Chapitre 18

Write by Jojo D

Martin

   Deux semaines plus tard… 

 

Moi : (rangeant mes affaires dans mon sac) Mabé (nom de jeune fille de mon épouse) pardon ne me fait pas le bruit…

Elle : (criant) comment ne pas te faire le bruit quand tu désertes pratiquement le foyer conjugal pour aller rejoindre ta maitresse ?

Moi : …

Elle : (dans la même lancé) 21 ans Etoua !! Apres 21 ans de mariage c’est comme ça que tu me remercie ? Donc ta part de crise de la cinquantaine se résume à ça ? Découché, délaisser ta famille tout ça pour un bébé ? (martelant mon torse de coup en pleurant) Hein Etoua tu n’as pas honte ? Donc ça te plait de me voir comme ça hein ?

 

        Fatigué de me donner des coups elle se laisse glisser sur le carrelage en pleurant, je mentirais si je dis que je ne me sens pas mal pour elle mais je n’y peux rien, tout ce que j’ai pu ressentir pour elle s’est évaporer pour laisser place à un amour fou pour Suzy et je n’ai pas à m’excuser pour ça…

 

        Deux semaine que nous sommes rentré de notre séjour de Paris et on n’a pas eu l’occasion de se voir parce que son père a eu un problème de cœur donc elle y était pour prendre soin de lui, elle est rentré hier jeudi et veux aller chez elle ce soir comme ça on passera le week-end. Je ne sais pas comment Mabé a su que je vais chez ma maitresse pour qu’elle commence à me faire le bruit, chose que je n’aime pas…  Je quitte ma torpeur, jette un regard vers elle, récupère mon sac et me dirige vers la porte…

 

Elle : (doucement) qu’es ce que cette Suzy Grace Obah a de plus que moi Martin appart sa jeunesse.... ??

 

         Je m’arrête net dans ma progression et je me tourne vers elle croyant avoir mal entendue…

 

Elle : (doucement) dit le moi Martin, appart sa jeunesse Suzy Obah a quoi de plus que moi ? Qu’est-ce que je ne fais pas pour toi ?...

Moi : co… comment tu connais son nom ?

Elle : (riant) donc tu me prends vraiment pour une idiote Martin… Non seulement je connais son nom mais aussi où elle vit, ou ses parents vivent et où est situer sa boutique…

Moi : (gueulant) tu n’as même pas intérêt à lui faire quoi que ce soit sinon je vais te tuer de mes propres mains Mabé…

Elle : parce que tu penses que tu me fais peur ??  Tu es tellement aveugle que tu ne te rends pas compte qu’elle est avec toi juste pour ton argent car dès qu’elle aura atteint ces objectifs avec toi elle va te largué comme du n’importe quoi et c’est chez moi Mabé que tu viendras pleurer alors vas-y. Etoua la course de l’enfant c’est le matin, vas la retrouvé pour le week-end mais tu reviendras passer tes nuits ici dans ce lit avec moi….

 

        Son bavardage finit, elle essuie rageusement ces larmes et vas s’enfermé dans les toilettes. Vous me traiterez peut être d’insensible mais ce n’est pas ce qu’elle vient de dire qui va m’empêcher d’aller retrouvé Suzy, je lance un dernier coup d’œil vers la porte des toilettes et je sors de la maison, j’entre dans ma voiture, direction chez Suzy…

 

Suzy

 

       En rentrant de Paris je pensais avoir le temps d’aller sur Yaoundé pour surveiller ma boutique mais la santé de papa ne me l’a pas permis, j’ai passé tous ces deux semaines chez les parents a aidé maman à prendre soin de lui parce qu’il est tellement têtu et refusait de prendre ces médicaments et de suivre les médications du docteur mais au moins quand moi je parlais il m’écoutait, il allait déjà mieux donc je suis rentré jeudi…

 

      Martin est couché dans la chambre en train de se reposer, il est arrivé il y’a de cela 1h et sans même perdre de temps il s’est jeté sur moi, je me suis atteler a bien le fatigué comme je sais si bien le faire donc là où il est là il est K.O !!! Je check mon téléphone pour voir si je n’ai pas de message venant d’Isabelle mais rien du tout. Depuis qu’elle sait pour mon IVG elle ne m’adresse quasiment plus la parole et ça me mine vraiment, je regarde l’heure, 20h, je lance l’appel pour qu’on essaie de discuter, elle décroche a la 4eme sonnerie…

 

Moi : « bonsoir Nyamazok »

Isa : « bonsoir Obah »

Moi : « tu vas continuer à me faire la tête encore longtemps ? »

Isa : (soufflant) « si seulement te faire la tête te faisait quelques choses j’aurais continué mais ça ne vaut pas la peine parce que tu t’en fou »

Moi : « tu n’as pas tors mais si je m’en foutais vraiment je n’aurais pas autant insisté pour que tu me reparles Nyamazok »

Isa : « te parler serviras a quoi si tu ne m’écoutes jamais ? »

Moi : (sur la défensive) « pourquoi t’écouté si les décisions que je prends ne concerne que moi ? » 

Isa : « c’est donc pour ça que tu décides de mettre fin à ta grossesse Obah ? Tu décides de mettre fin à une vie qui n’a rien demandé alors que les moyens pour prendre soin de lui n’aurais pas manqué… »

Moi : (la coupant) « de quoi je me mêle Isabelle, tu n’as jamais pris en compte mes avis sur ta vie alors pourquoi moi je devrais t’écouté quand il s’agit de mettre fin à MA GROSSESSE ?? Si j’avais voulue tombé enceinte je ne serais pas allé me poser un stérilet et je refuse catégoriquement de finir comme toi, tombé enceinte d’un homme qui a l’âge de mon père et me retrouvé a être sa deuxième épouse, je dis non ! Je suis trop bien pour être le deuxième choix de quelqu’un, qui plus est celui d’un homme âgé. Cette situation te convient peut être mais moi je ne me suis jamais caché pour te dire que moi ça ne me convient pas donc fait toi une raison et passe outre cette histoire d’interruption de grossesse qui date de depuis mon séjour a Paris…

      : (Derrière moi) INTERRUPTION DE QUELLE GROSSESSE A PARIS SUZY ??? 

 

         Ce qui me fait sursauté faisant tombé mon téléphone sur le canapé au je suis assise que je raccroche vite fait. Martin vêtu d’un short avance vers moi avec le regard noir, Seigneur je ne l’ai jamais vu comme ça…

 

Martin : Obah dit moi que j’ai mal entendue… Que ce n’est pas ma grossesse que tu as interrompu à Paris….

 

         Il se tient devant voir le corps tremblant de colère et les yeux injecté de sang ce qui me pousse à m’enfoncer encore plus dans le canapé. Je fais comment pour me sortir de ce genre de situation ?

 

Martin : (hurlant) je t’ai posé une question Obah, ne m’oblige pas à te faire mal ce soir parce que je jure tu ne me reconnaitras pas… Es ce que c’est ma grossesse que tu as interrompu ?? …

Moi : (d’une petite voix) oui…

 

PAFF…

 

Martin : (gueulant) comment tu as osé mettre fin à une grossesse dont je suis l’auteur ? Es ce que c’est l’argent pour prendre soin de lui qui aurais manqué Obah ? Je t’aurais même épousé pour ne pas salir ton honneur…

Moi : (reprenant mes esprit et le coupant) parce que tu penses que moi je veux être ta deuxième femme Etoua ?

Martin : et pourquoi pas ?

 

         Autant mieux en finir aujourd’hui, ça sort comme ça sort…

 

Moi : (hurlant)  parce que je ne t’aime pas Etoua !!! Je n’ai que 25 ans et tu penses que je vais gâcher ma jeunesse en gardant la grossesse d’un grand père de 50 ans tout ça pour l’épousé ??, très peu pour moi Etoua !!! Si je suis avec toi c’est à cause de ton argent et ce n’est pas comme si tu ne gagnes rien dans tout ça puisque tu profites de mon sang frais chaque fois que tu en a envie alors pardon ne me fait pas le bruit pour rien…

 

      Ayant retrouvé mon courage je me lève pour aller vers la cuisine quand je suis soudainement plaqué au sol, il me retourne face à lui

 

Martin : (dans un état second) je vais te tuer aujourd’hui Obah !!!

 

      Et  les coups commences à pleuvoir sur moi, je n’ai même pas la possibilité de couvrir mon visage alors je le laisse faire, il est déchainé, comme en transe. Je sens un gout métallique dans ma bouche ; j’espère juste que je n’aurais pas les dents cassé. Apres je ne sais combien de seconde il s’arrête enfin, se lève au-dessus de moi, me donne un coup de pieds au ventre et s’en va vers la chambre. Je reste couché sans pouvoir faire le moindre mouvement, il ressort quelques minutes plus tard habillé avec son sac et claque la porte bien fort derrière lui en s’en allant. Chez qui irais-je me plaindre ? Cette bastonnade je l’ai bien mérité. Je fais des efforts pour me lever, je pars fermé ma porte, récupère mon téléphone sur le canapé et vais dans la chambre, je prends sur moi pour me douché tout en mettant de la glace sur mon visage et je me couche…

 

Martin 

 

        Il fallait absolument que je sorte de sa maison si non j’allais l’a tué. Aucune de mes maitresses ne s’est jamais moquée de moi à ce point. L’amour !!! Ce sentiment qui m’a rendu faible et molle au point de la laisser faire de moi ce qu’elle voulait jusqu’à mettre un terme à ma grossesse…. Je me sens tellement con et bête, a 50 ans je me fais avoir comme un bleu par une fille de 25 ans. J’ai tourné le dos Albert à cause d’elle alors qu’il avait raison, et j’ai menacé ma femme à cause d’elle…

 

J’ai la rage…

La haine…

 

        Je suis dans la voiture pour la maison mais mes mains trembles tellement de colère, de haine, de rage tout ça à mon égard. Je me baisse pour aviser l’heure sur mon téléphone comme ça si il ne se fait pas tard  je vais appeler Mabé et lui demande de ne pas dormir parce que j’arrive, en soulevant ma tête de mon téléphone je me rends compte que je suis sorti de la route et que je me dirige droit vers un gros arbre, pris de panique j’essaie de freiner à plusieurs reprise sans succès ; Seigneur mes freins ont lâchés…  Je suis encore en train de d’essayer de freiner quand finalement je cogne l’arbre dans un bruit sec, n’ayant pas de ceinture de sécurité je suis  projeter à travers le par brise cognant ainsi l’arbre et retombant sur le capot de ma voiture. J’entends des voix au loin alors que je me sens de plus en plus léger et je finis par fermer les yeux, ma dernière pensé pour ma femme et mes enfants…   

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