Chapitre 17

Write by YadRosa

             **Chief Olamide **

  Je suis vraiment de mauvaise humeur. Ma femme est rentrée de voyage aujourd'hui et j'ai du prétexter m'être cogné la tête dans la salle de bain, vu qu'elle me posait des questions concernant la bande que j'ai à la tête. Tout ça à cause de cette bonne fille. 

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de ma fille adorée. Mes enfants et leur mère étaient en voyage chez ma belle mère et donc j'ai engagé une organisatrice pour s'occuper de tout. 


Denise(se jetant à mon cou) : merci papa c'est trop gentil d'avoir commencé les préparatifs ! 

Ma femme : Denise fais doucement, ton père n'est pas en forme.

Moi(riant) : laisse la se réjouir Heliane. Ce n'est pas tous les jours qu'on a vingt ans. Princesse, va commencer par te reposer un peu. Ce soir tu seras la reine. 


Elle s'en est allée en courant, toute heureuse. Ma maison grouille d'employés. Il y a des décorateurs, des fleuristes... tous ceux dont on a besoin pour rendre une fête immemorable. Heliane s'est approchée de moi et m'a fais une bise.

Heliane : tu m'as manqué ces derniers jours. 


Moi : à moi aussi. J'espère que ta mère se porte bien. 

Heliane : oui, elle te passe le bonjour. 

Moi : c'est reçu. Où est Elliott ?  je n'ai l'ai plus vu depuis votre arrivée. 

Heliane : il a filé je ne sais où mais il reviendra à temps pour la fête. 

Moi : je l'espère bien. Il devient beaucoup trop oisif cet enfant. 


Nous nous sommes tus un moment et j'ai repris la parole. 


Moi : tu as appelé les journalistes ? 

Heliane : oui, ils seront là mais je vais moi aussi me reposer un peu en attendant. Le vol m'a épuisée. 

Moi : vas y mon amour. Je serai dans mon bureau. 


J'ai une belle famille, je sais mais il faut par moment laisser libre cours à nos désirs pervers. Je ne vais jamais encaisser ce que Sirena m'a fait la nuit dernière, jamais ! Elle mérite une bonne punition et je lui réserve la plus atroce.  On ne se paie pas ma tête sans que je ne réagisse. 



             **Prisca**


C'est en hâte que j'ai débarquée à l'hôpital, toute en sueur. 

Moi ( hurlant) : aidez moi s'il vous plaît. Docteur ! Docteur ! 


Des infirmiers vinrent à ma rencontre et transportèrent Liliane sur un brancard. J'étais presque en pleurs. Que vais je faire s'il arrive quelque chose à Liliane ? Ses parents me tueront à la minute où je vais débarquer sans elle au village. Que lui arrive t-il bon sang? 


Docteur : que s'est il passé ? 

Moi(hoquetant) : j.. je l.. je l'ai trouvé comme ça dans son lit ce matin. S'il vous plaît docteur, aidez moi. 

Docteur : OK, restez ici, nous allons nous occuper d'elle. 


J'ai acquiescé et je me suis assise sur le bac d'attente. 


**

J'ai l'impression que je suis là depuis une éternité. Ils font quoi ? Ça fais une heure déjà !! 


Je me suis levée rapidement lorsque j'ai vu le médecin sortir de la chambre. 

Moi(inquiète) : docteur !? 

Docteur : ne vous en faites pas, elle est hors de danger. Nous avions réussi à la réanimer. 

Moi ( soulagée) : oooh merci, merci infiniment. 

Docteur : il n'y a pas de quoi. J'ai cependant remarqué qu'elle a des bleues sur le corps. Que lui est-il arrivé ?? 

Et merde !

Moi : euuuh au... fait, elle.. elle était tombée dans les escaliers la nuit dernière mais elle ne paraissait pas trop atteinte raison pour laquelle je ne l'ai pas amené à l'hôpital. 


Il a arqué un sourcil comme s'il avait deviné que je mentais mais n'a fait aucun commentaire. 


Docteur : OK. Lorsqu'elle s'est réveillée, elle s'est plaint de douleurs au corps. Nous lui avons donné des anti douleurs et fais quelques analyses. Son évanouissement est sûrement dû à une anémie sévère. Est-ce qu'elle se nourrit normalement ? 


Aucune idée ! 


Moi : oui, j'y veuille personnellement. 

Docteur : d'accord  attendons les résultats et nous verrons. Nous allons aussi vérifier si elle n'a pas de côtes cassées vu qu'elle a fais une chute dans les escaliers... En attendant vous pouvez allez la voir. Mais ne la brusquer pas trop, elle a besoin de repos. 

Moi : merci docteur. 


Il m'a dépassé en me gratifiant d'un sourire et je suis entrée dans la chambre où était Liliane. Elle est couchée et ce n'est maintenant que je remarque qu'elle est très pâle. Elle a le regard tourné vers la fenêtre. Une larme avait coulé sur l'une de ses joues. Ce spectacle me noue l'estomac mais je ne dois pas me laisser attendrir.

Moi ( ton ferme) : tu vas bien ? 


Elle s'est tournée vers moi et m'a regardé d'un regard plein de reproches.


Moi : je t'ai posé une question ! 

Liliane ( petite voix) : laisse moi tranquille. 


Dans tes rêves !! 


Moi : je t'ai toujours dis de mesurer tes propos avec moi. Si je t'avais laissé mourir dans ton lit ce matin tu n'aurais pas la bouche pour me parler comme ça donc réfléchis avant de l'ouvrir. 


Elle n'a pas dis mot. 


Moi : je vais demander au docteur si nous pouvons partir. Ton hospitalisation me revient cher, je ne veux pas gaspiller mon argent pour des futilités. Et saches que ça te fait une dette en plus ! 


Je suis sortie sans attendre qu'elle dise quoi que se soit. D'ailleurs je sais qu'elle va continuer par me regarder comme si j'étais une image devant elle. N'importe quoi, même pas reconnaissante en plus !    



                **Maelys**

Cette journée au boulot m'a extrêmement épuisée. J'aurais aimé rentrer chez moi, prendre un bon bain mousseux et boire un bon chocolat devant ma télé mais hélas ! Me voilà en route pour la maison de mon oncle. C'est aujourd'hui l'anniversaire de ma cousine et je ne peux vraiment pas lui faire un faux bon. J'ai choisis un cadeau assez spécial. Mon oncle est un homme extrêmement bon. Je n'oublierai jamais tout ce qu'il a fais pour moi. 


Je suis arrivée dans leur maison après une heure de trajet. Il y'a un monde fou. Pas étonnant puisqu'il est un très grand homme d'affaires et connus par plusieurs maisons de charité. J'ai réussi à me faufiler parmis les journalistes qui s'étaient attroupés à la devanture. J'ai remis ma carte d'invitation et je suis entrée en mettant de l'ordre dans ma tenue. Dieu merci que j'ai pensé à prendre un vêtement de rechange ce matin. De loin, j'ai aperçu mon oncle qui discutait avec un homme. 


Moi(joyeuse) : oncle Olamide !!! 


Il s'est retourné et m'a fais un grand sourire tout en me prenant dans ses bras. 


Lui : Maëlys ma belle, sois là bienvenue !!



Ps : commentez, likez, abonnez vous !! 


.






L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Une vie de pute