aurai le temps de passer voir Arsène aujourd’hui au commissariat, hier je ne l’ai fait qu’en coup de vent et c’est à peine si je l’ai vu. J’ai travaillé jusqu’à ce que mon téléphone se mette à sonner et ce n’est que là que j’ai vu qu’il était déjà midi. Je n’ai vraiment pas vu le temps passer. J’ai regardé et c’était ya Leslie.


« Moi : Allô ? »

« Ya Leslie : Bonjour Loyd, comment vas-tu ? »

« Moi : (Passant ma main sur le visage) Ça va. Et toi ? »

« Ya Leslie : (Soupirant) Ça peut aller. Tu as eu un retour de Lauria ? »

« Moi : Non, toujours pas. Je pense qu’actuellement ils doivent tous les deux êtres chez les parents de Princy. Nous en saurons peut être plus ce soir. »

« Ya Leslie : J’espère que tout se passe bien pour eux. Pardon, j’ai besoin de toi. »

 «Moi : Dis moi. »

 « Ya Leslie : C’est Jennifer qui dépose et récupère les enfants tous les jours. Elle est censée récupérer Lucrèce à 13h mais elle m’a dit qu’elle ne sera pas libre avant 15h30. »

«Moi : Tu veux que j’aille la récupérer ? »

 «Ya Leslie : Oui stp. Tu la laisses chez toi et Jennifer viendra la récupérer là-bas plus tard. »

 « Moi : D’accord. »

«  Ya Leslie : Il faudra rentrer dans le lycée parce qu’on lui a dit de ne plus rester dehors par précaution. »

 « Moi : Ok. Tu peux m’envoyer son numéro, j’avais accidentellement effacé ça en actualisant mon répertoire. »

«Ya Leslie : Il n’y a pas de problème. »

 « Moi : J’attends. »

« Ya Leslie : Merci. Je te laisse. On reste en contact. »

Clic !

Je me passe la main sur le visage et mon téléphone se met à vibrer. C’est le numéro de Lucrèce que ya Leslie vient de m’envoyer. Je le regarde avant de l’enregistrer à nouveau dans mes contacts. L’indication de son WhatsApp s’affiche et je clique dessus pour me retrouver sur son profil. C’est une photo d’elle la nuit du 31 au 1er. Cette image me revoit automatiquement dans mes souvenirs de cet instant, je ferme mes yeux et je nous revois tous les deux dehors. J’ouvre les yeux en me passant la main sur le visage avant de soupirer grandement. Je me demande comment elle va avec cette situation, j’imagine qu’elle doit se sentir mal avec l’arrestation de son père. Le 1er quand nous sommes partis chez Arsène, j’ai vu qu’elle avait les yeux rouges et gonflés signe qu’elle était très touchée. C’est bien comme j’irai la chercher tout à l’heure, je pourrai parler avec elle et savoir comment elle va et vit toutes ces choses. 

Je repose mon téléphone et je compte les minutes pour prendre ma pause. À l’heure indiquée, je ramasse mes clés et mon téléphone, je ferme mon bureau et je m’en vais en laissant une agitation plus dense que ce matin à cause de l’AG de cet après midi. Je recroise Andress qui me dit d’être à mon poste à temps pour ne pas me faire remarquer et j’acquiesce . Je sors de la société pour le parking et au moment où je m’installe derrière le volant, je reçois un appel de Janaï. 


« Moi : (Décrochant) Allô ? »

« Janaï : Tu es déjà en route ? »

«Moi : En route pour où ? »

 «Janaï : Comment ça pour où ? Bah pour venir me chercher. On est censé déjeuner aujourd’hui. Tu as dit que tu devais m’expliquer ce qui se passe à ton boulot »

Moi : (Jurant dans ma tête) Fais chier, j’avais déjà complètement zappé ça. Merde.

 «Moi : Oui c’est vrai. Je viens de monter dans la voiture, tu es déjà au carrefour ? »

 «Janaï : Oui. »

 « Moi : Ok. Accorde moi quelques minutes et je suis là. »

«Janaï : Ne tarde pas, il y a le soleil et j’ai les talons. »

 « Moi : Ok. »


J’ai démarré et je suis d’abord passé prendre Janaï qui m’a fait un bisou sur la commissure des lèvres en montant dans la voiture. 


Moi : On va faire un petit détour par le lycée Nelson Mandela.

Janaï : Pourquoi ?

Moi : Je dois récupérer Lucrèce.

Janaï : C’est là qu’elle apprend ? 

Moi : (Démarrant) Oui. 

Janaï : Je vois. Ce n’est pas loin de chez la maison. Dis moi c’est pour elle les trois tableaux d’honneur qui sont affichés au salon ?

Moi : Oui.

Janaï : Ta sœur doit être très fière d’elle. Ta nièce n’est pas seulement belle, elle travaille aussi bien à l’école. 

Moi : (Silence)

Janaï : Mais je ne sais pas pourquoi, elle a ce petit côté mystérieux. Quand tu la regardes, elle te donne envie de l’approcher pour faire sa connaissance mais en même temps il y a une petite froideur dans son regard et sa voix qui tient les gens à distance. On dirait qu’il y a une espèce de mur invisible qu’elle a dressé pour repousser les gens. 

Moi : C’est sa personnalité.

Janaï : Je sais mais j’ai bien envie de la connaître un peu plus, pester le mystère derrière ce qu’elle présente.

Moi : Je préfère que tu évites. 

Janaï : Pourquoi ?

Moi : Tu ne vas pas devenir l’amie de la fille de ma sœur. Je ne veux pas.

Janaï : Mais je

Moi : (Ferme) J’ai dit non Janaï.

Janaï : Ok.


Il ne manquerait plus qu’elles passent du temps ensemble et puis quoi encore ? J’ai roulé jusqu’au portail du lycée et je suis descendu en lui disant que je revenais. Je rentre dans le lycée et je m’avance un petit peu avant de mettre ma main dans ma poche pour prendre mon téléphone et l’appeler afin d’avoir sa position mais je suis interpellé par une scène qui retient mon attention et me fait écarquiller les yeux de surprise. Lucrèce est assise sur un banc public en train de jouer aux amoureuses avec un garçon de son lycée. Mon sang ne fait qu’un tour et la colère me pousse à l’interpeller.


Moi : (Voix grave) Lucrèce ?


La bonne dame tourne la tête vers moi et me regarde surprise d’avoir été prise en flagrant délit. Elle se lève et son mec la retient en lui attrapant la main. Elle la retire aussitôt et ce dernier se lève. Je m’avance précipitamment vers eux avec le dessein de cogner ce petit quand celui-ci l’embrasse devant moi m’obligeant à marquer un stop dans mon élan avant de partir en courant. Je reste là debout avec milles idées me traversant l’esprit. Elle m’a regardé et j’avais envie de la violenter. Quand je pense que je suis là comme un con à penser à elle H24 et en m’inquiétant pour elle alors que la bonne dame est en train de faire des conneries avec les garçons, j’ai une rage sourde qui m’étreint le cœur. Je décide de me retourner et faire demi-tour pour éviter de faire un truc qui va sérieusement m’envoyer en prison. Je ne vais pas gâcher ma vie, certainement pas pour elle.


Lucrèce : (Courant derrière moi) Loyd attend, ce n’est pas ce que tu crois. 

Moi : (Marchant en silence) 

Lucrèce : (M'attrapant le bras pour que je m'arrête ) Loyd attend, je te jure que ce n’est pas ce que tu crois, il n’y a rien entre ce garçon et moi. C’est juste

Moi : (La coupant, froid) Qu’est-ce que cela peut bien me foutre avec qui tu couches dans ton lycée ?

Lucrèce : (Écarquillant les yeux) Hein ? Je ne couche avec personne.

Moi: Que tu le fasses ou non, je n’en ai rien à cirer. Je ne suis pas ton père.

Lucrèce : (Silence)

Moi : Et en parlant de lui, tu devrais d’avantage t’inquiéter pour lui et non pas passer d’hommes en hommes à te faire tripoter n’importe comment. Après que peut on attendre d’une gamine écervelée qui ne sait rien de la vie si ce n’est ce genre de frivolité ? 

Lucrèce : (Clignant des yeux plusieurs fois, silence)

Moi :  Maintenant tu me lâches et c’est la dernière fois que tu m’attrapes ainsi, je ne suis pas ton ami.


Elle m’a lâché tout en continuant à me regarder avec des yeux brillants de larmes comme à son habitude, si elle pense m’attendrir avec son cinéma, ce qu’elle ne me connait pas.


Moi : (Froid) On va monter dans la voiture, je n’ai pas que ça à faire. 


J’ai repris à marcher vers la sortie et j’ai rejoint Janaï dans la voiture.


Janaï : Tu ne l’as pas trouvé ?


Je n’ai pas eu besoin de répondre car Lucrèce est sortie du portail et nous l’avons tous les deux vu. Elle est venue s’arrêter à côté de la voiture avant de monter à l’arrière.


Janaï : (Souriante) Ça va ma chérie ?

Lucrèce : Bonjour tantine Janaï, oui je vais bien.

Janaï : Ça a été les cours aujourd’hui ?

Lucrèce : Oui.

Janaï : Et tu fais quelle classe ? 

Lucrèce : Seconde S.

Janaï : (Se tournant pour la regarder) Ah bon ? Donc tu es forte dans les matières scientifiques ? C’est très bien. Moi à l’époque , je ne comprenais rien voilà pourquoi j’avais préféré la Le.


Elle n’a plus rien dit et j’ai démarré pour me rendre à la maison afin de la déposer comme ya Leslie me l’a dit. J’ai garé devant le portail avant de prendre le trousseau de clés pour lui donner.


Moi : (Froid) Jennifer a dit à ta mère qu’elle ne sera pas libre avant 15h30 c’est pour ça que ta mère m’a demandé de venir te récupérer afin que tu viennes attendre tes frères ici. Jennifer va t’appeler pour te prendre ici à sa sortie.

Lucrèce : (Me fixant dans les yeux le visage fermé, silence)

Moi : En partant, laisse mes clés chez le boutiquier.

Lucrèce : (Silence)

Moi : J’espère avoir été clair ?

Lucrèce : ( Me défiant du regard, du bout des lèvres) Oui.


Elle a pris les clés et a voulu descendre quand Janaï a pris la parole.


Janaï : Mais elle peut venir avec nous pour déjeuner au lieu de rester toute seule ici et si.

Moi : (La coupant) Elle ne viendra nulle part avec nous. Si elle a faim, elle a des mains, elle n’a qu’à préparer.

Janaï : (Me regardant avec les grands yeux )

Moi : Lucrèce descend.

Janaï : (Après la descente de Lucrèce) C’est comment avec l’enfant Loyd ?

Moi : (Froid) Ne te mêle pas de ça Janaï.

Janaï : (Surprise) Mais qu’est-ce qui t’arrive ?

Moi : Janaï je t’ai dit de ne pas te mêler de ça. Lucrèce est ma nièce et non la tienne, je lui parle comme je veux et c’est la dernière fois que tu essaies de me contredire devant elle, je t’avertis . 

Janaï : (Me regardant en silence)


J’ai voulu démarrer mais elle m’a empêché.


Janaï : J’ai envie de me soulager, j’ai le droit de le faire ou comme c’est ta maison, je n’ai pas le droit d’y aller. 


Je lui ai jeté un regard noir sans lui répondre avant de couper le moteur et croiser mes bras. Elle m’a regardé avant de descendre pour rentrer dans le portail.


Moi : (Soûlé) Pff. Je ne sais même pas pourquoi je lui ai dit que je voulais déjeuner avec elle aujourd’hui. 


Je suis resté à ruminer dans la voiture et quand j’ai eu marre de l’attendre j’ai klaxonné avec insistance augmentant ainsi mon taux d’exaspération. Elle est sortie et m’a rejoint. Je n’ai même pas attendu qu’elle mette la ceinture que j’avais déjà démarré pour partir de là. J’ai roulé en silence jusqu’à un restaurant au boulevard où je me suis arrêté et je suis descendu pour aller rentrer sans prêter attention à si elle venait ou non. Je suis allé m’asseoir à l’intérieur à et elle s’est pointée 5 minutes plus tard alors que j’avais déjà fini de passer ma commande.


Janaï : (S’asseyant furieuse) Tu es sérieux ? Tu viens et tu ne fais même pas semblant de m’attendre ou de m’ouvrir la portière alors que c’est toi qui m’a emmené ici ?

-Moi : (Manipulant mon téléphone pour écrire un message à l’autre là) Tu n’as pas intérêt à souiller mes vêtements en les portant.

-Moi : Je t’avertis . 

Janaï : Et je te parle tu manipules ton téléphone ? Tu es sérieux Loyd ? Tu

Moi : (Agacé) Janaï ferme la.

Janaï : (Choquée) Pardon ?

Moi : (Visage fermé) Je t’ai demandé de la fermer Janaï. J’ai des problèmes plus important que ta petite crise existentielle, donc je veux que tu arrêtes de me casser les couilles avec ton bruit inutile.

Janaï : (Choquée) Loyd ?

Moi : (Interpellant le serveur pour qu’il vienne) Svp. 

Janaï : Je ne vais pas rester là à supporter ta mauvaise humeur.

Moi : Je ne te retiens pas. 


Elle m’a fixé dans les yeux un moment avant de se lever et partir. Bon débarras, elle commençait sérieusement à me pomper l’air. Le serveur s’est approché et je lui ai dit que c’était bon. J’ai attendu ma commande en regardant mon téléphone pour voir si j’avais un message de Lucrèce mais rien. Son silence m’a encore plus énervé.


Moi : (Parlant tout seul) ‘’Je t’aime Loyd et je n’arrive pas à t’oublier’’ imbécile. Je n’arrive pas à croire que j’ai pu me faire amadouer par cette petite sorcière qui va se jeter dans les bras de n’importe qui. À quoi je m’attendais même pour une fille de 16 ans qui suce comme une actrice de porno. Pff.


J’ai levé ma tête et deux femmes assises non loin me regardaient avec insistance.


Moi : (Énervé) Vous ne voulez pas aussi que je vous donne ma photo par hasard ?


Elles ont tourné leurs visages ailleurs. 


Moi : N’importe quoi. 


Ma commande est arrivée et j’ai rapidement manger avant de retourner au travail. J’ai tourné dans mon bureau comme un lion en cage jusqu’à la fin de l’AG des actionnaires. Ils ont nommé un nouveau DG qui nous a fait un rapide débrief avant de nous laisser partir. Il a dit qu’on aura une vraie réunion demain à 8h et que la présence de tous était obligatoire. En sortant de là, j’ai reçu l’appel de ya Ludovic qui m’a demandé de passer urgemment à Dragage. J’y suis allé en pensant qu’ils avaient certainement des nouvelles des parents. 


Moi : (Rentrant dans la maison) Qu’est-ce qui se passe ?

Ya Ludovic : Donc comme papa et maman sont partis, nous on n’ a plus droit à manger ? 

Moi : Pardon ?

Ya Ludovic : Je t’ai appelé ici pour que tu viennes nous donner l’argent du marché. C’est quelle histoire que depuis là tu restes dans ton coin sans faire le marché ici ? Donc on doit mourir de faim alors que tu travailles ?


Je l’ai regardé et j’étais à une phalange de l’insulter mais je me suis retenu de justesse. J’ai fouillé mon porte monnaie et j’ai sorti 50 milles que j’ai posé sur la table avant de tourner mes talons.


Ya Ludovic : Ça c’est quoi ? Ça va nous tenir combien de jours ? 


J’ai marché en silence jusqu’à ma voiture. Comme ce n’est pas suffisant il faut aller voler. Conneries. Je suis monté et j’ai démarré en roulant à vive allure au point de me faire interpeller par les policiers qui ont pris mon dossier et m’ont entraîné au commissariat où j’ai été retenu jusqu’à 19h avant d’arriver à un terrain d’entente avec eux. J’ai payé une somme et j’ai récupéré les papiers avant de rentrer à la maison épuisé par la journée que j’avais passé. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant l’état de la maison, le salon, la cuisine, la chambre. Tous mes vêtements étaient sales et parterre, mes sous-vêtements trempés dans de l’eau  et l’odeur du parfum de Lucrèce flottant partout dans la maison. Mon sang n’a fait qu’un tour et j’ai sorti mon téléphone pour l’appeler mais cette petite connasse a rejeté mes appels à quatre reprises.


Moi : (Riant nerveusement) Je vais faire du mal à cette fille, je verrai tous mes parents que je vais lui tordre le cou et la tuer de mes propres mains afin d’aller en prison. 


-Moi : (Écrivant) Je te jure Lucrèce que je vais te faire du mal. J’envoie tout de suite les images de la maison à ta mère.

-Lucrèce : N’oublie pas aussi de dire à maman que tu as couché sa fille de 16 ans, ce sera un sujet très intéressant. 

-Moi : (Riant nerveusement)Je vais te faire du mal, c’est moi qui te le dis.

-Lucrèce : Tu sais où j’habite, laisse le bruit et viens me faire du mal, je t’attends. 

-Moi : Espèce de petite impolie, ton éducation a vraiment raté.

-Lucrèce : Et qu’attends tu pour venir la faire ? Comme tu penses faire mieux que mes parents

-Moi: Pour des personnes civilisées comme eux, je me demande où ils t’ont ramassé car tu es une vraie déception et une perte de temps.

-Lucrèce : Va te faire foutre.

-Moi : C’est ce que je disais. Pff. 

-Moi : Ce n’est pas de ta faute, c’est de la mienne. Si je ne m’étais pas rabaissé à ton niveau, tu n’aurais pas eu ce toupet que tu as aujourd’hui, tu as trop raison. Ça m’apprendra à poser mes yeux sur des gamines écervelées qui savent à peine prendre correctement leur douche.

-Lucrèce : Tu ne disais pas ça quand la dernière fois quand tu me suçais comme un affamé.

-Lucrèce : Et pour ta gouverne, le gars avec qui j’étais au lycée embrasse et baise 1000 fois mieux que toi. N’importe quoi. 

Moi : (Balançant mon téléphone qui est allé atterrir sur mes vêtements au sol) Sale chienne. Tu es une vraie chienne Lucrèce, petite pute. 


J’ai retiré ma veste et l’ai balancé parterre avant de la shouter avec les autres vêtements qui étaient au sol tout en poussant des cris de rage. J’ai fini par cogner les murs jusqu’à me blesser avant de m’accroupir et m’asseoir à même le sol en mettant une main sur mon visage. Je tremblais de colère et de frustration au point d’attendre 1h et demie pour me calmer. J’ai regardé le désordre autour de moi et j’ai pris sur moi pour le ranger en commençant par laver une tenue complète que j’ai mis à sécher pour la réunion de demain puis j’ai fait le reste un peu un peu. J’ai arrangé la chambre pendant que la machine tournait et je suis allé nettoyer tout le désordre qu’elle a fait à la cuisine avec le gros cœur. Elle a la chance de ne pas être en face de moi ce soir sinon devant Dieu, j’aurais fait sa prison. Mais ce n’est pas de sa faute, c’est la mienne. C’est moi qui lui ai donné le bâton avec lequel elle m’a battu aujourd’hui, qu’elle ne s’inquiète surtout pas, je ne referai pas la même erreur. 

Quand j’ai fini avec la cuisine, il était près de minuit et je suis retourné à la chambre pour mettre des nouveaux vêtements en machine. Pendant que je le faisais, j’ai entendu mon téléphone vibrer et en regardant c’était cette petite salope qui m’écrivait .


-Lucrèce : Je te demande pardon Loyd, je regrette ce que j’ai fait à la maison et les horreur que je t’ai dites. Je ne voulais pas faire ça. Je ne sais pas ce qui m’a pris.

-Lucrèce : Je te promets de ne plus recommencer. C’est juste que tu m’as dit toutes ces choses horribles et tu m’as parlé mal devant Janaï alors je n’ai pas supporté. Pardonne moi stp.

-Lucrèce : Et pour le garçon au lycée, il n’y a rien entre nous, je te le jure. Il ne s’est jamais rien passé entre nous, je ne le connais même pas. C’est un garçon qui vient toujours m’emmerder et me demande de devenir sa petite amie. Mais je te le jure, qu’il n’ y a rien entre nous, je ne le regarde même pas et ce que j’ai dit sur lui tout à l’heure c’était un mensonge pour te faire du mal. Je voulais juste te blesser parce que j’étais aussi blessée par tes propos. Je te demande pardon.

-Moi: Dégage Lucrèce et ne m’écris plus jamais.


J’ai balancé mon téléphone sur le lit et j’ai continué mon chemin…


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