Chapitre 16 : entente 1

Write by deli

Ce lundi est comme chaque lundi épuisant, nous sommes en cours d’anglais j’aime bien cette matière je m’en sors pas mal mais vu la tête que fais Miranda ça doit pas être un sentiment partagé (rire). On finit à 11h aujourd’hui et ça tombe bien parce qu’un cours me suffit largement, lorsque la sonnerie a retentit nous sommes allées retrouver les autres qui étaient sous l’arbre de la dernière fois

Moi : salut

Eux : salut

Miranda (allant s’adosser contre Anthony) : je suis crevée

Camille : tu es toujours fatiguée

Miranda : c’est surement la première phrase que j’ai su dire

[Rire générale]

Fred : vous avez fini ?

Moi : oui oui

Dave : cool, yawi aussi a fini au moins vous pourrez vous rendre à la maison plus tôt et finir tôt

Yawi : yup on ira lorsque vous irez en cours

Miranda : tu es véhiculé ? (regardant yawi)

Yawi : oui j’ai pris ma voiture

Sa voiture ? D’accord au moins on ne va pas se trimballer de taxi en taxi

[drinng : c’est l’heure pour ceux qui n’ont pas fini les cours de retourner en classe]

Yawi (me regardant) : on y va

Miranda : tu m’avances ?

Yawi : okay

Anthony (s’en allant) : bon on se capte les enfants

Dave : mec c’est pas mieux que tu prennes les sous pour payer la maison au moins on aura une corvée en moins

Yawi (réfléchissant) : ok passe l’argent

Dave lui a remit les sous étant le caissier c’est lui garde tout ce qu’il ya comme argent au niveau du groupe. Ensuite nous sommes sortis du lycée, nous suivions yawi qui s’est arrêté devant une Renault grand scenic noire et après l’avoir déverrouillé il nous a demandé d’embarquer. Miranda m’a demandée de monter devant tandis qu’elle est montée derrière, durant le trajet Miranda et yawi discutait tandis que moi je les écoutais juste

Miranda : yawi tu vas bien ?

Lui (souriant) : oui mira ça va ne t’inquiète pas

Mira : tu sais bien que je m’inquièterai toujours pour toi

Lui : oui maman

Elle (souriante) : je peux pas avoir un vilain enfant comme toi

Lui (se mettant à rire) : un mignon garçon comme moi

Elle : tu connais la personne qui te ment (pouffant de rire)

Lui : arrête mira toi même tu sais que c’est là où tu meurs (caressant son visage)

Elle est partie sur un fou rire et je ne pus m’empêcher de sourire

Elle (se raclant la gorge) : laisse moi après le feu

Yawi : ok

Yawi s’est garé et mira est descendue après nous avoir dit au revoir, on est donc resté tous les deux dans la voiture. L’air se faisait lourd quand je me suis décidée à prendre la parole, il fallait bien qu’on résolve cette situation qui nous met de plus en plus mal à l’aise

Moi (me raclant la gorge pour attirer son attention) : heu yawi (dis-je timidement)

Yawi (me lançant un regard rapide) : wai

Moi : heu je tenais à te présenter mes excuses pour t’avoir traité de snob

Lui (me guettant) : c’est pas grave tu n’as fait qu’exprimer ce que tu pensais

Moi : oui mais je te connais pas et je n’ai aucun droit de te juger

*Point de vue de Yawi*

Lorsqu’elle a commencé à parler ça m’a beaucoup surpris je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’elle s’excuse d’autant plus que moi je cherchais comment aborder ce sujet

Syna : oui mais je te connais pas et je n’ai aucun droit de te juger

Moi : t’inquiète pas, je ne me suis pas bien comporté avec toi et je m’en excuse de t’avoir donné une mauvaise impression

Vu le regard qu’elle m’a lancé je crois qu’elle a été très surprise de ma phrase, alors j’ai continué

Moi : et par rapport à samedi

Syna (me coupant) : vraiment désole (mettant les mains sur le visage) non seulement j’ai été maladroite mais en plus je t’ai manqué de respect (tournant la tête vers moi) ce n’était vraiment pas cool de ma place

Son geste m’a arraché un sourire, elle est jolie quand elle s’arrête de crier et qu’elle est détendue. Je crois qu’on pourrait bien s’entendre tous les deux. J’ai garé devant la maison et avant de descendre j’ai pris la parole

Moi : tu sais syna (la regardant) tu n’as pas besoin d’autant t’excuser une fois ça suffit, et puis les torts sont partagés on a juste eu un mauvais départ donc si ça ne te dérange pas on peut partir sur de nouvelles bases ok (lui tendant la main pour la saluer)

Elle (serrant ma main) : d’accord ça me va

Moi (souriant) : tant mieux parce que cette situation était de plus en plus pesante

Elle (souriante) : je te le fais pas dire

Moi (ouvrant ma portière) : on y va

Elle (ouvrant la sienne) : okay

On est descendue de la voiture, je l’ai verrouillée puis nous nous sommes dirigés vers la maison, une fois devant le portail on a sonné et après trois sonneries un homme je suppose le gardien nous a ouvert

Lui (souriant) : bonjour

Nous : bonjour

Lui : oui que puis-je faire pour vous ?

Moi : nous voudrions louer la maison pour deux jours, donc on aimerai parler au propriétaire

Lui : ha d’accord je vois, étant donné qu’il ne vit pas ici je peux vous passer son numéro

Moi : d’accord pas de problème (sortant mon téléphone)

Lui : c’est le 06****** c’est monsieur Bouchard

Moi : merci beaucoup

Lui : je vous en prie

Après avoir prit le numéro du propriétaire des lieux nous sommes retournés dans la voiture où j’ai lancé l’appel, j’ai du insister avant qu’il ne réponde

M.Bouchard : oui allo

Moi : bonjour monsieur Bouchard

Lui : oui bonjour

Moi : vous m’excusez du dérangement, mais je suis intéressé par la location de votre maison située à la sablière

Lui : ha d’accord je vois vous la voulez pour quand ?

Moi : pour samedi prochain jusqu’au dimanche

Lui : alors pour ces deux jours je peux vous la laisser à 270mil non discutable  (super le prix a diminué)

Moi : ça me convient parfaitement, est ce qu’il serait possible de se voir aujourd’hui même pour le règlement ?

Lui : pas de soucis mais je ne serai disponible que dans une heure

Moi : d’accord

Lui : je vous rappelle alors

Moi : ok (clic : il a raccroché)

Syna : alors ?

Moi (la regardant) : il nous la laisse à 270mil et il m’appelle dans une heure pour le règlement

Elle (souriante) : c’est cool, du coup on fait quoi pendant ce temps

Moi : on pourrait aller manger je meurs de faim

Elle : moi aussi

Moi : ça tombe bien parce que je connais un endroit à louis où on fait des supers hamburgers

Elle (souriante) : super

J’ai donc mis le contact direction louis le trajet s’est fait en silence syna regardait le paysage et une fois arrivé nous nous sommes rendu dans le restaurant une fois nos commandes servies, j’ai lancé la conversation

Moi : alors pourquoi avoir changé d’établissement

Elle : parce qu’on a affectée ma mère sur Libreville

Moi : ha j’imagine que ça n’a pas été facile de changer de ville

Elle : pas du tout mais on s’adapte

Moi : et ton père dans tout ça ?

Elle : quoi mon père ?

Moi : comment il a géré l’affectation de ta mère ?

Elle : bah très bien vu que ça ne touche en rien sa vie, mes parents ne sont plus ensemble depuis très longtemps

Moi : ha d’accord donc tu vis juste avec ta mère ?

Elle : et ma petite sœur

Moi : okay

Elle : et toi tu vis avec tes deux parents ?

Moi (grimaçant) : non seulement avec mon père

Elle : c’est un homme très gentil

Moi (surpris par sa phrase) : comment ça ?

Elle : je l’ai rencontré samedi et on a un peu discuté il a été très gentil

Evidement qu’il a été gentil, il l’est avec tout le monde sauf son propre fils quel père exceptionnel pff syna a du remarqué ma mauvaise mine car elle s’est excusée pourtant elle n’a rien dit de mal

Elle : désolé si j’ai dis quelque chose de mal

Moi : non tu n’as pas besoin de t’excuser tu n’as rien dit de mal

Elle : okay ça me rassure parce que je suis madame gaffe moi

Moi (souriant) : oui j’ai remarqué

Elle (souriante) : à coup sur tu m’as pris pour une folle

Moi (pouffant de rire) : pas faux

On fut interrompu par la sonnerie de mon téléphone, monsieur Bouchard qui nous attend à son lieu de travail qui est à 5minutes à pieds de l’endroit où on se trouve du coup j’ai réglé notre facture et on s’est mis à marcher jusqu’à l’endroit indiqué par monsieur Bouchard.

SYNA-Tome 1: Ma vie,...