Chapitre 16 :

Write by Maya my'a


(...)


Trois semaines plus tard...


-Qui est là ?


J'entendais une personne forcée la porte de ma chambre; je n'imaginai pas un inconnu de l'autre côté. Il n'y avait que l'ogre qui pouvait le faire. Je cherchais le moyen de l'échapper, mais très vite, je me rendais compte, que la fenêtre avait été condamnée de l'extérieur.


De grosses gouttes de sueurs chaudes coulèrent sur mon front. En seulement quelques secondes, finalement, tout mon corps s'immergeait dans un fleuve de sueur. Il parvint à ouvrir la porte. Le parfum d'alcool piquant dans les narines pénétra la pièce avant lui. L'ogre puait de l'alcool ; ses yeux rougis tel un magicien des cirques, s'étaient deux fois plus arrondi. George se jeta sur moi, me forçant à me débarrasser de mon sous-vêtement. Sa violence fut extrême : je ne pouvais me défendre. Alors, cette fois, je ne me débâtai plus.


Il enfonça brutalement son phallus en moi, trépidant sauvagement. Ce moment me remplit davantage de haine. Il me changea de position, plaquant mon corps sur le bureau de ma chambre. Il me lapait en me donnant des grosses tapettes sur les fesses.


Du fond du cœur, je priais de toute ma foi le retour de maman. J'ignorais où elle pouvait être. J'eus si mal au point de m'évader dans mes pensées. Le scénario était digne d'un film d'horreur, mais je m'évadai malgré moi au bord d'une plage, où le bruit de son souffle devenait le bruit des grosses vagues; Mon corps, un roché échoué sur la côte. Et mes lamentations exprimées intérieurement, devint l'ensemble des particules éclatés de ce Roché: des grains de sable. L'ogre volait impunément mon être : mes valeurs, mon âme et mon esprit.


Il continuait son acte sans se soucier en émettant des gémissements typique d'un pervers insatiable. Mes larmes ne cessèrent de couler. Lorsqu'il eut terminé, il éjacula sur mes fesses, et s'en alla, me laissant en pleure, toute souillée.


Après cette barbarie, moins d'une demi-heure plus tard maman rentra avec David. J'étais en colère contre moi. Je me promettais pourtant de ne plus me faire prendre par ce loup, mais j'avais échoué. Il venait de me toucher sans aucune réaction de ma part.


Je sortis de la chambre ; vis l'ogre détendu au côté de sa femme et de leur enfant. Hargneusement, je les dépassais sans dire mot à Monique. En effet, j'eus aussi une dent contre elle. Sa naïveté très débordante ou son refus de voir ce qui se passait, me désolait. Je l'accusai de complicité dans ce crime. Une femme alerte aurait remarqué le martyr que vivait sa fille dès les premiers justes soupçonnables. Mais, Monique ne s'en préoccupait point.


-Ah! Jessica ! Viens d'abord,  m'interpellait-elle.


L'ignorant, je continuais de marcher ; j'étais mal très. Mon ressenti m'emmenait à la haïr. Aucune de ses actions ne m'était plus de bonnes intentions. Je me rebellais de plus en plus. Je voulais mettre fin à leurs jours, à tous les deux. Le mal qui me rongeait était de même intensité que la sérénité et la furtivité de George. Et le plus triste, fut la taciturnité de Monique. J'étais convaincu qu'elle y était pour quelque chose ; qu'elle soutenait son mari.


 Mon attitude irritait l'ogre, qui sans scrupule m'engueulait, en laissant paraître un comportement de père éducateur. Il voulait m'influencer à tout prix, sauf que, la satiété ne voulant plus de mon silence, je revins lentement devant la petite famille et...


-Va te faire foutre. Agressivement,  Chien sauvage.


Sidéré Monique se décolla de lui, écarquillant les yeux.


-Sale pervers! sale pédophile! violeur (lui pointant le doigt). Tu iras en enfer, criai-je de toutes mes forces. 


Tournant les talons, je sortis de la maison en courant. Je me moquais complètement de ce qui se passerait derrière moi. Je courus si vite pour ne pas me faire ratraper de Monique qui, me suppliait de revenir à la maison. 


(...)


-George explique-moi immédiatement les paroles de Jessica. Elles ne peuvent pas être fortuites. George, je te parle, alors j'exige des réponses, tout de suite.


-Ah, Monique attention à ce que tu dis. Je suis autant surpris que toi. C'est en mon absence que notre fille a parlé ? Depuis 19 heures, nous sommes assis ici, n'est-ce pas ?


-George! Je veux des explications, c'est tout. Pourquoi Jessica t'a parlé de cette manière ? Sans retenue, avec des phrases troublantes ?


-Quelles explications veux-tu? Nous sommes ensemble, assis ici!


Elle le fixait avec amertume.

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