Chapitre 17 :
Write by Maya my'a
Kathy...
Je ne suis pas contente de ma fille ! Si et seulement si Sophie dit la vérité, Paula ne s'en sortira pas. Elle va surtout m'entendre. Je ne veux pas qu'elle fréquente un criminel.
*
J'arrive à Libreville en plein nuit, alors je prends une chambre d'hôtel. J'ai l'intention de l'occuper tout mon séjour. J'ai une maison que je ne peux point habiter, étant en location. Je rumine de colère dans ma suite. Ma fille peut tout, sauf me désobéir.
Le l'an demain...
Je porte une longue robe en soie noire, des mules avec talon. Une lunette de soleil noir. J'emprunte une voiture de location pour ne pas d'être repérer.
***
À l'hôpital...
Paula passe sous mes yeux presque en courant. Alors c'est bien vrai toute cette histoire??? J'interpelle une infirmière !
-Bonjour ! La chambre de Patrick, ce détenu de la prison centrale...
Vous pensez que ça se passe comme ça ici ? Allez-y à l'accueil, madame.
Son attitude m'irrite ! Elle est mal polie, cette jeune femme.
-Vous n'avez aucune éducation !
-Ah bon ? Comme je n'ai aucune éducation, attendez là. Vous saurez où est sa chambre...
-Petite insolente...
-Merci!!!
Elle se dirige prestement à l'accueil ; elle discute deux minutes avec le réceptionniste avant de se retourner deux fois sur moi. Je me rapproche doucement avec une allure imposante.
-Bonjour monsieur ! Insistè-je afin qu'il s'intéresse à moi. Bonjour.
-Oui, bonjour madame !
-Je suis la mère de Patrick, le détenu admis aux urgences...
-Oui madame, me fixe-t-il, méfiant.
-Il est admis ici depuis euh...
-Madame, les visites sont interdites pour lui,prend-il la parole.
-Pourquoi ? Il n'est pas en prison ici...
-Mais il reste un détenu, répond l'infirmière, insolente.
-De quoi je me mêle ? Ai-je tiré votre cloche ? Lui dis-je, en ébullition
-Vous n'avez pas l'autorisation de lui rendre visite ! Réplique-t-elle.
-Vous êtes bien plus qu'insolente, vous ! Vous êtes mal éduqué. Vous ferez mieux de protéger votre misérable bout de pain...
-C'est pourquoi vous ne le verrez pas... Madame, je protège mon bout de pain.
Qui est-elle pour me répondre ainsi ? Sait-elle qu'en un clic, je peux salir sa carrière ?
-(Après un petit soupir), je n'ai pas à affaire à vous, petite fille.
-Êtes-vous sûr d'être la mère de ce patient, madame ? M'interroge, l'infirmière.
Je retire mes lunettes afin de bien fixer ses yeux ! Qui est cette petite infirmière d'une si mauvaise éducation, qui ose vouloir me reverser ?
-Vous m'importunez ? Insistez-vous ?
-Madame, ce patient n'a droit à aucunes visites, recadre le jeune.
-Ah ! As-tu donc une parole devant les femmes ? Je le méprise.
Il se désintéresse et jette son visage sur le côté, pour s'intéresser à la doléance d'un autre patient. Je me sens ridicule. Ce Patrick m'humilie, même sur le lit de l'hôpital, où il pourrait passer de vie à trépas ? Je m'éloigne de ce comptoir, toute furieuse. Ça aurait été dans une autre structure, je les aurais mis hors de ma vu. Malheureusement, mon champ d'action ici est limité. Néanmoins, je me déplace pour cogner à une autre porte. Dans le couloir, je croise une ancienne camarade. Je suis ravi. Je lui explique ma petite difficulté. Malheureusement, elle aussi tient le même discours que les deux psychopathes dans le hall. Visiblement, ce prédateur est chanceux.
Je perds beaucoup de temps. Je décide de procéder autrement. Je marche au sein de l'hôpital avec mes lunettes de soleil. Mes mules font si bien le bruit que les personnes dans le hall mais, je n'ai rien à faire de tous ces souffreteux hospitalisés. Que ceux qui doivent mourir, meurent. Et si c'est le cas pour Patrick temps mieux. Je ne le laisserai pas me voler ma fille.
Je marche sans faire attention, mon intuition me conduit devant la porte de sa chambre. Je me frotte les mains ; signe de joie. Voulant entrer, je tombe sur une surprise désagréable.
(Aucun droit sur image)
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