Chapitre 16

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 16 : Positif



Comme  maman a dit, on a attendu avant d'aller à l'hôpital quoique Chidi était tellement pressé. Si cela ne tenait qu'à lui je serais allée le même jour.

Il a pris le rendez-vous chez mon gynécologue lui-même.


Moi ( dans ses bras ) : Tu ne stresse pas ?


Chidi ( la main dans mes cheveux ) : Non, je devrais ?


Moi : Et si on se trompait ? Si on se prenait encore la tête pour rien ?


Chidi : On verra ça demain.


Moi : Je pense quand même que maman se trompe.


Chidi : Tout ça, on verra ça demain chérie.


J'ai jute soupiré en guise de réponse.

Depuis que maman nous a mis en tête , on ne dort même plus bien tellement on hâte de savoir ce qu'il en est réellement. Vivement que l'on termine avec ça.


Comme si le temps était aussi de notre côté, la nuit n'a pas duré. Monsieur que me presser, allons … allons… 

On s'est mis en route à 7h parce qu'il voulait qu'on soit les premiers et bien sur qu'on était les premiers sauf que mon gynécologue n'était pas encore arrivé.

C'est bien des minutes plus tard, disons à 8h30 qu'il est passé devant nous.


Secrétaire : Monsieur et Madame NOUAH ?


Chidi : Oui.


Secrétaire : Vous pouvez venir.


On s'est levé et on est allé dans le bureau du gynécologue.


Lui : Alors, monsieur et madame NOUAH. Heureux de vous voir à nouveau. Visite de routine ou autre chose.


Moi : Vous connaissez très bien mon cas... Je ne Sais pas trop mais ma mère est persuadée que je suis enceinte et apparemment mon mari aussi donc je suis là pour une prise de sang.


Lui : Oh !! Vous avez fait un test de grossesse bien avant ?


Moi : Non, je préfère mieux la prise de sang. C'est fiable.


Lui : D'accord, on va vérifier tout ça. Suivez ma secrétaire, on va vérifier tout ça. Je lui dirai moi-même le résultat, apporte le moi quand directement.


Secrétaire : D'accord monsieur.


Je me suis levée, Chidi est resté assis.

J'ai suivi la jeune dame dans la salle à côté où elle m'a fait la prise de sang avant de me dire de retourner dans le bureau, elle reviendra avec le résultat du test. 


Chidi était en train de discuter avec le gynéco.


Lui : Allongez vous s'il vous plaît, en attendant. 


Avant même que je ne m'allonge elle est rentrée dans le bureau mais il n'a pas pris le haricot qu'elle tenait. Il m'a relevé la chemise pour y passer son bidule à deux reprises.


Lui : L'échographie ne montre rien. Voyons voir ce que révèle le test.


Je voulais me lever mais il m'a demandé de rester allongée. Il a pris le haricot avec son assistante  puis nous a regardé en souriant.


Chidi : Qu'y a-t-il docteur ?


Lui : Bhein, madame NOUAH vous êtes bel et bien enceinte. Votre mère a eu raison de vous le dire.


Moi : Comment ?


Chidi : Yes !!


Lui : Je vais vous faire une autre écho.


Moi : D'accord.


Il a repris sa position sauf que cette fois-ci CR n'était pas sur mon ventre mais en moi que l'autre bidule est passé. Il a demandé à Chidi de se rapprocher puis nous a demandé de regarder l'écran et c'est seulement là qu'on a pu voir que je suis enceinte. 


Lui : Alors, vous l'avez bien compris, vous êtes enceinte. Vous êtes enceinte de deux mois maintenant.


Moi : De deux mois ?


Lui : A quand remontent vos dernières règles ?


Moi : A hier.


Lui : Ah, je comprends mieux pourquoi vous n'y croyiez pas.


Moi : Deux mois ? Comment c'est possible ?1


Lui : Comment c'est possible que vous soyez enceinte ? Ne me demandez pas de vous dire ce que vous avez eu à faire pour quand même ( souriant ).


Moi : Non ! Ce que je veux dire c'est que j'ai eu mes règles normalement depuis deux mois et en plus je n'ai eu aucun symptômes, mon corps ne m'a pas signalé.


Lui : Ça arrive que aucun symptôme ne se manifeste.


Chidi : Vous pensez à un déni ?


Lui : D'après notre dernière discussion avec sa sage femme présente, je peux en conclure que oui. Après tout ce qu'il a eu, un déni est normal surtout si vous guérissez difficilement. Vous comprenez ?


Moi : Oui.


Lui : Et puis, les grosses sont différentes vous savez... Ce n'est pas parce que vous vomissiez à la précédente chaque matin que ce sera le cas pour toutes, vous me suivez ?


Moi : J'ai envie de...


Comme s'il savait, il a rapidement mis le haricot qui était devant lui juste devant ma bouche de là où il était pour ne pas que je vomisse sur moi. Il a demandé à son assistante de m'emmener dans son toilette pour que je me nettoie la bouche sauf que maintenant j'ai le vertige. C'est comme si tous les symptômes venaient d'un coup.

Elle m'a ramené dans la salle avec l'aide de Chidi qui s'est précipité vers nous.


Chidi : Qu'est-ce qu'elle a ( regardant le gynéco ) 


Lui : Comment vous vous sentez ?


Moi : Bien ! J'ai juste envie de vomir et j'ai le vertige aussi.


Lui : C'est normal, maintenant que vous savez les symptômes s'imposent. Vous les cherchiez, ils sont là. Elle va bien Chidi, il faut juste la ramener qu'elle mange parce que je suppose que ça n'a pas été fait n'est-ce pas ?


Chidi : Non.


Lui : Voilà ! Qu'elle mange... 


On l'a remercié avant de quitter la clinique.

Comme il a dit, les symptômes s'imposent maintenant parce que là, même mon propre parfum m'énèrve. 


Chidi : Chérie si tu veux vomir, dis moi d'accord ( démarrant ) ? On va rapidement te prendre un truc à manger avant d'arriver à la maison.


Moi : On est sensé aller au travail, s'est bien ce qu'on s'est dit le matin. Tu dois me déposer.


Chidi : Tu penses vraiment que tu iras travailler là ?


Moi : Chidi...


Chidi : On en reparlera à la maison.


Il a tout acheté à la boulangerie aujourd'hui, avec des fruits et des jus natures puis nous sommes rentrés à la maison.

De tout ce qu'il a acheté je n'ai pris que des croissants natures avec du citron que je suce avec du sucre. Tous les fruits qu'il a pris là et leur odeur, je ne veux toisé




***Chidi***



Rien de tout ça ne m'est inconnu vu que le toutes les grossesses qu'on a déjà vécu, je me suis habitué aux symptômes. Donc, je connais tout ça et je sais à quel point elle aura des changements d'humeur rapidement et tout ce qui va avec. Je connais déjà tout ça.


Donc, depuis que nous sommes là, elle ne mange que ce qui est nature de tout ce que j'ai apporté comme croissant. Elle a aussi décidé de zapper tous les fruits que j'ai acheté et même les jus pour prendre du citron et du sucre. Sans oublier qu'elle fait des tours aux toilettes pour rendre. Elle qui est à la recherche de symptômes, les voilà.


Intérieurement je saute de joie, c'est carrément le 17 août. Je devrais peut-être ne pas être enthousiaste ou je sais pas trop comment définir mais comme l'a dit le gynécologue tout à l'heure, toutes les grossesses ne sont pas les mêmes. Je suis tout aussi enthousiasmé comme si il s'agissait de notre première grossesse, c'est trop le bonheur dans ma tête actuellement. 


Il faut que je le dise à ma belle-mère.


Belle-maman : Allô ?


Moi : Bonjour Maman.


Belle-maman : Oui mon fils, bonjour.


Moi : Devine quoi ?


Belle-maman : Quoi donc ?


Moi : Cécile est enceinte de deux mois.


Belle-maman : Eeeeeh !! Je l'ai dit non.


Moi : Oui maman tu avais totalement raison.


Belle-maman : Elle est où ?


Moi : Dans la salle de bain. Depuis que nous sommes revenus de la clinique elle est devant le toilette.


Belle-maman : Pourquoi donc ?


Moi : Pour vomir.


Belle-maman : On va venir vous voir ce soir. 


Moi : D'accord maman.


Belle-maman : Félicitations mon fils.


J'ai raccroché et Cécile est sorti de la salle de bain au même moment.


Cécile : Il faut que j'appelle maman.


Moi : Je viens déjà de le faire, ne t'inquiète pas.


Cécile : Qu'a-t-elle dit ?


Moi : Elle a dit qu'ils viendront le soir.


Cécile : Ok. Bon, il faut maintenant que j'aille travailler là et toi aussi.


Moi : Tu t'assois Cécile.


Cécile : Mais chéri tu avais bien dit que tu irais me déposer au boulot après la clinique.


Moi : Uniquement si le résultat du test était négatif mais ce n'est pas le cas et crois-moi que je ne vais pas te laisser aller au travail aujourd'hui, surtout pas dans cet état là.


Cécile : Je te rappelle que la grossesse n'est pas la maladie.


Moi : Tu iras demain si tu veux et si tu te sens bien.


Cécile : T'ai-je dit que je ne me sentais aussi mal ?


Moi : Tu n'as pas besoin de le dire, je vois bien.


Cécile : Vomir et avoir des vertiges fait partie de la grossesse tu le sais.


Moi : Donc comme tu sais comment je suis quand tu es enceinte.


Cécile  ( boudant ) : Bonjour la prison... Pfff !!


Moi : Tu ne crois pas si bien dire.


Elle m'a toisé comme pas permis avant de s'allonger.


Cécile : Tu as appelé ta mère aussi ?


Moi : Non. Elle pense que tu ne peux pas me rendre père, elle verra seulement la surprise.


Cécile : D'accord.


Moi ( posant ma tête sur sa poitrine ) :  Merci chérie.


Cécile : Tu me fais mal Chidi.


Moi : Seins douloureux ?


Cécile : Oui. C'est fou comme le corps est capable de faire ce qu'il veut.


Moi : Ils sont gros tes seins d'ailleurs.


Cécile : N'abuse pas.


Moi : Sérieux.


Cécile : Merci pourquoi ?  


Moi : Pour ça ( posant ma main sur son ventre ).


Cécile : Tu veux bien me remercier avec une nouvelle voiture ?


Moi : Non , ne commence pas avec tes caprices. Tu veux profiter là.


Cécile : Mais non.


Moi : Ah laisses moi ça, je sais bien que tu veux ta nouvelle voiture depuis.


Cécile : Mauvais ( se redressant ).


Moi : Tu ressens ça toi aussi ?


Cécile : Quoi donc ?


Moi : Cette joie là.


Cécile : Bien sûr ! Je suis trop excitée. 


Moi : Huuuum , excitée ( me rapprochant d'elle ).


Cécile : Ah quitte là 


Moi : Tu es belle... Quand je pense que bientôt tu vas me faire des crises soi-disant tu es moche et grosse. Ah les femmes, vous abusez.


Cécile : Est-ce que c'est toi qui porte la grossesse ? Non, donc tu ne sais pas comment on se sent.


Moi : Tu seras toujours la plus belle femme du monde peu importe tes kilos.


Cécile : Huuumm... Tu vas au travail toi ?


Moi : J'ai une réunion importante, je suis obligé mais je n'irai qu'à l'heure de la réunion et je reviendrai juste après.


Cécile : Et c'est moi qui ne suis pas autorisée d'aller  au travail.


Moi : Je préfère te dire déjà que ta fréquence dans tes différentes activités va diminuer.


Cécile : Ne commence pas s'il  te plaît .


Moi : Je ne veux aucune surcharge pour toi, rien.


Cécile : …


Moi : Ne pense même pas que je vais  changer d'avis parce que tu m'aurais supplié.


Cécile : Tu es toujours extrême quand il s'agit de mon travail .


Moi : Parce que tu ne comprends que quand on se dispute sur ce point. Bref !! Ne gâchons pas la journée.


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