Chapitre 18

Write by Maya my'a


(...)


Pendant ce temps, George ronronnait tout seul dans le salon.


-La petite idiote vient de me mettre dans une posture inconfortable. Ma femme ne se contrôle plus. Quelle conne cette femme ! Je n'arrive plus à la maîtriser. Elle est partie de la maison avec David dans ses bras, parlait-il au téléphone.


-Retient la ! Je ne veux pas qu'elle vienne chez moi, s'inquiétait son interlocuteur au bout du fil.


-Elle ne viendra pas ! J'en suis sûr.


-Hum! Ta femme n'est pas digne d'une femme...


-Tu as raison!!!


-Prend toi une vraie femme avant qu'elle ne te pousse dans un problème délicat.


-J'y pense à chaque instant ! Pir lorsqu'elle agit ainsi...


-Courage!


-Ça ira.


Il raccrocha puis se mit à appeler le nom de Monique.


Devant la porte, il lui ordonnait de revenir avec mon fils...


-Monique, si tu veux partir, vas-y, mais ramène mon fils ici, il fait nuit. Merde !


 Il regardait l'orgue accroché au mur du salon, et constatait qu'il était  une heures. Entre temps, les cris de Monique disparaissaient petit à petit. Il n'eut pas le temps de prendre un vêtement. Ainsi, il sortit avec un pied de sandale et une culotte, suivant les pas de Monique, qu'il ne retraçait pas.


Monique était très loin. De ce fait, il retourna prendre la clé de son véhicule sans toutefois porter un haut, ni l'autre sandale. Il mit le contact, la première puis quitta la concession.


George conduisait dans le quartier désert, jusqu'à ce qu'il eût remarqué les bistrots, pour la plupart, fermés. Au volant, il pensait à la scène que je leur avais offerte.


-Jessica est très mal polie. Ingrate en fait, j'aurai dû me contenter de baiser la femme du voisin. Elle, au moins, est consentante, en plus, c'est elle qui m'en demande.


La femme du voisin ne fut pas la seule à passer sur son lit. La jeune coiffeuse au coin de la ruelle y passait aussi.


Il freina brusquement lorsqu'il aperçut Monique allant vers une direction inconnue. Il ne l'entendait pas, mais il savait qu'elle parlait à haute voix, voyant l'agitation de ses bras.


Il se rabat sur le côté, gara, et coupa le contacte avant de courir après elle. Oubliant qu'il ne portait qu'un pied de sandale, il marcha sur un morceau de bouteille casée, qui le blessa sous la plante du pied. Pour autant, il ne s'arrêta pas.


-Monique ! Monique, pourquoi tu te comportes ainsi ? Monique écoute-moi !


Elle progressait toujours en balançant ses bras dans tous les sens.


-Monique ! Tu n'as pas un autre enfant ? Tu n'as pas un mari ! Quand je pense qu'à cette heure, nous risquons de nous faire agresser par les adeptes du haschich... Vraiment, je ne te comprends pas Monique.


Il se hâta sur ses pas malgré la blessure qu'il vint de se faire.


-Jessica est donc la seule personne qui compte pour toi ? Monique !


Il l'arrêtait, essayant de lui prendre David sur le dos. À ce instant, elle se tournait brusquement.


-Oui, parce que c'est ma fille. Elle est ma seule famille; la personne qui ne me voudra jamais du mal. (Mettant les mains sur les hanches) Si tu penses qu'elle ne l'a pas, alors explique-moi pourquoi ma fille t'a traité de pédophile ? Contrairement à toi qui me violes quand tu veux, elle ne me fera jamais du mal.


- Parce que tu ne me violes pas aussi ? La dernière nuit, ce n'était pas un viol ?


Elle l'appliqua une gifle sur le visage. George recula d'un pas, en continuant de lui faire entendre qu'il se fit tard.


-Aye ! Monique ! Massant sa joue, il se fait très tard rentrons en parler à la maison.

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