chapitre 18

Write by Djamila Diallo

Bonne lecture à vous 

Ma tante et moi parlions tranquillement au salon quand soudain on a entendu un bruit qui semblait comme une bagarre du coup, j'ai demandé à ma tante de m'accorder deux petites minutes, je vais aller voir ce qui se passe dehors. Je suis allée voir et à ma grande surprise, je trouve Hussein en train de tabasser son frère chérif comme un animal devant Jaïna.

- lâche-le Hussein t'as perdu la tête ou quoi ? Criais-je

Pas de réponse

Moi : je t'en supplie Hussein lâche-le, tu vas le tuer enfin !

- je vais le tuer cet imbécile comme ça il comprendra que je suis son aîné, dit Hussein en tabassant encore et encore son frère.

- Qu'est-ce qui se passe ici ? Demande Rokia en se dirigeant vers nous

Moi : je ne sais pas ce qui s'est passé entre eux, mais je suis sûre que c'est à cause de Jaïna.

- Hussein ! Arrête s'il te plaît, lâche-le ne te crée pas de problème pour rien, dit Rokia en  tirant Hussein par le bras

Jaina : pourquoi tu interviens ? Laisse-le le tuer, Laisse-le déverser sa haine sur mon fils comme ça, il se sentira mieux en prison !

Moi : ah donc c'est un piège ? Vous avez fait exprès de venir jusqu'ici uniquement pour le mettre hors de lui, c'est ça ?

Pas de réponse

Après avoir bastonné son frère comme il le voulait, il prend les valises de Jaïna et les jette derrière la cours avant de la demander de sortir.

- Hussein ne fait pas ça s'il te plaît laisse-la partir d'elle-même, je t'en supplie ! Dis-je en me pointant devant lui

- qu'elle s'en aille d'ici immédiatement, dit-il en colère

Moi : elle va partir, mais ne fait rien de stupide s'il te plait.

Chérif : tu vas me le payer Hussein, je jure que tu payeras pour les coups que tu m'as donnés

Hussein : prends ta mère et dégagez d'ici !!

Jaina : lève-toi mon garçon et partons, tu as vu à présent de tes propres yeux de quoi est capable ton frère, Hussein n'aime personne à part lui-même et ses frères germains.

Hussein : si vous ne dégagez pas d'ici toute suite vous verrez de quel boit je me chauffe

Rokia : jaïna qu'est-ce que tu viens faire ici ?

Jaina : je suis venue voir mes enfants ça pose problème ?

Rokia : tu n'es pas venue voir tes enfants lorsqu'ils ont perdu leur papa pourquoi viens-tu  maintenant ? Est-ce pour nous provoquer ?

Elle ne répond pas, elle prend son fils et s'en va avec lui.

Deux jours après la bagarre entre Hussein et son frère, Jaïna est allée au commissariat déposé sa plainte contre Hussein pour coups et blessure volontaire à l'égard de son fils et la police est aussitôt venue arrêter Hussein et dès que j'ai vu Jaïna avec eux, j'ai directement compris que c'était un piège et vu la fureur avec laquelle il s'est acharné sur son frère, j'en étais persuadé qu'ils allaient l'incarcérer du coup, j'ai commencé à pleurer à chaudes larmes.

- relâché mon mari ! Relâché-le, il n'a rien fait c'était un piège, ils lui ont tendu un piège relâché-le ! Hurlai-je à chaudes larmes derrière Hussein 

- Astou tu te crois à la maternité ou quoi ? Tu ne peux pas la fermer un peu ? Me dit chérif.

- toi, tu ne me parles pas crétin, tu as fait exprès de l'insulter hier afin que vous puissiez le mettre en prison ta mère et toi, mais je ne vous laisserai pas faire, j'irai tout raconter à ta tante, dis-je en colère

Chérif : bâ vas-y et surtout n'oublie pas de lui dire de vous réserver ton mari et toi une chambre comme ça quand il sortira de prison, il aura au moins un toit ou dormir

- finalement, tu es exactement comme ta mère chérif méchant et surtout très égoïste, dit Rokia derrière nous.

Chérif : le seul méchant et égoïste de cette famille, c'est Hussein, c'est lui qui est à la base de tous nos problèmes, il m'a battu alors que la seule chose que je voulais était d'installer ma mère ici.

Moi : si tu ne l'avais pas insulté, il ne t'aurait pas frapper !

Rokia : peu importe ce qui s'est passé, je te demande de lui pardonner, pardonne-le, car c'est ton frère

Chérif : Hussein mon frère ? Vous rigolez !

Rokia : écoute chérif ne laisse pas ta mère t'induire en erreur ! Ne la laisse pas briser le lien qui existe entre ton frère et toi en le gardant en prison.

Chérif : je suis venu lui parler en toute-bonne foi afin qu'il laisse ma maman venir vivre avec nous ici, mais il s'est catégoriquement opposé à cette idée et quand je l'ai poussé de mon chemin pour pouvoir passer, c'est là que j'ai reçu un coup-de-poing au visage.

Moi : tu mens chérif, Hussein m'a dit que tu l'avais insulté.

Chérif : peu importe, c'était si difficile pour ton mari de comprendre que nous avons besoin de notre mère avec nous ici ?

Rokia : sois un peu raisonnable chérif ce n'est pas Hussein qui a chassé ta mère d'ici, c'est votre père qui a ordonné à ce qu'elle ne revienne plus jamais vivre dans cette maison et ton frère ne fait que respecter la volonté de votre papa, c'est tout.

Chérif : mon père est mort, c'est fini, il ne reviendra plus jamais donc cette volonté dont vous parlez ne tient plus

Jaina : chérif, pourquoi tu te justifies ? Tu ne vois donc pas qu'elles sont toutes les deux du côté de Hussein ? C'était la volonté de ton père patati patata ! Vous ne perdez rien pour attendre dans sous peu de temps, je vais vous foutre tous à la porte, j'attends juste que le juge prononce l'exécution du testament.

Rokia : que le juge prononce l'exécution du testament ? Mais de quel testament parles-tu ? À ce que je sache rachid n'a laissé aucun testament !

Elle affiche un faible sourire qui en disait long puis, elle monte à l'étage avec son fils en souriant

- pourquoi Hussein ne m'écoute jamais Seigneur ? Pourquoi il s'attire toujours des problèmes ? Pourquoi ? Dis-je en pleurant à chaudes larmes

Rokia : calme-toi ma chérie, il ne durera pas en prison, je vais appeler Aïcha tout à l'heure pour la tenir au courant de la situation, Calme-toi.

Moi : allons au poste de police, je veux le voir

Rokia : non, repose-toi un peu ensuite, on ira le voir d'accord ? Tes yeux sont toutes rouges va passer de l'eau sur ton visage

Sans dire un mot, je rentre chez moi totalement déprimer puis je plonge dans mon lit les yeux embués de larmes, j'ai pleuré en silence jusqu'à ce que le sommeil me prenne par surprise.

À l'étage, Jaina se dispute avec sa fille aînée Halima, cette dernière contrairement à son petit frère chérif sait qui est réellement leur mère.

Halima : je peux savoir ce que tu viens faire ici maman ?

Jaïna : et depuis quand j'ai des comptes à te rendre ?

Chérif : qu'est-ce qui ne va pas Halima ? Jusqu'à présent vous n'avez pas fait la paix ?

Halima : Chérif mon frère laisse-moi te dire que t'as commis une grosse erreur de porter plainte contre Hussein, je ne le dis pas pour le défendre, mais parce que c'est la vérité, papa ne voulait pas d'elle ici et si elle est revenue maintenant, c'est uniquement pour l'héritage et elle se sert de toi pour ses manigances.

Chérif : pourquoi parles-tu de notre mère de la sorte ?

Jaina : très bonne question

Halima : crois-moi Chérif maman est entrain de te manipuler, j'ai entendu mère Rokia te dire de ne pas la laisser se mettre entre toi et Hussein et elle a parfaitement raison, maman c'est le diable en personne

Jaïna : tu me traites de Diable ? Moi, ta mère Halima ?

- je ne te traite de rien du tout, c'est ce que tu es, t'es une femme sans cœur, je comprends pourquoi Hussein te déteste tant, tu es une mauvaise mère, Dit-elle sur un ton méprisant.

Chérif : Halima, tu peux m'expliquer ce qui t'arrive tout à coup ?

Jaïna : il est évident qu'elle soit folle.

Halima : je t'en supplie chérif vas retirer ta plainte contre Hussein, je sais que c'est elle qui t'a demandé de faire ça afin qu'elle puisse venir s'installer ici pendant qu'il est en prison, va retirer ta plainte ne t'attire pas des ennuis à cause de cette femme sans cœur qui nous sert de mère.

Jaina : tu es du côté de mon ennemi maintenant ?

Halima : à moi, tu ne me la fais pas, parce que contrairement à ton fils, moi, je te connais très bien, je sais de quoi tu es capable pour arriver à tes fins.

Chérif : maman, tu en penses quoi ? Je retire ma plainte ou non ?

Jaina : non, tu ne vas rien retirer du tout, il t'a blessé et il va payer pour ça.

Halima : dans ce cas tu dois aussi payer pour avoir empoisonné sa nourriture le jour de mon anniversaire tu ne crois pas ?

Chérif : Attends ! Hussein disait donc la vérité maman ? Tu as essayé de le tuer ?

Jaina : ...

Chérif : réponds-moi maman, est-ce que tu es responsable de la mort de grand-père ?

- laisse-moi seule avec ta sœur un moment s'il te plaît, je te promets de répondre à toutes tes questions d'accord ? Dit Jaina à son fils en regardant sa fille aînée de travers

Halima : qu'est-ce que tu pourrais bien me dire que tu ne peux pas dire devant ton fils hein !

Jaina : tu m'étonnes Halima.

Halima : libère l'enfant des gens ou je parle

Chérif : ...

Merci de m'avoir lu bisous


Les Frères Consangui...