Chapitre 16
Write by Jojo D
Coucou
les amours, je sais que vous êtes fâché contre moi et j’ai beaucoup dérangé ces
derniers temps et je m’en excuse ; juste que j’ai eu quelques petit problème
personnel et après l’envie d’écrire n’était plus trop là mais maintenant ça va
donc je suis de retour… Bonne fête de l’ascension à tous les chrétiens du site…
Bissouss
Suzy
J’avise l’heure sur ma montre ;
20h, je décide donc de lancer l’appel pour être sûr qu’elle soit à la maison…
Moi :
« Allo Mme Ondoua comment tu vas ? »
Isa :
« oui Obah, ça va et toi ? »
Moi :
« je vais bien… Tu es à la maison ? »
Isa :
« oui, ou veux-tu que j’aille ? Avec Mr le commandant dans mes
pattes !! Tu veux passer ? »
Moi :
(riant) « oui oui… Dit moi tu as préparé quoi ? »
Isa :
(riant) « toi tu marches toujours avec ton ventre… Je n’ai pas préparé
mais aujourd’hui j’ai eu envie du poisson braisé donc en rentrant Mr et moi sommes passé par le « Petit
terrain »… »
Moi :
(riant) Eishh Nyamazok j’arrive, garde moi un bon gros poisson je came
tchop… »
Isa :
(riant) « toi et la nourriture hein… »
Je n’entends pas la fin de sa phrase et je
coupe la communication tout en riant… Ca
fait près de 30 minutes que Martin est parti et je file chez Isabelle pour discuter
avec elle à propos de Karim. Depuis que cette histoire de sexe à commencer et
que ça s’est finit je n’ai pas encore eu l’occasion de parler avec elle et
aujourd’hui une discussion s’impose… Je prends un taxi course pour chez elle
(vivement que j’ai ma propre voiture parce que cette histoire de taxi me saoule
déjà) et quelques minutes plus tard j’y suis déjà. Dès que j’entre, elle m’installe
et vas a la cuisine me chercher à manger, elle revient avec un plateau ;
poisson braiser accompagner de miondo et une carafe rempli de jus de
Baobab ; décidément cette fille sais comment prendre soin de moi… Une fois
le repas finis je m’allonge sur le canapé et après avoir digérer un peu,
j’introduis le sujet de ma venue…
Moi :
je demande hein Nyamazok, pourquoi tu as donné mon adresse a Karim ??
Isa :
(l’air de rien) Bah il me l’a demandé et je n’ai pas vue de raison de refuser…
(Pause) En plus ça fais pratiquement deux mois que je lui ai remis ton adresse alors
pourquoi c’est maintenant que tu viens me parler de ça … ???
Moi :
(soufflant) Eh bien parce qu’en deux mois il s’en ai passé des choses Nyamazok
Isa :
(se calant bien contre son fauteuil les mains sur son ventre) je t’écoute….
Je me lance dans mon récit sans
rien oublier à savoir les termes selon lesquelles nous avons commencé cette
relation de « cul », comment je me suis séparer de lui et la menace
qu’il m’a lancé même si je n’ai pas trop prêté attention à ça, il est blesser
et ça se comprend… Une fois mon récit
finit je lève la tête pour regarder Isabelle et à voir son visage sa se voit
qu’elle est dépassé…
Isa :
(me regardant) dit moi que c’est une blague Obah !!!
Moi :
(soutenant son regard) même pas !!! Je suis très sérieuse…
Isa :
(dépassé) depuis quand tu es devenu comme ça ?
Moi :
comment ?? (Perplexe)
Isa :
froide et calculatrice Obah !!! Comment tu fais pour coucher avec un homme
pendant pratiquement deux mois sans y inclure les sentiments ?
Moi :
je couche bien avec Martin depuis plus longtemps que ça mais ce n’est pas pour
autant que je suis amoureuse de lui… Contrairement à toi je ne compte pas finir
ma vie avec un homme âgée…
Isa :
(accusant le coup) ça je l’avais compris mais comment tu peux coucher avec
quelqu’un comme Karim pendant deux mois et lui dire à la fin que « it’s
just a matter of cock and pussy » ??
Moi :
(me relevant pour mieux la regarder) les hommes ont l’habitude d’avoir ce genre
de propos mais ce n’est pas pour autant qu’ils sont mal vus… Et en plus c’est
de ta faute (elle me regarde perdu) oui, si tu ne lui avais pas donné mon adresse
nous ne serions pas là aujourd’hui. Quand il est arrivé chez moi il m’a juste
sauté dessus et m’a baiser, que voulais tu que je fasse ? Mais après ça j’ai été claire avec lui sur le
fait que ça devrais rester une histoire de cul et rien d’autre et il a accepté
alors quand il se décide à développer des sentiments à mon égard qu’es ce que ça
peut me faire ? Nous sommes juste deux adultes qui avons décidé de
profiter des plaisirs de la chair et c’est tout, pas besoin d’en faire tout un
plat au point de me menacer… (Dis-je énervé)
Isa :
(soufflant en caressant son ventre) pas besoin de t’énerver sur moi Obah c’est
juste que ça me dépasse… Moi le sexe sans risque de développer des sentiments
ce n’est pas pour moi…
Moi :
(la coupant) voilà pourquoi tu te retrouves marier à Ondoua juste comme ça…
Isa :
et je l’assume… Je préfère me casser avec un homme marier que d’avoir des
relations à gauche à droite jusqu’à me permettre d’avoir « des plans bites »
pour ne pas dire cul…
Moi :
(pas touché du tout) tout comme toi j’assume parfaitement ce que je fais… Nous
sommes certes biens plus que des amies mais à chacun sa vie donc…
Isa :
en tout cas fais attention à toi, surtout à Karim… Ce n’ai pas quelqu’un de
simple… Je ne sais pas trop dans quoi il fait là-bas aux Etats-Unis mais ces
parents disent que c’est quelques choses d’illégal donc fait gaffe à toi…
Moi :
t’inquiète pas il ne me m’arriver rien… (Dis-je en souriant pour la rassurer)
Nous avons encore discuté un peu puis
je suis rentré à la maison. Il sonnait 22H30 quand je suis arrivé chez moi, j’ai
juste eu le temps de me douché et je suis tombé au lit réfléchir a la
discussion que j’ai eu avec Isabelle. Karim ??? Il ne me fait pas peur du
tout !!! Si j’ai réussi à me débarrasser de Paul sans problème ce n’est
pas Karim que vas me faire peur… Au moment venu j’aviserais en conséquence mais
pour le moment il me faut vite concrétiser mes plans et penser à me casser dans
une vie de famille….
Deux mois plus tard…
Deux mois ce sont déjà écoulés depuis
mon altercation avec Karim et m’a discussion avec Martin. Karim je n’ai pas eu
de ces nouvelles et c’est tant mieux puisqu’il a enfin compris qu’entre nous il
y’aura rien…. Martin afin de concrétiser ces dires m’a fait faire des cours d’auto-école
expresse donc j’attends juste qu’il me donne enfin ma voiture…
Mais il n’y’a pas eu que de bonne chose
dans ma vie pendant ces deux mois. J’ai dû passer deux semaines chez les
parents parce que papa a eu un problème au cœur, apparemment son cœur est étouffé
à cause de l’excès de graisse qui entoure son cœur et tout un tas de charabia médical
que je n’ai pas compris, tout ce que j’ai retenu c’est qu’il pourrais faire un arrêt
cardiaque à tout moment si il ne prend pas soin de lui donc j’ai dû y aller
pour donner un coup de main a maman mais maintenant ça va mieux donc j’ai pu rentrer
chez moi soulagé…
Il y’a pas eu trop de cliente aujourd’hui donc
pour passer le temps j’ai passé la journée dans à faire les comptes et le
rangement. Je suis à fond dans mon taf quand j’entends des bruits de klaxon ;
surement des jeunes qui loue des voitures pour faire la java mais refuse de
passer inaperçu, je secoue la tête et je me remets au travail mais les bruits
de klaxon sont de plus en plus insistant, j’ai même l’impression que la
personne klaxonne devant ma boutique ce qui me donne mal à la tête. Agacé je
laisse tombé mon rangement et je sors histoire de remettre cette personne a sa
place mais arrivé dehors les mots se meurt dans ma gorge…
Martin :
(hurlant joyeusement) SURPRISE !!!
Je suis tellement heureuse que je mets ma main
sur ma bouche pour m’empêcher d’hurler de joie. Il ferme la portière et viens
vers moi et sans réfléchir je me jettes sur lui et lui donne un de ces french
kiss dont je sais il s’en souviendra toute sa vie tout en lui disant merci. Le regard
des gens autour de nous ?? Et bah
je m’en fou !! À chacun sa vie donc je ne vais pas me gêner… Je me détache de ces lèvres et il me maintien
collé à lui…
Martin :
tu n’as pas à me remercier bébé et ce n’est que le début, tient toi prêts car
les vraies choses ne font que commencer…
Il finit
par me laisser et je cours presque afin de faire le tour de ma voiture ; une
Ford Explorer Limited de couleur grise. Je suis tellement contente que le
sourire ne quitte pas mes lèvres. J’ouvre la portière et je m’installe derrière
le volant ; Seigneur !! Ca respire le luxe avec des sièges en cuir…
Martin :
(près de moi en souriant) tu veux faire un tour ??? (dit-il en me passant
les clés)
Moi :
(excité) OUI !!! (Reprenant mes esprits) mais tu restes la hein, la
boutique n’est pas fermé…
Martin :
(m’embrassant) ne t’inquiète pas bébé, je ne bouge pas d’ici…
Je mets le contact et sans plus tarder je
m’en vais faire un tour dans ma voiture, (rires) ça fait trop bizarre de dire « ma
voiture » mais je vais m’y habituer…
Quand je reviens il m’aide à fermer la boutique et me demande de réserver
ma semaine prochaine car nous irons à Yaoundé parce qu’il a une surprise pour
moi, on s’est embrasser vite fait et je suis monté dans « ma »
voiture direction la maison…
Nous sommes à Yaoundé depuis lundi et
nous logeons dans une suite du Hilton Hôtel. Martin passe beaucoup de temps
dehors et c’est à peine si je le vois, il m’a remis sa carte de crédit donc je
profite seul du confort de l’hôtel. Ce matin sans prévenir il m’a demandé de me
faire belle car il veut me montrer quelques choses ; il était temps, je commençais
déjà à m’ennuyer et notre retour est dans deux jours. C’est tout excité que je
me suis préparer direction Bastos, il se gare devant un immeuble de ouf et
vient m’ouvrir la portière, je descends et me laisse aller à sa contemplation ;
en bas il y’a un fast food version Mc Do et juste à côté du fast food il y’a
une grand local vide, l’immeuble est diviser en deux, dix appartements de
chaque côté et une grande fenêtre de couleur noir qui sépare les vingt
appartements ; Waouh !!! C’est vraiment beau… Il me tire et nous allons derrière les
boutiques, et là il y’a un grand parking et un petit bureau juste à côté, nous
y entrons, après les présentations Martin prend la parole…
Martin :
(me regardant) je t’avais dit que je ferais bien plus que t’offrir une voiture
n’est-ce pas ??
Moi :
(perdu) oui…
Martin :
et bien nous y sommes… Je sais que tu as eu l’impression que je t’ai délaissé
depuis que nous sommes ici et je m’en excuse mais je devais rencontrer mon
avocat afin de finaliser certaine chose
Moi :…
Martin :
(souriant) je suis heureux de t’annoncer qu’à partir d’aujourd’hui cette
immeuble t’appartient et le locale vide que tu as vue près du fast food te
servira de boutique pour l’ouverture de ta deuxième boutique de prêts à portée…
Je suis sous le choc !!! Alors là je
ne m’y attendais pas !!! Je n’ai même pas le temps de réfléchir qu’il me
fait signer des papiers attestant que l’immeuble m’appartient désormais. Apres la
signature des documents dont j’ai gardé une copie il m’a fait faire la visite
de l’immeuble ; dix appartement meublé et dix appartement non meublé, l’ascenseur
de chaque côté et au milieu des deux des escaliers de secours tout en m’expliquant
que l’un des appartements meublé du derniers niveau est inhabité et qu’il m’appartient
au cas j’aurais à faire des déplacements sur Yaoundé. Nous sommes ensuite allé visiter
le local pour ma boutique ; très grand et spacieux et j’ai beaucoup aimé. Mon
anniversaire étant dans un mois et demi nous avons prévus d’ouvrir la boutique
avant et par la même occasion cherchée des employées comme ça on pourra profiter
de mon anniversaire sans problème….
C’est tous joyeuse que nous sommes rentrés
à l’hôtel après avoir fait un saut à la banque afin que le compte de l’immeuble
soit à mon nom. A peine avoir franchis la porte de notre suite je n’ai pas
perdu de temps et je me suis jeter sur lui, avec tout ce qu’il vient de faire
il mérite que je m’occupe de lui comme il faut histoire de le rendre encore plus
maboule et accros qu’il ne l’est déjà parce que oui, il faut être vraiment
accro d’une femme pour lui offrir tout ce qu’il m’offre alors que nous n’avons
aucun projets d’avenir. En tout cas je continue de profité en attendant le moment
où je devrais me débarrasser de lui…
Quelques semaines plus tard…
J’avais oublié à quel point l’ouverture
d’une boutique pouvait être stressant et fatiguant entre les voyages pour Dubaï
et les projets d’aménagement. Apres Dubaï j’ai passé mon temps à faire les
navettes entre Douala – Yaoundé afin de superviser les travaux et grâce à
Martin j’ai pu trouver deux gérantes ; une qui gèreras la boutique de
Douala et l’autre qui s’occuperas de celle de Yaoundé. L’ouverture a eu lieu la
semaine passée et tout c’est bien passer, je comptais me reposer cette semaine
parce que la semaine prochaine Martin et moi allons a Paris pour deux semaine
afin de fêter mon anniversaire mais je me sens de plus en plus fatigué,
quelques vertiges et j’ai la bouche pâteuse, je pense que c’est due au stress
mais j’ai quand même pris rendez-vous avec mon médecin, il m’a examiner depuis
une heure déjà, j’entre dans son bureau afin de connaitre les résultats…
Docteur :
prenez place Mlle Obah… (Ce que je fis).
J’ai vos résultats…
Moi :
j’espère que je n’ai rien de grave docteur… (Dis-je anxieuse)
Docteur :
(le visage détendu) ne vous inquiétez pas Mlle Obah, rien de grave au contraire
c’est une bonne nouvelle… Vous enceinte de quatre semaines, félicitation Mlle…
(dit-il le sourire aux lèvres)
Moi :
(horrifier) QUOI… ??? (Dis-je en hurlant)…