Chapitre 16

Write by Larissa92

Chapitre 16: Martha


Deux semaine que ce pauvre jeune homme était a l’hopital dans le coma. Maleek et elle s’efforçaient de venir en aide a la famille du mieux qu’ils pouvaient. Il s’avérait que c’était lui le seul responsable de sa famille alors en plus de prendre ses soins en charges, Mel avait ravitaillé leur maison en provision alimentaire. Elle s’en voulait tellement elle allait lui rendre visite chaque jour a l’hôpital souvent pour relayer la mère du jeune garçon qui avait a peine 18 ans. Son cœur se serrait chaque fois qu’en entrant dans la chambre d’hôpital, elle voyait sa mère a genoux près du lit. Elle avait 3 autres enfants âgés respectivement de 15, 12 et 8 ans respectivement deux garçons et une fille. La maman avait à peine 40 ans. Elle avait une surprise pour elle aujourd’hui qui elle l’espérait lui donnerait un peu le sourire même si c’était juste pour quelques minutes. Elle était assise dans la voiture à côté d’elle le regard perdu dans le vide devant elle tandis que ses enfants étaient derrière les visages tout aussi tristes. Elle stationna et les invita a descendre passa devant eux pour ouvrit le grand portail noir et les invita a entrer et tandis les clés a Martha qui la regarda sans comprendre.

- C’est votre nouvelle maison. Dit-elle un sourire aux lèvres

- Quoi !? s’écrièrent-ils a l’unisson. 

- C’est une maison que ma mère m’a laissé en héritage. Je ne l’utilise pas parce que je vie comme vous le savez a Bonanjo et je suis certaine que ma mère serait heureuse qu’elle serve a une famille dans le besoin comme vous. En plus c’est aussi un moyen de me racheter c’est dans ma voiture que votre fils a eu un accident. S’il vous plait ne refusez pas. 

Martha la regarda un long moment puis, se tourna vers ses enfants qui trépignaient sur place. Venez entrez leur dit-elle en poussant la porte centrale ils regardèrent leur mère qui hocha la tête. Ils courraient partout en s’extasiant devant tout ce qu’ils voyaient. Sa mère avait fait construire cette villa pour elle a Makepe  et une autre a Bonamoussadi mais quand elle était rentrée, par soucis de distance pour le boulot, elle avait voulu vivre a Bonapriso ou Bonanjo. Ni son père ni sa sœur n’étaient au courant de l’existence de ces villa. Le notaire lui avait donné les titres fonciers en aparté accompagné d’une lettre lui demandant de garder cela pour elle. Celle-ci comptait 5 chambres, deux salons, 6 salles de bains et une cuisine américaine. Elle l’avait aménagé il y a quelques semaines dans le but de la louer dans le but de la louer mais comme on le disait si bien, Dieu avait toujours un plan. Les enfants contenaient un peu leurs joies en attendant le verdict de leur mère et celle-ci dévisageait toujours Mel comme si elle était folle.

- Pourquoi vous faites ça ? Demanda-t-elle

- Je vous l’ai dit.

- Mais vous payez déjà ses frais médicaux je ne veux pas non plus vous en demander trop et ceci est trop. Dit-elle en englobant la maison d’un geste de la main.

- Si ce n’était pas moi, votre fils serait sur pied maintenant.  Bien que je sois persuadée qu’il s’en sortira, je ne peux pas vous laisser dans la precarite dans laquelle vous viviez et si vous avez peur de quelque mauvais esprit qu ce soit, vous pouvez faire venir un pasteur pour bénir la maison.

- Donc si je dis oui elle est vraiment à moi ? A nous ? Demanda la jeune femme en regardant Mel.

- Oui on pourrait même laisser les enfants ici et aller prendre juste vos vêtements et les effets scolaires des enfants et revenir.

Elle se tourna vers ses enfants qui attendaient impatiemment sa réponse et leurs dit :

- Je crois bien qu’on a une nouvelle maison.

Ils coururent se jeter dans les bras de Mel en lui disant merci en pleurant a chaude larmes. Leur mère proposa qu’ils rentrent prendre leurs affaires pour revenir le lendemain mais ils ne l’entendaient pas de cette oreille. Elle alla donc avec leur mère prendre quelque une de leurs affaires dont ils avaient besoin dans l’immédiat dans leur maison de New-Bell elle firent encore quelques courses et elle la laissa dans le nouveau chez eux avant de retourner chez elle. Ce fut quand elle traversa la porte du salon qu’elle se souvint que Maleek et elle ne se parlaient presque pas. Apres l’accident, le garagiste après avoir examiné la voiture leur avait dit qu’elle avait été sabotée on aurait trafiqué les freins raison pour laquelle le pauvre Josué était entré sous un camion. Maleek avait été sans appel c’était un coup de son père et Monica il ne voyait personnes d’autres mais elle maintenait mordicus que c’était impossible. Oui ils avaient comploté pour lui prendre l’entreprise mais ils n’iraient quand même pas jusqu’à la tuer on parlait quand même la de son père et sa sœur. Résultat, il l’accusait d’être naïve et imprudente. Il continuait de s’assurer qu’elle s’alimentait bien s’inquiétait du bébé mais était froid et distant avec elle. Il disait qu’il ne l’aiderait pas a se faire tuer par son imprudence. Ayant refusée qu’il engage un quelconque garde du corps, ils allaient partout ensemble et quand elle disait partout c’était vraiment partout sauf aujourd’hui. Il disait être sur que Monica voulaient sa peau. Et maintenant elle allait se faire sermonner elle le sentait elle était censée être à la maison depuis 3 heures. Il avait failli devenir fou quant à la question de l’enquêteur a savoir si elle avait des ennemies elle avait dit non. Depuis il se comportait comme si elle n’existait pas. Mais comment voulait-il qu’elle dise a la police que sa sœur et son père avait une dent contre elle ? D’autant qu’elle ne croyait pas que c’était eux. Encore une fois dans sa tête, l’évincer de l’entreprise était une chose vouloir la tuer était une autre. Elle soupira et monta embrasser Yara qui dormait déjà avant de se rendre dans sa chambre comme si elle allait au pénitencier. Elle le trouva le nez dans son ordi il leva a peine les yeux vers elle avant de lancer :

- Tu es en retard.

- Je sais je suis désolée. J’ai du aider Martha a prendre quelques affaires avant d’aller les laisser avec a la villa.

- Tu as mangé quelque chose ?

- O…oui. Mentit-elle

- Qu’est-ce que as mangé ?

- Le…le…

- Tu mens tellement mal. Si tu ne veux pas prendre soin de toi ca te regarde mais fais attention à mon enfant.

- Maleek tu n’es pas juste.

- Va prendre ta douche et va manger. Dit-il pour 

Elle soupira et fit comme il avait dit. Avant de venir se coucher a ses cotes vraiment crever mais le sommeil la fuyait. Elle était lasse de cette tension son père avait voyagé soi-disant pour des problèmes de santé donc la liste de la dote devait attendre.

- Il faut que tu sortes de ta léthargie Julia parce que ca commence vraiment a bien faire. Dit Maleek en fermant son ordi d’un geste sec.

Elle sursauta et s’assit dans le lit pour le regarder. Les larmes lui montèrent aux yeux sans qu’elle sache même pourquoi elle se mit a pleurer a chaudes larmes. Il la regarda comme si elle avait perdu la tête.

- Qu’est-ce qui t’arrive ? Demanda le jeune homme interloqué

- Je n’aime pas quand tu cries. Dit-elle en hoquetant.

- Non mais tu es sérieuse ? Demanda-t-il en haussant le ton

Elle doubla les pleurs ses épaules se soulevant sous les sanglots qu’elle étouffait. Visiblement désemparé, il finit par la prendre dans ses bras pour la calmer.

- Arrête de pleurer s’il te plait.

- Mais tu me cries dessus. Protesta Mel toujours en larmes.

- Je vais arrêter de crier mon amour. Excuse-moi s’il te plait arrête de pleurer.

Les hormones la rendaient ainsi mais elle decida d’en jouer encore plus. Elle avait besoin de sexe et il le lui refusait donc puisqu’elle avait la larme facile ce soir, elle se mit a pleurer de plus belle.

- Je ne veux plus qu’on se dispute. Dit-elle entre les larmes.

- Lia…je veux juste que tu comprenne que Monica est un danger pour toi. Je ne peux pas faire l’aveugle comme toi est-ce que tu comprends ?

Pour toute réponse, elle captura ses lèvres. Sans lui laisser le loisir de protester, elle le poussa pour qu’il se couche et prit lace sur  lui, arracha presque son haut de pyjama.

- Lia…protesta-t-il faiblement avant de se taire parce qu’elle venait d’empoigner son sexe pour le branler a travers le tissu de son pyjama.

La minute qui suivait, elle poussait son string de côté pour enfoncer son sexe en elle. Elle avait tellement faim de lui c’était comme une urgence comme si elle étanchait une soif de plusieurs jours.


Maleek regardait Lia se déhancher sur lui comme si sa vie en dépendait en se demandant comment elle était quittée des larmes a ce désir brut qu’elle assouvissait maintenant en le chevauchant. 30 minutes plus tard, elle était couchée dans ses bras et dormait paisiblement. Le lendemain soir, Martha les appela pour les informer que son fils était réveillé et il poussa un ouf de soulagement. Ils se sentait tous les deux coupables après cet accident maintenant que Josué était hors de danger, il pouvait enfin se focaliser sur ce qu’il avait entamé. Le psy qui suivait Lia il y a quelques années avait accepté de témoigner en sa faveur selon lui, la signature sur le certificat d’inaptitude avait été falsifiée. Il n’avait jamais fourni un document pareil. Il avait conservé toutes ses notes et pouvait facilement prouver qu’il avait toujours trouvé la jeune femme apte malgré tout ses tourments personnels. Il lui avait même confié que sous hypnose, Lia lui avait confié des choses qu’elle aurait subi depuis toute petite entre les mains de sa sœur mais avait toujours catégoriquement refusé d’écouter les enregistrements. Malgré que ceux-ci soient confidentiels, le thérapeute avait accepté de lui envoyer des copies par DHL. Il l’avait reçu 3 jours plus tôt mais avait arrêté à la moitié du premier enregistrement tellement une colère sourde montait en lui. Faire des choses aussi monstrueuses a son propre sang ! Et Lia qui ne faisait que prendre sa défense fasse. Il était certain que Monica était derrière cet accident mais Lia n’en démordait pas. La peur au ventre voila comment il vivait depuis cet accident. Peur qu’elle perde le bébé peur que quelque chose lui arrive. Mais elle ne voulait pas être prudente. Il soupira et sortit du lit pour aller prendre l’air su le balcon. Un électrochoc voila ce dont elle avait besoin mais il avait peur qu’elle en ressorte plus traumatisé qu’avant. Un nouveau soupir lui échappa comment protéger quelqu’un qui ne voulait pas l’être ? Il retourna dans la chambre un quart d’heure plus tard lui caressa le ventre en revenant à quoi une moitié de lui et une moitié d’elle ressemblerait quand son téléphone lui signala un message. Il sourit après l’avoir lu. Tout se mettait enfin en place.

- Je t’aime. Dit-il quand elle ouvrit les yeux quand il la prit dans ses bras.

- Je t’aime. Répondît-elle faiblement en refermant les yeux.

Il ferait l’impossible pour protéger sa famille. Absolument tout.


Le passé et un souff...