Chapitre 17
Write by St Daniel
Les
chronique de Saint Daniel
Titre
: SECRET du CŒUR
Auteur
: Saint Daniel
Chapitre
17
Le
lendemain matin, Amélie se rend au travail, toujours préoccupée par l’interview
de Lucas la veille. En entrant dans le magasin, elle remarque immédiatement la
présence de son patron, le père de Hervé, est déjà là, son visage marqué par
une expression de colère.
Patron
: Amélie, il faut qu’on parle.
Amélie
(inquiète) : Oui, Monsieur. Que se passe-t-il ?
Patron
: Tu es en retard dans tes remboursements. Je t’ai accordé du temps, mais je ne
peux plus attendre.
Amélie
(suppliante) : Je comprends, Monsieur. Je suis vraiment désolée. J’ai eu des
dépenses imprévues avec les enfants, et la petite Léa a été malade. Donnez-moi
encore un peu de temps, je vous rembourserai tout ce que je vous dois.
Patron
: Non, Amélie. Je suis désolé, mais je ne peux pas continuer ainsi. Les
affaires sont les affaires. Si tu ne peux pas payer, je vais devoir trouver
quelqu’un d’autre.
Amélie
(désespérée) : Je vous en supplie, Patron. Je travaille dur et je ferai tout ce
qu’il faut pour régler ma dette. Je ne peux pas perdre ce travail, pas
maintenant.
Patron
: Je comprends ta situation, Amélie, mais je dois penser à l’entreprise. Tu as
jusqu’à la fin de la semaine pour me payer ce que tu dois. Sinon, je devrai
prendre des mesures.
Amélie,
le cœur lourd, retourne à ses tâches, se sentant accablée par le poids de ses
responsabilités. Elle réfléchi à des solution rapidement, mais les options la
semblent être limitées.
En
fin d'après-midi, Amélie se dirige vers l'endroit où Hervé travaille. Elle le
trouve en train de superviser un chantier, son visage marqué par la fatigue.
Amélie
(hésitante) : Hervé, est-ce que je peux te parler un instant ?
Hervé
(soupirant, mais souriant) : Bien sûr, Amélie. Qu'est-ce qui se passe ?
Amélie
: Je suis dans une situation difficile. Mon patron… Ton père, il veut que je
rembourse ma dette d’ici la fin de la semaine, sinon je perdrai mon travail.
Est-ce que tu pourrais parler avec lui pour moi ? Peut-être qu’il accepterait
de me donner plus de temps.
Hervé
: Amélie, tu sais que je voudrais t’aider, mais mon père est très strict sur
les affaires. Si j’interviens, ça ne fera qu’aggraver les choses. Il pourrait
même devenir plus intransigeant.
Amélie
sent son cœur se serrer à cette réponse. Elle sait que Hervé a raison, mais
c’est difficile à accepter.
Amélie
(la voix tremblante) : Je comprends, Hervé. Merci quand même.
Hervé
: Écoute, je vais essayer de trouver une autre solution. Peut-être que je
connais quelqu’un qui pourrait t’aider. Je te promets rien mais j’essayerai de
faire de mon mieux.
Amélie
quitte Hervé, un sentiment d’impuissance l’envahissant. Elle pense à se battre
pour ses enfants, tout faire pour eux, mais les options semblent de plus en
plus limitées à chaque réflexion. Elle marche lentement vers chez elle,
essayant de penser à une nouvelle stratégie après une. De retour chez elle,
Amélie s’assoit sur le canapé, les enfants jouant autour d’elle.
Après
une nuit agitée de réflexion, Amélie se réveille tôt le lendemain matin,
déterminée à trouver une solution à ses problèmes financiers. Elle se rappelle
d’un bar dans la rue voisine qui semblait toujours animé, même tard dans la
nuit. Espérant y trouver une opportunité, elle décide de s’y rendre malgré la
réputation du bar.
Amélie
entre dans le bar, les lumières tamisées et la musique douce créant une
atmosphère accueillante mais légèrement décadente. Le patron, un homme d’âge
moyen avec une barbe fournie et un air sérieux, la regarde entrer.
Patron
du bar : Bonjour. Vous cherchez quelque chose ?
Amélie
: Bonjour. Je suis à la recherche d’un emploi et je voulais savoir si vous
aviez besoin de quelqu’un pour gérer le bar et servir les clients.
Le
patron la regarde attentivement, évaluant sa demande. Après quelques instants
de réflexion, il se lève de derrière le comptoir et s’approche d’elle.
Patron
du bar : Vous avez de l’expérience dans le service ?
Amélie
(honnête) : Pas vraiment, mais je suis une travailleuse acharnée et j’apprends
vite. J’ai vraiment besoin de ce travail.
Patron
du bar : Très bien. Nous sommes toujours à la recherche de personnel fiable.
Vous pouvez commencer ce soir. Le travail commence à 20h et se termine à 4h du
matin. Le salaire est correct et les pourboires peuvent être bons. Ça vous va ?
Amélie
(soulage) : Oui, merci beaucoup. Je serai là ce soir. Merci monsieur.
Ensuite,
Elle passe la journée à préparer les enfants et à organiser leur routine avec
la dame qui les garde. Elle raconte à Ulrich qu’elle sera un peu occupé, sans
dire par quoi elle sera occupé. Ulrich se dit, c’est question d’argent, et il
promet de l’aider autant qu’il peut.
À
20h précises, Amélie se présente au bar, prête à commencer son premier quart de
nuit. Le patron lui montre les ficelles du métier et lui explique ses tâches.
Elle se met rapidement au travail, apprenant à gérer les commandes et à
interagir avec les clients.
La
nuit est longue et fatigante, mais Amélie se sent fière de ses efforts. Les
clients sont nombreux et elle s’efforce de les servir avec le sourire, même si
la fatigue se fait très sentir. À 4h du matin, après avoir nettoyé le bar et
rangé les derniers verres, Amélie rentre chez elle, épuisée mais satisfaite.
Le
lendemain après sa journée au boulot Amelie se presse de récupérer les enfants
et les faire à manger vite afin de se reposer un tout petit peu. Elle se
pressait dans ses tâches afin que l’heure ne la rattrape pas. Ainsi elle pose
la tête pendant une heure avant que la nuit ne bat à son plein au bar.
Les
lumières tamisées et la musique animant l’ambiance. Amélie, déterminée mais
nerveuse, s’active derrière le comptoir, servant des boissons et nettoyant les
verres. Elle commence à remarquer que certains clients deviennent plus lourds à
mesure que l’alcool coule.
Homme
aux cheveux blancs (titubant vers le comptoir, un sourire malicieux aux lèvres)
: Hey, beauté ! T’as des yeux magnifiques, tu sais ça ? Pourquoi tu viens pas
t’asseoir avec nous ?
Amélie
: Merci, monsieur, mais je suis ici pour travailler. Que puis-je vous servir ?
Homme
aux cheveux blancs (insistant) : Oh, allez, juste un verre avec moi. Promis, je
serai sage.
Amélie
: Je suis désolée, mais je ne peux vraiment pas. Qu’est-ce que je vous sers ?
Homme
aux cheveux blancs : Très bien, une bière alors.
A
peine parti, quelque minutes s’en va et un jeune élégant musclé s’approche.
Jeune
musclé : Dis donc, ma jolie, ça doit pas être facile de travailler dans un
endroit comme celui-ci, hein ? Tu dois te faire pas mal d’amis ici.
Amélie
: Je suis ici pour travailler, monsieur. Que puis-je vous servir ?
Jeûne
musclé (souriant de manière inquiétante) : Pourquoi t’es si froide ?
Détends-toi un peu. Tu sais, j’ai beaucoup d’argent. Peut-être que je pourrais
t’aider, si tu sais ce que je veux dire.
Amelie
: Merci, monsieur, mais je n’ai besoin de rien d’autre que de faire mon
travail. Voulez-vous commander quelque chose ?
Jeune
musclé : Juste un whisky, alors. Fais pas cette tête.
Entre
les commandes et les interactions avec ces clients lourds, Amélie se sent de
plus en plus mal à l’aise. Elle ne peut s’empêcher de ressentir un profond
dégoût pour ce qu’elle doit endurer. Mais chaque fois qu’elle pense à Maël et
Léa, à leur besoin de sécurité et de soins, elle se rappelle pourquoi elle fait
ce travail.
Amélie
(pensant à elle-même) : Je dois tenir bon pour eux. Ils méritent une vie
meilleure. Je vais le faire, peu importe ce qu’il faut endurer.
En
fin de soirée, alors qu’Amélie commence à nettoyer le comptoir, un client
relativement sobre s’approche.
Client
(poliment) : Bonsoir. Je voulais juste vous dire que vous faites un excellent
travail. Ça ne doit pas être facile ici.
Amélie
: Merci beaucoup. C’est vrai que c’est parfois difficile, mais je m’en sors.
Client
: Continuez comme ça. Votre détermination est admirable.
À la
fin de son service, Amélie se sent épuisée mais un peu réconfortée par les
quelques moments de gentillesse.
Le
réveil d’Amélie est brutal. Les heures tardives et l’ambiance oppressante du
bar laissent des traces visibles sur son visage. Les yeux cernés, elle se
précipite pour se préparer et filer au boulot, l’esprit encore embrouillé par
la fatigue.
Sur
la route du travail le matin, elle croise Ulrich qui remarque immédiatement son
état. Il s’approche, inquiet.
Ulrich
(fronçant les sourcils) : Amélie, où étais-tu la nuit dernière ? Tu as l’air
épuisée. Et j’étais là pour te voir mais toi non.
Amélie
(évitant son regard, pressée) : Je suis en retard, Ulrich. On peut en parler ce
soir, d’accord ?
Ulrich
: Amélie, je m’inquiète pour toi. Tu peux me parler, tu sais.
Amélie
: Ce soir, promis. Je dois vraiment y aller.
Ulrich
la regarde s’éloigner, de plus en plus préoccupé par les secrets qu’elle semble
garder.
Amélie
arrive au travail à bout de souffle. Son patron, déjà de mauvaise humeur,
l’attendait.
Patron
(agacé) : Amélie, tu es en retard. Encore une fois.
Amélie
(essoufflé, s’excusant) : Je suis désolée, monsieur. J’ai eu une nuit
difficile. Ça n’arrivera plus.
Patron
: Ça ne peut pas continuer comme ça. Tu as besoin de te ressaisir, sinon je
devrai trouver quelqu’un de plus fiable et qui va à l’heure européen.
Amélie
(inquiète) : Je comprends. Merci de me donner une autre chance.
Le
soir venu, Amélie retourne chez elle, épuisée mais à l’air à tenir sa promesse
à Ulrich. Lorsqu’elle le voit, elle essaie de sourire, mais il voit bien que
quelque chose ne va pas.
Ulrich
(doucement) : Amélie, maintenant que tu as fini ta journée, veux-tu me dire ce
qui se passe ?
Amélie
: J’ai trouvé un deuxième boulot. Je travaille au bar la nuit.
Ulrich
(surpris et inquiet) : Un bar ? Amélie, c’est dangereux. Pourquoi ne m’as-tu
pas dit plus tôt ?
Amélie
(les larmes aux yeux) : Je n’avais pas le choix. J’ai besoin d’argent pour Maël
et Léa. Pour nous. Et je n’ai pas fini de rembourser mes dettes… Je ne pouvais
pas t’en parler parce que je ne voulais pas t’inquiéter.
Ulrich
(la prenant dans ses bras) : Je comprends, mais tu ne dois pas tout porter
seule. Je suis là pour toi. Nous devons chercher une solution, ensemble. Nous
sommes une couple.
En
arrivant au boulot le lendemain, Amélie se dirige directement vers le bureau de
son patron, la tête basse. Elle tient une enveloppe contenant toutes ses
économies et les pourboires qu’elle a reçu au bar. Son cœur bat la chamade
alors qu’elle frappe à la porte et entre.
Amélie
(d’une voix tremblante) : Bonjour monsieur… Monsieur, voici tout ce que j’ai pu
rassembler jusqu’à présent.
Elle
tend l’enveloppe à son patron qui la prend avec un air sceptique. Il ouvre
l’enveloppe et compte rapidement l’argent, son expression passant de
l’indifférence à la colère.
Patron
(hurlant) : C’est une insulte !? Amélie ! Ça ne couvre même pas la moitié de ce
que tu me dois !
Amélie
(suppliante) : Je sais que ce n’est pas suffisant, mais je fais de mon mieux.
S’il vous plaît, acceptez cet argent et donnez-moi encore un peu de temps. Je
trouverai un moyen de rembourser le reste, avec les intérêt.
Patron
: Et comment comptes-tu faire ça, Amélie ? En travaillant jour et nuit ? Avec
ce rythme, tu vas te tuer avant même de pouvoir me rembourser.
Amélie
(désespérée) : Je ferai tout ce qu’il faut, monsieur. Je ne demande qu’une
chance de plus.
Le
patron se lève de son siège, l’air furieux. Il se tourne vers la fenêtre,
réfléchissant. L’espace d’un instant, le bureau est rempli d’une tension
palpable. Puis, il se retourne vers Amélie, un sourire cynique aux lèvres.
Patron
: Très bien, Amélie. Je vais accepter cet argent, mais c’est ta dernière
chance. Si tu n’as pas remboursé le reste dans un mois, tu peux dire adieu à
ton travail et à tout ce qui va avec. Compris ? Je vendrais tout ce qui meuble
l’appartement jusqu’à ce que je n’ai mon argent.
Amélie
: Oui, monsieur. Merci beaucoup. Je ne vous décevrai pas.
Amélie
quitte le bureau, le cœur lourd, des larmes plein les yeux. Amélie entre
précipitamment dans les toilettes, son corps secoué de sanglots incontrôlables.
Elle verrouille la porte derrière elle, se laisse glisser contre le mur et
éclate en sanglots. Les murs étroits de la pièce semblent résonner de son
désespoir.
Amélie
(à voix haute, désespérée) : Pourquoi la vie doit-elle être si injuste ?
Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait pour mériter ça ?
Ses
larmes coulent librement, brouillant sa vision. Elle serre les poings, frappant
le sol de frustration.
Amélie
(criant, maudissant) : Je hais cette vie ! Je hais ce destin cruel !
Elle
continue de pleurer, son corps secoué de spasmes de douleur émotionnelle. Les
minutes passent, chaque seconde semblant être une éternité. Enfin, ses larmes
se tarissent et ses cris se transforment en sanglots étouffés. Elle reste là,
assise sur le sol froid, essayant de rassembler ses forces.
Après
un moment, Amélie se lève lentement, essuyant ses larmes d’un revers de la
main. Elle se dirige vers le lavabo, ouvre le robinet et se rince le visage
avec de l’eau froide, espérant que cela aidera à apaiser son esprit tourmenté.
Elle se regarde dans le miroir, ses yeux rougis et son visage pâle reflétant sa
détresse.
Amélie
: Je ne peux pas abandonner maintenant. Pour Maël et Léa, je dois me battre.
Ils ont besoin de moi.
De
retour à son poste, Amélie se plonge dans son travail avec une nouvelle
détermination. Elle accueille les clients avec un sourire, même si son cœur est
lourd. Chaque tâche, chaque interaction est un pas de plus vers son objectif :
rembourser sa dette et offrir une vie meilleure à ses enfants.
Les
collègues et les clients remarquent son air résolu, mais personne ne devine la
tempête émotionnelle qu’elle vient de traverser.
Amélie
rentre épuisée après une longue nuit de travail au bar. L’appartement est
plongé dans le silence, et la lune éclaire doucement la pièce à travers les
fenêtres. En entrant, elle remarque qu’Ulrich est allongé sur le canapé avec
les enfants endormis à ses côtés, un livre posé sur sa poitrine. Un sourire
fatigué se dessine sur ses lèvres en voyant cette scène réconfortante.
Tout
en essayant de faire le moins de bruit possible, Amélie trébuche sur un petit
objet sur le sol, faisant un bruit sourd. Ulrich se réveille en sursaut, et ses
yeux se posent immédiatement sur Amélie.
Ulrich
(se frottant les yeux, encore somnolent) : Amélie ? C’est toi ? T’es rentré ?
Amélie
(en essayant de sourire, fatiguée) : Je suis désolée, Ulrich. J’ai eu une nuit
de travail très longue. Je voulais juste rentrer le plus tôt possible.
Ulrich
(avec un ton préoccupé et irrité) : Tu aurais dû me dire où tu étais. Je
viendrai te chercher. Et pourquoi ne m’as-tu pas parlé de tes dettes ? Je ne
savais pas que tu avais tant de difficultés.
Amélie
: Je voulais éviter de t’inquiéter. Je ne savais pas comment te parler de ça.
Je voulais tout gérer seule pour ne pas te surcharger.
Ulrich
(se levant brusquement, les yeux pleins de colère) : Comment suis-je censé
aider si je ne connais pas la vérité ? Tu ne peux pas juste tout garder pour
toi !
La
tension monte rapidement entre eux. Amélie, se sentant incomprise et épuisée,
commence à pleurer silencieusement.
Amélie
(en pleurs) : Je fais de mon mieux pour tout gérer. J’ai juste besoin de
soutien, pas de reproches.
Ulrich
(soupirant, se dirigeant vers la porte) : Je ne peux pas rester ici à
t’écouter. J’ai besoin de réfléchir.
Il
part en claquant la porte derrière lui, laissant Amélie seule avec ses larmes.
Elle se rapproche des enfants, les caressant doucement pour les rassurer et
essayer de calmer son propre cœur brisé.
Amélie,
bien que désespérée par la dispute, prend une profonde inspiration pour se
calmer. Elle se recroqueville dans le canapé près des enfants, essayant de
trouver du réconfort dans leur présence.
À
suivre…
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