Chapitre 16 : Nouveau départ

******** Tabi Blessing***********

****** Six ans plus tard*******

– Les passagers à destination de Kinshasa, sur le vol KLM 8250 de Congo Airways, sont priés de se présenter à la porte d'embarquement n°30. Embarquement immédiat ! Dit une voix mielleuse qui résonne dans tout le hall de l'Aéroport International Charles de Gaules. 

– Bless, il faut que tu ailles maintenant. C'est le dernier appel.

– Je sais mon amour, mais je n'ai pas envie de te quitter... Dis-je en boudant.

– Ne fais pas cette tête chérie. Je  te retrouve dans une semaine, tu le sais très bien. 

– J'ai peur de revivre les affreuses images du passé chéri. Dis-je avec des larmes aux yeux.

– C'est qui est passé est passé mon amour. C'est maintenant une nouvelle étape qui s'offre à nous.

– Embrasse-moi encore une fois.

– Juste une fois et t'en vas, promis ?

– Promis juré mon amour.

Il prend délicatement mes lèvres dans sa bouche et plus rien n'existe au monde pour moi. Je me sens voler et planer en même temps dans les airs. Chris a une manière si particulière de m'embrasser. Il est si doux et si attentionné. J'aime tellement cet homme que pour lui, je suis prête à donner ma vie. Car il m'a sauvée la vie. J'étais perdue, désabusée par mes pairs. Mais il m'a aidée à oublier mon passé. Il n'y a pas un homme comme lui.[Rire]. Je me sépare de lui à contre coeur, et avance en traînant le pas vers le hall d'embarquement.

– Au revoir mon amour dit Chris avec un sourire tendre et triste. Je te retrouve dans une semaine et surtout sois sage là-bas.

– Compte sur moi demi-dieu, je t'aime. Renchéris-je.

– Je t'aime aussi très fort mon amour.

Quelques minutes, je monte dans l'avion, le coeur lourd. Retourné dans mon pays natal me fait penser directement à mon passé. Mais mon futur mari m'a dit de ne plus penser aux événements anciens. Après six bonnes années en France, je me sens fière de moi et de mes parents. Surtout ma mère qui est une vermeille.

En effet, je rentre pour la cérémonie de notre mariage avec Chris. Cela fait deux ans que nous sommes ensemble et avions-nous décidé de nous marier. [ Sourire] ! Chose qui n'était pas facile pour moi car mes blessures étaient encore fraiches. Mais j'ai appris à me pardonner et pardonner ceux qui m'ont fait du mal. 

Mon fiancé va me rejoindre dans une semaine avec mes deux soeurs et mon fils. Mon champion n'a pas beaucoup pleuré en me voyant partir car il adore chris. Les deux se comportent comme des fous. Chris est très comique et gentil et Smyrne est très surprenant.  Je l'ai accouché dans des conditions très douloureuses mais cet enfant m'a apporté du bonheur. Il est très intelligent et adorable.

Après avoir découvert que j'étais enceinte, mon père était très désemparé. Il n'a pas pu digérer la chose. Grâce à une mère aussi bonne comme la mienne, ayant un coeur doré. J'ai pu retrouver le plaisir de vivre. Ephraïm est resté introuvable. D'ailleurs je ne sortais plus de chez moi. La mauvaise nouvelle sur la grossesse d'Irène m'avait traumatisée. Gloire à Dieu, j'étais séronégative. Mon père a pu bien gérer la situation auprès de sa femme.   Cette dernière a recueilli l'enfant qu'Irène a accouché en apprenant la mort de mon amie sous la douleur de l'enfantement.

J'ai voyagé pour la France avec mon bébé de trois mois. Mon père a tout assuré et en arrivant mes soeurs m'ont aidée à élever mon Smyrne. D'ailleurs, il ne m'appelle même pas maman. Pour lui c'est ma grande soeur Josiane qui est sa mère. [ Rire].

J'ai commencé l'Université après une année sabbatique. En fait, mon père voulait que je parte pour qu'il réconcilie avec sa femme. Ou peut-être pour me voir joyeuse dans le futur. Ma famille est une fois de plus fière de moi. J'ai décroché mon Master l'année passée en droit international. Je suis sortie major de ma promotion. Cela m'a permis de découvrir des nouvels horizons de la planète. 

J'ai effectué un stage à la Haye au pays bas. Un pays si calme dont les souvenirs me renvoyait de penser à ma soeur Katia, assassinée par son démon. Maintenant je suis avocate dans un grand cabinet proche du gouvernement français.  Je ne vais pas durer au Congo car le travail m'attend ici.  Quant à mon fiancé, c'est un congolais d'origine vivant en France,  Paris centre depuis son adolescence. Sa famille est à Kinshasa. D'ailleurs les deux familles se sont même réunies lors de la célébration de notre fiançaille ici. 

Je l'ai rencontré lors d'un passage à la Radio France internationale où j'étais invitée pour parler de droits humains. On a fait connaissance à la fin, il était le directeur des éditions à l'époque.  On s'est ensuite familiarisé. Je l'ai fait balader à maintes reprises mais il a été très patient envers moi. Il m'a aidé à retrouver la confiance en soi. Chris est un homme très timide mais comique. Il est tant aimé chez mes deux soeurs. Il met toujours du rire quand il nous rend visite.  C'est un homme idéal dont les qualités sont admirables. Nous avons fondé notre amour sous les principes de Dieu. Nous nous sommes juré de ne faire l'amour qu'à notre nuit de noce. Notre lune de miel se passera en Italie à Venise. Une ville dorée que j'ai eu à visiter une fois. Des hôtels au bord de l'océan. Des immeubles vitrés renvoyant une couleur bleue ciel. Le calme, la gaieté, l'ambiance, l'harmonie. Ça sera super.

J'étais très rétive de m'engager vu que j'avais déjà un enfant  et je pensais toujours à Ephra. Mais Chris est d'une autre planète, il sait comment chérir une femme. Il a tout fait pour que sa famille se présente chez nous. Le soir de la rencontre de deux familles, maman m'avait appelé pour me dire qu'elle connaissait la mère de Chris. C'était son ancienne condisciple et qu'elles étaient même des bonnes amies.

La vie m'a encore souris car je suis une bonne personne, comme mes soeurs me disent. Les circonstances de la vie m'ont appris de toujours me méfier des amies. La plupart viennent pour nous détruire. Mon meilleur ami c'est Jésus !

Il y a encore de l'espoir pour ceux qui vivent, dit-on. Qu'aucune circonstance de la vie te fasse changer ta vraie identité, m'a dit mon futur mari.[Sourire] !

********** Naomi Tabi**********

Nous sommes dans la voiture de mon mari en direction de l'Aéroport International de Ndjili. Nous accueillons aujourd'hui notre fille cadette. La revoir aujourd'hui sera très unique pour moi et surtout pour mon mari. Elle était partie amortie, un peu plus obcordé. Nous avons tout fait pour l'envoyer en Europe en vue de chercher sa joie. Mon mari n'était plus dans ses états en apprenant que sa cadette était enceinte. Il a tout fait pour trouver le géniteur mais ce dernier est resté introuvable. 

Après quelques semaines mon mari s'est ensuite ouvert à moi pour me confier son infidélité. C'était le plus triste de moment que j'ai vécu dans ma vie de couple. Il m'a avoué l'amie de ma fille était enceinte de lui. Pas facile à digérer, j'étais par terre en découvrant la ruse de cette Irène. Cette fille était tout sauf une personne raisonnable. Je n'avais plus rien à faire que d'accepter la douloureuse vérité. Je voulais partir pour aller où je pourrais mais j'ai pensé à ma famille, à mes filles et à l'amour.  Notre relation était sur le point de se fragiliser mais nos coeurs avaient raisons de s'aimer car à présent le bon temps est revenu.

J'ai aussi appris que mon mari était séropositif après la mort d'Irène. Elle est morte dans la salle d'accouchement. Avec un cœur serré j'avais décidé de prendre l'enfant et de l'élever. J'ai aussi appris par le biais de tati Luzia,(la femme qui nous vend des pains) que mon mari avait acheté une parcelle pour cette fille et qu'après sa mort Deus a décidé de donner la parcelle à sa pauvre maman. Celle-ci,inconsolable a accepté avec remord la dite parcelle.  Mon mari m'a caché cette vérité mais grâce à mon informatrice, j'étais informée.

L'enfant a grandi et a aujourd'hui 6ans et demi. Il s'appelle Rodrigo. Il grandit bien sous mon éducation aimable et rigoureuse. Il a pris le beau visage de mon mari. Celui-ci a un héritier, comme me chante ma sœur. Eh bien, je savais que le fait de ne pas avoir un fils le rendait malade. Car je sais ce que ça fait d'avoir un fils. Oui, c'est très différent. J'élève Rodrigo comme mon propre fils et mon mari me jette parfois des mots en disant que j'avais besoin d'un fils. [Rire]. Vous pouvez vous poser des questions de savoir si je suis moi aussi séropositive. Eh bien non ! Je suis séronégative. Être une servante de l'Éternel est la chose la chose la plus meilleure qui m'est arrivée.

Ma fille se marie dans deux semaines régulièrement selon notre coutume. Ses deux sœurs se sont mariées en Europe, ici nous avions envoyé que la liste dotale. Mais Blessing veut se marier dans son pays pour pallier sa turpitude de l'enfance. Eh oui, il a des erreurs de l'enfance qui ne peuvent être oubliées. Mais Tabi est celle qui fait notre fierté. Depuis qu'elle est là-bas elle est toujours major de sa promotion.

– Maman, regarde l'avion là. Me dit Rodrigo en me faisant revenir à la réalité.

Je souris en le caressant la tête.

– Tu n'as jamais vu pareille avion hein ? Le pose Deus.

– Humm. Je le regarde dans des films papa. Répond-il. 

– Toi avec les films. Tu penses que tu vas devenir un super héros ? 

–  Eh ! Oui-Oui. Je serai comme thor avec mon armure je vais tout casser. 

On s'éclate tous du rire. Rodrigo a un sens d'humour comme son père.

Le voir sourire me rend encore triste quand je pense qu'il ne vivra pas pour longtemps car il porte le VIH dans son sang.

Il est difficile de connaitre l'identité d'une personne. Car tous font preuve d'être bon mais en réalité qui vraiment est bon ? 

L'identité présente qui on est réellement. La vie nous offre ce que nous semons au quotidien. Vanité de vanité, tout est vanité.

*********** Deus Tabi*********

Nous descendons de la voiture. Rodrigo se presse à aller voir les avions présent sur l'aéroport. Naomi essaie de le retenir mais il boude. Les deux sont habitués à cette complicité. 

Les années passent si vite. Je vais enfin revoir ma fille cadette et toute ma famille dans quelques jours suivants. Et surtout mon petit fils. Je presse vraiment de le voir. Il était si petit en partant pour la France. Je ne voulais pas que les gens me pointent du doigt sur la situation de ma fille. Après des longues réflexions, j'ai pardonné à ma fille car je me sentais  grandement coupable dans tout. Je ne donnais plus mon temps pour elle. 

J'avais cette envie de la donner une seconde chance pour qu'elle pallie ses erreurs, chose faite ! 

De mon côté, je poursuis ma vie à l'allure noble. J'ai pris ma retraite depuis deux ans passés pour être si proche de ma femme. Je ne voulais pas la rendre malheureuse. Elle ne méritait pas ma maladie. Le bon Dieu l'a épargnée et je le remercie. Les femmes ne cessent de tomber sous mon charme malgré l'avancement de mon âge. Surtout les plus jeunes avec leurs passions, elles ne résistent pas. Mais bon, je me protège toujours hein.

L'avion fait son atterrissage. Nous patientons encore le temps le manœuvre se fasse. 

Nos yeux sont braqués sur les clients qui descendent avec sourire aux lèvres. Chacun embrasse la sienne. C'est un plaisir de revoir sa famille.

J'essaie de capter de loin si très jolie femme, à une démarche européenne. Elle semble avoir les traits de ma fille mais je doute encore car celle-ci est encore plus grande. Elle avance en nous voyant, ma femme se précipite pour se jeter sur elle. Les deux s'embrassent avec des larmes aux yeux. Oh oui, c'est ma fille. Elle est maintenant une femme. J'en suis fier. Rodrigo à son tour se jette à ses pieds qui la déséquilibre un peu.

– Tu vas la faire tomber rodri ! Dis-je !

– Laisse-le papa ! Répond ma fille, les yeux regardant vers le bas. Elle a toujours honte ?

Elle s'approche vers moi, les yeux rouges. Elle s'agrippe en pleurnichant. Je la console avec des mots doux.

– Tu es ma fierté ma fille. Ne pleure pas. 

– Merci papa pour l'amour inconditionnel que vous avez pour moi. Merci de m'avoir aimée !

Nous montons dans la voiture. Rodri, comme j'aime bien l'appeler,  dérange beaucoup ma fille depuis qu'il l'a vu. Bon, c'est sa grande sœur.

– Ya blessing. Tu vas m'amener avec toi en France hein ? Demande rodri.

– Ben oui mon champion.

– Ouais ! Enfin, je vais réaliser mon rêve d'être un super héros et tout le monde va m'acclamer !

On se met à rire encore. Cet enfant est drôle. Comme son père[Rire].

******* Chris Pedro Mavinga******

[...]

******* Une semaine plus tard******

– Papa, on part quand ? Me demande Smyrne qui me presse depuis le début de la journée. 

– Dans quelques minutes champion !

– Depuis le matin tu me trompes seulement comme ça. Tu commences à tromper toi-même mais tu aimes me dire de ne jamais tromper.

Je me mets à rire ! Cet enfant se comporte comme un adulte. Il mémorise tout ce qu'on lui dit. Un jour il m'a mis par terre au moment de dîner. Il racontait à ses mères ce qui s'était passé entre Blessing et moi chez moi. Car sa mère ne se déplace pas sans Smyrne. Il a raconté à ses mères comment on s'est embrassé chez moi avec Bless. Nous, on pensait quu'il dormait or c'est un petit très malin.

 J'essayais de lui faire un clin d'œil, signe d'arrêter mais il continuât son scénario avec sang froid. [Rire].

Nous voyageons pour Kinshasa pour mon mariage avec la femme qui fait battre non seulement mon coeur mais qui illumine ma vie. La femme qui est ma raison d'aimer.

Smyrne vient encore me tirer le pantalon.

– Papa ?

– Oui mon fils !

– On peut se parler entre homme ?

– Oui-Oui champion.

– Si tu te maries avec Ya Bless tu ne vas pas la quitter pour une autre ?

– D'abord elle est ta mère. Je te le répète chaque fois.

– bon, ma mère alors. J'aime pas la voir triste tu sais ?

– Oui je sais mon bébé. D'ailleurs tu m'as fait souffrir au début. Tu te souviens ?

– Oui. Fait-il d'un geste de la tête. 

– J'aime ma fiancée. Je ne l'aime pas parce qu'elle est intelligente ou influente mais je l'aime parce que je l'aime Smyrne. Je n'ai pas une rasion valable pour t'expliquer ça mais un jour tu le comprendras.

– Tu n'as pas répondu à ma question monsieur.

– Je ne le quitterai jamais.

– Promis ?

– Promis juré !

– Et voilà, Josiane et allegria sont là. On part ! On part ! Je hâte de voir mon grand père ! On me dit qu'il est irrésistible. Il doit m'apprendre aussi cet art là !

Je me mets à nouveau à rire. De fois il me fait manquer des mots.

Nous arrivons à l'aéroport après quelques minutes. Les deux soeurs sont éprises de revoir leur pays, disent-elles. Smyrne est devant, c'est lui qui est le plus pressé de visiter Kinshasa. 

Smyrne met tellement du bruit que tous nous regardent. Je mets sa tête en bas et fais un signe de tête. 

– Comprenez-le s'il vous plaît, c'est sa première fois d'être à bord d'un avion, dis-je avec honte. [Rire].

[...]

Nous arrivons quelques heures plus tard. C'est ma mère qui est venue me m'accueillir. Je la souris goulûment et l'embrasse.

– Oh ma première femme ! Dis-je !

– Mon amour Mavinga !

– C'est moi qui ait remplacé ton mari depuis sa mort. 

On se met à rire.

Les soeurs de Tabi sont également accueillies par les siennes. Je jette le regard, ma future n'y est pas. Ça me fond le cœur.

Selon leur coutume elle doit pas me voir avant la cérémonie de notre mariage. Comme vient de dire ma mère. Personnellement je ne suarai pas moi.[Triste].

Le chauffeur nous conduit à une vitesse de malade.

– Non, mais monsieur ça ne va pas la tête ?

– Désolé boss. Répond-il.

– On est au Congo Chris ! Me dit ma mère. Les chauffeurs conduisent que de la sorte.

– Non maman. Chez moi il faut suivre la logique. Répliquais-je !

***** Demain matin*******

Je me réveille avec une triste mine. Je dois aller voir ma futur femme. Quelque soit la coutume j'irai ! 

Et puis mon Smyrne me manque déjà. Hier à l'aéroport il ne voulait pas se séparer de moi. Il a beaucoup pleuré. [triste].

Le regard de notre chauffeur envers Smyrne était très étrange. Il le regardait avec tristesse. Je ne sais pas s'il pensait quoi. Il a même essuyé une goute de larme. Je n'ai pas voulu lui poser des questions sur mon enfant.

J'appelle le chauffeur, qui se réveille après plusieurs appels. Non, mais il se comporte comme un désespéré.

[...]

– Nous allons dans cette adresse monsieur ? Me pose le chauffeur.

– Comme c'est indiqué dans le papier. Tu connais mieux le pays que moi.

Il ne dit rien et conduit avec un visage triste.

– Nous sommes arrivés. Me dit-il. La parcelle qui est en rouge là. C'est là-bas.

– Toi tu ne vas pas avec moi ?

– Non monsieur. Dit-il avec une voix triste. 

– Tu as un problème ?

– Tant monsieur. Vous ne saurez jamais le résoudre.

– Euh ?

– Tu vois cette parcelle. Mon ex habitait ici.

– Ton ex ? 

– Oui. Fait-elle. Elle était même tombée enceinte. 

– Elle s'appelait ? 

– Blessing Tabi !

– Quoi ? C'est toi Ephraïm ?

On se mange du regard sans prononcer un mot. Il a tellement honte de lui car son patron et aussi son rival. Je ris au fond de moi. Dans la vie il ne faut éviter de faire du mal à la personne qui t'aime !

****** Tabi Blessing*******

Je viens de recevoir un message venant de mon amour Chris. Il est à l'extérieur de notre parcelle, dit-il. Je sors sous prétexte d'acheter un pain chez tatie Luiza. Ma mère et mes sœurs sont contre mon idée et me soupçonnent d'avoir reçu un appel de Chris.  Il est interdit de se voir avec son futur mari pendant le moment où l'on prépare la cérémonie. Smyrne reste toujours à côté de son pépé depuis qu'on est ici. Rodri commence même à jalouser sur lui. Hier ils se sont partagés des gifles avant que maman les sépare.[Rire].

Je sors de la parcelle et scrute une voiture noire bien garnie. Chris m'a vu de loin. Il sort et se précipite dans mes bras. On se mange les lèvres avec une sensation idéale. Je m'agrippe dans sa poitrine et laisse parler mon cœur. Plus rien n'existe pour moi à présent. 

Une autre personne sort de la voiture, il a le visage désespéré. Oh... C'est Ephraïm. Je le regarde s'avancer. Chris me rassure qu'il n'y a rien de mal qui va se passer. Il s'agenouille devant moi en pleurant. Je fais l'effort de ne pas l'accompagner dans son orchestre. Je me jette encore une fois de plus dans les bras de mon homme...

........Fin.........