Chapitre 17
Write by Djelay
Le garde et ses collègues, paniqués se morfondent en excuses. Des fois, je suis moi-même surpris de l’effet qu’a mon pseudonyme sur les gens du milieu.
- Heu… Excusez-moi…monsieur, je … c’est un honneur pour moi, enfin pour nous de vous rencontrer en personne. Veuillez pardonner mon indélicatesse. Sachez que…
- Ça suffit ! Ouvrez-moi cette putain de porte !
- Bien entendu monsieur.
John est confortablement assis dans son fauteuil, la tête renversée en arrière, les pieds sur la table. C’est là, la posture d’un homme vraisemblablement heureux. Comment ne pas l’être ? Cigare dans la bouche, verre de whisky en main, dans un somptueux bureau avec des cargaisons volées qui valent une fortune.
- Bob, i always told you to knock on the door before entering moron! Aboit John sans toutefois relever la tête.
- Tiens tiens ! John qui se donne des airs importants.
Celui-ci se lève brusquement de son fauteuil en entendant ma voix.
- Mike ! Que…que fais…tu ici ? Je …veux…dire, tu ne m’as pas prévenu que tu venais. Bégaie-t-il.
- Parce que je dois obtenir ton approbation avant de débarquer ?
- Euh…Non ! Je…je…n’ai jamais dit ça. C’est que…
- Assez ! Grondé-je en m’avançant.
John, la peur dans le ventre recule tandis que je vais prendre place dans son fauteuil.
- Tu es sans doute au courant du but de ma visite n’est-ce pas John ?
- Euh… Mike…Je te jure que pour les cargaisons ce n’est pas ma faute. J’ai…
- Chuuut ! Je ne t’ai encore rien demandé. Kevin !
Il a suffi que je prononce juste son prénom pour qu’il saisisse John par la nuque et le traine jusqu’à mes pieds. A genou devant moi, John me supplie de l’écouter. Ses cris ont attiré l’attention des gardes qui ouvrirent brusquement la porte. Ils hésitent à réagir lorsqu’ils voient la mauvaise posture dans laquelle se trouve leur patron.
- Qui vous a autorisé à entrer ? Leur demandé-je furieux.
- Heu…
- Dégagez d’ici ! Ordonné-je.
Ils s’exécutent sans discuter.
- Bien ! Reprenons depuis le début. Où sont les cargaisons John ?
- Je te jure Mike que je n’en ai aucune idée.
- Vraiment ?
- Oui. Je le jure sur la tête de ma mère.
A bout de patience, je sors mon couteau de ma poche.
- Kevin !
Ce dernier relève John, saisit sa main gauche et la pose de force sur la table.
- Je te supplie de ne pas faire ça Mike, je ne sais pas où se trouve les cargaisons. Le gars qui était chargé du transport de la marchandise a disparu et je n’ai plus de nouvelles depuis deux jours.
Je l’écoute et je ne le crois pas parce qu’il ment comme il respire. Il sait parfaitement où se trouvent les cargaisons et il m’y conduira de gré ou de force. Sans pitié, je lui sectionne lentement son annuaire. Il hurle de toutes ses forces. Personne ne vient à son secours parce que j’ai interdit l’accès de ce bureau à ses gardes. Je ne tire aucun plaisir à lui infliger ça mais c’est nécessaire. C’est comme ça dans le métier. C’est de cette façon qu’on inspire la peur. J’ai su me faire respecter et me faire craindre en agissant ainsi.
- S’il te plait Mike. Arrête je t’en supplie.
Kevin qui le maintient toujours fermement lui flanque une gifle pour qu’il se taise. C’est fou comme il peut lire dans mes pensées.
- Demain, je reviendrai et j’espère avoir des nouvelles sinon je te sectionne un autre doigt puis un autre jusqu’à ce qu’il ne t’en reste plus. Et garde à toi si tu tentes de t’enfuir. D’abord je mettrai le feu à ton casino ensuite à ta maison puis je te retrouverai et je te brulerai vivant. Tu sais bien que je ne plaisante pas. N’est-ce pas ? Dis-je en appuyant sur sa blessure.
Je l’observe se tordre de douleur complètement insensible à sa souffrance. Je veux qu’il souffre encore plus. Je le saisis donc par la nuque et cogne à plusieurs reprises son visage contre la table couverte de son sang.
- As-tu compris oui ou non ?
- J’ai compris. S’empresse-t-il de répondre
- Bien. Et arrête de chialer comme une femme putain ! Ce n’est qu’un doigt.
Je le lâche brutalement puis me sers de sa chemise pour nettoyer ma main salie par son sang.
- Aller Kevin, on s’en va. A demain John !
Lili
Je suis assise, les coudes posés sur la table et les mains soutenant ma tête. Mes yeux sont fixés sur le tableau. Je n’entends rien de ce que raconte le prof d’histoire. Je suis physiquement présente en salle de classe mais mon esprit est ailleurs. Cela fait une semaine, une putain de semaine que Mike est parti et depuis aucunes nouvelles. Pourquoi me fait-il souffrir de la sorte ? Il a promis qu’il me téléphonerait régulièrement pourtant.
- Mademoiselle Bouadi ?
Je ne dispose d’aucun moyen pour le joindre. Rien. Je reste là à me faire un sang d’encre. Peut-être est-il en danger ? Il a sûrement un problème ? Pire, il est peut-être mort ! Oh non mon Dieu, surtout pas ça !
- Mademoiselle Bouadi ?
La voix dure de M. Pondo me sort brutalement de mes pensées. Il n’a pas l’air du tout content. Et c’est justifié.
- Vous daignez enfin nous rejoindre sur terre.
Les autres élèves se mettent à rire. Je suis tellement embarrassée que je ne parviens pas à trouver mes mots.
- Pouvez-vous me dire ce dont nous parlions vos camarades et moi?
- Heu…du mur de Berlin ? dis-je sans conviction.
- Le mur de Berlin est l’objet de notre étude aujourd’hui et ça nous l’avions dit en introduction. Ce que je vous demande c’est de nous rappeler ce dont nous parlions précisément il y a cinq minutes.
- Je…Heu… c’est…
- Normal que vous n’en sachiez rien. Vous étiez complètement ailleurs. Je crois qu’une visite chez le directeur vous fera du bien.
- Monsieur, je vous en prie. Je vous promets de me concentrer…
- Sortez mademoiselle Bouadi. Vous reviendrez avec un mot du directeur dans le cas contraire, vous ne participerez pas à mon cours.
Après les remontrances du directeur j’ai pu retourner en classe. Le prof m’a à son tour sermonnée me reprochant d’être distraite depuis mon retour des congés maladie. Et j’avoue qu’il a raison. L’absence de Mike me rend malade. Heureusement que la sirène retentit, annonçant ainsi la fin du cours. Il est midi et j’en ai fini pour la journée. Emy m’a envoyé un texto me demandant de l’attendre au préau pour qu’on rentre ensemble. Eh oui j’ai fini par lui raconter que Mike et moi sortons ensemble et que c’est lui qui m’a offert ce téléphone portable. Elle n’en revenait pas. Je lui ai aussi dit pour Ricky. Au début, elle avait de la peine pour lui mais elle a dit que ça lui passerait et qu’on ne forçait pas l’amour. Le hic c’est que j’ai évité Ricky depuis le jour où il m’a avoué ses sentiments. Je n’ai pas envie de lui faire de la peine parce que c’est mon ami et je l’aime beaucoup. Pendant que je patiente tranquillement attendant Emy, je vois débarquer Ricky.
- Bonjour Lili.
Je ne cache pas ma surprise.
- Tu pensais peut-être m’éviter éternellement ? Aurais-tu oublié que nous fréquentons le même lycée et qu’à coup sûr on finirait par se rencontrer tôt ou tard.
- Ecoute Ricky… Commencé-je sur la défensive.
- Non Lili, c’est toi qui va m’écouter.
C’est la première fois que Ricky s’adresse à moi sur un ton aussi colérique. Il est différent.
- Ça fait une semaine que tu me fuis. Je t’ai avoué mes sentiments et toi qu’est-ce que tu fais ? Tu me traites comme un moins que rien.
- Je ne te traite pas comme tel Ricky c’est que…
- C’est que rien du tout Lili. J’ai bien compris que tu ne m’aimais pas. Tu es amoureuse de l’autre imbécile là.
- Ne l’insulte pas ! Bramé-je.
- Je l’insulte si ça me chante, merde ! Hurle-t-il à son tour. (je sursaute de frayeur) je t’ai toujours soutenu lorsque ton idiot de frère te battait…
- Ricky ! M’écrié-je scandalisée par son attitude.
- … Je t’ai aidé financièrement, moralement, j’étais même prêt à affronter ton frère pour toi et c’est comme ça que tu me remercies ?
- L’amour ne se force pas Ricky…
- Dis-moi une chose et sois franche s’il te plait. Reprend-il plus calmement. Tu as baisé avec Mike ?
- Ricky…
- Réponds à ma question ! As-tu baisé oui ou non avec lui ?
Agacée, je me lève d’un coup.
- J’en ai assez entendu Ricky, va te faire foutre.
Il me saisit l’avant-bras alors que j’essayais de lui fausser compagnie.
- Tu restes là. Nous n’avons pas encore terminé.
- Lâche-moi Ricky, tu me fais mal.
Je tente en vain de me libérer de son emprise. Ricky est méconnaissable. Jamais je n’aurais pensé qu’il serait capable d’une telle violence. Lui qui a toujours été doux et attentionné.
- D’abord, tu me dis s’il t’a baisée.
- Eh bien oui. Oui il m’a baisée et alors ? Qu’est-ce que tu vas faire ? Lâché-je hors de moi.
Ricky me lâche brusquement, le regard dégoûté.
- Tu as offert ta virginité à un mec que tu connais à peine tandis…
- Tandis que rien du tout ! Je n’ai aucun compte à te rendre.
- Oh que si Lili. Tu me paieras pour tout ce temps que tu m’as fait perdre.
- Tu es sérieux là ?
Je ricane.
- Tôt ou tard tu finiras avec moi, ça je peux te le promettre.
- Tu es complètement malade. Je t’interdis de m’approcher dorénavant.
- Je t’aurais prévenue Lili. Ajoute-il avant de s’en aller.
Non mais c’est quoi cette histoire. Je suis en plein rêve là. Ricky qui se transforme en salaud. Qu’est-ce qui lui prend d’un coup ? Quelle mouche l’a piqué ? Je tressaute en sentant une main sur mon épaule.
- Putain Emy ! Tu m’as fait peur !
- Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu es toute tremblante.
Je lui raconte rapidement la scène avec Ricky. Elle en est scotchée.
- Tu plaisantes j’espère ?
- Tu aurais dû le voir Emy. Je te jure que tu ne l’aurais pas reconnu. C’était une toute autre personne.
- Non ! Ricky n’est pas comme ça ! Il était sûrement de mauvaise humeur.
Elle essaie de lui trouver une excuse.
- S’il te plait Emy ! Même quand qu’il n’est pas de bonne humeur, il ne le laisse jamais voir.
- Je ne sais vraiment pas quoi penser Lili. Attends je l’appelle.
Elle se met aussitôt à fouiller dans son répertoire mais moi je l’arrête immédiatement.
- Non ! Pas maintenant ! Laisse-lui le temps de se calmer.
- Tu crois ? Demande-t-elle hésitante.
- Oui c’est mieux ainsi.
Je suis encore chamboulée par l’attitude de Ricky. Il avait l’air tellement en colère. A cet instant, j’étais sûre qu’il m’aurait fait du mal s’il en avait l’occasion. Je n’arrive toujours pas y croire. Ricky ! Mon précieux ami ! Mon confident !
- Emy ? Réveille-toi ! A quoi penses-tu ?
Je reviens à moi lorsque les claquements de doigts d’Emy se font plus instants.
- Heu…Désolée ! Je repensais à mon altercation avec Ricky.
- Arrête d’y penser ! Comme je te dis, il a probablement eu une mauvaise journée et il a passé ses nerfs sur toi.
- J’espère que tu as raison…
- Bien sûr que j’ai raison. Déclare-t-elle avant de me saisir par le bras et de m’entraîner vers la sortie du lycée.
Sur le chemin de la maison, Emy et moi discutons de Mike et de la fameuse carte de crédit.
- Alors, tu as l’intention de l’utiliser ou non ?
- Je ne sais pas trop…
- Tu es folle ou quoi ? Ce n’est pas comme s’il s’agissait d’un étranger ou d’un quelconque dragueur ! Mike est-il ton petit oui ou non ?
- En quelque sorte !
- Pardon ? Dit-elle suspicieuse ! Me cacherais-tu quelque chose Lili ?
- Euh…Non, rien.
- Pourquoi je ne te crois pas ?
Emy s’arrête brusquement. Les mains posées sur ses hanches, elle me fixe du regard. Il est hors de question qu’elle sache ce qu’il se passe réellement entre Mike et moi. Elle ne le comprendrait pas.
- En fait, je ne lui ai pas encore donné de réponse. Du coup je ne peux pas déclarer que nous sommes ensemble. Mentis-je.
- Mais il t’a demandé d’être sa petite amie n’est-ce pas ? Questionne-t-elle, les sourcils froncés.
- Oui.
Putain Lili ! Il ne manquait plus que tu deviennes une menteuse professionnelle.
- Dans ce cas, on considère que vous êtes en couple parce qu’aux dernières nouvelles, tu es grave amoureuse de lui. Et je sais que tu lui diras oui à son retour de voyage.
Si et seulement s’il revient.
Il est vrai que j’ai des besoins urgents. Tom refuse de me donner de l’argent car selon lui je devrais en demander à Mike puisque c’est lui qui me baise. Non mais je n’y crois pas ! Comment est-ce qu’un frère peut-il tenir de tels propos de surcroit grossiers envers sa petite sœur ! C’est complètement inconcevable. Il faut être assez stupide et immature pour agir de la sorte. Il sait pourtant que je dois payer mes cours de préparation au le BAC. Il y a aussi les supports de cours. Les études ont toujours été sa priorité. Malheureusement, ce n’est plus le cas. A présent, il s’en fiche pertinemment. En plus des trucs pour l’école, il y a mes serviettes hygiéniques. Il m’en restait que deux et je porte le dernier présentement. Inutile de le dire à Tom. Il ne m’en a jamais acheté ce n’est pas aujourd’hui qu’il le fera. C’est la mère d’Emy qui s’en est toujours chargée. Emy et elle ont toujours pris soin de moi. Ça me gênait un peu d’accepter cet aumône ce pendant je n’avais guère le choix. C’était ça ou vivre comme une clocharde. Ça fait une semaine que j’hésite à utiliser la carte de crédit que m’a donné Mike. Je ne sais pas d’où vient cet argent. Est-ce de l’argent sale ? Possible ! Dans ce cas, l’utiliser serait mal, non ? D’un autre côté, il y a mes études qui me tiennent à cœur. Et ces cours préparatoires sont très importants. Emy me met la pression pour que je me serve de cette putain carte. Je ne peux pas non plus lui parler de la raison qui me pousse à ne pas utiliser cet argent. Mieux vaut le garder pour moi.
- Hé ohh, Lili. Mais qu’est-ce qui se passe dans ta petite tête bon sang? Ces temps-ci tu es constamment dans les nuages.
- Je vais utiliser la carte de crédit ! Annoncé-je sur un coup de tête.
- Vraiment ?
Le visage d’Emy rayonne de joie. Et j’avoue que la voir ainsi me réjouit. Longtemps, elle m’a soutenue financièrement. Maintenant que j’ai de l’argent, enfin l’argent de Mike, je compte bien l’en faire profiter. L’idée d’utiliser cet argent ne m’enchante pas vraiment. J’ose espérer que c’est le fruit d’un travail légal. Ça soulagera peut-être ma conscience.
- Tu veux bien dormir chez moi ce soir ? J’ai du mal à m’endormir les soirs depuis un moment.
- Dis plutôt que Mike te manque ! Me taquine-t-elle. Je demanderai la permission à mes parents.
- Je peux le demander à ta mère si tu veux.
- Non, je le ferai. Je te téléphonerai ensuite pour de dire si c’est ok.
- Très bien.
Nous arrivons chez Emy. Je lui fais la bise et continue mon chemin. Tom va bien à présent. Il a même repris le boulot. Son comportement envers moi n’a point changé toute fois il a cessé de me battre comme c’était le cas avant. On se demande pourquoi ! Je me mets à rire, toute seule, comme une folle. Lorsque j’entre dans la maison, je suis surprise d’y trouver Tom. Il est assis au salon, en train de jouer à la PlayStation.
- Bonjour ! lui dis-je sèchement comme d’habitude.
- Ouais, bonjour ! Répond-il sur le même ton.
Le regard rivé sur l’écran, il ne daigne pas me regarder ! Je me demande ce qu’il fait à la maison à treize heure, de surcroit un vendredi. C’est étrange ! De toute façon, ça ne me regarde pas ! Je vais donc dans ma chambre pour en ressortir dix minutes plus tard.
- Mike n’a toujours pas refait surface ?
J’ignore sa question et me dirige vers la cuisine.
- C’est à toi que je parle !
Je ne suis pas obligée de te répondre.
Dans la cuisine, je sors les ingrédients dont j’ai besoin pour préparer le dîner. N’ayant pas le cœur à cuisiner, j’opte pour un plat rapide. Ce sera donc des pâtes.
- Lili, je ne tolèrerai pas ton impolitesse, une minute de plus ! Tu m’entends.
Tom est entré en furie. Il a failli me faire avoir une crise ce crétin. Il me rejoint près de la gazinière et me saisit violement le bras.
- Arrête, tu me fais mal ! Grimaçai-je de douleur.
- Tu me réponds quand je te parle !
- Rien ne m’y oblige !
Et vlap ! La claque est partie ! Retour à la case départ ! L’ancien Tom a refait surface.
- Je ne te le dirai pas deux fois ! Tu cesses ce comportement avec moi, ok ? Et tu peux aller dire à ton loubard que je t’ai giflée. Qu’il vienne, je l’attends.
Je le défis du regard. Comme j’aimerais lui tordre le cou là maintenant. Il finit par me lâcher au bout d’un moment.
- Et pas de pâtes, je n’en ai pas envie ! Prépare-moi plutôt un ragoût de pomme de terre. S’il…te…plait. Ajoute-il pour me narguer.
Lorsque je me retrouve seule, je laisse couler les larmes que je retenais. Ce n’est pas la douleur qui me fait pleurer. Non, c’est cette vie merdique que je vis au quotidien. J’en ai marre ! Je lance la casserole que je tenais contre le mur. Le bruit fracassant alerte Tom. Aussitôt, il fait irruption dans la cuisine.
- Tu es malade ? Hurle-t-il près de la porte.
Fin du dix-septième chapitre. Bizbi.